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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
Par Valérie Jean
Maître ès art (M.A.)
Juin 2014
© Valérie Jean, 2014
UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE
Ce mémoire intitulé :
présenté par :Valérie Jean
a été évalué par un jury composé des personnes suivantes : __________________________________Yves Lenoir, directeur de recherche
__________________________________ Martial Démbélé, co-directeur de recherche __________________________________Johanne Lebrun, membre du jury
__________________________________Frédéric Tupin, membre du jury
SOMMAIRE
Depuis les années 2000, les préoccupations se situent au niveau de la qualité de
ce contexte, le transfert de cette approche est assuré par des experts qui sont assignés par compétences sont véhiculés, ce qui est porteur de confusion et de désaccord chez les acteurs impliqués dans de tels projets. Il semble par ailleurs que son application en pays africains ait peu de retombées dans les pratiques, et certaines recherches mettent spécifiquement, soutenue par la théorie néoinstitutionnelle et en complémentarité, la théorie des systèmes sociaux. De cette manière, nous concevons un lien complice organisationnel des bureaux, puis nous retraçons le fondement des discours par le truchement des références employées par les auteurs. Les convergences qui se dégagent du discours des différents experts étudiés les orientations poursuivies par ces experts pour les systèmes éducatifs des pays processus autoréférentiels, entre autres influencés par le statut du bureau et le parcours de ses membres, qui sont déterminants de la traduction qui se fera de cesétudiés.
ces experts a permis de mettre en lumière certains processus de légitimation qui façonnent et déterminent les orientations entreprises par ces derniers pour le ces processus conclut ce travail de recherche.TABLE DES MATIÈRES
SOMMAIRE ..................................................................................................................... 3
LISTE DES FIGURES ..................................................................................................... 9
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................... 10
LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES ................... 11REMERCIEMENTS ...................................................................................................... 12
INTRODUCTION ........................................................................................................... 13
PREMIER CHAPITRE .................................................................................................. 15
1.3 Les Objectifs du Millénaire pour le Développement .......................................... 20
2.1 Vers la standardisation des systèmes éducatifs ................................................... 24
3. LES REFORMES EDUCATIVES EN AFRIQUE FRANCOPHONE ........................................... 30
3.2 Une aide contestée .............................................................................................. 35
francophone................................................................................................................ 40
francophone................................................................................................................ 44
5. QUESTION DE RECHERCHE ........................................................................................... 46
DEUXIÈME CHAPITRE ............................................................................................... 47
1. LES PRINCIPAUX CONCEPTS ......................................................................................... 47
1.1 Le développement curriculaire ........................................................................... 47
1.2 Le curriculum ...................................................................................................... 50
2. LE CADRE THEORIQUE ................................................................................................. 65
2.1 Le néoinstitutionnalisme ..................................................................................... 66
2.2 La théorie des systèmes sociaux ......................................................................... 68
2.3 La légitimation .................................................................................................... 69
3. SYNTHESE ET OBJECTIFS DE RECHERCHE ..................................................................... 72
TROISIÈME CHAPITRE ............................................................................................. 74
1. PROTOCOLE DE RECHERCHE ........................................................................................ 74
2. PROCÉDURES DE RECUEIL ........................................................................................... 76
QUATRIÈME CHAPITRE ........................................................................................... 85
1.1 Présentation du bureau et description du corpus ................................................ 85
1.2 Les opérations de développement curriculaire ................................................... 89
1.4 Les compétences ............................................................................................... 103
2. LA CHAIRE UNESCO DE DEVELOPPEMENT CURRICULAIRE ...................................... 122
2.1 Présentation du bureau et description du corpus .............................................. 122
2.2 Les opérations de développement curriculaire ................................................. 126
2.4 Les compétences ............................................................................................... 143
3. LE CENTRE D'ETUDES PEDAGOGIQUES POUR L'EXPERIMENTATION ET LE CONSEIL .... 152
3.1 Présentation du bureau et description du corpus .............................................. 152
3.2 Les opérations de développement curriculaire ................................................. 154
3.4 Les compétences ............................................................................................... 168
CINQUIÈME CHAPITRE ........................................................................................... 176
3. LES OPERATIONS DE DEVELOPPEMENT CURRICULAIRE .............................................. 183
5. LES COMPETENCES .................................................................................................... 193
7. RECAPITULATION ...................................................................................................... 198
SIXIÈME CHAPITRE ................................................................................................. 201
1. LES PROCESSUS DE LEGITIMATION ............................................................................ 201
1.3 La légitimation par référencement .................................................................... 208
1.4 La légitimation par autoréférence ...................................................................... 210
2. DES RISQUES ET DES TENSIONS .................................................................................. 217
2.4 Entre la théorie et la pratique ............................................................................ 224
2.6 Entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée .............................. 227
CONCLUSION .............................................................................................................. 231
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................... 236
ANNEXE A - DISTRIBUTION DES ÉLÈVES SELON LE
ANNEXE B ± RATIO ELEVES/ENSEIGNANT ....................................................... 251 ANNEXE C ± DISTRIBUTION DES ENSEIGNANTS ET DE LEUR REMUNERATION SELON LEUR STATUT .................................... 252 ANNEXE E ± LISTE DES TEXTES CONSTITUANTS LE CORPUSANNEXE F ± LES RÉFÉRENCES DU BIEF ............................................................ 262
ANNEXE G ± LES RÉFÉRENCES DE LA CUDC ................................................... 303
ANNEXE H ± LES RÉFÉRENCES DU CEPEC INTERNATIONAL .................... 344LISTE DES FIGURES
Figure 2 ± Synthèse du cadre théorique ...................................................................... 72
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 ± Grille de lecture thématique .................................................................... 81
Tableau 4 ± Auteurs cognitifs communs ................................................................... 178
Tableau 5 ± Interprétation et opérationnalisation des orientations internationales selon LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMESAPC Approche par compétences
APD Aide publique au développement
BM Banque mondiale
CRDI Centre de recherches pour le développement international CUDC Chaire UNESCO de développement curriculaireEDD Éducation au développement durable
EPT Éducation pour tous
FMI Fonds monétaire international
GERM Global education reform movement
NAP Nouvelle approche pédagogique
OCDE Organisation de coopération et de développement économiques OIF Organisation internationale de la Francophonie OMD Objectifs du millénaire pour le développementOMS Organisation mondiale de la santé
ONU Organisation des Nations-Unies
ORÉ Observatoire des réformes en éducation PISA Programme international pour le suivi des acquis des élèvesPPO Pédagogie par objectifs
SACMEQ Southern and Eastern Africa Consortium for Monitoring EducationalQuality
UNESCO Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture URSS Union des républiques socialistes soviétiques UEMOA Union économique et monétaire ouest-africaineREMERCIEMENTS
présent travail de recherche. Mes sincères remerciements à mon directeur de mémoire, monsieur Yves Je remercie également ma famille, mes parents, Guylaine et Yvon, mon fils, Philippe, ainsi que mes ami(e)s qui ont été à mes côtés pendant ce projet. Un énorme merci aux différents professeurs qui, à un moment ou un autre de conseils, particulièrement à Mirela Moldoveanu, Johanne Lebrun, Martial Dembélé etFrédéric Tupin.
Alessandra Froelich, Rocio Esquivel et Laurianne Lafontaine, pour leur support et tous les jours.INTRODUCTION
les réformes des systèmes éducatifs financées par les bailleurs de fonds. À cet effet,
des experts, venant entre autres de la Belgique, de la France et du Québec, interviennent dans la rénovation des systèmes scolaires africains francophones. Àpays développés, entendait pallier les lacunes qualitatives des systèmes éducatifs
sont intervenus, ou qui interviennent actuellement dans le développement curriculaire Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC) au Québec se sont révélés significatifs en raison de leurs nombreuses interventions et de leur visibilité discursive. Ce sont les publications disponibles sur les sites Internet de chacun des bureaux qui ont retenu notre attention, HQ UMLVRQ GH OHXU ŃMUMŃPqUH ³OpJLPLPp´B 1RXV avons retenu vingt-neuf documents du BIEF, neuf documents de CEPEC 14 Ce mémoire est divisé en six chapitres. Le premier chapitre présente la dans lequel se déroulent des réformes éducatives actuellement et où nous assistons à des transferts pédagogiques dans une perspective de globalisation. Par la suite, une francophone. Le deuxième chapitre clarifie le développement curriculaire selon systèmes sociaux qui donnent une position centrale au concept de légitimation. Le troisième chapitre expose le dispositif méthodologique retenu pour analyser les ces données dans une logique comparative. Enfin, le dernier chapitre discute desrésultats obtenus au regard des processus et des tensions qui ont été dégagés du
discours des experts étudiés.PREMIER CHAPITRE
LA PROBLÉMATIQUE
selon une perspective sociohistorique. Par la suite, il sera question de débattre de premier chapitre. coopération internationale qui vise entre autres à aider les pays en développement à économique et le rehaussement du niveau de vie de ces pays, transite par des bilatérale provenant des pays riches envers leurs anciennes colonies ou des nouveaux internationale est bilatérale. 16 des besoins et des ressources. Avant de traiter des perspectives et des enjeux qui lui sont liés, nous présenterons donc ces modalités pour fournir un portrait des population mondiale est victime de sous-alimentation chronique et, en conséquence, programme se rapporte à des structures macroéconomiques ou sectorielles et va directement aux gouvernements bénéficiaires, et non à des structures parallèles; elle projet, qui constitue 25 % des aides bilatérales, finance des projets précis et vise avant contrôle des travaux, évaluation, etc.) et fournit généralement une assistance technique. Il existe également les programmes dits sectoriels qui sont une ainsi faciliter le transfert des connaissances, de compétences et de technologies en1 Par experts, nous entendons donc, pour la suite du document, des individus, qui agissent
17 aide programme, donc dans un contexte beaucoup plus large qui exerce une certaine expliqué dans le chapitre suivant. racine durant la période coloniale. La position hégémonique des colonisateurs à investir dans le développement de certains secteurs, dont le transport, la santé et secteurs clés. complètement à eux-mêmes (Moyo, 2009; Olivier, 2004). Devant ce désordre laissé par la Deuxième Guerre mondiale, une importante organisation internationale a été Unies (ONU). Allant dans le même sens, la Conférence de Bretton Woods de 1946 18 favoriser la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la international (FMI). développement, voyant là une puissante arme dans la lutte au communisme. Par regroupement, celui des pays non-alignés. Ceux-ci revendiquaient la neutralité dans africaines rendait le champ libre pour les deux grandes puissances, tant vis-à-vis desintérêts politiques et idéologiques TXH SRXU JMUGHU XQ °LO VXU OHV UHVVRXUŃHV
naturelles. Il y a eu une importante montée du communisme en Afrique et les États- anciennes colonies, voyant là des intérêts économiques, mais également politiques progressivement institutionnalisées, notamment avec la création, en 1961, du Comité 19 (Ibid.). Ce financement massif de la part de la Banque mondiale a causé de nombreuses conséquences pour les pays bénéficiaires et a engendré une crise économique sur le continent africain.. Ces conséquences ont suscité un en évaluer les résultats, déceler les erreurs et proposer des politiques plus efficaces comportement de certains pays donateurs quant aux intérêts essentiellement politiques et économiques de leurs interventions, de même que certaines procédures donateurs assurent et libéralisent les conditions de leur aide » (Ibid., p. 16). Cette recommandation a connu son essor dans les années 1980, avec aux États-Unis. Ceux-ci, étant donné leur forte influence sur les institutions ajustements structurels, qui consistent à réformer les structures afin de " construire 20 investissements privés » (Charnoz et Severino, 2007, p. 78). Cette restructuration Woods (la Banque mondiale et le FMI) constituaient les principaux donateurs. En développement multilatéral. Celui-ci résume un ensemble de politiques économiques recommandé par la Banque mondiale et le FMI, appuyé par le département du Trésor