LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE AU XVIIe SIÈCLE : LE CLASSICISME
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La tragédie et la comédie au XVIIe siècle: Le Classicisme
la période classique au règne de Louis XIV (1661-1715) L’Académie Française, créée en 1635 par Richelieu, est garante de l’ordre et des règles classiques La création passe par la doctrine de l’imitation des Anciens Désormais les genres de la comédie et de la tragédie obéissent à des codes clairement établis
La progression adopte un ordre chronologique du XVIIe siècle
La progression adopte un ordre chronologique du XVIIe siècle au XXe siècle La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Séquence 1 : Rire des défauts des hommes Faire connaître les caractéristiques du genre théâtral et les effets propres au tragique ou au comique Il
Mise en œuvre des nouveaux programmes - ac-strasbourgfr
Séquence 5: La poésie du XIXème au XXème siècle: du romantisme au surréalisme «Désenchantement et ré-enchantement» Séquence 6: La tragédie et la comédie au XVIIème siècle : le classicisme «Réécritures de la guerre de Troie » Séquence 7: Le roman et la nouvelle au XIXème siècle: réalisme et naturalisme
Le genre de la comédie - Eklablog
souvent, que ceux de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts C'est une grande atteinte aux vices que de les exposer à la risée de tout le monde » 3 Une fonction libératrice : en les rendant ridicules et risibles, la comédie libère l'homme de ses préjugés et de ses peurs Ce rôle
Revu RESS-FR-LGT-Thtre Piste 8
et la durée des échanges, prolongés longtemps après l’arbitrage de l’Académie française de 1637 au sujet de cette œuvre à la valeur à présent indiscutable « Aristote dit qu’il y a des absurdités qu’il faut laisser dans un poème, quand on peut espérer qu’elles
JEAN RACINE IPHIGENIE 1674 - ac-nancy-metzfr
Observation de la liste des personnages et convocation de la culture des élèves autour de la guerre de Troie Obsevation de l’écitue vesifiée et familiaisation Chaue élève pélève au hasad 3 ves dans la pièce, les ecopie et s’entaîne à les lie mentalement Dix vers sont lus à voix haute tandis que les autres élèves
La scénographie baroque en France
la liste des pièces au répertoire de la troupe vers 1633 et conservés un grand nombre de croquis scénographiques et de notices techniques, dus au décorateur de la Troupe Royale, Georges Buffequin, ou à celui qui fut probablement son assistant, Laurent Mahelot Des recoupements effectués avec les pièces créées au théâtre du Marais dans
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233Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
Séance publique du 4 octobre 2010
La scénographie baroque en France
par Pierre PASQUIER Professeur à l'Université François Rabelais de Tours Il convient, d"emblée, de définir plus strictement l"objet de cette conférence. Je ne vous parlerai pas de la scénographie baroque de la seconde moitié du XVII e siècle, celle du théâtre à machines, puis de la tragédie lyrique, déjà bien connue du public. J"évoquerai plutôt celle qui se pratique sur la scène publique parisienne dans les années 1630, décennie qui marque l"âge d"or du théâtre baroque en France. C"est l"époque des Pierre Corneille, Rotrou, Mairet, Du Ryer et autresScudéry...
Cette scénographi
e nous est connue grâce à un document d"une richesse exceptionnelle : le fameux Mémoire de Mahelot, registre ayant appartenu à la Troupe Royale installée à l"Hôtel de Bourgogne(1) . Dans ce registre, se trouvent consignée la liste des pièces au répertoire de la troupe vers 1633 et conservés un grand nombre de croquis scénographiques et de notices techniques, dus au décorateur de la Troupe Royale, Georges Buffequin, ou à celui qui fut probablement son assistant, LaurentMahelot.
Des recoupements effectués avec les pièces créées au théâtre du Marais dans les années 1630 ont permis d"établir que l"on pratiquait, à cette époque, exactement la même scénographie dans l"autre salle publique parisienne. Avant d"entrer dans le vif du sujet, il me faut vous rappeler brièvement dansquelles conditions techniques se représentaient les pièces de théâtre à cette époque
sur la scène publique. Les salles de théâtre avaient alors la forme d"un rectangle long et étroit, qu"ils"agît d"un véritable théâtre, comme l"Hôtel de Bourgogne, ou qu"il s"agît d"un jeu
de paume aménagé en théâtre, comme le Marais. Il faut aussi savoir q ue, dans lesannées 1630, les salles de théâtre ne possédaient pas de rideau d"avant-scène. La cage
de scène restait donc ouverte en permanence, et singulièrement tout au long de la représentation. En outre, l"usage voulait, au XVIIe siècle, que l"on laissât la salle éclairée pendant toute la représentation. Les spectateurs appréhendaient donc le spectacle non pas dans l"obscurité, comme de nos jours, mais en pleine lumière. Précisons également que les comédiens du XVIIe siècle ne réalisaient pas eux- mêmes leurs décors. La distribution corporative du travail propre à l"Ancien Régime les obligeait à les commander à des peintres spécialisés (souvent des peintres de paysages) en leur fournissant le métrage de toile nécessaire à leur exécution. Une foislivrées, ces toiles peintes étaient fixées sur des châssis de bois par le décorateur et
ses aides. Il n"existe, à ma connaissance, qu"un seul document représentant l"intérieur d"une salle de théâtre publique pendant une représentation à cette époque (fig. 1): une estampe anonyme, qui représente sans doute la salle de la Troupe Royale à l"Hôtel de Bourgogne.234Communications présentées en 2010
Structure du décor
Le décor employé à l"Hôtel de Bourgogne à cette époque se caractérise, d"abord, par sa multiplicité. Le dispositif scénographique est en effet partagé en plusieurs compartiments, appelés chambres,comme le montre par exemple le dispo- sitif prévu, dans le Mémoire de Mahelot, pour la représentation de La bague de l'oublide Rotrou. Le décor se caractérise, ensuite, par sa discontinuité. Les compartiments sont séparés par des espaces plus ou moins larges, dont certains forment de véritables rues permettant aux comédiens d"entrer ou de sortir, comme on le voit dans le croquis relatif à une tragi-comédie de Scudéry, Ligdamon et Lidias(fig. 2). Enfin, le décor se caractérise par une forte hétérogénéité, comme le montre le dispositif de L'hypocondriaquede Rotrou. Dans les croquis du Mémoire de Mahelot,on voit côte à côte des chaumières, des palais, des échopes, des prisons, des temples,
des forêts, des ermitages, des grottes, des tombeaux... Une telle juxtaposition semble ne répondre à aucune logique, hormis celle qu"impose au décorateur la spatialisation de l"action prévue par le dramaturge. A l"Hôtel de Bourgogne, dans les années 1630, on emploie donc un décor multiple, discontinu et hétérogène.Figure 1
235Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
Toutefois, la multiplicité et l"hétérogénéité du décor sont parfois tempérées.
Dans les croquis du Mémoire de Mahelot, se manifeste en effet une certaine tendance à l"unification des éléments composant le dispositif. Le plus souvent, cette tendance affecte les trois compartiments du fond, comme le montre le croquis de Labelle Egyptienned"Alexandre Hardy. Elle implique plus rarement deux compartiments latéraux, comme dans le dispositif du Clitophonde Pierre Du Ryer.Morphologie et typologie des compartiments
Dans les croquis du Mémoire de Mahelot, les compartiments présentent une morphologie assez précise. On y découvre en effet des compartiments à un seul niveau, figurant par exemple une boutique, une tente ou un jardin et donnant de plein pied sur le plateau ou surélevés de quelques marches. On y voit aussi des compartiments à deux niveaux, réalisés en praticables et communiquant par des degrés intérieurs ou extérieurs, parfois munis de fenêtres ouvrantes, comme dans le croquis d"une pièce perdue de Hardy, Parténie(2 e journée). Le plus souvent, ces deux niveaux représentent les deux étages d"un même édifice, par exemple un logis urbain ou une maison des champs. Parfois, ils figurent deux éléments n"ayant aucun rapport entre eux, telles une grotte et une prison. On trouve aussi, dans les croquis de Mahelot, des compartiments clos et des compartiments ouvrants. Ces derniers sont destinés soit à rester ouverts pendant toute la représentation, comme dans le dispositif de L'heureuse constance, tragi-comédie de Rotrou, soit à s"ouvrir et à se refermer à un certain moment du spectacle, comme dans celui deLafolie de Clidamant, pièce perdue de Hardy.
Figure 2
236Communications présentées en 2010
Tout semble fait pour permettre au spectateur de voir le mieux possible ce qui se passe dans les compartiments restant ouverts. Le décorateur ouvre souvent, dans leur façade, une large baie qui réduit cette dernière à un fronton et deux colonnes, comme dans le croquis de Lisandre et Caliste, tragi-comédie de Du Ryer. Parfois même, le décorateur ménage, dans une autre paroi du compartiment, une haute et étroite baie frontale afin d"augmenter encore la visibilité. En outre, il plante de tels compartiments tantôt au premier plan du dispositif, tantôt au centre de celui-ci, soit à des places qui les rendent visibles du plus grand nombre de spectateurs. Pour les chambres ouvrantes, le décorateur recourt à un rideau qui dévoilera et voilera l"intérieur du compartiment le moment venu. Ces rideaux, souvent fendus en leur milieu pour donner issue, étaient peints et représentaient, au témoignage del"abbé d"Aubignac, la façade de l"édifice figuré. Certains de ces rideaux se tiraient à
l'italienne, au moyen d"une tringle, d"autres se levaient à la françaiseou à l'alle- mande, grâce à un mécanisme d"enroulement. Les récurrences constatées dans les croquis du Mémoire de Mahelot permettent d"esquisser une typologie des compartiments. Sept compartiments semblent s"employer souvent à l"Hôtel de Bourgogne, dans les années 1630 : la grotte, la maison, le palais, la pièce ouverte décorée (appelée belle chambre), le jardin et le bois (pas toujours nettement distingués), les rochers. Sept autres compar- timents figurent moins fréquemment dans les dispositifs de la Troupe Royale : la fontaine et la source (souvent confondues), la prison, le temple, le tombeau, la rivière ou la mer (pas toujours distinguées), la tour (devenant quelquefois prison) et l"arche de verdure. Les compartiments les moins employés sont encore la forteresse, les ruines, l"ermitage, la tente et l"échope.La plantation des compartiments
A l"époque de Mahelot, un usage semble prévaloir : composer le dispositif scénographique de cinq compartiments. Le croquis relatif à une comédie à l"antique de Rotrou, Les Ménechmes, en donne un excellent exemple (fig. 3). Sur le plateau, ces compartiments sont disposés autour d"un espace central laissé vide et rangés selon trois plans en profondeur : deux compatiments au premierplan (un côté jardin, un côté cour), deux autres au deuxième plan (idem), le
cinquième compartiment au troisième plan, placé au fond de la scène et en position centrale. Le dispositif ainsi planté est surmonté d"un cielconstitué de plusieurs bandes d'airfigurant des nuages. L"ensemble de ces compartiments restent en vue du spectateur tout au long dela représentation puisque les salles publiques, à cette époque - on l"a déjà dit - , ne
sont pas équipées d"un rideau d"avant-scène.