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Le ModèLe uédoiS - TCO

l’évolution de la société en Suède et dans d’autres pays Les définitions du modèle suédois varient selon les acteurs et ses divers aspects sont abordés ici Néanmoins, TCO étant est une organisation syndicale, il est naturel qu’une place prépondérante soit accordée aux aspects concernant le système paritaire Sture Nordh



Modèle Fiche pays - CCI Bourgogne Franche-Comté

FICHE PAYS Située au cœur du marché nordique de 25 millions de consommateurs au pouvoir d’achat très élevé (de l’ordre de 45 000 euros par habitant), la Suède est un pays très accessible Si la réputation du modèle suédois n’est plus à faire, le véritable potentiel du marché est trop souvent sous-estimé :



La transition énergétique en Suède : un aperçu du modèle

surface du pays est couverte de forêts et la biomasse représente une source d’énergie majeure pour le pays De plus, la Suède compte près de 100 000 lacs et de nombreux cours d’eau, approvisionnant plus de 2000 centrales hydroélectriques, dont 46



Devoir-maison – Seconde 8

La Suède, pays modèle du développement durable Dans le nord de l'Europe, la Suède est un pays de forêts et de lacs où le lien entre société et nature est ancien et profond Pays très riche, peu peuplé et fortement urbanisé, la Suède s'est engagée depuis une vingtaine d'années dans la voie du développement du-



Histoire de L a sUÈde : Guerre, paix et progrès

la Suède et à la Finlande d’aujourd’hui Au cours des guerres napoléoniennes, la Suède doit céder la Finlande à la Russie À titre de compensation, le maréchal d’Empire Jean-Baptiste Bernadotte, élu héritier du trône de Suède en 1810, réussit en 1814 à imposer à la Norvège une union avec la Suède Après de multiples dissen-



La Suède et les limites de lÉtat-providence

Trente Glorieuses, la plupart des pays européens ont suivi, à des degrés divers, la même voie que la Suède Il existait cependant plu sieurs différences qui ont contribué à forger l'originalité du modèle suédois Un mode de formation des salaires très centralisé et ne



[hal-00180705, v1] La version norvégienne du modèle nordique

Habituellement, la Suède est considérée comme le pays du modèle nordique : le mo dèle suédois, forgé dés les années 1930, précède le modèle nordique La Suède est aussi le pays scandinave dont le poids économique et démographique est le plus important Mais est -elle le prototype du pays



LA CRISE DU SYNDICALISME EN FRANCE Mise en perspective des

La Suède apparait comme le symbole même du modèle nordique et sa mutation, entre 1945 et 1975 à été telle qu’on à parlé à son propos d’une véritable révolution Déjà prospère en 1945, la Suède à vu son PNB multiplié par 2 5 sur l’ensemble de la période Cette richesse



LES POLITIQUES DU LOGEMENT EN EUROPE : COMPARAISONS

grâce à la régulation publique du marché ; un modèle « scandinave » (Suède, Danemark, Pays-Bas, Finlande ) où le parc social concurrence le secteur privé mais où le marché immobilier s’est libéralisé et a connu des fluctuations importantes

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LA CRISE DU

SYNDICALISME EN

FRANCE

Mise en perspective

des " modèles » français, allemand et nordique. Par Anthony Cortes et Sébastien Homble-Leurquin, L3 Sociologie.

Travail rendu à M. Sistach le 08/01/2014.

Introduction :

Le syndicalisme est en crise en France. Il y a quelques années encore cette affirmation aurait

été sujette à débats. Notamment du fait de la forte présence médiatique et politique des

syndicats. Néanmoins aujourd'hui le taux de syndicalisation en France se situe aux alentours jaillissent. Pourquoi le syndicalisme est-il en recul de manière si forte ? Au- delà, les syndicats français sont-ils encore représentatifs ? Et si oui, de qui ?

Les médias et les politiques ont pour habitude de citer le " modèle » allemand et le " modèle »

nordique. Pourquoi ce " modèle » allemand est-il vanté ? Et pourquoi le " modèle » nordique

est-il présenté de façon à apparaitre comme un idéal presque utopique ? Afin de comprendre la crise du syndicalisme en France nous avons voulu comparer le

" modèle » qui est le notre aux deux " modèles » présentés ci-dessus. Et ceci dans le but de

présenter des axes de réponse à trois questions principales : Les syndicats français ont-ils

encore un avenir ? Une réforme profonde du système français est-elle impossible ? Mais plus globalement : Dans un contexte de mondiali

modèles qui nous intéressent ici (I). Puis nous allons comparer ces modèles entre eux (II). Et

enfin, dans un contexte global de baisse du taux de syndicalisation, nous allons ouvrir une

I - Les trois " modèles »

A- Histoire du " Modèle » Scandinave

" Les Etats Nordiques vont élaborer au fil des " Trente Glorieuses », une forme originale de

démocratie politique et sociale. De ce laboratoire du nord va émerger un véritable modèle,

cohérent dans sa globalité et spécifique dans ses variantes nationales.» F-C. Mougel (dans

1945-1975 : Le temps des modèles.

Les Pays Scandinaves opèrent des choix après la Seconde Guerre Mondiale. Des choix

politiques, sociaux et économiques. Internes et externes. Ainsi, intégration au bloc atlantique

pour lIslande, la Norvège et le Danemark, neutralité pour la Suède et la Finlande. Ces choix

vont conditionner de manière durable la politique interne et externe de ces Etats. En Suède, au Danemark et en Norvège, une monarchie parlementaire se met en place. En Finlande et en Islande, la République est le système politique. Dans tous les pays scandinaves, après la 2e Guerre Mondiale, se manifestent de forts désirs de

changements, exprimés lors des scrutins marqués par une forte poussée des partis de gauche et

des communistes (20% en Islande et 23% en Finlande). " Au total les partis progressistes lemportent partout, soit dans le cadre de gouvernements sociaux-démocrates (Suède et Norvège), soit dans le cadre de coalitions dirigées au centre gauche (Danemark et Finlande). Même si cette radicalisation à gauche ne durera pas, elle souligne les fortes attentes de la

population. En effet, sils rejettent toute solution révolutionnaire, les Nordiques veulent

accentuer la démocratisation dans tous les domaines, notamment économiques, sociaux et culturels. Le " modèle » allait naître.» (F-C. Mougel).

La période 1948-1975 voit lapogée du " modèle » démocratique nordique fondé sur le

consensualisme, le paritarisme, le civisme et le réformisme. Les régimes en place sont

légitimes : les chefs dEtat bénéficient dune forte popularité et le taux de participation

électoral est élevé. Ce qui souligne lintérêt populaire pour les affaires publiques et garantit la

représentativité des parlements (80-85% de taux de participation en moyenne daprès F-C. Mougel). Néanmoins la légitimité ne conduit pas a limmobilisme. Ainsi les remaniements constitutionnels sont nombreux (surtout en Suède et au Danemark). Le modèle unicaméral est généralisé dans tout le Norden (pays nordiques).

Dans ce cadre sépanouit " le paradigme partisan nordique » : un système à cinq partis

dominants : - Les communistes (dont linfluence décline du fait du rejet du modèle soviétique). - Les sociaux-démocrates (la gauche nordique), qui connaissent leur apogée pendant les Trente Glorieuses et qui, selon Mougel, incarnent le modèle Nordique de démocratie sociale quils ont le plus souvent inspiré et dirigé soit de façon dominante (Suède, Norvège), soit au sein de coalitions (Danemark, Finlande). - Les Partis du Centre. Principale force politique avec les sociaux-démocrates (alternative ou alliance avec eux). - Les libéraux. - Les conservateurs.

La période sétendant de 1945 à la fin des années 60 se résume avec les objectifs suivants :

Construire un Etat Providence. Garantir une croissance économique de haut niveau à but

social (plein-emploi, solidarité). Garantir le partenariat tripartite : Etat, Patronat, Syndicats. Et

au niveau extérieur, assurer la paix et la sécurité. La période se résume ainsi autour dune

expression : le temps du consensus.

1968 apparait comme un " tournant ». De nouvelles revendications émergent dans la

Société : mouvements féministes, écologistes, étudiants générales sur le bureaucratisme et le cout de lEtat Providence. On assiste alors à une prolifération de nouveaux partis et au déclin du consensualisme. La modèle nordique doit alors se réadapter dans ce nouveau contexte.

Prenons le cas du Danemark :

Sur la période 1950-1960 : la croissance du PIB était de 2.5% par an et la croissance du PNB de 25% sur 10ans. Puis, sur la période 1960-70 : le PIB croit de 5%/an et le PNB de 50% sur 10ans. Les salaires augmentent deux fois plus vite que les prix. Donc on assiste à une hausse du

niveau de vie et à progrès social élevé. Léconomie est modernisée, notamment grâce à

(Welfare State, Etat Providence). r en 1974-75. Sur le plan social, le partisan et à un taux de syndicalisation élevé (près de 75%). La Norvège se trouve en 1975 dans une position favorable au début de la crise mondiale (grâce a se puissance commerciale, notamment lexportation de poisson, et grâce aux

hydrocarbures. Cette prospérité croissante, habilement et prudemment gérée par lEtat,

élevés, la démocratie industrielle développée, la solidarité sociale forte et le progrès éducatif

et culturel important. La Suède apparait comme le symbole même du modèle nordique et sa mutation, entre 1945 et

1975 à été telle quon à parlé à son propos dune véritable révolution. Déjà prospère en 1945,

la Suède à vu son PNB multiplié par 2.5 sur lensemble de la période. Cette richesse

sur le plein emploi, la solidarité salariale et fiscale, la baisse du temps de travail (1970 : en dessous de 40h/semaine ; 4e semaine de congés payés), le consensus sur la nationalisation et les restructurations industrielles, lenrichissement des taches (Volvo, Scania) et le rôle du mutualisme important dans un pays où en 1975 les coopératives assurent 18% du commerce.

Il en est résulté un progrès social généralisé sur la base dune prise en charge de la société

" du berceau à la tombe ». Crise et renaissance du modèle nordique (de 1975 à nos jours). A partir de 1975, lenvironnement du Norden change : la crise mondiale modifie la donne économique et sociale, la chute des régimes de lEst fait naitre un nouvel ordre politique en Europe tandis que de nouvelles valeurs transforment les mentalités et les comportements. Changements politiques : De plus en plus contraints par les défis extérieurs, les choix des Etats du Norden convergent vers tris engagements communs fondamentaux : le maintien de la

démocratie, la tentative de conciliation du libéralisme économique et du volontarisme social,

louverture au monde et surtout à lEurope.

Au niveau de la politique interne, le système a cinq partis sémiette et les partis se multiplient

dans les Etats du Norden. Le poids de lEtat Providence augmente de manière

impressionnante à tel point que les prélèvements obligatoires atteignent entre 40% et 50% du

PIB. Prenons ici le modèle Suédois pour illustrer cette période. A partir de 1975 il subit de profondes mutations. LEtat Providence devient trop " lourd » (les

prélèvements obligatoires représentent jusqu'à 55.2% du PIB) . De plus, il fait face aux chocs

conjoncturels des années 80. Ainsi, le délicat arbitrage entre rigueur économique et volontaire

progrès social devient plus difficile.

A partir de 1992, le pays fait face à une brutale dévaluation, ce qui le contraint à une politique

sévère de lutte contre linflation et les déficits (budgétaires et commerciaux), contre le

chômage, la hausse de la dette et des dépenses sociales. Le pays souvre sur lEurope et intègre lUnion Européenne en 1995. Ainsi en souvrant sur lEurope et en réorganisant leur économie pour mieux sauver leur

démocratie politique et sociale, les suédois ont réinventé un nouveau " modèle », plus

modeste, mais aussi plus sur pour lavenir. Au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, les cinq composantes nationales du Norden

sont parvenues à affirmer leur identité et leur souveraineté. Ensuite, ces pays ont su inventer

un système original de démocratie avancée qui les places au premier rang mondial de du

développement économique, social et culturel. Il y a bien un " modèle » nordique, qui sest

imposé comme une zone de paix et de solidarité. " Reste maintenant à savoir si lesprit du Norden pourra devenir celui de lEurope de demain ? » se demande F-C. Mougel en conclusion de son ouvrage (LEurope du Nord

Contemporaine De 1900 à nos jours).

B- Histoire du " Modèle » Allemand

" Les McDo hard-discount Lidl ont envahi nos zones commerciales et les concessions Renault quadrillent le territoire allemand. Pourtant, on change toujours de monde l les entreprises elles-mêmes, organisation du territoire national, et pas seulement au niveau institutionnel, école et diplômes, rapports hommes-femmes, rapports au reste du monde ou

continuent de marquer de façon déterminante nos sociétés et nos économies.» G. Duval (dans

Made in Germany).

Le syndicalisme allemand voit le jour véritablement dans les années 1860 avec l'adoption du droit de grève et de syndicalisation. Des unions se créent autour des principaux courants politiques, les libéraux, marxistes et socialistes se partagent donc le gâteau. Cependant le syndicalisme allemand ne prend un véritable essor qu'à partir de 1880 avec l'obtention de

nombreuses lois sociales lancées par Bismarck et négociées avec les socio-démocrates. Ces

avancées font office de véritable point de départ pour les syndicats allemands, avant de

devenir une véritable force de négociation reconnue au début du 20ème siècle. La

massification de ses effectifs joue dans cette dynamique. En effet en 1907, 2,5 millions de syndiqués sont recensés. Le syndicalisme allemand repose sur un principe : son autonomie. En effet, contrairement à la France où l'Etat limite le rôle des syndicats pour favoriser l'interventionnisme Etatique, les syndicats allemands ont véritablement le champ libre dans le cadre de la négociation sociale.

Ces négociations se font cependant à l'échelle des branches dactivité. Chaque branche voit

ses conventions collectives négociées entre employeurs et salariés, mais pas seulement. Les questions de normes, de réglementation, de lobbying auprès des services publics, ainsi que l'organisation de la collaboration inter-entreprises sur les questions les plus techniques sont

discutées avec les syndicats. Les salariés sont devenus les véritables maillons décisionnels des

corporations.

On voit là que la gouvernance des entreprises allemandes se caractérise par un degré

d'association des salariés aux décisions beaucoup plus importantes que dans tous les autres

pays industrialisés. Cette manière de faire induit un style de management beaucoup plus

tourné vers la négociation et le compromis que vers la lutte et la confrontation à la française.

Même si ce style allemand dit de " Mitbestimmung » (cogestion) est bien souvent décrié par

les chefs d'entreprise d'outre-Rhin, elle constitue en réalité un avantage compétitif décisif. En

témoigne la bonne santé de son industrie. De plus cette négociation de branche permet au patronat de négocier avec des interlocuteurs

plus conscients des enjeux sectoriels globaux, permettant des avancées sociales tout en

veillant au souci de productivité de la branche. Le débat se fait en conscience des enjeux

divers, plutôt qu'entre intérêts personnels et idéologie archaïque comme c'est le cas en France.

C- Histoire du " Modèle » Français

La révolution détruisit, par la loi Le Chapelier de 1791, toutes possibilités de corporations et

plus tard que le mouvement ouvrier accédera à une relative liberté. Le délit de coalition s'est

vu brisé en deux temps. Tout d'abord par la loi Ollivier en 1864 reconnaissant le droit de

grève comme possible, sous certaines conditions, puis dans un second temps avec la loi

Waldeck-Rousseau de 1884 proclamant le droit syndical et autorisant ainsi les syndicats. Leurs domaines de compétences sont également établis.

Durant cette période, et ce jusqu'en 1914, le syndicalisme est dit " révolutionnaire ». C'est à

dire qu'il empreinte sa façon de penser au marxisme et à l'anarchisme. Mélange détonnant que

l'on comprend mieux à son autre appellation de " syndicalisme d'action » du fait de ses

Après la première guerre mondiale le syndicalisme est différent. La branche

" révolutionnaire » est toujours présente, mais le syndicalisme se structure peu à peu selon les

grands courants politiques nationaux. Pour la plupart les syndicats s'orientent vers les idées socialistes, mais une minorité tend vers le réformisme. La CFTC fait office d'ovni avec sa

tradition et ses influences chrétiennes et européennes. En contrepoids des syndicats se

proclamant héritiers du marxisme. Ces syndicalismes, bien que divisés en courants, se retrouvent stimulés par les crises de 1929

et la monté du danger fasciste dans les années 30. Son action coordonnée sera couronnée de

succès par la grève générale de juin 1936, et évidemment par l'action législative du Front

Populaire.

Sous le régime de Vichy la face du syndicalisme français va encore se trouver bouleversée. En

effet en 1941 est adoptée la fameuse " charte du travail » qui organise la dissolution des organisations syndicales existantes pour favoriser la création de syndicats par corporation. Ceci dans le but de faciliter la collaboration entre les chefs d'entreprise et les ouvriers, et

surtout pour éviter la lutte des classes. Cette charte permet surtout à l'état de contrôler les

corporations, de les muer au simple rôle de collaborateur.

Après le silence provoqué par le régime de Vichy, les syndicats sont rétablis par l'ordonnance

du 27 juillet 1944. Le rétablissement de la liberté syndicale et l'abolition du régime corporatif

fut la première mesure du Gouvernement Provisoire. D'après la même ordonnance, les

syndicats, unions et fédérations de travailleurs existant au 3 septembre 1939 et dissouts depuis

cette date furent rétablis dans leurs biens et attributions. On revenait donc au régime des lois

de 1884 et 1920. Ils retrouvent ensuite à nouveau leur utilité dans le processus de

nationalisation d'après libération, dans l'élaboration d'un statut général des fonctionnaires, et

dans la mise en place d'un système général de sécurité sociale. Une fois la IVème république remplacée par le régime gaulliste, le mouvement syndical sequotesdbs_dbs5.pdfusesText_9