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1
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Avis n° 12-A-21 du 8 octobre 2012
relatif au fonctionnement concurrentiel des secteurs de la réparation et de l'entretien de véhicules et de la fabrication et de la distribution de pièces de rechange L'Autorité de la concurrence (commission permanente),Vu la décision n° 11
-SOA-01 du 30 juin 2011 relative à une saisine d'office pour avisportant sur le secteur de la réparation et de l'entretien de véhicules et de la fabrication et de
la distribution de pièces de rechange enregistrée sous le numéro 11/0048 A ; Vu les articles 101 et 102 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne ; Vu le livre IV du code de commerce relatif à la liberté des prix et de la concurrence et notamment son article L. 462 -4 ;Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le document de consultation publique publié par l'Autorité de la concurrence le 11 avril 2012 Vu les contributions reçues jusqu'au 24 mai 2012Les rapporteurs, le rapporteur général adjoint, la rapporteure générale et le commissaire du
gouvernement entendus au cours de la séance du 6 septembre 2012 ;Les représentants des groupes AXA, Mobivia, R
enault, des sociétés PSA Peugeot Citroën, Bosch, de l'UFC Que Choisir, du Groupement des entreprises mutuelles d'assurances (GEMA), de la Fédération des industries deséquipements pour véhicules (FIEV), de la
Fédération des
syndicats de la distribution automobile (FEDA), de European Campaign for the Freedom of Automobile Parts and Repair Market (ECAR), du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), de la Chamb re syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (CSIAM), entendus sur le fondement des dispositions de l'article L. 463-7 du code de commerce ;Adopte l'avis suivant ;
2SYNTHESE .......................................................................................................................... 4
INTRODUCTION
............................................................................................................. 12
SECTION 1 ........................................................................................................................ 14
DESCRIPTION DU SECTEUR DE L'APRÈS-VENTE AUTOMOBILE ETCONSTATS ........................................................................................................................ 14
I. Le secteur de l'entretien et de la réparation automobile ........... 15A. PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTS SEGMENTS ................................................................. 16
B. PRÉSENTATION DES ACTEURS ET DES POSITIONS DE MARCHÉ ............................... 20C. EVOLUTION DE LA DEMANDE ET DES PRIX ...................................................................... 27
II. Présentation du secteur de la fabrication et de la distributionde pièces de rechange ............................................................................ 32
A. L'OFFRE DE PIÈCES DE RECHANGE : LES CONSTRUCTEURS ET LESEQUIPEMENTIERS ................................................................................................................................ 33
B. L'INTENSITÉ DE LA CONCURRENCE " INTERMARQUES » ENTRE FABRICANTSD'UNE MÊME PIÈCE DE RECHANGE .............................................................................................. 38
C. L'INTENSITÉ DE LA CONCURRENCE A L'INTÉRIEUR DE CHAQUE CANAL DEDISTRIBUTION ....................................................................................................................................... 43
D. EVOLUTION DE LA DEMANDE ET DES PRIX ...................................................................... 45
E. ANALYSE COMPARATIVE DES DOM ET DE LA MÉTROPOLE ....................................... 49CONCLUSION
.................................................................................................................. 62
SECTION 2 ........................................................................................................................ 65
LES OBSTACLES POTENT
IELS À UNE PLUS FORTE CONCURRENCE DANS
LES SECTEURS DE L'ENTRETIEN ET DE LA RÉPARATION AUTOMOBILEET DE LA FABRICATION
ET DE LA DISTRIBUTION DE PIÈCES DE
RECHANGE ...................................................................................................................... 65
I. Cadre réglementaire ...................................................................... 65A. UN ENCADREMENT SPÉCIFIQUE ........................................................................................... 65
B. PERMETTRE AUX RÉPARATEURS INDÉPENDANTS DE CONCURRENCER LESRÉSEAUX DE RÉPARATEU
RS AGRÉÉS DES CONSTRUCTEURS ............................................. 67 C. PROTÉGER LA CONCURRENCE AU SEIN DES RÉSEAUX AGRÉÉS .............................. 68 D. FACILITER L'ACCÈS DES FABRICANTS DE PIÈCES DE RECHANGE AU MARCHÉDE L'APRÈS-VENTE .............................................................................................................................. 68
E. ASSURER LA DIFFUSION DES INFORMATIONS TECHNIQUES DES CONSTRUCTEURS NÉCESSAIRES À LA RÉALISATION DES PRESTATIONS D'ENTRETIENET DE RÉPARATION PAR LES RÉPARATEURS INDÉPENDANTS ............................................
70II. La protection des pièces visibles par le droit des dessins et
modèles ................................................................................................... 73
A. CADRE ÉCONOMIQUE ET JURIDIQUE ................................................................................. 73
B. ANALYSE DES JUSTIFICATIONS PRÉSENTÉES POUR LE MAINTIEN D'UNEPROTECTION DES PIÈCES VISIBLES DE RECHANGE ................................................................ 81
C. LES CONSÉQUENCES ATTENDUES D'UNE OUVERTURE DU MARCHÉ DES PIÈCESDE RECHANGE VISIBLES ................................................................................................................... 86
3 D. LES DIFFÉRENTES MODALITÉS D'OUVERTURE DU MARCHÉ DES PIÈCESVISIBLES ................................................................................................................................................ 100
III. Les freins à la commercialisation des pièces de rechange parles équipementiers ............................................................................... 111
A. LA DISPONIBILITÉ DES PIÈCES DE RECHANGE SUR LE CANAL INDÉPENDANT . 112 B. LES DIFFÉRENTES EXPLICATIONS DE L'INDISPONIBILITÉ DE CERTAINES PIÈCESDE RECHANGE SUR LE CANAL INDÉPENDANT ........................................................................ 119
IV. La disponibilité des informations techniques nécessaires aux opérations de maintenance et de réparation .................................... 133 A. LES OBSTACLES À L'ACCÈS DES REPARATEURS INDÉPENDANTS ET DESINTERMÉDIAIRES SPÉCIALISÉS À L'INFORMATION TECHNIQUE .................................... 134
B. LES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES PAR LES RÉPARATEURS INDÉPENDANTS ..... 151 C. LES DISPOSITIONS COMPLÉMENTAIRES SOUHAITABLES ......................................... 156 V. Contrats de garantie et d'extension de garantie .................... 168A. CONSTATATIONS ...................................................................................................................... 168
B. DISCUSSION ................................................................................................................................ 173
VI. L'utilisation de prix de vente conseillés par l'ensemble des opérateurs de la filière de l'après-vente automobile ....................... 176 A. LA DIFFUSION DES PRIX DE VENTE CONSEILLÉS AU DÉTAIL .................................. 176 B. INTÉRÊT ET LIMITES DES PRIX DE VENTE CONSEILLÉS AU DÉTAIL..................... 178C. DISCUSSION ................................................................................................................................ 186
CONCLUSION
................................................................................................................ 190
ANNEXE .......................................................................................................................... 195
PRÉCISIONS SUR LE RÉGIME APLICABLE AUX PIÈCES VISIBLES DERECHANGE EN ALLEMAGN
E ET AUX ETATS-UNIS ......................................... 195A. LA SITUATION EN ALLEMAGNE .......................................................................................... 195
B. LA SITUATION AUX ÉTATS-UNIS ......................................................................................... 201
GLOSSAIRE .................................................................................................................... 204
4SYNTHESE
1. Par décision n°11-SOA-01 du 30 juin 2011, l'Autorité de la concurrence s'est autosaisie pour avis sur le fonctionnement concurrentiel des marchés de l'entretien-réparation automobile et de la fabrication et de la distribution de pièces de rechange. Compte tenu des enjeux de ce dossier, l'Autorité de la concurrence a publié le 11 avril 2012 - ce qui est exceptionnel pour une procédure d'avis - un document de consultation publique, afin de recueillir, jusqu'au 24 mai 2012, les observations des acteurs intéressés, particuliers ou professionnels sur la question. Cet avis, qu'il faut distinguer d'une décision rendue au terme d'une procédure " contentieuse » puisqu'il n'apprécie et ne qualifie aucun comportement individuel spécifique, et à plus forte raison ne constate aucune infractionaux règles de concurrence, présente l'analyse générale que fait à ce jour l'Autorité de la
concurrence du fonctionnement concurrentiel de ce secteur. 2. En France, le secteur de l'après-vente automobile totalise un chiffre d'affaires de 30 milliards d'euros hors taxes par an. Il représente également 37 % des dépenses desménages français associées à l'automobile, lesquelles pèsent pour 12 % de leur budget. Au
cours des ann ées 2000, la diminution de la demande de services d'entretien et de réparation due notamment à une plus grande fiabilité des véhicules et aux mesures de sécurité routière, s'est accompagnée d'une augmentation des prix marquée (de 55 % en termes nominaux, soit 28 % corrigé de l'inflation entre 2000 et 2011) (section 1- partie I-C). 3.Le fonctionnement concurrentiel de ce secteur est très spécifique, notamment en comparaison de celui de la vente de véhicules. En effet, alors que le marché " primaire »
de la ve nte de véhicules fait l'objet d'une forte concurrence entre constructeurs automobiles, sur le marché secondaire » de l'après-vente, c'est-à-dire une fois le véhicule acheté, les constructeurs ne sont plus en concurrence directe. Au moment de l'achat de son véhicule, le consommateur ne dispose généralement pas de l'information nécessaire pour prendre en compte les coûts de réparation et d'entretien de chaque véhicule. Ainsi, la principale pression concurrentielle à laquelle sont soumis les constructeurs et les réparateurs de leurs réseaux (" canal constructeur ») provient desacteurs du " canal indépendant » : équipementiers, distributeurs et grossistes indépendants,
réparateurs indépendants, intermédiaires spécialisés notamment. 4.Cependant, plusieurs facteurs sont a priori susceptibles de limiter la concurrence entre ces deux canaux. Premièrement, les équipementiers - qui fabriquent environ 80 % des pièces
de première monte assemblées par les constructeurs - peuvent être réticents ou éprouver des difficultés à concurrencer les constructeurs pour approvisionner les acteurs indépendants en pièces de rechange, alors que ces constructeurs sont leurs principaux clients (section 1 - partie II et section 2 - partie III). En outre, pour chaque référence de pièc es, la taille du marché est souvent relativement restreinte, si bien que le nombre de fournisseurs susceptibles de se concurrencer est limité, et se résume parfois au constructeur et à l'équipementier qui le fournit (appelé " équipementier d'origine »), voire au constructeur uniquement. De plus, du fait de leur qualité d'assembleur, les constructeurs sont les seuls à détenir de façon complète et actualisée l'ensemble des informationstechniques » sur les véhicules. Or, la part accrue de l'électronique embarquée complexifie
de plus en plus les véhicules, et rend d'autant plus stratégique l'accès aux informations 5techniques liées à la réparation et à l'entretien des véhicules. Les informations techniques
servent par exemple à faire un diagnostic de la défec tuosité constatée, à identifier les pièces de rechange à remplacer, à connaître les temps de montage ou encore à lire les schémas électriques (section 2 - partie IV). Enfin, à l'aval, les particuliers, qui représentent l'essentiel de la demande (92 % du parc de véhicules), sont peu à même de comparer les prix des réparations, notamment lorsqu'il ne s'agit pas de prestations standards, comme le remplacement des pneus par exemple. Les réparateurs, et par voie de conséquence leurs fournisseurs à l'amont, n'ont alors qu'une incitation limitée à baisser leurs prix en vue d'augmenter leurs volumes de vente. Certains segments font cependant exception, comme la réparation-collision, où la demande est orientée par les assureurs, ou le marché des flottes de véhicules (section 1 - partie I). 5.Pour renforcer la concurrence entre le canal constructeur et le canal indépendant sur le secteur de l'après-vente automobile, la Commission européenne a fait adopter des
règlements spécifiques pour que les réparateurs indépendants soient à même de concurrencer efficacement les réseaux agréés, notamment au travers d'un accès suffisantaux pièces de rechange et à l'information technique nécessaire aux opérations d'entretien
et de réparation (section 2 - partie I). Aujourd'hui, les réseaux agréés détiennent des parts de marché importantes en France, comprises entre 45 et 55 %, que ce soit sur le secteur de l'entretien-réparation ou de la fabrication et de la distribution de pièces de rechange. Enparticulier, sur la réparation de véhicules récents notamment, les réseaux agréés de
constructeurs détiennent une part de marché bien supérieure à leurs parts de marché sur les
véhicules plus anciens (environ 80 % en valeur sur les véhicules de moins de deux ans, environ 70 % sur les véhicules d e 3-4 ans). De plus, il est peu probable que la hausse desprix des services d'entretien et de réparation constatée en France soit exclusivement liée à
une hausse des coûts. 6.La place de ce secteur dans les dépenses de consommation des ménages, ses caractéristiques, ainsi que les évolutions constatées, justifient l'attention qu'a choisi d'y porter l'Autorité de la concurrence. Cinq obstacles potentiels à une plus forte concurrence sur ce secteur ont été plus particulièrement identifiés et amènent l'Autorité à faire plusieurs
propositions générales. 1. LA PROTECTION DES PIÈCES VISIBLES AU TITRE DU DROIT DES DESSINS ET MODÈLESET DU DROIT D
'AUTEUR (SECTION 2 - PARTIE II) 7.En France, les pièces visibles présentes sur les véhicules (pièces de carrosserie, vitrages, feux, rétroviseurs, etc.) peuvent être protégées au titre du droit des dessins et modèles ou du droit d'auteur. Ces droits de propriété intellectuelle, appliqués aux pièces de rechange, empêchent que soient fabriquées et/ou commercialisées sur le territoire français des pièces
concurrentes de celles vendues par le constructeur. Ils confèrent donc au constructeur un monopole de droit effectivement appliqué sur environ 70 % du marché des pièces visibles (un duopole existant de fait entre les constructeurs et leurséquipementiers d'origine pour
les 30 % restants), sur un marché estimé en 2010 entre 1,8 et 2,6 milliards d'euros hors taxes. 8.Onze pays de l'Union européenne ainsi que le Parlement européen ont choisi de limiter la protection au titre du droit des dessins et modèles et du droit d'auteur aux pièces visibles
de première monte, et d'en exclure ainsi les pièces visibles de rechange destinées à redonner leur apparence initiale aux véhicules, qui pourraient alors être fabriquées et 6 commercialisées librement par les équipementiers. En outre, les Etats-Unis et l'Allemagnene protègent pas dans les faits les pièces visibles de rechange (cf. Annexe au présent avis).
quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14