[PDF] Chapitre 2 : Une ombre sur le sol Au pied des reparts de



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« Ce jour-là », nouvelle écrite par Vercors, publiée dans le

« Ce jour-là », nouvelle écrite par Vercors, publiée dans le recueil Le silence de la mer (1943) Le petit garçon mit sa petite main dans celle de son père sans s'étonner Pourtant il y avait longtemps, pensait-il On sortit du jardin Maman avait mis un pot de géranium à la fenêtre de la cuisine, comme chaque fois que papa sortait



JEAN- IERRE ELVILLE LYCÉENS LARMÉE

de la Résistance : Le Silence de la mer de Vercors, et L’Armée des ombres de Joseph Kessel C’est avec l’adaptation du premier qu’il débute sa carrière Il s’attaque au second à l’âge de 51 ans Le scénario est assez fidèle au livre, même s’il s’au-torise quelques aménagements d’importance Melville n’y greffe pas



Progression annuelle en classe de 3A

Textes et supports Lecture Écriture / Oral Étude de la langue Groupement de texte : « Göttingen », Barbara « Le joujou patriotisme », Rémy de Gourmont L'écriture ou la vie, Semprun (extrait) Image fixe : Photographie de F Mitterrand et H Kohl à Douaumont Lecture cursive : La première nouvelle du Silence de la mer de Vercors



CORRECTION BREVET BLANC LA CIVILISATION, MA MERE , DRISS CHRAÏBI

Paragraphe 3 : Volonté du mari de faire évoluer la situation MAIS impossibilité dans la société patriarcale de donner toute sa liberté à sa f emme Recherche de solution (continuer et l’aider dans son éducation à domicile, lui offrir un accès sur le monde avec la radio ou la télévision )



Le Lac, Lamartine : analyse

De plus, le poète la fait parler au discours direct de la sixième à la neuvième strophe, comme pour la garder en vie et maintenir sa présence à travers le souvenir et le langage poétique Le lac, gardien du souvenir des amants, se situe également entre passé et présent



DU MÊME AUTEUR - WordPresscom

Le fait de se réveiller le matin relevait du miracle, et la nuit, lorsqu’on s’apprêtait à dormir, on se demandait s’il n’était pas raisonnable de fermer les yeux pour de bon, convaincus d’avoir fait le tour des choses et qu’elles ne valaient pas la peine que l’on



Extrait de la publication

cevoir l’autre jumelle, celle qui avait le visage allongé, au bout de la rangée Elle avait les cheveux tirés en queue-de-cheval et l’air tristounet – En quoi, en terminale? la bouscula Déborah C’est marqué TC3 sur l’ardoise aux pieds de la prof Il y eut un silence Le doigt de Déborah glissa le long de la rangée



Jason et la Toison d’or - académie de Caen

s’éloigna de l’le Le lendemain, il parvint à l’entrée de la mer Noire Droit devant se trouvaient d’imposantes falaises, de chaque côté d’un détroit resserré C’étaient les deux rochers Jason lâcha une rochers, qui se refermèrent aussitôt, et la colombe y perdit quelques plumes



Prix Goncourt des lycéens 2014 - Bruit de Lire

3 réalisé par David Foenkinos lui-même, accompagné de son frère En 2013, il publie chez Gallimard Je vais mieux puis, à l'occasion de la rentrée littéraire 2014, Charlotte, qui obtient le Prix Goncourt des lycéens ainsi que le Prix



Chapitre 2 : Une ombre sur le sol Au pied des reparts de

Dans le ventre du cheval de Troie – Hélène Montarde Chapitre 2 : Une ombre sur le sol Au pied des reparts de Troie, entre la ville et la mer, une grande plaine s'étend C'est là que les Grecs ont installé leurs campements Les tentes s'alignent les unes à côté des autres et des allées permettent de circuler

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Dans le ventre du cheval de Troie - Hélène Montarde

Chapitre 2 : Une ombre sur le sol

Au pied des reparts de Troie, entre la ville et la mer, une grande plaine s'étend. C'est là que les Grecs ont installé leurs campements. Les tentes s'alignent les unes à côté des autres et des allées permettent de circuler entre elles, comme dans une vraie cité. Les navires qui ont amené les guerriers depuis la Grèce lointaine sont tirés sur le rivage. Tout au long de ces dix dernières années qu'a duré le siège de Troie, ils ont été soigneusement entretenus car ils doivent être prêts à reprendre la mer aussitôt que les chefs le décident. Non loin de là, une forêt couvre une colline. Avant l'aube, Ulysse y a rassemblé un groupe d'hommes. Il a choisi les meilleurs charpentiers, ceux qui ont construit les bateaux qui ont conduit les Grecs jusqu'aux rivages troyens, et il leur a expliqué ce qu'il attendait d'eux. Et depuis, les ouvriers coupent, scient, assemblent. La nuit ne les arrêtent pas. A la lueur des torches, ils poursuivent leur travail. Dès le jour suivant, l'image qu'Ulysse a vue se profiler contre la lune prend forme : un cheval.

Un cheval gigantesque.

Ses jambes sont aussi hautes que les troncs des arbres, son ventre aussi vaste qu'un navire, et sa tête se dresse fièrement loin au-dessus du sol. Debout à côté d'Ulysse, Ménélas l'examine. Il n' a pas l'air très convaincu. Il n'est pas vraiment rassuré non plus, mais il ne veut pas le montrer. -Et tu as l'intention de nous faire grimper là-dedans ? demande-t-il. -Han, han, fait Ulysse qui crie à l'intention des ouvriers : Consolidez- le encore ! Nous serons nombreux là-dedans. Il faut qu'il puisse lea28.eklablog.com supporter notre poids. Pendant ce temps, au campement, tout le monde s'active.

On vide les tentes, on emplit les coffres.

On démonte les maisons de toile, on charge les navires. On rassemble les armes, le matériel, les chevaux. On prépare les bateaux comme pour une longue traversée. Tout va très vite, et en silence. Chacun sait ce qu'il a à faire. Et quand la nuit arrive à nouveau, tout est prêt. Alors, dans la lumière de la lune, un étrange spectacle débute. Cela commence par une ombre sans fin qui s'allonge sur la plaine. Cette ombre, c'est celle du cheval de bois que les Grecs ont construit. Elle glisse sur le sol, épouse ses bosses et ses creux, penche d'un côté, de l'autre, couvre peu à peu tout l'espace. Puis le cheval lui-même apparaît. Il est encore plus gros et plus grand que ce qu'Ulysse avait imaginé. Son dos frôle le sommet des arbres et sa tête semble chatouiller les étoiles. Les charpentiers ont fixé des roues à ses pieds, glissé des cordages dans des encoches prévues à cet effet. Deux files d'hommes se sont attelés. Ils sont minuscules à côté de la statue, mais ils tirent fort et, peu à peu, l'étrange équipage sort du bois et gagne le vaste espace au pied des remparts de Troie, là où tant de combats ont eu lieu. Enfin, il s'immobilise. Les cordages tombent à terre, comme de longs serpents immobiles. Dans le plus grand silence, les Grecs les récupèrent. Puis ils démontent les roues et contemplent leur oeuvre une dernière fois. Ils ont eux-mêmes l'air surpris de ce qu'ils viennent d'accomplir. Finalement, ils se décident, tournent le dos à la statue de bois et s'en vont vers la mer. lea28.eklablog.comquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14