[PDF] Comment paver - Société Mathématique de France



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Comment paver - Société Mathématique de France

Elle a permis de montrer qu'il n'existe que 17 groupes de pavages plans distincts Chacun d'eux figure déjà parmi les décors de l'Alhambra de Grenade, construit il y a 1000 ans Le problème ana-logue dans l'espace, motivé par l'étude des cristaux, montre qu'il existe 230 groupes Alors, on sait tout ?



LES PAVAGES - Geocitiesws

5 2 Un pavage conçu pour orner les murs de l’Alhambra : 5 3 Un pavage mauresque : LFKL – 2006 1 er L – Mathématiques – Pavages du plan page 9 sur 15



Arts et pavages - Palais de la Découverte

complexe de l’Alhambra de Grenade Nous ne décrirons ici que le travail relatif au pavage de Fès 1 Utilisation du logiciel GéoGebra Les pavages observés dans les différentes créations architecturales contiennent des polygones réguliers Pour créer un premier polygone régulier, il nous faut un point et une longueur



becaris ഀ猀戀椀戀㈀ 尀䔀猀挀爀椀琀漀爀椀漀尀琀猀㄀㈀⸀倀䐀

C) L es pavages, c’est-adire les structures ayant des symktries de translation dans deux directions distinctes L es 17 classes de symttrie sont identifikes (Figure 11) 2“ Des structures gtomttriques ayant des symktries homothktiques: A) L es structures a base trapkzoidale (Figure 12) Ces structures posstdent des symt-



UN BUFFET DE PENROSE - LES MATHS En SCENE

Dans un premier temps, les élèves ont pu découvrir plusieurs types de pavages du plan Notre référent scientifique nous a fait un exposé sur les beautés mathématiques cachées du palais de l'Alhambra à Grenade Ce fut l'occasion de parler des différentes transformations du plan, et d'évoquer les 17 types de pavages réguliers



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L'origine de ces décorations est due au fait que les religions sémites, notamment l'Islam, interdisent la représentation d'êtres vivants Les artistes se sont alors tournés vers des motifs abstraits et le plus célèbre exemple est l'Alhambra de Grenade où l'on peut (paraît-il) retrouver des motifs utilisant les 17 groupes



Classes de 6ème Devoir Maison Spécial « Semaine des Maths

En effet, dans les motifs décoratifs qui ornent les faïences au sein de l'Alhambra, se cachent des régularités basées sur des figures répétitives, des couleurs qui suivent un modèle de dessin et des transformations géométriques comme les symétries, les rotations et les translations Il y aurait exactement 17 pavages différents



composer des envIronnements pour resoudre des problemes de

niveau auquel nous nous intéressons Les pavages suscitent de l’intérêt, chacun en connaît des représentations dans la vie quo-tidienne, sous forme de carrelage, de motifs de tissus mais aussi dans l’histoire culturel-le avec les pavages de l’Alhambra 4 ou les lithogravures de M C Escher L’aspect ludique



Les mathématiques dans la vie quotidienne

17 groupes de pavages du plan L'étude des symétries des pavages périodiques repose sur la théorie des groupes, créée par le mathématicien français Evariste Galois (1811-1832) Elle a permis de montrer qu'il n'existe que 17 groupes de pavages plans distincts Chacun d'eux figure déjà parmi les décors de l'Alhambra de Grenade

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L'utilisation de pavages périodiques à des

fins décoratives est une tradition aussi ancienne que la géométrie elle-même.

Le même pavé rectangulaire permet

de couvrir le plan de plusieurs façons, sans recouvrement ni lacune.

Les pavages ci-dessus sont périodiques

et présentent des symétries différentes ...

On peut aussi changer la forme du pavé pour

obtenir d'autres types de symétries.

Combien ?

Comment paver ?

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Pour aller plus loin :

M. Duneau et C. Janot,

La magie des matériaux, Odile Jacob, 1996.

H. Weyl, Symétrie et mathématique moderne,

Flammarion (coll. Champs), 1996 (réimp. de l'édition française de 1964).

Article " Cristaux " dans

Encyclopaedia Universalis.

B. Grünbaum et G. C. Shephard, Tilings and patterns, W. H. Freeman and Company, 1987. Texte de Maurice Mashaal, Journaliste scientifique Sur une idée de Jean Brette (Palais de la découverte - Paris)

Graphisme : Samuel Roux - Orléans

Exposition de Centre•Sciences : Mathématiques dans la vie quotidienne l'on effectue sur le pavage une translation de vecteur ma+ nb, avec met nentiers, on retom- be sur exactement le même pavage (voir illustra- tion 1). Or il est facile de vérifier que l'ensemble des translations de vecteur ma+ nb, avec met n entiers, constitue un groupe. Ce groupe de translations fait partie des symétries du pavage, à savoir les transformations géométriques du plan qui laissent parfaitement inchangé l'ensemble de la figure (l'ensemble de ces symétries est un groupe).

Aux translations s'ajoutent les éven-

tuelles symétries du motif de base lui-même. Par exemple, dans un carrelage constitué de carrés simples (sans dessin), chaque carré est invariant par rapport à une rotation d'angle multiple de 90° autour de son centre (toutes ces rotations for- ment un groupe).

Pour déterminer tous les pavages pério-

diques possibles, il faut vérifier que les symétries propres du motif de base soient compatibles avec la symétrie de translation associée à la périodici- té. C'est ainsi que l'on a démontré que l'on peut paver périodiquement le plan uniquement avec des carrés des triangles, des parallélogrammes, des hexagones, mais pas avec des pentagones réguliers. Plus généralement, ces analyses ont permis de classer les pavages périodiques, en fonction de leur groupe de symétrie. Dans le cas du plan, on a ainsi démontré qu'il existe exacte- ment 17 groupes de symétrie possibles, soit essentiellement 17 façons de paver périodique- ment le plan (même si l'on peut varier à l'infini le dessin porté par chaque motif de base). Chose remarquable, ces 17 possibilités seraient toutesprésentes dans les ornements du palais de l'Alhambra, à Grenade.

LLaa ssttrruuccttuurree ddee ggrroouuppee

Un groupe G est un ensemble d'éléments muni d'une opération * (dont le résultat appartient aussi à G), avec les propriétés suivantes :

1) Associativité :

quels que soient les éléments x , y , z de G, on a (x * y) * z = x * (y * z)

2) Existence d'un élément neutre : il existe dans G un élé-

ment etel que, pour tout xde G, on ait x * e = e * x = x.

3) Existence des éléments inverses : pour tout xdans G, il

existe un élément x'tel que x * x' = x' * x = e.

L'ensemble des entiers (positifs et négatifs),

avec l'addition usuelle, constitue un groupe (élément neutre : l'entier 0).

Un autre exemple est l'ensemble des translations

dans le plan, l'opération *étant ici la composition des applications (élément neutre de ce groupe : la translation de vecteur nul).

Un groupe n'est pas forcément commutatif

(c'est-à-dire x *yn'est pas toujours égal à y*x) ; ainsi, dans le groupe constitué par les rotations autour d'un point dans l'espace, le résultat de l'application de deux rotations d'axes différents dépend de l'ordre dans lequel ces deux rotations sont effectuées.

Vous voulez tester le professionnalisme

de votre carreleur ? Demandez-lui de remplacer le carrelage de votre salle de bain, composé de banals rectangles verts tous identiques, par des carreaux bleus ayant la forme d'un pentagone régulier (cinq côtés égaux, cinq angles égaux). Si le carreleur vous dit " oui " sans sourciller, vous avez du souci à vous faire ! En effet, il est impos- sible de paver le plan avec de tels carreaux sans laisser des trous. Pour s'en convaincre, il suffit d'essayer d'accoler plus de trois pentagones autour d'un même point.

Maintenant, voulez-vous vous fâcher défi-

nitivement avec le carreleur ? Dites-lui que vous avez lu quelque part qu'on peut réaliser un pava- ge ayant globalement l'allure d'un assemblage de pentagones, à condition d'utiliser deux types de carreaux en forme de losanges (ayant même côté mais dont l'angle aigu vaut 36° pour les uns, 72° pour les autres), et insistez pour qu'il vous en fasse un. À moins qu'il n'ait un goût prononcé pour les mathématiques, pour l'originalité ou pour la difficulté, vous ne le reverrez pas de sitôt.

À la décharge du malheureux carreleur, la

question des différentes manières de recouvrir un plan sans laisser de trous n'est pas simple. Le cas des pavages périodiques, où un même motif se répète indéfiniment et régulièrement, a été rigou- reusement résolu seulement à la fin du XIXe siècle. Et pour cause : l'outil nécessaire, la théo- rie des groupes, n'a fait son apparition qu'avec les recherches d'Évariste Galois (1811-1832) sur la résolubilité des équations algébriques (les équa- tions de degré 2, 3, 4, etc., à une inconnue). Un groupe, c'est un ensemble quel- conque dans lequel est définie une opération per- mettant de combiner deux éléments pour en don- ner un troisième, et vérifiant trois propriétés simples (voir l'encadré). Malgré leur apparente simplicité, ces objets mathématiques sont extrê- mement répandus et divers, et leur étude appro- fondie se révèle très riche. Mais quel est le rap- port entre les pavages périodiques et la théorie des groupes ? Réponse : les symétries.

A un pavage périodique est associée une

symétrie évidente, celle de translation. Dans le plan par exemple, le motif de base se répète régu- lièrement selon deux directions différentes ; il existe donc deux vecteurs fixes aet btels que, si Exposition de Centre•Sciences : Mathématiques dans la vie quotidienne H

Hoommmmaaggee aauuxx ppaavvaaggeess

Recouvrir le plan ou remplir l'espace avec des éléments de formes bien déterminées: ce problème, mathématiciens,

artistes ou cristallographes se le sont posé. Il est loin d'être épuisé. 1. Un pavage périodique dans le plan

Ce dessin (étendu en principe à tout le plan) se superpo- se exactement à lui-même lorsqu'on le translate du vec- teur V= 3a+ 2bpar exemple. Les translations de vecteur ma+ nb, avec met nentiers, forment un groupe ; celui-ci constitue une partie du groupe des symétries du pavage.V= 3a + 2b b a

Le même problème, mais dans l'espace

cette fois, était celui des cristallographes, puisque les cristaux sont caractérisés par une structure atomique ou moléculaire périodique. Là, on a dénombré 230 groupes de symétrie possibles, c'est-à-dire 230 types de réseaux cristallins pos- sibles (que les cristallographes classent en qua- torze "réseaux de Bravais"). Les cristaux que l'on a trouvés jusqu'ici dans la nature réalisent 227 d'entre eux...

Et si l'on s'affranchit de la contrainte de

stricte périodicité ? C'est encore plus riche et compliqué, et les recherches sur le sujet se pour- suivent. Un exemple célèbre est constitué par les pavages plans apériodiques créés vers 1974 par le mathématicien britannique Roger Penrose (voir l'illustration 2). Constitués de deux types de losanges, ces pavages ont la particularité d'être presquepériodiques et de présenter globalement une symétrie pentagonale, qui serait interdite dans un pavage rigoureusement périodique. À la surpri- se générale, des matériaux présentant des struc- tures analogues ont été obtenus pour la première fois en 1984 : il s'agit des quasi-cristaux, dont la structure et les propriétés physiques font l'objet de nombreuses études.

2. Un pavage de Penrose

Il existe une infinité non dénombrable de pavages de Penrose distincts, tous réalisables avec ces deux seules pièces en losange. Aucun d'eux n'est pério- dique, mais un tel pavage possède certaines proprié- tés proches de la périodicité. Par exemple, si on le fait glisser selon le côté d'un des losanges, presque tous les sommets du pavage décalé se superposent à un sommet du pavage de départ. Ou encore, n'importe quel domaine choisi dans le pavage se retrouve à une infinité d'autres endroits. Mieux : il figure une infinité de fois dans n'importe quel autre pavage de ce type ! On peut par ailleurs remarquer la présence de motifs possédant une symétrie d'ordre 5, c'est-à-dire inva- riants par des rotations d'angle 360°/5 = 72°, ce qui serait impossible dans un pavage périodique. Exposition de Centre•Sciences : Mathématiques dans la vie quotidienne

Pavages de l'Alhambra

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