La République et le fait religieux depuis 1880
La loi interdit le financement des ministres du culte, et la construction d’édifices religieux Cependant, les lieux du culte peuvent bénéficier d’aides publiques en tant que patrimoine culturel de la nation La loi de 1905 est accepté par les juifs et les protestants, cultes minoritaires, mais elle est en revanche condamnée par l
La République et le fait religieux depuis 1880
Evaluation – Je prépare à la maison Je revois les vidéos et j’apprends le cours Ce que je connais à la fin de cette séquence Je connais Mon prof pense que Les grandes dates de l’évolution des relations entre les
REPUBLIQUE ET FAIT RELIGIEUX DEPUIS 1880
3 La République et le fait religieux depuis 1880 - Les lois laïques des années 1880 - Briand et la loi de séparation des Églises et de l’État - La construction d’un lieu de culte après 1905 On montre l’évolution des rapports entre la République et les Églises en s’appuyant sur les lois scolaires de Jules Ferry et la loi de 1905
Séquence 1H3 La République et le fait religieux depuis 1880
Séquence 1H3 La République et le fait religieux depuis 1880 Problématique de séquence : Comment la laïcité est-elle devenue l’une des principales valeurs de la République Française ? Introduction : Dans les années 1880, les fondateurs de la IIIème République ont voulu faire de la France une société
SEQ 1 – La république et le fait religieux depuis 1880 Séance
SEQ 1 – La république et le fait religieux depuis 1880 Séance 1 : Ferry et l'école laïque OBJECTIFS : comprendre les objectifs et portées d'une loi En quoi l'école est un combat de laïcité pour la création d'une nouvelle république ? Mise en situation : comparaison de deux cours, à cent ans de distance
Première Bac Pro Histoire : Séquence III La République et le
-28 mars 1882 : loi relative à l'obligation scolaire (6-13 ans) et à la laïcité L'enseignement religieux ne fait plus partie des matières obligatoires et un jour congé dans la semaine est prévu pour le catéchisme -30 octobre 1886 : loi Goblet de laïcisation du personnel enseignant; Les religieux doivent laisser la place
Les Français et la République - Le réseau de création et
ENSEIGNER LE FAIT RELIGIEUX LES FRANçAIS ET LA RéPUbLIqUE 4 Narrateur : – Dans cet esprit de respect de la vie, la vache est un animal sacré, en Inde Pendant longtemps, elle a été considérée comme une déesse mère Jamais un hindou ne tuera une vache On en voit souvent au milieu de la rue, et personne n’ira les déranger
Cours 2 La République, les religions et la laïcité en France
pris chez les croyants, une distinction de plus en plus nette entre la vie privée et les préceptes religieux Ce phénomène est observé dès les années 1930 par le chanoine et sociologue Fernand Boulard, dans les campagnes mais surtout dans les villes Il ne fera que s’accentuer dans les décennies suivantes 2 L’acceptation de la
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1ePROI.1Sept 2011
SEQ 1 - La république et le fait religieux depuis 1880Séance 1 : Ferry et l'école laïque
OBJECTIFS : comprendre les objectifs et portées d'une loi En quoi l'école est un combat de laïcité pour la création d'une nouvelle république ? Mise en situation : comparaison de deux cours, à cent ans de distance...1- L'école d'avant Ferry, Extraits des lois Falloux du 15 mars 1850
" Art.23 L'enseignement primaire comprend : l'instruction morale et religieuse ; lalecture ; l'écriture ; les éléments de langue française ; le calcul et le système légal
des poids et mesures...Art. 44 Les autorit
és locales proposées à la surveillance et à la direction morale de l'enseignement primaire sont, pour chaqueécole, le maire, le curé, le pasteur ou le
délégué du culte israélite... »
2- Pourquoi une laïcisation de l'école ?
" Depuis quatrevingt ans, deux syst èmes sont en présence ; ils se sont partagés les esprits et ont entretenu au coeur m ême de la société un antagonisme, une guerre acharnée [...] il faut effacer cette contradiction, dissiper ce trouble des intelligences ; et il n'y a qu'un moyen, c'est de se d ésintéresser, dans l'éducation publique, d'une façon impartiale, de toutes les doctrines [...] c'est de réaliser la séparation de ces deux
mondes, le monde civil et le monde religieux ».Discours de St Quentin, GAMBETTA, 1871
Les lois FERRY - Page 1/4http://proflhg.free.frQuelles différences voyez vous entre les deux époques ?
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3- Les lois FERRY
4- L'action de Ferry perçue par un journal satirique
Les lois FERRY - Page 2/4http://proflhg.free.fr
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Description / DENOTATION
Un homme agenouillé, penché au-dessus d'un précipice, éclaire ce dernier de sa lanterne, faisant s'envoler hors de l'obscurité des
corbeaux et autre chauve-souris.Analyse / CONOTATION
Il s'agit de Jules Ferry (1), incarnation, à travers les lois scolaires, du combat des républicains de la IIIeme République en faveur de la
laïcité. Sa lanterne (2) évoque les lumières de la science et, au-delà, les philosophes des Lumières et la Révolution française, période
de référence, encore une fois, pour les Républicains. Cette lumière s'oppose à l'obscurité du gouffre (4) , et avec elle, à
l'"obscurantisme», dans lequel sont terrés les ecclésiastiques que symbolisent les corbeaux (3) et les chauves-souris (renvoyant entre
autres à leurs habits noirs...). Le titre de la caricature, " Bravo Ferry ! », renforce le sens de l'image et insiste sur la volonté du journal
satirique et anticlérical, d'applaudir l'action des républicains contre les religieux. SYNTHESE à lire. Souligner les éléments importants à retenir1881-1882 : Lois Ferry
Ecole publique gratuite, laïque et obligatoire
Les lois Ferry de 1881 et 1882 rendent l'instruction primaire obligatoire pour les garçons et filles
âgés de 6 à 13 ans. L'école publique est gratuite et laïque.Avant ces lois, l'enseignement primaire était encore principalement assuré par l'Eglise catholique.
Pourtant, dès 1792, Condorcet proposait, dans son Rapport et projet de décret sur l'organisation générale de
l'instruction publique, un système éducatif séparé de toute influence religieuse. Il était fondé sur l'égalité des
filles et des garçons devant l'instruction. En 1793, la Convention avait donc établi l'obligation scolaire et la
gratuité de l'enseignement primaire, mais le projet avait été très vite abandonné.Au cours du XIXe siècle, l'enseignement public s'est développé. Napoléon a créé une institution
scolaire autonome (l'Université) pour le secondaire et le supérieur, et, en 1833, la loi Guizot sur l'instruction
primaire imposait l'entretien d'une école primaire par commune. Cependant la loi Guizot rappelait que "
l'instruction primaire est privée ou publique ». De même, la loi Falloux de 1850 établissait la liberté de
l'enseignement secondaire et plaçait des ecclésiastiques à chaque échelon de l'administration scolaire,
renforçant ainsi le contrôle de l'Eglise sur l'enseignement. Enfin, l'instruction morale et religieuse restait en
tête des matières à enseigner.Au cours des années 1870-1880 apparaît une " laïcité de combat ». Les mesures de laïcisation touchent
les institutions traditionnellement dominées par l'Eglise catholique (institutions hospitalières par exemple) mais
aussi l'ensemble de la société (suppression du repos dominical obligatoire, suppression des prières publiques...).
Pour les républicains, l'école publique et laïque est la condition indispensable à la formation de citoyens
éclairés, puisque l'école est par excellence le lieu d'apprentissage de la démocratie.Les lois scolaires touchent d'abord l'enseignement destiné aux filles. En 1879, une loi oblige chaque
département à tenir une école normale d'institutrices. En 1880, la loi Camille Sée crée les collèges et lycées de
filles, exclut l'enseignement religieux des heures de classe, mais assure la possibilité d'un enseignement
religieux facultatif à l'intérieur de l'établissement par un aumônier (ceci est étendu aux établissements pour les
garçons).En 1881 et 1882, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, remanie profondément l'enseignement
primaire. Jules Ferry se veut pacificateur : dans une circulaire adressée aux enseignants, il précise que ces lois
ne sont pas des lois de combat, mais font partie de " ces grandes lois organiques destinées à vivre avec le pays ».
En plus de rendre obligatoire l'instruction primaire pour les garçons et filles âgés de 6 à 13 ans, les lois
instituent la gratuité et la laïcité de l'école publique.Ceci a pour corollaire :
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➢la laïcité des locaux et des programmes scolaires ;➢le remplacement de l'instruction religieuse par l'instruction morale et civique en tête des matières à
enseigner (article 1) ;➢la vacance des écoles, un jour par semaine, qui doit permettre aux enfants de suivre un enseignement
religieux, hors de l'enceinte scolaire (article 2) ;➢l'enseignement religieux est facultatif dans les écoles privées (article 2) et les dispositions de la loi
Falloux donnant aux ministres des cultes un droit d'inspection, de surveillance et de direction dans les
écoles primaires sont abrogées (article 3).
Ces lois devront faire l'objet d'une application prudente : les programmes conservent une orientation
spirituelle et il est admis que les " devoirs envers Dieu » pourront être évoqués. La volonté d'apaisement se
manifeste aussi en ce qui concerne le problème de la présence des crucifix dans les salles de classe : le
ministère confie aux préfets le soin d'examiner chaque cas avec attention, les crucifix n'étant ôtés que lorsque
cela ne soulève pas l'hostilité des populations. Enfin, Jules Ferry fait preuve de pragmatisme en parvenant à un
accord dans la " querelle des manuels scolaires », quatre d'entre eux ayant été condamnés par le Pape.
Par la suite, la laïcité de l'enseignement sera approfondie (1886 : laïcisation des personnels de
l'enseignement) et élargie (laïcisation de l'enseignement secondaire). Surtout, la laïcisation de l'enseignement
annonce la séparation des Eglises et de l'Etat en 1905.Enfin, les lois Ferry réaffirment, à côté de l'enseignement public, la liberté de l'enseignement.
Abécédaire
Loi Guizot
Par la loi du 18 juin 1833, François Guizot, alors ministre de l'Instruction publique de Louis-Philippe, établit la liberté de
l'enseignement primaire: " l'instruction primaire est privée ou publique ». La loi Guizot organise l'instruction primaire :
chaque commune de plus de 500 habitants est obligée d'avoir au moins une école primaire de garçons, et chaque
département est obligé d'entretenir une école normale pour la formation des instituteurs. L'école n'est pas obligatoire
mais doit être gratuite pour les plus pauvres.L'Église garde un rôle de surveillance de l'école primaire publique : plus autonome, l'instituteur reste sous le contrôle du
curé.Loi Falloux
La loi Falloux du 15 mars 1850 établit la liberté de l'enseignement secondaire. Elle distingue les écoles publiques fondées
et entretenues par les communes, les départements et l'Etat, et les écoles libres créées et gérées par des particuliers, laïcs
ou congrégations religieuses. La loi Falloux renforce le contrôle de l'Eglise catholique sur l'enseignement primaire en
affirmant la prépondérance de l'éducation religieuse sur les autres matières. De plus, l'instituteur reste fortement
dépendant de l'Eglise : le conseil académique où siégeait de droitl'évêque pouvait, sur simple rapport d'un curé, déplacer à son aise l'instituteur du lieu.
Lexique
Loi organique
Loi précisant les modalités d'organisation et de fonctionnement des pouvoirs publics dans les cas prévus par la
Constitution. En cas de désaccord entre les deux assemblées, elle ne peut être adoptée en dernière lecture par l'Assemblée
nationale qu'à la majorité absolue de ses membres. Elle est obligatoirement déférée devant le Conseil constitutionnel.
Citoyen
Personne qui dispose de la plénitude des droits civiques reconnus par un Etat (droit de vote, éligibilité...).
Démocratie
Régime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui l'exerce directement (démocratie directe) ou par
l'intermédiaire de représentants élus pour agir à sa place, en son nom et sous son contrôle (démocratie représentative).
__________________________________________________________________________Site Internet http://education.assemblee-nationale.fr Dossier pédagogique " Laïcité » Juin 2004