LA PARTICIPATIO N POLITIQUE DES JEUNES - Provox
Le développement d’outils de participation politique Accroissement de la démocratie locale et directe La reconnaissance de formes alternatives de participation Les synergies et la coopération entre différents acteurs Si le GNT a rassemblé beaucoup d’acteurs et que les travaux ont été développés collectivement,
Participation civique et politique des citoyens issus de l
miner leur évolution et les formes qu’elles épousent À la lumière de ce qui précède, il faut reconnaître que les travaux dans le domaine de la participation politique des immigrés sont loin d’être parvenus à une conclusion unanime Une telle absence de consensus nous incite à mieux
Chap 5 : Les répertoires de l’action politique
→ 2 principales formes de participation politique permettent d'influencer les choix gouvernementaux : - la participation politique conventionnelle = ensemble des activités légitimes, autorisées et gravitant autour de la participation électorale dans le cadre de la démocratie représentative
La participation des jeunes aux processus politiques
pour lutter contre les nouvelles tendances des aspects néfastes de l’argent en politique Les jeunes femmes peuvent être les chefs de file de la dénonciation de ces nouvelles formes de corruption au grand public •La situation financière des jeunes qui se lancent dans la politique doit être prise en compte
Engagement, participation sociale et politique en Europe
Participation politique d’hier et d’aujourd’hui Participation aux élections politiques La participation politique est classiquement appréhen-dée à travers les pratiques de vote Le très récent Flash Eurobarometer 375 de mai 2013 observe une baisse de la participation depuis 2011 À cette époque, 79 des
Chapitre : L’engagement politique dans les sociétés démocratiques
aux élections, apparaissent comme des formes conventionnelles de participation politique Cette participation se déroule dans un cadre légal et ne remet pas en cause le système et son fonctionnement Le vote permet aux citoyens de choisir et de décider des représentants qui mèneront l'action politique Les
Liste de formes de gouvernements
Liste de formes de gouvernements Liste alphabétique hiérarchisée Du point de vue de l'autonomie régionale Du point de vue de la participation politique Selon la classification de Weber Selon l'approche étymologique Liste d'idées politiques Notes et références Voir aussi Articles connexes
Synthèse - Terminale Comment expliquer l engagement politique
Les jeunes de 18-30 ans partagent globalement la même vision que l’ensemble des Français sur l’efficacité respective des différentes formes de participation politique, mais ils accordent moins d’importance au vote (ils ne sont que 29 à penser que c’est la forme d’action la plus efficace, soit 11 points de de moins que
SOCIOLOGIE ET SCIENCE POLITIQUE Chapitre 7 : Voter : une
Objectifs de connaissance: être capables de définir les notions suivantes : • Participation et abstention électorale • Variables lourdes du comportement électoral • Vote sur enjeu, Volatilité électorale • Identification politique Objectifs de compétences: être capable: • Être capable d’interpréter des taux d’inscription
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Chapitre : L'engagement politique dans les sociétés démocratiques
Objectifs d'apprentissage du chapitre :
Plan du cours1 :
I/ Les formes de l'engagement politique
A : L'engagement politique prend des formes variées B : Transformation de l'action collective : objets, répertoires, acteursII/ Expliquer l'engagement politique
A : Paradoxe de l'action collective et engagement des individus B : Les variables socio-démographiques de l'engagement politique1 Cours de SES, spécialité Terminale, Lycée Jean Dautet (La Rochelle)- VL
I/ Les formes de l'engagement politique
Consignes : A l'aide de vos connaissances de l'actualité poliitique, expliquez en quoi ces deux images (et
messages), en les replaçant dans leur contexte, sont des exemples d'engagement poliitique. A : L'engagement politique prend des formes variéesConsignes :
1) Proposer une définition et un exemple pour chacune des formes d'engagement suivantes :
engagment politique ; vote ; militantisme ; engagement associatif ; consommation engagée2) Distinguer les formes conventionnelles et non- conventionnelles de la participation politique (aide : doc.2
p.350 manuel Belin TSES) et classer les propositions suivantes dans le tableau ci-dessous :pétition pour défendre la gestion publique et locale de l'eau ; coller des affiches pour un candidat aux
élections municipales ; blocage d'un entrepôt de carburant par des manifestants ; une grève des
personnels soignants; marche pour le climat ; organisation d'un meeting par les militants de LaRépublique en Marche ; occupation d'une Zone à défendre par des opposants à un projet industriel ; voter
blanc ; séquestration d'un PDG ; un happening pour défendre l'importance de la culture ; distribuer des
tracts pour un parti politique3) Analyse de données : "Etudier le doc.3 p.351 : " la diversité des formes d'engagement » // répondre aux
questions 1 à 3 et lire le doc.4. Formes conventionnellesFormes non conventionnelles B : Transformation de l'action collective : objets, répertoires et acteursActivité 1 :
Consignes : Pour chacun des documents suivants, expliquez qui sont les acteurs mobilisés et les causesdéfendues
(aidez vous de recherches personnelles):Document1: les grèves 1936Ce mouvement de grève exerce une pression importante sur le nouveau gouvernement dirigé par
Léon Blum, obligé d'adopter très rapidement un large volet de lois sociales afin de mettre un terme
aux occupations d'usines et de permettre la remise en route économique du pays. Dès le 5 juin 1936,
à l'Hôtel Matignon (siège de la Présidence du Conseil), Blum réunit ainsi les représentants du patronat
(CGPF) et ceux du monde ouvrier (CGT). Jouant un rôle d'arbitre entre les deux parties, le gouvernement permet l'adoption des "accords Matignon", signés le 7 juin 1936, prévoyant uneaugmentation générale des salaires, l'établissement de contrats collectifs de travail, l'institution de
délégués du personnel dans les établissements employant plus de 10 salariés. Ces accords seront
complétés par deux autres lois votées par le Parlement : la loi sur les congés payés et celle limitant la
durée du travail à 40 heures par semaine. En contrepartie des accords Matignon, la CGT s'engage à
faire cesser le mouvement de grève, ce qu'elle aura beaucoup de mal à mettre en oeuvre, malgré
l'insistance de ses cadres et du dirigeant communiste Maurice Thorez ("il faut savoir finir une grève") :
ce n'est que pendant la première quinzaine de juillet, soit plus d'un mois après les accords Matignon,
que le mouvement de grève cesse définitivement. ina.frDocument
2 : visuel la manif pour tousDocument
3 : une acition d'Act Up
✔Visionner le documentaire : " les nouveaux contestataires » (youtube, 55 min)Activité 2 :
Consignes :
Q1) Visionner le documentaire, citer les différents collectifs mobilisés, les causes défendues et les moyens d'actions mobilisés. Q2) Analyser l'évolution du taux de syndicalisation en France. Rechercher ce qu'il mesure. (doc.)Q3) Rechercher des informations sur les
" nouveaux mouvements sociaux » afin de faire une fiche montrant que ces NMS rompent avec les mouvements anciens, symbolisés par lemouvement ouvrier et le syndicalisme : a) par rapport aux modalités : un répertoire varié d'actions collectives et l'apparition de nouveaux acteurs rejetant la verticalité et la centralisation du pouvoir au profit d'une organisation horizontale donnant plus d'importance aux composantes de base du mouvement (organisations moins stables, moins institutionnalisées et plus ludiques). b) par rapport aux valeurs : les NMS portent les valeurs post-matérialistes d'une société post- industrielle dont les revendications sont plus qualitatives. c) de l'identité de classe à l'identité culturelle. Les nouvelles mobilisations ne se définissent plus comme expression de classes mais sur d'autres aspects de l'identité.Document : évolution du taux de syndicalisation en France (1949-2005) [publié dans Alternatives
économiques]
Eléments de cours
Dans une démocratie représentative, les citoyens participent à la vie de la cité en élisant leur représentant.
Ainsi, la participation électorale ou l'adhésion à un parti politique, qui a vocation à présenter des candidats
aux élections, apparaissent comme des formes conventionnelles de participation politique. Cette
participation se déroule dans un cadre légal et ne remet pas en cause le système et son fonctionnement. Le
vote permet aux citoyens de choisir et de décider des représentants qui mèneront l'action politique. Les
citoyens peuvent aussi exprimer une idée politique en décidant de ne pas voter lors des élections (abstention),
ou voter blanc ou nul.La participation politique peut cependant prendre d'autres formes que le vote et repose aujourd'hui sur des
répertoires d'action politique variés notamment parce que l'enjeu des acteurs est d'arriver à médiatiser un
problème public pour le mettre à l'agenda du politique afin de susciter une intervention politique. La
participation politique recouvre ainsi des formes d'action non conventionnelles : il s'agit là d'actions moins
institutionnalisées visant à protester contre des décisions ou à contester le système politique en place au-delà
des différents scrutins organisés. La protestation est donc une forme d'action politique, qui peut s'exprimer,
comme le politiologue Pascal Perrineau l'évoque par " un répertoire d'action considérablement ouvert ».
La protestation passe par des actions collectives, comme par exemple, les manifestations qui se sont
déroulées dans différentes villes le 1er mai 2017, à l'occasion de la fête du Travail, au lendemain du 1e tour
de l'élection présidentielle en France, pour contester le choix offert aux citoyens lors du 2e tour. Les
manifestations s'opposant au Mariage pour tous, intitulées " La manif' pour Tous », les blocus des lycéens
organisés à l'entrée de leurs établissements contre la loi Travail, correspondent à des moyens d'actions
exprimant collectivement des idées politiques. Les formes non conventionnelles peuvent même recouvrir des
actions illégales. Les " black bloc », manifestants violents habillés de noirs, militants proches des courants
anarchistes, se retrouvent dans des manifestations anti-capitalistes et assument de chercher l'affrontement
avec la Police pour que les manifestations dégénèrent. Ces militants ont recours là à une forme d'action
politique violente qui les place dans l'illégalité.Si Charles Tilly a théorisé le concept de " répertoires d'actions collectives », pour exprimer l'idée qu'il existe
un large panel d'actions collectives possible pour participer à la vie de la cité, contester ou protester contre
les décisions politiques, on peut élargir ce concept aux actions individuelles par lesquelles les individus
peuvent également prendre part aux questions politiques. Pascal Perrineau fait notamment remarquer que
l'engagement politique laisse de plus en plus de place à l'individu dans des actions plus ponctuelles au
détriment peut-être des actions collectives.De plus l'arrivée d'internet, à la fin du XXeme siècle, contribue ainsi à ouvrir encore le champs des possibles
de la participation politique pour les citoyens. En effet, d'après une enquête TNS/Sofres, publié en 2009,
54 % des personnes interrogées sont prêtes à signer une pétition en ligne à l'avenir ou l'ont déjà fait. De
même, 26 % déclarent être prêt à participer à des forums de discussion politique en ligne. 11 % des
personnes interrogées déclarent commenter l'actualité politique en ligne (blog) , et 20 % serait prêt à le faire.
Pour conclure, les répertoires d'action apparaissent d'autant plus variés que les enjeux politiques sont divers.
Ainsi la participation politique repose sur un vaste choix d'actions politiques, pouvant être, conventionnelles
ou non, légales voire illégales ou encore individuelles ou collectives II/ Comprendre les sources de l'engagement politiqueDocument2 : Participation aux gilets jaunes
Consignes:
Q1) Décrire la mobilisation des gilets jaunes : cause et modes d'actionQ2) Comparer les résultats à ces deux questions, et expliquez l'écart observé entre le soutien (ou la
compréhension) à l'égard du mouvement et la participation au mouvement. A : Engagement politique : Du paradoxe de l'action collective à la structure des opportunités politiques Consignes : répondre aux questions suivantes à l'aide des 4 documents suivants :Q1) Expliquer à partir d'une analyse coût/avantage pourquoi un salarié n'a pas nécessairement intérêt
individuellement à participer à une journée de grève dans son entreprise pour défendre une augmentation
collective de salaire. Rechercher ce qu'est l'" homo oeconomicus ». Q2 ) Utiliser un autre exemple pour illustrer le concept de " passager clandestin ». Q3) Formuler des hypothèses pour expliquez que des actions collectives existent malgré tout Q4) Comment Olson propose de résoudre ce paradoxe ?Q5) Différencier rétributions symboliques et incitations sélectives et illustrez avec différents exemples.
Q6) Quels sont les 4 critères qui peuvent favoriser (ou défavoriser) une action collective ? Définir le
concept de " structure des opportunités politiques ».Document 1: Le paradoxe de l'action collective
Plusieurs grilles de lecture ont (...) été proposées pour tenter de saisir les ressorts de l'action
collective. Parmi ces dernières, celle élaborée par M. Olson en 1965 retient particulièrement
l'attention tant elle a constitué un tournant dans l'étude de l'action collective. L'auteur part du
postulat que, en matière d'action collective, l'individu agit rationnellement. Tel l'homo
oeconomicus dans la théorie classique en économie, il opère un calcul d'intérêt de type
coûts/bénéfices de l'action collective avec pour finalité de limiter ses coûts et de maximiser ses
bénéfices. Or, si l'on part de ce postulat, un individu, même mécontent de sa situation, n'a aucun
intérêt à s'engager dans une mobilisation collective. Cette conclusion renvoie à la théorie du free
rider (passager clandestin) pour laquelle l'action collective produit toujours des biens collectifss'appliquerait à l'ensemble d'un groupe sans distinction et sans prise en compte de la
2Documents extraits d'une séquence proposée sur le site de SES de l'académie de Besançon
participation ou non à la mobilisation. L'exemple souvent cité est celui de la grève. Lors d'un tel
évènement, pourquoi un individu accepterait-il de supporter les coûts liés à la participation à la
mobilisation (les salaires non perçus, par exemple) alors même que, si la grève atteint sonobjectif (une augmentation salariale, par exemple), ce dernier bénéficiera aussi à ceux qui ne se
sont pas mobilisés ?En d'autres termes, la participation à une action collective, non seulement induit des coûts, mais
aussi n'apporte a priori pas plus de bénéfices que la non-participation. Du point de vue d'unindividu rationnel, la participation à l'action collective n'est donc pas le meilleur choix, si bien que,
si chaque individu adopte un tel raisonnement, toute mobilisation collective devient impossible.Pourtant, les faits démontrent qu'il existe des mobilisations, d'où un paradoxe que la sociologie
de l'action collective qualifie généralement de "paradoxe d'Olson». Thibault Bossy, "Introduction à la sociologie de l'action publique», De Boeck, 2018. Document 2: La résolution du paradoxe d'Olson par Olson: les incitations sélectives Olson a lui-même proposé des pistes pour tenter de résoudre ce dernier (paradoxe). Afin decomprendre la création des groupes d'intérêt, il souligne l'importance des systèmes d'incitations
sélectives (selective incentives). Par incitations sélectives, il entend la capacité de fournir aux
membres actifs de la mobilisation (y compris aux entrepreneurs politiques) des avantagesindividuels, en plus des biens collectifs susceptibles d'être obtenus par l'action collective. Dans ce
cas, les incitations sont dites"positives» et peuvent être tout à la fois d'ordre symbolique
(reconnaissance, statuts honorifiques, liens de sociabilité, par exemple) que d'ordre matériel(perspectives de carrières, fournitures de biens, services, par exemple). A l'inverse, les incitations
sélectives peuvent être "négatives » : il s'agit alors de pénaliser celles et ceux qui refusent de
participer à l'action collective - usage de catégories infamantes (être un "jaune » dans le milieu
ouvrier), usage de la contrainte, etc. Pour Olson, les incitations sélectives permettent donc de dépasser la logique du "passager clandestin». Thibault Bossy, "Introduction à la sociologie de l'action publique», De Boeck, 2018. Document 3 : Militantisme et rétributions symboliques Les militants retirent bel et bien diverses satisfactions de leur engagement. Ces composantessensibles de leur activité peuvent être analysées comme des mécanismes de " récompense »,
ou, pour mieux dire, comme des rétributions de l'implication dans les activités d'un mouvementcollectif. [...] Leur engagement leur procure diverses satisfactions qui contribuent elles-aussi à
soutenir, voire à renforcer,leurs dispositions à l'investissement dans l'action collective. Le
sentiment de ne pas subir, d'agir en faveur d'une juste cause, de transformer ou de pouvoir transformer la réalité, parfois de faire l'histoire, donne ou conforte des raisons de militer. [...]L'engagement militant peut donner l'occasion d'exercer des rôles sociaux gratifiants etcontribuer à l'affirmation et à la valorisation de soi. Certains y trouvent des revanches contre les
expériences de désinsertion familiale, de précarité, de chômage ou de marginalisation.
L'expérience militante et le capital de relations constitué à cette occasion (de façon délibérée ou
pas) peuvent aussi faciliter l'insertion sur le marché du travail ou des reconversions.[...] Pour les
plus investis, le militantisme est encore un espace de sociabilité, d'intégration, d'amitié, parfois de
vie amoureuse, de convivialité et de loisir. Il peut avoir un parfum d'aventure rompant les routines
de la vie courante. Il donne par exemple quelques frissons quand il faut coller des affiches de nuit sous la menace de groupes adverses ou, dans un autre domaine, quand des bénévoles doivent assurer une mission dans des pays en proie à la guerre civile. Dans le cas des intellectuels, lemilitantisme donne des titres à intervenir dans les débats publics,des accès à des tribunes
[...].Daniel Gaxie, " Les rétributions du militantisme », Politika, 3 novembre 2017 iLe rôle de la structure des opportunités politiquesDocument 4: Un engagement politique influencé par la structure des opportunités
politiquesRaisonner en terme de structure des opportunités politiques (SOP) est une autre façon d'inscrire
les mobilisations dans un contexte donné. Pour les tenants de cette approche, la mobilisation d'un groupe ne dépend pas uniquement de ses ressources mais du système politique. On peutdistinguer quatre critères qui peuvent favoriser ou défavoriser les actions collectives : Désormais
familier, le premier tient à l'ouverture du système politique. En fonction de la culture politique et de
l'état des droits, des orientations des gouvernants et des dispositifs de concertation, la tolérance
et la prise en compte des activités protestataires varieront considérablement. Manifester expose à
plus de risques au Caire qu'à Oslo. Le second élément [...] tient au degré de stabilité des
alliances politiques. Plus les majorités politiques sont simples et stables, plus les rapports deforce politiques sont figés, et moins les mouvements sociaux peuvent espérer tirer profit des jeux
partisans pour se faire entendre. [U]ne troisième variable concerne la question de la division des
élites et de forces relais à des positions stratégiques. Une mobilisation peut-elle trouver des relais
ou des complaisances intéressées dans tel ou tel segment de l'appareil d'État, du mondeintellectuel? Lorsque, à l'hiver 1994, le Premier ministre Balladur reçut l'abbé Pierre à Matignon,
au milieu d'une vague d'occupations d'immeubles parisiens, sa sollicitude soudaine pour lessans-logis n'était pas sans rapport avec l'identité du maire de Paris, un certain Chirac, concurrent
dans la présidentielle à venir. Un ultime critère renvoie enfin à la capacité des institutions à
développer des politiques publiques. La structure institutionnelle la plus ouverte aux
mobilisations, la bienveillance de tel groupe influent sont de peu de secours quand les ressourcespratiques pour traduire une sympathie en actes font défaut. Quand un ministère n'a pas ou guère
de personnels et de services (Droit des femmes, Environnement) son action ne peut être que faible.Érik Neveu, "Sociologie des mouvements sociaux», Repères, La découverte,2019, pages 85 à
98B : Les variables socio-démographiques de l'engagement politique iIdentifier les déterminants sociodémographiques
Consignes :
Q1) Sélectionner des données pertinentes dans le manuel (dossier p.352-353, manuel Belin, TSES) pour
illustrer l'influence des variables suivantes : Diplôme, âge, génération Q2) Le mouvement des Gilets jaunes : Analyser de donnéesEffectuer l'activité 1 p.366 (manuel Belin, TSES)- répondre aux questions 1 à 6 et lire le doc.1 p.367
Q3) Election présidentielle de 2017 : Etudier les résultats de et identifier les principales variables influençant
la participation et l'orientation politique des français -Rechercher sur internet les liens suivants pour écrire un texte d'une dizaine de lignes mettant en avant les
principales variables sociodémographiques de la participation politique : Analyse de l'enqûete IPSOS/ synthèse à lire sur le blog de cours : (Le cahier de SES)Lexique
Acition collecitive: Ensemble d'acitions concertées d'un ou de plusieurs groupes d'individus en vue de faire
triompher une cause.Engagement
poliitique: implicaition durable d'un individu dans des acitions défendant une cause collecitive(vote, consommaition engagée,engagement associaitif, militanitisme au sein d'un syndicat, d'un pariti ou d'un
mouvement).Incitaitions
sélecitives: incitaitions individuelles à pariticiper à une acition collecitive, qui soit rendent la non-
pariticipaition plus coûteuse (ex: dénigrement des non-grévistes) soit rendent la pariticipaition plus
avantageuse (ex du "closed shop»: système dans lequel l'employeur ne peut embaucher que des salariés
syndiqués).Lutttes
minoritaires: lutttes menées par les"minorités», c'est-à-dire les groupes ayant une expérience
commune de discriminaition (femmes,LGBT, minorités ethniques, etc.)Militanitisme: fait de luttter pour une cause.
Paradoxe
de l'acition collecitive: Selon Mancur Olson, fait qu'une acition collecitive soit a priori paradoxale car
si un individu peut bénéificier des retombées d'une mobilisaition sans assumer les coûts de la pariticipaition, il
a tout intérêt à se comporter en "passager clandesitin". Mais si tous font de même, l'acition collecitive ne peut
avoir lieu.Répertoire(d'acition
collecitive): stock limité de moyens d'acition collecitive à la disposiition des groupescontestataires, à chaque époque et dans chaque contexte (ex: voter, manifester, faire grève,faucher des
OGM, pariticiper à un boycottt de produits, envahir une centrale nucléaire, lancer une campagne de hashtags
sur les réseaux sociaux ...)Rétribuitions
symboliques: Ensemble des rétribuitions non matérielles consécuitives à un engagementpoliitique (image de soi ou statut social revalorisés, extension du réseau de relaitions, acquisiition de
nouvelles compétences...)Structure
des opportunités poliitiques: Environnement poliitique qui peut, selon la conjoncture, exercer une
inlfluence posiitive ou négaitive sur l'émergence et le développement d'un mouvement social.
Syndicat:
Associaition d'employeurs ou de salariés visant à défendre les droits et intérêts de ses membres
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