[PDF] LE RENARD ET LE BOUC LE HÉRON - Eklablog



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LE RENARD ET LE BOUC - petitsecoliersfr

LE RENARD ET LE BOUC Un renard étant tombé dans un puits se vit forcé d'y rester Or un bouc pressé par la soif étant venu au même puits, aperçut le renard et lui demanda si l'eau était bonne Le renard, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, fit un grand éloge de l'eau, affirmant qu'elle était excellente, et il l'engagea à



Le renard et le bouc - WordPresscom

Le renard veut crier fort, et le coq saute de sa gueule : 25- il monte en haut d'un arbre Quand le renard s'en aperçoit, il se voit bien attrapé et bien trompé par le coq De colère et de fureur 30- il se met à maudire la bouche qui parle quand elle devrait se taire Le coq répond : "Je dois faire comme toi : maudire l'oeil qui veut se



Le Renard et le Bouc - Teaching Tips

Le Renard dit au Bouc : « Que ferons-nous, Compère Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir d’ici Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi : Mets-les contre le mur Le long de ton échine Je grimperai premièrement; Puis sur tes cornes m’élevant, A l’aide de cette machine, De ce lieu-ci je sortirai, Après quoi je t’en



Le renard et le bouc - pagesperso-orangefr

Le renard et le bouc Un jour, Capitaine Renard se promène avec son compère le Bouc Comme ils marchent depuis pas mal de temps et qu’il fait très chaud, ils ont vraiment très soif Au détour d’un chemin, ils voient un puits Ils descendent au fond pour s’abreuver Ils se désaltèrent copieusement Capitaine Renard dit au bouc :



LE RENARD ET LE BOUC LE HÉRON - Eklablog

LE RENARD ET LE BOUC Capitaine Renard allait de compagnie Avec son ami Bouc des plus haut encornés : Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ; L'autre était passé maître en fait de tromperie La soif les obligea de descendre en un puits : Là chacun d'eux se désaltère Après qu'abondamment tous deux en eurent pris,



Le renard et le bouc ESOPE C2-compressé

Le renard, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, fit un grand éloge de l’eau, affirmant qu’elle était excellente, et il l’engagea à descendre Le bouc descendit à l’étourdie, n’écoutant que son désir Quand il eut étanché sa soif, il se consulta avec le renard sur le moyen de remonter Le renard prit la parole et dit :



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Le Bouc approuva la proposition du Renard, et se mit en posture pour lui faciliter la sortie Mais quand le Renard se vit en assurance, il se mit à sauter de tous côtés, sans se soucier de l'embarras où était le Bouc, qui lui reprochait son indifférence et sa mauvaise foi, puisqu'il n'accomplissait pas les conditions de leur traité



Dossier : écrire une fable - ac-orleans-toursfr

« Le renard et le bouc » par Esope, Phèdre, La Fontaine LE RENARD ET LE BOUC DANS LE PUITS Un renard tombé dans un puits se vit contraint d'y rester, faute de pouvoir en remonter Or un bouc assoiffé vint au même puits; avisant le renard, il lui demanda si l'eau était bonne Feignant la joie dans son malheur, le



Exploiter les fables au cycle 3 - Eklablog

Le renard et la cigogne En toute chose En toute chose il faut considérer la fin Le renard et le bouc Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir je plie mais ne romps pas Tout vous est aquilon, tout me semble zéphir Le chêne et le roseau

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LE RENARD ET LE BOUC

Capitaine Renard allait de compagnie

Avec son ami Bouc des plus haut encornés :

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ;

L'autre était passé maître en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits :

Là chacun d'eux se désaltère.

Après qu'abondamment tous deux en eurent pris,

Le Renard dit au Bouc : " Que ferons-nous, compère ?

Ce n'est pas tout de boire, il faut sortir d'ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi ;

Mets-les contre le mur : le long de ton échine

Je grimperai premièrement ;

Puis sur tes cornes m'élevant,

A l'aide de cette machine,

De ce lieu-ci je sortirai.

Après quoi je t'en tirerai.

³ Par ma barbe, dit l'autre, Il est bon ; et je loue

Les gens bien sensés comme toi.

Je n'aurais jamais, quant à moi,

Trouvé ce secret, je l'avoue. »

Le Renard sort du puits, laisse son compagnon,

Et vous lui fait un beau sermon

Pour l'exhorter à patience.

" Si le ciel t'eût, dit-il, donné par excellence

Autant de jugement que de barbe au menton,

Tu n'aurais pas, à la légère,

Descendu dans ce puits. Or adieu : j'en suis hors ;

Tâche de t'en tirer, et fais

tous tes efforts ;

Car, pour moi, j'ai certaine

affaire

Qui ne me permet pas

d'arrêter en chemin. »

En toute chose il faut

considérer la fin.

JEAN DE LA FONTAINE

LE HÉRON

Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.

Il côtoyait une rivière.

L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ;

Ma commère la Carpe y faisait mille tours,

Avec le Brochet son compère.

Le Héron en eût fait aisément son profit : Tous approchaient du bord ; l'oiseau n'avait qu'à prendre

Mais il crut mieux faire d'attendre

Qu'il eût un peu plus d'appétit :

Il vivait de régime et mangeait à ses heures. Après quelques moments, l'appétit vint : l'Oiseau,

S'approchant du bord, vit sur l'eau

Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures. Le mets ne lui plut pas ; il s'attendait à mieux,

Et montrait un goût dédaigneux,

Comme le Rat du bon Horace.

" Moi des tanches ! dit-il ; moi, Héron, que je fasse Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ? »

La tanche rebutée, il trouva du goujon.

" Du goujon ! F·HVP bien là le dîner d'un Héron ! J'ouvrirais pour si peu le bec !aux Dieux ne plaise ! » Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon

Qu'il ne vit plus aucun poisson.

La faim le prit : il fut tout heureux et tout aise

De rencontrer un limaçon.

Ne soyons pas si difficiles :

Les plus accommodants, ce sont les plus habiles

On hasarde de perdre en voulant trop gagner.

Gardez-vous de rien dédaigner,

Surtout quand vous avez à peu près votre

compte...

JEAN DE LA FONTAINE

LA CIGALE ET LA FOURMI

La Cigale, ayant chanté

Tout l'été,

Se trouva fort dépourvue

Quand la bise fut venue :

Pas un seul petit morceau

De mouche ou de vermisseau.

Elle alla crier famine

Chez la Fourmi sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelque grain pour subsister

Jusqu'à la saison nouvelle.

" Je vous paierai, lui dit-elle,

Avant l'oût, foi d'animal,

Intérêt et principal. »

La Fourmi n'est pas prêteuse :

C'est là son moindre défaut.

" Que faisiez-vous au temps chaud ?

Dit-elle à cette emprunteuse.

³ Nuit et jour à tout venant

Je chantais, ne vous déplaise.

³ Vous chantiez ? j'en suis fort aise ;

Eh bien dansez maintenant. »

JEAN DE LA FONTAINE

LE CORBEAU ET LE RENARD

Maître Corbeau, sur un arbre perché,

Tenait en son bec un fromage.

Maître Renard, par l'odeur alléché,

Lui tint à peu près ce langage :

" Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre ramage

Se rapporte à votre plumage,

Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »

A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle voix,

Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

Le Renard s'en saisit, et dit : " Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute :

Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »

Le Corbeau, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

JEAN DE LA FONTAINE

Le Lièvre et la Tortue

Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ?

Repartit l'animal léger.

Ma commère, il vous faut purger

Avec quatre grains d'ellébore.

- Sage ou non, je parie encore.

Ainsi fut fait : et de tous deux

On mit près du but les enjeux :

Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,

Ni de quel juge l'on convint.

Notre Lièvre n'avait que quatre pas

à faire ;

J'entends de ceux qu'il fait lorsque

prêt d'être atteint Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes,

Et leur fait arpenter les landes.

Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,

Pour dormir, et pour écouter

D'où vient le vent, il laisse la Tortue

Aller son train de Sénateur.

Elle part, elle s'évertue ;

Elle se hâte avec lenteur.

Lui cependant méprise une telle victoire,

Tient la gageure à peu de gloire,

Croit qu'il y va de son honneur

De partir tard. Il broute, il se repose,

Il s'amuse à toute autre chose

Qu'à la gageure. A la fin quand il vit

Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit

Furent vains : la Tortue arriva la première.

Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?

De quoi vous sert votre vitesse ?

Moi, l'emporter ! et que serait-ce

Si vous portiez une maison ?

JEAN DE LA FONTAINE

Conseil tenu par les Rats

Un Chat, nommé Rodilardus

Faisait des Rats telle déconfiture

Que l'on n'en voyait presque plus,

Tant il en avait mis dedans la sépulture.

Le peu qu'il en restait, n'osant quitter son trou,

Ne trouvait à manger que le quart de son sou,

Et Rodilard passait, chez la gent misérable,

Non pour un Chat, mais pour un Diable.

Or un jour qu'au haut et au loin

Le galant alla chercher femme,

Pendant tout le sabbat qu'il fit avec sa Dame,

Le demeurant des Rats tint chapitre en un coin

Sur la nécessité présente.

Dès l'abord, leur Doyen, personne fort prudente, Opina qu'il fallait, et plus tôt que plus tard,

Attacher un grelot au cou de Rodilard ;

Qu'ainsi, quand il irait en guerre,

De sa marche avertis, ils s'enfuiraient en terre ;

Qu'il n'y savait que ce moyen.

Chacun fut de l'avis de Monsieur le Doyen,

Chose ne leur parut à tous plus salutaire.

La difficulté fut d'attacher le grelot.

L'un dit : "Je n'y vas point, je ne suis pas si sot"; L'autre : "Je ne saurais. "Si bien que sans rien faire

On se quitta. J'ai maints Chapitres vus,

Qui pour néant se sont ainsi tenus ;

Chapitres, non de Rats, mais Chapitres de Moines,

Voire chapitres de Chanoines.

Ne faut-il que délibérer,

La Cour en Conseillers foisonne ;

Est-il besoin d'exécuter,

L'on ne rencontre plus personne.

JEAN DE LA FONTAINE

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