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EVALUATION ET TRANSMISSION

DES CABINETS LIBERAUX

Sommaire

Partie I - Les mŽthodes empiriques de valorisation

I -Introductionp4

II -Les agents gŽnŽraux d'assurancesp6

III -Les agents commerciauxp 11

IV -Les laboratoires d'analyses mŽdicalesp 11

V -Les architectesp 13

VI -Les auto-Žcolesp 16

VII -Les avocatsp 16

VIII -Les chirurgiens dentistesp 18

IX -Les orthodontistesp 18

X -Les experts comptablesp 19

XII -Les huissiers de Justicep 20

XIII -Les infirmiersp 21

XIV -Les masseurs kinŽsithŽrapeutesp 21

XV -Les mŽdecinsp 22

XVI -Les notairesp 24

XVII -Les vŽtŽrinairesp 25

XVIII -Autres professionsp 25

Calculez votre valeur d'incorporelsp 26

Partie II - Aspects juridiques et fiscaux

des cessions ou transmissions

I -Introduction

B - Aspects fiscaux pour l'acquŽreurp 28

C - Aspects fiscaux pour le vendeurp 29

III -FiscalitŽ et transmission des parts socialesp 30 IV -Cas particulier : exonŽration des plus-valuesp 31

VII -Le donp 34

Conclusionp 35

1 2

Annexes

Chiffrages droit de prŽsentation mŽthode empiriquep 36 Chiffrages droit de prŽsentation mŽthode mathŽmatiquep 37 N.B. : les valeurs de recettes ou de bŽnŽfices citŽes sont extraites du volume " DonnŽes statistiques sur la profession libŽrale en France - AnnŽe 2004-2005 " ŽditŽ par l'UNASA.

Edition Octobre 2009

3

PRESENTATION

Les transmissions de cabinets libéraux ? Qu'elles se fassent sous forme de familiale ˆ titre gratuit. Cet opuscule veut rester concret malgrŽ la complexitŽ des transmissions dans certaines professions ; nous n'y aborderons pas les nombreux aspects psychologiques liŽs ˆ la cession, ceux-ci apparaissant dans les pratiques actuelles de mise en sociŽtŽ, d'associations et quelquefois dans les conflits qui les accompagnent.

Au plan concret, on observe :

* Environ 10 000 transmissions par an (dont 3 000 partielles). * Une valeur gŽnŽralement nŽgligeable du droit au bail. Le bail professionnel est en gŽnŽral, d'une durŽe de 6 ans ; il ne prŽvoit pas de droit au renouvel- lement, seule condition pour lui donner une valeur. * Que la valorisation reste le plus souvent globale et que le prix qui ressort des mŽthodes empiriques comprend les matŽriels et agencements pas attachŽe systŽmatiquement * Que le regroupement des professionnels appara"t comme la grande ten- dance, les jeunes Žtant plus facilement intŽgrŽs. * La complexitŽ des situations nŽcessite l'intervention de spŽcialistes sus- ceptibles d'apprŽcier au vu des documents comptables les solutions ˆ envi- sager. La prŽsence d'un avocat et/ou d'un expert comptable appara"t souvent indispensable. * On observe qu'il vaut mieux vendre ˆ 55 ans qu'ˆ 65 ans, car la valeur du cabinet appara"t pour diverses raisons plus ŽlevŽe. Ceci s'accompagne sou- vent de l'apport ˆ une sociŽtŽ et d'une cession partielle. Cette procŽdure globale semble la voie de l'avenir par la prŽparation intelli- gente qu'elle suppose. Chaque situation reste diffŽrente de par les aspects psychologiques et l'envi- ronnement familial ; mais rien ne se fait jamais correctement dans la prŽcipi- tation. Le prix de cession sera fixé souvent en fonction des usages existants dans de nombreuses professions. On observe gŽnŽralement que les mŽthodes empiriques lŽguŽes par nos anciens prŽsentent beaucoup d'intŽrt et que souvent elles respectent la logique classique : "Mon acquŽreur doit pouvoir vivre et rembourser l'emprunt PARTIE I: LES METHODES "EMPIRIQUES" DE VALORISATION

DES DROITS DE PRESENTATION DE CLIENTELE

I - INTRODUCTION

La valorisation des clientèles des professionnels libéraux reste un sujet dont on parle peu et gŽnŽralement avec une certaine rŽticence, ceci vraisembla- blement pour deux raisons. Cette recherche de valeur ne se fait qu'ˆ l'instant du dŽpart en retraite (ou de la prŽparation active de celle-ci). Dans ce mot il y a retrait, on n'y pense donc qu'au dernier moment, ne serait-ce que la peur Puis comment dire ˆ un client qu'il sera "vendu" ˆ un successeur. Il y a dans cette dŽmarche une gne qui s'additionne ˆ celle du dŽpart "Vous nous aban- donnez, Ma"tre, Docteur, Monsieur, etc. ?". Nous restons des latins, imprŽgnŽs d'une culture historique qui conduit au refus de parler d'une chose non noble "l'argent". Lorsque la dŽcision est prise de se retirer et de vendre, les situations ˆ cet instant apparaissent fort diverses, selon les professions concernŽes et selon les personnalitŽs. Quoi de commun entre celui qui a cherchŽ une place sur un marchŽ en intŽ- grant systŽmatiquement un rŽseau de jeunes, et celui solitaire qui a cherchŽ

ˆ prŽserver l'existant ?

A ce stade, la pratique, les usages et la rŽglementation vont fournir plusieurs a) Existe-t-il un Ordre, Syndicat ou organisme professionnel ? Celui-ci peut fournir des informations sur les transmissions. 4 b) Existe-t-il dans cette profession une tradition de la cession et une métho- de de valorisation connue ? c) Existe-t-il une restriction ˆ l'installation (numŽrus-clausus) ? d) Existe-t-il, pour exercer cette profession, la nŽcessitŽ d'un dipl™me de haut niveaucapable de gŽnŽrer un numerus clausus de fait ? e) Quel est le marchŽ ? Y-a-t-il plus d'acquŽreurs que de vendeurs ou l'inverse ?

‰gŽe ou non ?

expert comptable ˆ chiffre d'affaires Žgal). h) La population susceptible d'acheter est-elle ˆ majoritŽ masculine ou fŽmi- nine ? Ce point peut avoir une importance extrme en raison des supposŽes diffŽ- rences de motivation entre hommes et femmes quant ˆ leur implication pro- fessionnelle. Cependant en cette pŽriode de mutation sociologique, il con - vient d'Žviter les gŽnŽralitŽs et d'Žtudier le contexte cas par cas Statistiquement, les femmes sont globalement moins acheteuses de cabinets existants. i) Le mŽtier concernŽ appara"t-il attirant ? Diverses questions se posent ici en termes d'image et de connaissance par le grand public des professions libŽrales, sachant que certaines professions sont plus mŽdiatisŽes que d'autres D'autres aspects apparaissent : Y-a-t-il nŽcessitŽ de dŽplacements frŽquents, lointains, qu'en est-il de la rentabilitŽ (ratio chiffre d'affaires ˆ l'heure ou par acte...), quelles sont les contraintes institutionnelles ?, etc. vants : - prŽsence d'un organisme intermŽdiaire de recherche d'acquŽreurs, 5 - numerus clausus, - difficultŽ d'obtention des dipl™mes, - prŽvisions dŽmographiques, - Žcart de valorisation urbain/rural, - tendance ˆ la fŽminisation, - image du mŽtier attirante. Afin de ne pas alourdir les dŽveloppements, nous avons indiquŽ en annexe et pour chaque profession le chiffrage des droits de prŽsentation selon la mŽthode empirique et selon la mŽthode mathŽmatique.

II - L'AGENT GENERAL D'ASSURANCES

ET L'INDEMNITE COMPENSATRICE

L'agent général d'assurances ne pose pas, au niveau de la transmission de Les mŽthodes de valorisation de l'indemnitŽ compensatrice sont bien ron 82 KE par an) restent attirants. Les aspects techniques de cette profession, qui demande de plus en plus de connaissances juridiques et un sŽrieux absolu, exigent des candidats (ou des candidates) un engagement personnel lourd, d'autant qu'il s'accompagne d'un travail commercial important. On va vraisemblablement vers un regroupement des professionnels et un

A) Calcul de l'indemnité compensatrice

L'indemnité compensatrice (I.C.) est un droit de créances que détient l'agent gŽnŽral d'assurances qui cesse ses fonctions sur la sociŽtŽ mandante. L'I.C. est due ˆ l'agent gŽnŽral d'assurances qui cesse ses fonctions, pour de l'agent gŽnŽral, ce mme droit est accordŽ ˆ ses ayants-droit. L'I.C. n'est pas due ˆ l'agent gŽnŽral qui a traitŽ de grŽ ˆ grŽ avec un suc- cesseur prŽsentŽ par lui et agrŽŽ par la compagnie d'assurances ; elle n'est pas due ˆ l'agent gŽnŽral qui y a renoncŽ expressŽment de faon ˆ pouvoir se rŽinstaller. 6 L'I.C. se calcule à l'entrée dans le cadre d'un portefeuille créé.

B) L'indemnité compensatrice IARD

* Le fondement juridique Le principe est que l'I.C. IARD est déterminée par accord amiable entre l'a- gent gŽnŽral d'assurances sortant et l'entreprise mandante et, ˆ dŽfaut, ˆ dire d'expert. Le statut fournit une seule indication sur le mode de calcul, en prŽcisant que l'indemnitŽ est "compensatrice des droits de crŽances" que l'agent gŽnŽral abandonne sur les commissions affŽrentes au portefeuille de l'agence gŽnŽ- rale d'assurances dont il est titulaire. Le texte de rŽfŽrence est une convention passŽe le 1er juillet 1959 entre la FNSAGA et la FFSA pour le calcul de l'indemnitŽ compensatrice IARD. SignŽe pour une durŽe de deux ans, elle n'a pas ŽtŽ renouvelŽe mais a ŽtŽ consacrŽe par la jurisprudence qui en a affirmŽ la valeur d'usage, nonobstant les adaptations exigŽes par une nŽcessaire actualisation. * La définition de la norme : La convention de 1959 prévoyait que le mode de calcul prévu s'appliquerait strictement aux seules agences moyennes normalement constituŽes, dŽfi- nies ainsi :

1) Montant des commissions brutes IARD comprises entre une fois et demie

le plancher et une fois et demie le plafond du rŽgimePRAGA, ce qui situe la normalitŽ entre 24 KE et 270 KE de commissions.

2) RŽpartition des encaissements voisine de celle observŽe pour l'ensemble

des sociŽtŽs, telle que figurant dans le dernier rapport annuel du Ministre des Finances au PrŽsident de la RŽpublique. La condition est rŽputŽe remplie lorsque l'Žcart, en plus ou en moins, est infŽrieur ˆ 25 % du pourcentage obs- ervŽ dans le rapport annuel. soit la fourchette suivante de rŽpartition des encaissements : 7

Incendieentre 24,1 % et 14,5 %

Accident RDentre 31,9 % et 19,1 %

Autoentre 69,0 % et 41,4 %

3) Proportion de grosses affaires dans l'ensemble du portefeuille IARD infŽ-

rieure ou Žgale ˆ 25 % des encaissements. Est considŽrŽ comme grosse affaire l'ensemble des primes payŽes par un seul client lorsqu'il est Žgal ou supŽrieur ˆ 10 % des encaissements de l'ensemble du portefeuille IARD.

4) Proportion normale de risques industriels dans l'ensemble du portefeuille

incendie.

5) RŽtrocession de commissions comprise entre 10 et 30 % des commissions

brutes. ganisation du fait de la rŽputation f‰cheuse de l'agent sortant, de ses mal- versations et d'une incurie grave ou carence totale dans la gestion (sauf cas de force majeure).

C) Le calcul de l'I.C. du portefeuille moyen

Aux portefeuilles entrant dans les normes précitées, est appliquée la métho- de de calcul suivante :

1) Assiette :

Doit être tout d'abord déterminée l'assiette qui est composée des commis- sions sur primes Žchues et sur primes au comptant, diminuŽes des annula- tions, des douze derniers mois prŽcŽdant la cessation de fonctions de l'agent gŽnŽral d'assurances. pour une faible part, de l'Žvolution du portefeuille postŽrieurement ˆ la date de cessation de fonctions de l'agent. La Cour de cassation a ˆ plusieurs repri- ces que l'agent abandonne sur les commissions affŽrentes au portefeuille de son agence, qu'elle doit tre ŽvaluŽe au jour dudit abandon et ne peut donc tre calculŽe en fonction des commissions qui, dans l'avenir seront effective- ment encaissŽes. Cette analyse juridique correspond ˆ une apprŽciation cor- recte sur le plan Žconomique, car on n'imaginerait pas que le prix d'un fonds de commerce soit fonction des affaires rŽalisŽes par le repreneur ? Enfin, les contrats ˆ primes rŽvisables (contrats d'assurances indexŽs sur les salaires, flottes de vŽhicules, par exemple) entra"neront, le cas ŽchŽant, une rŽvision ˆ la baisse ou ˆ la hausse de l'assiette des commissions correspon- lors qu'elle porte sur la pŽriode de rŽfŽrence. 8 Par ailleurs, la convention de 1959 prévoit les autres dispositions suivantes concernant l'assiette : - dans le montant des commissions de la pŽriode de rŽfŽrence, les prŽcomp- tes entrent pour un montant Žgal au quotient du total des commissions prŽ- vues pour chaque affaire multipliŽ par le nombre d'annŽes pour lequel le contrat d'assurances a ŽtŽ souscrit ; - "aux commissions proprement dites, sont assimilŽs les autres rŽmunŽra- sur complŽment de primes), ˆ l'exclusion des remboursements de frais non prŽvus par le traitŽ de nomination et ses annexes et des remboursements de frais alŽatoires" ; - des commissions brutes sont dŽduites les seules commissions rŽtrocŽdŽes en courtage ˆ un autre agent gŽnŽral ou ˆ un courtier ou ˆ tout producteur salariŽ de l'agence, ˆ la condition qu'il conserve des droits ˆ commissions sur primes ˆ Žchoir, au titre des affaires par lui apportŽes ou acquises. Toutefois, si la sociŽtŽ estime que les commissions rŽtrocŽdŽes ˆ des sous- agents, tout en restant pour leur montant total dans les limites prŽcŽdemment ce normale, en raison notamment de leur rŽpartition ou du taux de commis- sionnement accordŽ aux sous-agents, elle peut se refuser ˆ l'application de la convention. sous-agents, par laquelle ceux-ci renoncent dŽfinitivement ˆ toute indemnitŽ du chef des commissions rŽtrocŽdŽes, la sociŽtŽ ne saurait se prŽvaloir de l'exception prŽcŽdente.

2) Coefficients multiplicateurs.

L'I.C. résulte de l'application des coefficients suivants, sur commissions bru- tes : * Incendie 9

Risques simples, risques agricoles2,00

Risques industriels1,50

Autres accidents et RD1,50

Automobile (y compris incendie1,15

Grle et mortalitŽ du bŽtail1,00

* La branche maladie est "hors accord", l'usage veut qu'elle soit indemnisée sur la base d'un coefficient 1. comportent une partie incendie, assortie d'un coefficient 2, et une partie acci- dents et risques divers, relevant du coefficient 1,5, il faut veiller ˆ procŽder ˆ une ventilation qui soit la plus exacte possible entre la part de commissions relevant des unes et des autres branches ; il convient alors d'appliquer les coefficients correspondants. La part incendie reprŽsente une part comprise approximativement entre la moitiŽ et le tiers de ce type de contrats, ce qui situe le coefficient entre 1,75 et 1,66. * Les portefeuilles "hors normes": la convention de 1959 dispose expressŽ- ment que, pour les agences dont la composition s'Žcarterait sur un ou plu- sieurs points des proportions ou situations proposŽes pour la dŽfinition de l'a- gence moyenne normalement constituŽe, les coefficients indiquŽs ci-dessus seraient susceptibles d'tre modifiŽs par apprŽciation de chaque cas particu- lier: "Les nŽgociateurs ou experts tiendraient alors compte Žquitablement de la plus-value ou de la moins value mŽritŽe par les Žcarts constatŽs". - d'une part, un Žcart n'est pas synonyme de moins-value, - d'autre part, il faut bannir tout principe d'abattement forfaitaire qui, par dŽfi- nition, n'est aucunement fondŽ sur la relation avec la diminution de la valeur du portefeuille. * Les grosses affaires : si la non-conformitŽ ne concerne qu'une partie du por- tefeuille (existence de "grosses affaires", par exemple), on peut, pour Žviter concernŽs sous condition de leur maintien en portefeuille sur deux ans par exemple. Il faut veiller dans ce cas ˆ ne pas faire supporter par l'agent sor- tant les consŽquences de la gestion du repreneur. * Les assurances temporaires : la question est souvent posŽe de savoir si les assurances temporaires, et notamment les contrats de transport, de cons- truction, d'assurance chasse, d'assistance ou les individuelles scolaires, doi- vent entrer dans l'assiette du calcul de l'indemnitŽ compensatrice. De la pra- se par les entreprises d'assurances, ˆ savoir la notion de "courant d'affaires". Il est Žvident en effet qu'un contrat ˆ durŽe dŽterminŽe souscrit exception- nellement ne reprŽsente aucune valeur et qu'il ne saurait tre question de l'in- 10 clure dans l'assiette de l'I.C. Il est tout aussi évident que des contrats tempo- tion de fonctions, les mmes types d'affaires souscrites par un mme client pour un montant de prime comparable (avec une marge d'Žcart tolŽrŽe de

25 % concernant la prime).

N.B. :Le taux de 140% portŽ dans le tableau de chiffrage des droits de prŽ- sentation selon la mŽthode empirique rŽsulte d'une moyenne des diffŽrents coefficients dŽcrits ci-dessus

III - LES AGENTS COMMERCIAUX

Cette profession est caractérisée par une mobilisation importante du profes- sionnel en terme d'horaires et de dŽplacements. sairement Žcrits) avec les mandants. Au plan des valorisations, une rŽfŽrence existe dans les cas de rŽsiliations de contrats d'agence commerciale, les tribunaux accordent gŽnŽralement une indemnitŽ Žgale au montant brut de deux annŽes de commissions calculŽe sur la base de deux ou trois annŽes prŽcŽdant la rŽsiliation. Ce mŽtier devrait retrouver, avec les sorties de crises actuelles, un revenu en progression (de lÕordre de 27 KE actuellement).

IV - LES LABORATOIRES D'ANALYSES ET BIOLOGISTES

Ce métier qui nécessite de longues études, de grandes qualités personnelles et une amplitude de travail souvent importante, garde sur le plan financier un des bŽnŽfices ˆ 182 KE. Globalement, il semble que ce mŽtier prŽsente les caractŽristiques classiques connues chez les mŽdecins et en particulier : - un besoin de regroupement, - une absence certaine d'attirance des jeunes vers les laboratoires modes- tes ou semi-ruraux (souvent les mmes), 11 - une féminisation, - une recherche de postes ˆ temps partiel, - une recherche de postes salariŽs. Il faut indiquer que les perspectives d'avenir de la biologie ne permettent pas d'augurer une augmentation significative des affaires susceptibles d'tre rŽalisŽes, bien au contraire. Le tarif du "B" est figŽ depuis quelque temps dŽjˆ, et les modifications frŽ- quentes de la nomenclature sont souvent de nature ˆ limiter toute possibilitŽ d'expansion. Ajoutons ˆ cela, que la politique de restrictions des dŽpenses de santŽ permet d'envisager une certaine diminution des affaires dans l'avenir. Le dŽveloppement passe par une multiplication des actes associŽe ˆ une gestion contrats passŽs avec des organismes est de nature ˆ limiter les risques. Dans ce cas la fiabilitŽ et la pŽrennitŽ du chiffre d'affaires seront apprŽciŽs compte tenu : - des clauses de ces contrats, - des rapports susceptibles d'exister avec les intŽressŽs. Traditionnellement, il a toujours ŽtŽ admis que la valeur d'un laboratoire Žtait fonction du chiffre d'affaires, qu'elle correspond ˆ 80 % du chiffre d'affaires direct, partant d'un concept, limitŽe ˆ trois fois les bŽnŽfices nets annuels. Le rŽsultat ressort en gŽnŽral ˆ 24 % des recettes. Le taux de 80 % cor- Avec la baisse du "B" ce concept est remis en cause ; il faut dŽsormais rete- nir un taux de 70 %. qu'elle conduit, en cas d'emprunt de la totalitŽ de la valeur ainsi estimŽe, ˆ un partage quasi Žgalitaire des rŽsultats dŽgagŽs, entre le remboursement du capital et le revenu disponible. risque est important. 12

V - LES ARCHITECTES

Cette profession n'a pas l'habitude de raisonner autour d'un prix de cession des cabinets. Ceci, pour diverses raisons qui tiennent notamment ˆ l'aspect Žminemment personnel de cette crŽation pure qu'est l'oeuvre d'architecte. Il n'existe pas trop de soucis de renouvellement des professionnels au plan du nombre. De plus, l'aboutissement naturel de ces Žtudes reste l'installation ˆ titre libŽral. On observe un pourcentage supŽrieur ˆ 90 % d'architectes en Žcoles d'architecture o le rapport appara"t de 2/3 au profit des hommes. La Žquipes informelles a donc encore un bel avenir. Le cabinet d'architecte est devenu, compte tenu du dŽveloppement de notre

Žconomie, une vŽritable entreprise.

Evaluer un cabinet d'architecte est ainsi Žvaluer une entreprise dont l'activitŽ personnalitŽ et au talent du ou des architectes dirigeants. Notre propos, sera donc d'Žvoquer une mŽthodologie sommaire sur les moyens ˆ mettre en oeuvre, par tout praticien, afin de lui permettre d'obtenir une estimation raisonnable tenant compte de divers aspects et de diffŽrentes donnŽes objectives.

1) Le successeur est installŽ par les soins du cŽdant ou de ses ayants-droits,

dans les locaux mmes du cabinet cŽdŽ.

2) La cession implique abandon de tous les droits du cŽdant.

3) Le cŽdant ou les ayants-droits de celui-ci s'engage ˆ prŽsenter avec dili-

gence et loyautŽ le cessionnaire du cabinet comme successeur du cŽdant

4) En cas de cession entre vifs, le cŽdant s'interdit toute activitŽ profession-

successeur n'exerait pas des fonctions de cadre dans le cabinet cŽdŽ, les bases d'Žvaluation proposŽes ci-dessous doivent tre rŽduites d'un pourcen- tage, par mois ŽcoulŽ entre la cessation d'activitŽ du cŽdant et la reprise effective du cabinet par le successeur. 13 Cette valeur résulte du renom de l'agence et de la possibilité pour le ces- sionnaire de poursuivre les contrats en cours et d'obtenir de nouvelles mis- sions. Son Žvaluation doit tre faite ˆ partir des rŽsultats fiscaux des trois ou l'indice du cožt de la construction. L'analyse de la comptabilitŽ devra tre effectuŽe pour s'assurer de la rŽalitŽ des bŽnŽfices rŽalisŽs et Žviter une valorisation excessive due ˆ des rŽsul- tats temporairement exceptionnels. Il conviendra d'analyser en dŽtail le type de mission habituellement effectuŽe, dŽterminer les possibilitŽs futures d'Žvolution de l'agence. chŽe en effectuant la valeur moyenne des bŽnŽfices actualisŽs en fonction de l'indice de construction. Il conviendra d'appliquer ˆ ce chiffre moyen un coefficient de productivitŽ liŽ Cette pondŽration peut tre nŽgative ou positive. la gŽrance d'immeubles. le de droit privŽ. Elle peut tre fortement nŽgative si l'ensemble des contrats obtenus intŽres- se les collectivitŽs publiques. Cette valeur obtenue, nous pensons qu'il convient d'en dŽduire la valorisationquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32