Journée de formation T1 2016 - 2017 - ac-dijonfr
Enseigner l’oral à l’éole maternelle Deux formes de langage à enseigner Un langage d’ation, en situation mettre l’ation en mots répondre par des mots à toute sollicitation des enfants, même non verbale saisir des contextes dans le déroulement de la journée d’éole s’appuyer sur un contexte précis, fonctionnel
Enseigner le langage oral
Formation 2017/2018 Département de la Manche Enseigner le langage oral à l’école maternelle
ENSEIGNER LA LANGUE ORALE EN MATERNELLE
« vieux démon de la confusion entre l’oral et l’écrit: on prétend qu’on cultive l’oral, alors qu’on tente en fait d’inculquer les structures de l’écrit » or « une grande partie des enfants en difficulté dans l’apprentissage de la lecture à 6 ans le sont parce que leur langage est insuffisamment construit et
LES ENJEUX DE L’ORAL DANS NOS CLASSES, DE LA MATERNELLE À LA
Monsieur Pierre PÉROZ : Apprentissage du langage oral à l’école maternelle: pour une pédagogie de l’écoute Une transcription détaillée de cette intervention, qui présente les diaporamas utilisés par Monsieur PÉROZ, a fait l’objet d’une diffusion sur le site « Prévention de l’illettrisme » de l’académie d’Aix-
Pratiquer le langage oral - ac-orleans-toursfr
Développer la maîtrise de l'oral en tant que telle, comme domaine spécifique Travailler l'articulation entre celle-ci et l'accès à l'écrit Considérer l'oral en tant que tel est encore trop peu travaillé, comme si la justification d'un travail sur l'oral ne pouvait se trouver que dans le développement de l'écrit Or, il serait facile
Journée du 5 décembre 2007 - l-barroisfr
50 activités à l’école de l’oral du cycle 1 au cycle 3 SCEREN/Midi Pyrénées/CDDP Tarn et Garonne GARCIA-DEBANC C , PLANE S Comment enseigner l’oral à l’école primaire Hatier 2004 JEANJEAN M F , MASSONNET J Pratiques de l’oral en maternelle Retz 2001 LE MANCHEC C Pratiques orales de la langue à l’école : séquences
Apprentissage du langage oral Quel mod-le 1
1 1 1 3 Une même représentation de l’apprentissage du langage oral à l’école En transposant dans le monde scolaire un modèle acquisitionnel à l’origine, ces différentes démarches s’accordent pourtant implicitement sur un point : le rôle et les places de chacun dans l’apprentissage du langage oral
ENSEIGNER LE VOCABULAIRE ET LA SYNTAXE EN MATERNELLE
possibilités de l’enfant en lui permettant de se faire comprendre (modèle d’apprentissage basé sur la Zone Proximale de Développement de Vygotski) Écrire un album écho consiste à renvoyer à l’élève (en écho), le contenu de son message à un niveau de complexité supérieur C’est un outil individualisé de progression
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Points développés :
Les enjeux de l'enseignement de l'oral
Des objets d'enseignement de l'oral
Evaluer l'oralJournée du 5 décembre
2007Education prioritaire et mise en
oeuvre du socle commun de compétences et de connaissancesTITRE : ENSEIGNER L'ORAL
1 ère partie :
Intervention de Madame Anne-Marie GARCON, IA-IPR, responsable du groupe de formation 1er degré - IUFM de Lorraine1)Les enjeux de l'enseignement de l'oral : pourquoi faut-il " oser l'oral » ?
Si les Instructions Officielles ont toujours fait de l'enseignement de l'oral une obligation, les dernières en date réaffirment fortement la nécessité de cet enseignement. a)L'enseignement de l'oral répond en grande partie à une demande sociale : -restaurer la civilité (politesse, respect) ; -réduire les risques de dérapages liés au langage (le langage support d'éducation citoyenne) ; -faciliter l'intégration des enfants issus de l'immigration ; -faciliter la communication intergénérationnelle (élèves/enseignants, enfants/adultes) ; -renforcer l'enseignement de savoirs lexicaux.Atelier enseigner l'oralpage 1/6
b)Quelques arguments et thèses " discutables » -" Les élèves manquent de lexique. » à Le langage ne peut se limiter au vocabulaire. Parler, c'est notamment produire des typesd'énoncés organisés. Les situations proposées doivent donc l'être en termes d'apprentissages
langagiers. -" Inutile de penser une pédagogie de l'oral, puisqu' apprendre à parler, c'est être capable d'imiter. » à Le moteur d'acquisition du langage, c'est l'interaction entre l'enfant et son environnement.L'étayage de l'adulte est donc une condition nécessaire à l'efficacité de l'apprentissage du
langage. -" À l'école, l'enseignant représente le seul modèle langagier pour l'élève. »à Les échanges langagiers entre élèves sont eux aussi nécessaires à l'acquisition de la pensée
de l'enfant. -" En classe, la leçon de langage est permanente puisque l'oral est très présent. »à Il est nécessaire d'inclure cette idée, mais il faut également la dépasser et penser réellement
l'apprentissage du langage. c)Pourquoi faut-il " oser » l'oral ?À la question " Pourquoi faut-il oser l'oral ? », Jean-François HALTE répondait notamment :
-que l'oral est le medium de la reconnaissance sociale ; -que les ¾ du temps scolaire sont des échanges de paroles, et que, de fait, c'est là que peut se jouer l'essentiel de l'apprentissage ; -qu'à l'oral, une activité langagière est en rapport avec une activité cognitive (les réponses de l'élève seront notamment fonction de sa compréhension de la demande) ; -que le déni de l'oral serait une erreur didactique majeure car à l'école, tout se développe à partir de l'oral (et notamment les différents types de langages) ; -que si les spécificités de l'oral ne se jouent pas au plan linguistique, c'est bien par la voix que passera l'oral, en opposition au geste graphique pour le langage écrit. Demême, l'oral se déroule en temps réel, tandis qu'à l'écrit, les retouches sont possibles.
Atelier enseigner l'oralpage 2/6
d)Pourquoi est-il si difficile d'enseigner l'oral ? Le groupe de recherche de l'INRP, coordonné par Claudine GARCIA-DEBANC, a notamment mis en évidence qu'il est difficile d'enseigner l'oral pour des raisons multiples : -l'oral est une pratique transversale, d'où l'impression, parfois, que l'apprentissage de l'oral est effectif à tout moment dans la classe ; -l'oral implique l'ensemble de la personne (voix, corps, ...) ; -l'oral est fortement marqué par les pratiques sociales de référence (l'orateur est en permanence évalué socialement par ses auditeurs) ;-l'oral est difficile à observer et à analyser, puisqu'il est difficile d'être observateur et
acteur d'une situation.2)Des objets d'enseignement de l'oral
Plusieurs types d'oraux peuvent être distingués : -l'oral polygéré, dans le cadre d'un travail de groupe par exemple, est utile dans la vie citoyenne ; -l'oral monogéré (exposé) est une composante parmi d'autres de la réussite aux examens ; -la mise en voix d'un texte préexistant (récitation poétique) implique un travail d'acteur, qui est une composante de la communication orale. Ces types d'oraux répondent donc tous aux demandes institutionnelles. Nombre de situations qui les mettent en jeu sont d'ailleurs couramment présentes dans les classes. Cependant, l'équipe GARCIA-DEBANC met l'accent sur la nécessaire analyse des situations d'enseignement de l'oral proposées. Il convient de s'attacher tout autant à l'énoncé produit qu'au processus de production de l'énoncé.De même, il est important de permettre aux élèves de réussir les tâches demandées dans
différents contextes. En se basant sur des situations personnelles de classe, il semble donc nécessaire qu'une séquence d'apprentissage de l'oral prenne en compte les trois composantes suivantes : -fréquence -répétition -progressivitéAtelier enseigner l'oralpage 3/6
Un exemple en maternelle : les élèves d'une classe ont effectué des plantations et sont amenés à verbaliser leur activité. a)verbalisation des actions sur le moment (objets présents, interlocuteurs présents lors de la plantation) ; b)verbalisation ultérieure, en classe (les objets ne sont plus présents, les interlocuteurs ont assisté aux plantations) ; c)récit des plantations à un adulte qui n'était pas présent (interlocuteur absent, mais qui possède des connaissances sur ce qui est rapporté) ;d)récit devant les élèves d'une autre classe (interlocuteurs absents, et qui ne possèdent
pas forcément de connaissances sur le sujet).Ainsi, l'enfant est confronté à différents niveaux d'explicitation, et une progressivité est
installée dans la maîtrise du discours.On voit bien ici également l'importance de l'étayage de l'adulte, très fort au début de la
séquence d'apprentissage, puis progressivement réduit.3)Evaluer l'oral
Lorsqu'il s'agit d'évaluer l'oral, on pense souvent à la norme (demande sociale) et on chercheà mesurer des écarts à cette norme (l'expression " écarts de langage » est d'ailleurs très
évocatrice à ce sujet).
Mais quelle norme dans la classe ? L'enseignant ne représente-t-il pas (trop) systématiquement cette norme ? De nombreux modèles de grilles d'évaluation sont disponibles.Cependant, pour une réelle évaluation formative, il est nécessaire de didactiser le travail sur
l'oral (évaluation diagnostique, préparation, progression, régularité des tâches, quelles tâches,
quelles exigences, ...). Evaluer l'oral renvoie inévitablement à interroger ce qui est mis en pratique. L'enjeu est aussi de montrer aux élèves ce que l'on cherche à faire.Atelier enseigner l'oralpage 4/6
2 ème partie :
Témoignages de pratiques et échanges
1)Les échanges dans le travail de groupe
Comment aider les élèves qui ne prennent pas la parole dans un groupe, mais qui ont sans doute eux aussi des choses à dire ?Il semble nécessaire de partir d'une réelle évaluation diagnostique, afin de définir les vrais
besoins des élèves. Ensuite, des groupes de langage peuvent être mis en place, des responsabilités peuventégalement être données à certains élèves pour les amener à oser prendre la parole.
Il ne faut pas oublier à quel point l'oral est une prise de risque.2)La tendance à apprendre par coeur un exposé
Lorsqu'ils doivent présenter un exposé, les élèves ont tendance à apprendre par coeur un texte
qu'ils ont au préalable élaboré par écrit. La " peur du vide » est présente (Aurai-je assez de choses à dire ?).Oser improviser en classe n'est pas donné à tous les élèves et doit être un l'objet d'un
apprentissage. Il est alors possible de travailler sur la production de l'oral en valorisant tout ce que l'on peut valoriser. Il faut aussi bannir tout ce qui peut donner à l'élève l'impression d'avoir " mal dit ». En arrière-plan, la question est de savoir comment trouver l'impression de " bien dit », et comment donner confiance à l'élève qui est soumis au regard de l'autre.3)Le dialogue pédagogique
Mettre l'élève en situation d'apprentissage de l'oral implique également de penser le dialogue
pédagogique : questions souvent fermées posées aux élèves, et qui ne permettent pas de
mettre l'oral pleinement en jeu.4)Les débats philosophiques
Ils peuvent permettre de viser également, à partir de situations orales, le développement de
compétences civiques.