[PDF] LE RÉCIT Les différents types de héros



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I

Conclusion: Le héros de roman n’est donc pas toujours un personnage admirable ou d’exception Il s’écarte parfois radicalement de son héritage antique pour devenir anti-héros ou héros aux contours incertains Il demeure cependant un des éléments principaux de la fiction romanesque L’expérience avortée du Nouveau



Le personnage de roman : du héros à l’anti-héros

3 Du héros à l’anti-héros Comme on l’a vu, contrairement au sens étymologique, le héros de roman n’est pas un demi-dieu de légende, il est plus proche de la réalité



DISSERTATION Le personnage de roman doit-il être un héros?

ex : la marquise de Merteuil dans les Liaisons dangereuses de Laclos II Des personnages plus humains, plus proches de nous 1°) Un souci de réalisme pour que le genre romanesque gagne ses lettres de noblesse ex : Marianne dans La Vie de Marianne de Marivaux ex : Une Vie de Maupassant 2°) Des imperfections qui nous permettent de nous identifier



Dissertation sur le héros médiocre

Exercices autour de la dissertation SUR LE ROMAN Sujet : le héros de roman peut-il être médiocre ? 1/ S’assurer que l’on a bien compris la question: « médiocre » = moyen, sans qualités particulières (vient de medium : au milieu) 2/ Voir comment on peut répondre à la question:



Sujet : Un personnage médiocre peut-il être un héros de roman

Enfin, on retrouve tout de même dans le roman contemporain des textes qui présentent un certain retour au héros de gloire : c'est de la littérature faite pour divertir le public, qui rejoint un peu le but premier du roman, celui qui s'est imposé alors que le roman n'était qu'un « genre mineur » (Boileau, Art poétique,



LE RÉCIT Les différents types de héros

le cas de nos jours Le roman est souvent épique, surtout à ses débuts avec les récits de chevalerie On le retrouve de nos jours avec la plupart des récits de fantasy La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette Don Quichotte, le héros éponyme de Cervantès, est une parodie de ce type de héros Le roman montre le réel



Correction dissertation n° 1 Sujet : « Le premier homme qui

Si le personnage de roman a longtemps été et peut toujours être un héros doté de qualités exceptionnelles, cela ne signifie pas que n’importe quel homme, comme le dit Zola, ne puisse être à la source d’une histoire



Dissertation : Faut- - Blogs de lacadémie de Normandie

Le héros de roman n’intéresse pas forcément le lecteur parce qu’il est admirable Un personnage ordinaire intéresse aussi le lecteur car il suscite l’identification et l’empathie En définitive, ce qui intéresse surtout le lecteur, c’est de retrouver dans le roman des personnages qui racontent toute la complexité de l’être



Le roman, notions à connaître

autant de prétextes à présenter des tableaux de la vie vulgaire et des scènes de mœurs, le héros entre en contact avec toutes les couches sociales de la société 10 - le roman de science-fiction La science-fiction est un genre littéraire apparu vers la fin du XIXème siècle et s'appuyant sur la science pour baser ses histoires

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LE RÉCIT

Les différents types de héros

Le héros positif, ou héros traditionnelSes attributs physiques : beau, fort, hors du communSes attributs moraux : courageux, vertueuxLes chevaliers, comme Lancelot ou Galaad, dans les Romans de la Table Ronde.Le duc de Nemours dans La Princesse de Clèves.

Le héros négatifSes actions :la corruption, la destructionSes attributs moraux :immoral ou amoral, violent, souvent sans états d'âmeOn le trouve souvent présenté en opposition au héros positif.Vautrin, dans La Comédie humaine de Balzac.George Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant.

L'anti-hérosSon apparence : banal, ordinaire, voire laidSes relations à la société :souvent à part, dans un monde qu'il ne comprend pas. Emma Bovary, dans Madame Bovary de Flaubert.Meursault, dans L'Etranger de Camus.

Le héros collectifPlusieurs personnages qui agissent ensemble dans un but commun, voire une quête.Les personnages de L'Espoir de Malraux.

Il est à noter que le héros peut évoluer au cours du récit.Il peut passer de héros négatif à héros positif, par un désir de rédemption, ou l'inverse, par débauche et corruption, ou encore d'anti-héros à héros positif grâce à une quête initiatique.Jean Valjean, dans Les Misérables, de Hugo, qui était un bagnard évadé et qui finit par sacrifier sa liberté et sa vie pour les autres.

Trois évolutions majeures du personnage de roman

Le héros épiqueIl correspond au héros positif ou traditionnel.On le trouve dans les romans d'aventure ou les romans sentimentaux.

Le personnage balzacien(à partir du XIXè)Il possède une identité complète et une généalogie. Il est souvent caractérisé par ses possessions et son environnement. Il s'insère dans la société de son époque. Il est réaliste.Eugène de Rastignac, dans Le Père Goriot de Balzac.

Fabrice Del Dongo, dans La Chartreuse de Parme de Stendhal.

L'ère du soupçon(à partir du XXè)Le personnage perd ses attributs et sa réalité. Parfois dépourvu de nom, de but, de caractère.Wallas dans Les Gommes de Robbe-Grillet.L'absence de narrateur dans Planetarium de Sarraute.

© C. Guerrieri, 2008. Toute reproduction totale ou partielle sans accord préalable de l'auteur par écrit est interdite.

Quatre des fonctions majeures du roman

Le roman parlede hauts faits et d'amourAu XVIIème, le roman est méprisé car il est considéré comme futile : c'est une lecture pour " femmes » : il raconte des histoires d'amour. C'est souvent encore le cas de nos jours.

Le roman est souvent épique, surtout à ses débuts avec les récits de chevalerie. On le retrouve de nos jours avec la plupart des récits de fantasy.La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette.

Don Quichotte, le héros éponyme de Cervantès, est une parodie de ce type de héros.

Le roman montre le réelAu XVIIIème, Diderot fait l'éloge du roman anglais qui est un compte-rendu d'une expérience individuelle, avec vraisemblance et une portée morale.

Au XIXème, Balzac crée de nombreux personnages pour montrer tous les aspects de la nature humaine. C'estl'ère du réalisme et du naturalisme.Le Père Goriot, de Balzac.L'Assomoir, de Zola.

Nombreux récits contemporains.

Le roman transforme le réelAu XXème, de nombreux auteurs critiquent une représentation trop réaliste du réel.L'Ecume des jours, de Boris Vian.

Le roman transforme une vie en destinPour un auteur comme Albert Camus, le roman nous parle de la vie que nous connaissons, mais ce sont des vies, des personnages, qui sont créés pour accomplir un destin : ils réalisent dans l'imaginaire une vie avec un sens.L'Etranger, de Camus.

Nombreux récits à toutes les époques où l'existence du personnage prend son sens à travers un récit initiatique.

Les récits engagés

Le conte philosophiqueIl s'agit souvent d'un récit plutôt bref, en prose et qui contient une morale. Il se rapproche donc de l'apologue. On y trouve des éléments merveilleux ou exotiques, justifiant la dénomination de " conte ».Candide, de Voltaire.

Le roman engagéOn qualifie de roman engagé une oeuvre de fiction, dans le genre du récit, qui défend un certain nombre de principes, qu'ils soient moraux, philosophiques ou religieux.Cette défense peut être implicite ou explicite ; elle se manifeste généralement par les expériences et les opinions des personnages.Défense de principes moraux : Les Misérables, de Victor Hugo (parfois considéré

comme roman à thèse) Défense de principes philosophiques : L'Etranger, d'Albert Camus.

Le roman à thèseLe roman à thèse est un roman écrit d'une façon réaliste (c'est-à-dire sur un principe de vraisemblance et de reproduction de la réalité) qui se désigne au lecteur comme,

tout d'abord, porteur d'un enseignement, afin de démontrer la validité d'une doctrine politique, philosophique ou religieuseRoman à thèse communiste : Les Beaux quartiers, de Louis Aragon.

Roman à thèse contre le franquisme : L'Espoir, de Malraux.

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Les deux principaux types de récit

La nouvelleL'action de la nouvelle est simple, brève, et centrée autour d'un seul événement dont on étudie les répercussions sur les personnages.On ne connaît qu'un moment particulier de la vie du personnage.Les personnages secondaires n'existent que par le personnage principal : ils lui sont subordonnés.Le décor ne donne que des détails nécessaires pour le récit.Le récit entretient le suspens jusqu'à la chute, c'est-à-dire une clôture soudaine du récit qui créé un effet sur le lecteur." Qui sait ? » , de Maupassant, nouvelle fantastique.

" Le Masque de la Mort Rouge » , de Edgar Allan Poe, nouvelle merveilleuse. " Coup de gigot », de Roald Dahl, nouvelle réaliste. " Pauvre petit garçon », de Dino Buzzati, nouvelle réaliste.

Le romanLe roman ne peut pas être défini.Les grandes catégorisations en genre ont été faites par Aristote, dans l'Antiquité grecque. Or, le roman est apparu plus tard : comme il n'appartient à aucune catégorie, il est protéiforme, tout est permis et les auteurs, à travers les siècles, l'ont transformé, jusqu'à le destructurer totalement lors de " L'ère du soupçon » au XXè.Des oeuvres aussi différentes les unes des autres que celles qui suivent sont pourtant toutes des romans :

L'Île Mystérieuse, J. VerneLes Faux-Monnayeurs, GideGerminal, ZolaL'Amant, DurasEnsemble, c'est tout, A. Gavalda

A noter :

- Il existe de nombreux autres types de récits : le récit biographique ou autobiographique, le récit de voyage, le récit épistolaire, etc. Mais ce type de récits obéit à des codes particuliers qui ne sont pas inscrits dans les programmes actuels de lycée pour la plupart des séries.

- Dans le roman, on distingue de nombreux sous-genres (appelés parfois genres, à ne pas confondre avec les quatre grands genres) : le roman policier, le roman d'aventure, le roman sentimental, le roman de fantasy (traduit, à tort, en français par " roman fantastique » et qui devrait en fait s'appeler " roman merveilleux »), etc.

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Point de vue et narrateur

L'auteurL'auteur est la personne réelle qui écrit l'histoire.L'un des deux seuls cas où auteur et narrateur se confondent est l'autobiographie.Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Stendhal, Marcel Proust...

Le narrateur interne

(ce type de récit est appelé également " récit homodiégétique »)Le narrateur interne est un personnage du récit qui raconte ce qu'il vit ou ce qu'il observe. Il peut être un personnage principal ou secondaire. On le repère grâce au " je ».Meursault, dans L'Etranger, de Camus.François, dans Le Grand Meaulnes, d'Alain-Fournier.

Le narrateur externe,

(ce type de récit est appelé également " récit hétérodiégétique »)Le narrateur externe n'a aucune réalité et aucune présence (sauf dans le cas de la métalepse narrative).Le récit est donc fait à la 3è personne, de façon impersonnelle.Nombreux romans à travers les siècles.

La métalepse narrative est une intervention directe du narrateur (souvent juste une phrase) dans le récit. On la trouve surtout dans les romans du XIXè.

La focalisation zéroLe narrateur est omniscient, c'est-à-dire qu'il sait tout ce qu'il se passe, mais aussi tout ce qui va se passer ou tout ce qui s'est déjà passé. Le narrateur omniscient connaît également les pensées des personnages.Il est très important de savoir que dans un même récit peuvent coexister différents types de focalisation.

Chaque type de focalisation permet de créer soit une atmosphère particulière, soit de faire passer une réflexion particulière.

A noter : l'utilisation des types de discours (direct, indirect, indirect libre) est souvent lié à l'une ou l'autre focalisation. La focalisation interneLe narrateur est souvent un personnage, le récit est vu par son regard et au fur et à mesure qu'il découvre les événements.

La focalisation externeSeuls les gestes et les paroles des personnages sont livrés ; le regard est neutre et objectif sur l'action.

© C. Guerrieri, 2008. Toute reproduction totale ou partielle sans accord préalable de l'auteur par écrit est interdite.

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