[PDF] Lecture analytique de l’extrait tiré du chapitre 1 de L’Ingénu



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LIngénu Chapitre 16

Lecture analytique 5 L'Ingénu Chapitre 16 Introduction : L'Ingénu après avoir repoussé les Anglais au Chapitre 7 décide de se rendre à Versailles pour réclamer son due suite à cet exploit mais aussi pour plaider son amour auprès du Roi afin qu'il accepte l'union Il se



Lecture analytique du texte tiré du chapitre 16 de L’Ingénu

Jun 24, 2015 · Lecture analytique du texte tiré du chapitre 16 de L’Ingénu Question : Comment Voltaire met-il en évidence l’amoralité du père Tout-à-tous et le désespoir de Melle de Saint-Yves Important : la casuistique est la partie de la théologie qui traite des cas de conscience La



A7 - Voltaire, Lingénu

A7 - Voltaire, "L'ingénu" Boudier Aurélien - 2e B - Page 3 écrit la tragédie Sémiramis (1748) Mais, philosophe soucieux avant tout d'être entendu par un large public, il se met à explorer la forme narrative du conte pour illustrer ses idées



Lecture analytique de l’extrait tiré du chapitre 1 de L’Ingénu

Jun 24, 2015 · Lecture analytique de l’extrait tiré du chapitre 1 de L’Ingénu Question : que veut dénoncer Voltaire à travers ce récit ? Situation : nous sommes à la fin du chapitre 1 qui est donc l’incipit de ce conte philosophique



Lecture analytique du chapitre 19 de Candide, Voltaire (1759

Conclusion générale de cette lecture analytique : L’esclavage illustre ce que Voltaire appellera plus loin dans ce chapitre « la méchanceté des hommes » Par le pathétique et par l’ironie, il en dévoile le caractère ignoble afin de secouer la bonne conscience des européens



Cette séquence a été réalisée par Mme Jacky BENET, certifiée de

(Augustinisme / Jansénisme / Réforme / Contre Réforme) L’appui sur la lecture de la lettre 12 des Provinciales et du discours de Tout-à-Tous à la belle Sainte-Yves dans L’Ingénu de Voltaire (chap 16) permet de souligner l’importance de la question religieuse au XVIIème siècle et de ses prolongements au siècle des Lumières



1 ES 3 - LeWebPédagogique

TEXTES ETUDIES EN LECTURE ANALYTIQUE Œuvre integrale : Candide (1759) de Voltaire 13 l'incipit, jusqu'à « il fallait dire que tout est au mieux » (chapitre 1) 14 la guerre entre les Abares et les Bulgares (chapitre III) 15 l'autodafé (chapitre 6) 16 le nègre de Surinam (chapitre 10)



Problématique : Comment les moralistes dénoncent-ils les

– Ouvrir la réflexion sur les thèmes de l’être et du paraître LECTURE ANALYTIQUE 1 Un conte merveilleux Le récit du conte de Perrault est fondé sur une oppo-sition de deux catégories sociales, la paysannerie et la noblesse D’un côté, le monde rural est désigné par son lieu de vie et ses occupants : « Métairie »



DES RIPTIF POUR L’ORAL DU BAC (2018-2019) SONNEMENT CHEZ LES

Etude analytiue de l’extait de L’Ingénu de Voltaire (1767) – photocopie Texte 4 Etude analytique de la pièce de Zoo ou l’assassin philanthrope de Vercors (1964), l’extait Ate II, ta leau 8 Extait pp 99-103 (l 331- 441) LECTURE CURSIVE Candide ou l’optimisme de Voltaire (1767) Au hoix (œuves onseillées)



CHaPITre 3 Séquence 3 les chemins de la modernité poétique p 257

leCTUre aNalyTIQUe 1 les « Fleurs du mal » On peut observer dans ce poème des champs lexicaux en opposition, fortement contrastés, et associant toujours le mélioratif et le péjoratif On a ainsi un contraste entre le haut et le bas: «Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme? » (v 1) De même, «le couchant et l’aurore» (v

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Lecture analytique de l'extrait tiré du chapitre 1 de L'Ingénu. Question : que veut dénoncer Voltaire à travers ce récit ? Situation : nous sommes à la fin du chapitre 1 qui est donc l'incipit de ce conte philosophique. Voici quelques éléments sous forme de questions/réponses qui permettent de retrouver les caractéristiques d'un incipit de conte philosophique. 1) Quelles sont les fonctions d'un début de récit ? • Donner des indic ations sur le temps (l.10), le lieu (réaliste et me rveilleux) et les personnages (rappel de la disparition des parents et présentation des personnages) • Donner " le ton ». Ici le registre ironique apparaît dès la 1ère ligne " saint de profession » 2) Quels sont les éléments propres au conte ? • Eléments proches du merveilleux : histoi re de St Dunstan l.1-6 ; montagne animée et personnifiée l.5 ; coïncidence entre la promenade des personnages et l'arrivée du vaisseau anglais ; fait que l'Ingénu parle parfaitement le français l.51. • Un personnage principal : se distingue par sa beauté " très bien fait » l.41 " taille fine et dégagée » l.47, son agilité " s'élança d'un saut » l.42 ; sa mise exotique " nu-tête et nu-jambes, petites sandales, tresses, pourpoint » l.45-47 ; son ca ractère " martial et doux » l.48 (oxymorique) ; sa courtois ie de " sauvage » " fit un signe de t ête » l.43 Mise e n val eur. Identifié comme le héros. 3) Quelle est la fonction du titre du chapitre 1 ? • Allusion à un huron => double eff et : fant aisie et référence authentique (baron de la Hontan Réflexions d'un Huron, 1703). 4) Où perçoit-on la dimension satirique ? • Parodie de la légende dorée : histoire de St Dunstan pleine de formules ironiques " saint de profession » l.1 ; mode de transport ridicule " sur une petite montagne » l.2. ; histoire loufoque pour justifier la toponymie du prieuré a qqch aussi d'ironique. • Caricature des personnages : Abbé de Kerkabon relié à Rabelais l .19 (Frère Jean des Entommeurs et Fabliaux du M oyen Age). A la fois dévotion + sensua lité : fauss es qualités " aimé de ses voisins après l'avoir été de ses voisines » l.14, sobriété douteuse " ce qui lui a vait donné surt out une grande considération... » l.16-17 (ti ent-il l'alcool ?) ; connaissances en théologie mises en question l.17 " assez honnêtement » on conclut à une médiocrité intellectuelle et spirituelle. Anticléricalisme de Voltaire. Mlle de Kerkabon relève des mêmes procédés. Jamais mariée/ grande envie de l'être ; aimait le plaisir/dévote. Antagoniste => ironique. (Misogynie de Voltaire) 5) Quel est l'effet produit par cette double lecture ? • Mise à distance. Ironi e + cont raste entre un merveil leux plus ou moins nié et des indications temporelles des précisions de lieux qui convoquent un registre réaliste I) Une société rétrograde et conservatrice a) Les personnages P1 Le bailli "impitoyable" est un officier de police agressif avec la "fureur de questionner" (hyperbole). C'est lui qui questionne sur la religion et non les deux abbés. Il joue le rôle de l'Inquisition. Il y a donc collusion (union malhonnête) entre clergé et justice.

P2 Les représentants du clergé, qui sont pourtant les principaux concernés par la question de la religion, ne prennent à aucun moment la parole. Ils ne semblent pas concernés, sont effacés, désintéressés et détournés de la religion et de leur vraie fonction. P3 Les femmes ressemblent à des pantins fanatiques qui s'agitent avec la répétition de "Nous le baptiserons". Leurs esprits sont bornés et mécaniques, ce qui conduit à un étonnement stupide : "comment se fait-il que les Hurons ne soient pas catholiques ?". La désignation péjorative de "la Kerkabon" renforce encore le sentiment de ridicule. De plus, le baptême du Huron n'est vu pa r ces deux femm es que pour son a spect festif : les intérêts sont personnels et non religieux : "ce sera une cérémonie bien brillante, il en sera parlé dans toute la Basse-Bretagne et cela nous fera un honneur infini". (utilisations d'hyperboles et de formules mélioratives). Mlle de St Yves et Mlle de Kerkabon recherchent donc uniquement la gloire, une renommée, une popularité. On peut également remarquer le fait que Mlle de Kerkabon, à défaut d'avoir une relation amoureuse avec le Huron, veut "absolument être sa marraine", pour avoir un lien, une certaine forme de relation avec l'Ingénu. b) Préjugés et critiques de la société P1 Malgré l'apparente pruderie des femmes, on assiste à un épisode de voyeurisme -le verbe " voir » est utilisé dans " Elles virent »- de leur part : "ne purent se tenir de regarder par le trou d'une large serrure pour voir comment dormait un Huron". Cela montre leur vraie nature : elles sont irrespectueuses et pleines de désirs charnels. Petite pointe misogyne dans le groupe verbal " ne purent se tenir », comme si la curiosité était un défaut féminin + première marque d'un intérêt pour le corps bien fait du huron (voir son prénom de baptême et les allusions à sa virilité manifeste). Le huron est nu, ce que confirme la citation " il reposait dans la plus belle attitude du monde », la nudité n'est que suggérée par la formule méliorative. P2 L'ethnocentrisme religieux : "Est-ce que les RR.PP jésuites ne les ont pas tous convertis ?" est très présent . Les convives pa rlent de trois religi ons, "anglicane", "gallicane" et "huguenote" mais ces religions sont toutes chrétiennes. Les convives nous prouvent leur fermeture d'esprit aux autres croya nces. De plus, le f ait que la religion protestant e soit désignée comme huguenote est très péjoratif. P3 La rage de convertir des convives se retrouve avec la reprise, comme un cri de guerre de "nous le baptiserons". Les adjectifs "impitoyable" et "fureur" montrent l'agression des Bas-Bretons envers le Huron. Leur déception face au fait que le Huron ne soit pas converti se traduit par l'interjection "Hélas !" et une critique envers l'Angleterre, plus tolérante par l'adjectif péjoratif "malheureux". Mlle de Kerkabon s'étonne même que les Anglais "n'ait pas seulement songé à le baptiser". L'adverbe " seulement » prouve que les hôtes se croient supérieurs à tous les autres peuples. La détermination de Mlle de Kerkabon à faire baptiser le Huron se fait sentir par l'emploi du verbe "vouloir" et de l'adverbe "absolument". II) La riposte huronne a) Tentative d'argumentation P1 Le Huron écoute et analyse le discours des autres convives pour mieux le réfuter, il parle le dernier et son discours est rapporté au discours indirect contrairement à celui des autres.

Cela le distingue des autres, donne un aspect plus posé et travaillé avec la présence d'un raisonnement grâce à des connecteurs logiques : "et", "enfin". P2 Il utilise plusieurs arguments : religieux et moral : "dans son pays, on ne convertissait personne", psychologique : "jamais un vrai Huron n'avait changé d'opinion", linguistique et éthique : "il n'y avait point dans sa langue de terme qui signifiait inconstance". Ce sont des arguments de valeurs. Mais il utilise également une analogie avec l'Angleterre, plus libre, dont il fait l'éloge : "En Angleterre, on laissait vivre les gens à leur fantaisie". On repère bien l'admiration des philosophes des Lumières pour la tolérante Albion (Voltaire a séjourné en Angleterre suite à l'affaire Rohan-Chabot et a écrit un livre comparant la France et l'Angleterre à l'avantage de cette dernière, ce sont les Lettres philosophiques. P3 Son départ précipité dû à sa déception d'être dans un tel milieu : "il dit qu'il repartait le lendemain", cette précision temporelle, marquant une volonté claire met fin à la discussion et lui donne un aspect conclusif. Il tente de faire réfléchir ses hôtes sur la question de la liberté religieuse et de la tolérance. b) Les valeurs défendues P1 La notion de "vouloir" des philosophes, le raisonnement par soi-même et le rejet des préjugés. Même si l'on rend compte des paroles du héron au discours indirect, on voit grâce aux modalisateurs (mots qui expriment la pensée, la conviction du locuteur) qu'il pense et parle personnellement " Il témoigna que la proposition ne lui plaisait point du tout ». P2 La liberté de culte et d'opinion, marquées par un parallélisme : "Je suis de ma religion comme vous de la vôtre". P3 La tolérance religieuse et le relativisme des cultures. C'est ce qui ressort en filigrane de tout l'extra it en mettant en opposition l e calm e tranquille du huron et " l'hystérie » des Bretons qui veulent baptiser le huron sans lui demander son avis.

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