[PDF] LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE AU XVIIe SIÈCLE : LE CLASSICISME



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LE THEATRE AU XIXème SIECLE - lyceedadultesfr

Le mélange des genres: alors que le théâtre classique séparait les genres, le drame romantique veut mélanger le tragique et le comique, car dans la vie (dont le théâtre est la reproduction) ceux-ci se mêlent La notion de respect des bienséances est étrangère au drame romantique pour les mêmes raisons



Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos

La seconde moitié du XVIIe siècle est, pour le théâtre, une période féconde Les auteurs sont encouragés par le système de gratifications accordées par Louis XIV à rivaliser entre eux et donnent progressivement naissance au théâtre qui sera dit "classique" Depuis les années 1630, sous l'influence de Richelieu, de



LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE AU XVIIe SIÈCLE : LE CLASSICISME

Le classicisme s’est ultérieurement dé fi ni par oppositi on au romanti sme Le classicisme est à certains égards l’héri ti er des valeurs et de la quête humanistes du XVIe siècle On retrouve au XVIIe siècle classique le goût de l’An ti quité, volonti ers prise pour modèle, le souci de réguler la créa ti on, de rehausser



La tragédie et la comédie au XVIIe siècle: Le Classicisme

Au XXe, le mélange s’accentue Dans les théâtre de l’absurde, le burlesque côtoie le tragique Les règles du théâtre sont de plus en plus souples et la liberté des auteurs augmente Les didascalies, très rares dans le théâtre classique, deviennent de plus en plus longues et détaillées



Le théâtre I) Qu’est-ce que le théâtre

4) Le théâtre au 16ème et au 17ème siècle C’est au 16 ème et au 17 ème siècle, dans la foulée de la Renaissance et de la redécouverte des anciens, que le théâtre va retrouver ses lettres de noblesse



LE HÉÂTRE DU VII E IÈCLE A XI E IÈCLE

Le baroque au théâtre Le genre théâtral est parti culièrement bien adapté au déploiement du baroque : d’une part, il sollicite puissamment les sens ; d’autre part, la scène est par défi niti on un lieu de jeu, d’illusion, thèmes si chers au baroque



L’être et le paraître : une question du XVIIe siècle posée

que la feinte du décor, puisque le monde est un théâtre, que la vie est un songe, que le réel est illusion et que l'illusion seule est assurée Philippe Beaussant, Versailles, Opéra p 9-10, La ville comm scène e : le canal Lachin transforme eén espace d fictione dans Montréal, série noire du Théâtre Zoopsie Photo: Mario Beaudet



baroque et classicisme au XVII siècle 1°) Le baroque

points il s'oppose terme à terme au classicisme d) Le théâtre et la poésie Le théâtre et la poésie sont deux genres qui accueillent le baroque L'un parce qu'il joue sur l'apparence, les illusions (Corneille, L'Illusion comique; l'Espagnol Calderón, La vie est un songe; l'Anglais Shakespeare, Hamlet, Macbeth) L'autre parce qu'il

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LA COMÉDIE

ET LA TRAGÉDIE

AU XVII

e

SIÈCLE :

LE CLASSICISME

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L'essentiel à connaître

Le chapitre en un clin d'oeil

Point méthode

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Le classicisme : origines et principes

1. Contexte d'émergence

Un contexte apaisé et favorable

Ce mouvement est étroitement lié au contexte histo- Louis XIII et l'étouī ement de la Fronde, s'ouvre une période cisme connaît son apogée dans les vingt premières années du règne de Louis XIV, des années 1660 aux années 1680 ; il coïncide donc avec le régime de la monarchie absolue.

L'art et le pouvoir, de Richelieu à Louis XIV

a été conséquente : il fonde l'Académie française en

1635, garante de la qualité de la langue française ; en

véritable mécène, il crée des salles de spectacles, protège et fi nance des troupes, aménage un théâtre dans son palais. Louis XIV prolonge et intensifi e cet engagement en monarque absolu, est soucieux d'asseoir son autorité mener une véritable carrière. C'est là aussi, pour le pouvoir, Louis XIV donne à cet art une impulsion considérable ; cour royale s'installe au Louvre puis à Versailles ; le roi y de son règne. Auteurs, musiciens, acteurs, danseurs, symbolisent ainsi le triomphe du roi. Des académies royales sont créées ; on y réfl échit sur l'art et l'on y défi nit les règles du bon goût pour encadrer les

2. Les aspirations du classicisme

Le classicisme, entre humanisme, baroque

baroque, mouvement ostentatoire et fantaisiste qui s'est e siècle et dont les excès sont vivement rejetés, au profi t d'une autre vision de l'art et du monde. Aucun auteur, à l'époque, ne s'est réclamé du classi- cisme ; le mot a été choisi a posteriori, au XIX e siècle, suite, est dit classique " ce qui est digne d'être enseigné dans les classes ». Le classicisme s'est ultérieurement défi ni et de la quête humanistes du XVI e siècle. On retrouve au XVII e une sagesse équilibrée unit ces mouvements. classique. Les créateurs, exigeants, aspirent à un idéal de beauté intemporelle. En tout, le bon goût, la grâce, la hauteur morale.

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LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE

lecteur et le spectateur peuvent être réformés en réfl é- De La Fontaine à Molière, en passant par Madame de instruire, de corriger les moeurs. FOCUS : UN IDÉAL MORAL ET SOCIAL, L'HONNÊTE HOMME il était beaucoup plus riche au XVII e

siècle : est alors " honnête » celui qui se conforme aux lois du devoir, fait preuve de dignité,

le domaine intellectuel, le domaine social, et le domaine moral. En tout, il doit faire preuve d'élégance, d'équilibre et de

cisme est soucieux de codifi er les genres, et d'établir des la raison et recherche une certaine simplicité : la forme et le fond doivent s'accorder, l'écriture doit sembler " couler de source », donner une impression de naturel.

3. Le classicisme dans les arts

portée s'étend à la peinture, à la sculpture, à l'architecture, mais aussi aux jardins. Tous ces arts partagent un idéal d'harmonie, de rigueur, claires et ordonnées, très calculées. Ainsi, l'architecture et la sculpture privilégient les ensembles géométriques puissants, réguliers, jouant sur la symétrie peintres comme Poussin ou Le Brun privilégient les tableaux

Termes à connaître

de la langue, en la régulant. de telle ou telle discipline.

Noms à retenir

" La parfaite raison fuit toute extrémité/Et veut que l'on soit sage avec sobriété. », Réplique du personnage de Chrysalde dans

L'École des femmes de Molière, 1662

" Le vrai honnête homme est celui qui ne se pique de rien. », La Rochefoucauld, Maximes et réfl exions morales, 1664

" La principale règle et de plaire et de toucher. », Racine, préface de Bérénice, 1670

" Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable »,

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Point méthode

L'essentiel à connaître

Le chapitre en un clin d'oeil

Du baroque au classicisme

Le classicisme : contexte d'émergence

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LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE

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Point méthode

L'essentiel à connaître

Le chapitre en un clin d'oeil

Savoir prendre des notes

En classe, une compétence s'imposera : savoir prendre des notes.

La prise de notes nécessite de se faire quelque peu violence au départ : voyez ci-dessous les conseils

à respecter. Plus vous vous entraînerez, plus vous gagnerez en eĸ cacité !

Comment procéder ?

Voici des règles d'or pour une bonne prise de notes.

-Règle d'or 1 : Résister à l'envie de tout écrire, de tout noter ! Écouter d'abord ce qui

vous est dit, pour en saisir le sens, avant de prendre des notes. -Règle d'or 3 : Être méthodique et eĸ cace ! compréhension. -Règle d'or 4 : Soigner la mise en page ! Aérez votre page, n'allez pas jusqu'au bout de durant la prise de notes, laissez un blanc et empruntez le jour même le cours d'un camarade pour compléter, ou allez voir le professeur directement ; vous pouvez aussi eī ectuer quelques recherches pour combler les éventuelles failles... -Règle d'or 5 : Relecture (si possible le soir même...) que vos notes sont compréhensibles, et lisibles, pour pouvoir les exploiter ultérieurement.

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LA COMÉDIE ET LA TRAGÉDIE

Quelques techniques et astuces précieuses !

Concentration

Mise en pageǡǡǡǥ

Abréviations

Contractionǯȋǣǡ

RelectureǯǨǯǡǯǡ

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Point méthode

L'essentiel à connaître

Le chapitre en un clin d'oeil

Concrètement, comment abréger ? Quelques exemples Signes et symboles pour abréger des mots entiers

Signes Sens possibles Signes Sens possibles

Abréviations usuelles pour abréger des mots entiers fréquents, utilitaires maisBeaucoup

SouventSouvent

toujoursCependant pourquoiC'est-à-dire cependantTout doncQuelque chose

Peut-êtreQuelqu'un

MêmeContre

Abréviations usuelles pour abréger des mots

NombreHommeE

HumanitéFemmeC

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