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ARNAUD DESCHIN représente PREMIèRE EXPOSITION DU CENTRE

micropolitiques Les mains baladeuses, ce sont ces mains capables de piquer, de gratter, de pincer, de racler, d’offrir mais aussi de serrer le poing Mais là encore, le geste que l’on imagine vindicatif voire belliqueux renferme au creux des doigts des graines qui ne demanderaient qu’à être tirées de leur ensommeillement



Fais-moi mâle: Hard Ink, T2 (Suspense) (French Edition)

mains baladeuses, qui ne demandait qu’à tester toute la marchandise, et elle avait envie d’aller conseiller à la future épouse trompée de prendre ses jambes à son cou Certes, Crystal était mal placée pour juger les choix de vie d’autrui, car, après tout, elle travaillait à



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CancansDeParis No06 (1965-11) - Internet Archive

PARAITTOUSLESMOIS Novembre1965 Sommaire CANCANS 2 DANSEAPACHE 4 CARLOTTO p 10 DICTIONNAIRESTARLETTE p 12 CANCANS p 16 «CANCANS-CRITIQUES»p,18 CANCANS —deParis— 50,rueRicher,Paris-9”



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qui vont trop loin Des oncles aux mains baladeuses Des collègues qui tripotent, manipulent, insistent, finissent par avoir ce qu’ils veulent De filles qui cèdent Céder n’est pas consentir, est ** de câl *** De filles qui se font mettre la faute sur le dos, encore et encore De filles qui se font dire « habille -toé autrement pis ça



Extrait de la publication

gringue Avec ça, les mains baladeuses et l’œil en tirelire Il ne perdait pas de temps Au bout d’à peine deux minutes, il proposa à Sonia d’aller boire un verre en ville avec lui Elle secoua la tête, avec un regard qui disait oui Il continua à jeter ses lignes, en attendant que ça morde C’était drôle et pathétique, sa



Les femmes et les médias - Université Laval

Paris — Remarques grivoises, mains baladeuses ou invitations pressantes à dîner : certains hommes politiques français font preuve d'un



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mains me pressent avec force contre son corps puis elles des-cendent sous mes fesses pour me soulever J’entoure sa taille de mes jambes et m’agrippe à son cou puis il se met à marcher Je me retrouve allongée sur quelque chose de moelleux que je suppose être mon lit, mais je ne desserre pas mon étreinte pour autant



prévention des violences sexuelles

L’Organisation Mondiale de la Santé définit la violence sexuelle comme « Tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à un

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Projet dirigé par Myriam Caron Belzile, éditrice

Conception graphique : Nathalie Caron

Mise en pages

: Nicolas Ménard

Révision linguistique

: M artin Duclos et Chantale Landry

En couverture

: i llustration de Ben Tardif

329, rue de la Commune Ouest, 3

e

étage

Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1

Téléphone

: 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010 Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d'é dition. Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L'an de rnier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l'art dan s la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays. Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec - Programme de crédit d'impôt pour l'édition de livres - Gestion SODEC. Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :

S ous la ceinture : uni s pour vaincre la culture du viol

ISBN 978-2-7644-3203-7 (Version imprimée)

ISBN 978-2-7644-3250-1 (PDF)

ISBN 978-2-7644-3251-8 (ePub)

1. Viol-Anthologies. 2. Viol-Prévention-Anthologies. I. B.-Pilon, Nancy

HV6558.S58 2016

362.883

C2016-941425-6

Dépôt légal, Bibliothèque et Archives nationales du Québe c, 2016 Dépôt légal, Bibliothèque et Archives du Canada, 2016 Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservé s © Éditions Québec Amérique inc., 2016. quebec-amerique.com

À la mémoire de Lisa Kritik

(2 juillet 2001-12 mai 2016)

Ton sourire est dans mon porte-monnaie

et je le sortirai lors des jours de pluie.

Préface

AURÉLIE LANCTÔT

ET KORIASS

J'avais convié à une discussion à bâtons rompus un homme, une femme, deux personnes aux idées fortes. Chacun à nos claviers, les salutations d'usage passées, nous étions prêts à entrer dans le vif du sujet. La culture du viol. Des mots durs, mais qui s'inscrivent dans la réa lité, et doivent être dits pour ne plus être tus Nancy : Internet déborde de forums de témoignages de gens qui se demandent s'ils n'ont pas été vic- times d'abus, d'agression ou de viol. J'en ai consulté quelques-uns lors de la phase de recherche pour la création de ce recueil. Parmi les récits, celui d'une jeune fille de 15 ans qui avait invité son copain à dor mir dans son lit. Pendant la nuit, le garçon s'est mis à la caresser et n'écoutait pas ses refus, l'encoura geant à se laisser aller... Devant le manque d'écoute de son copain elle n'a rien dit et s'est laissée faire.

Sur le forum, une dame lui répond ceci

Mais pourquoi tu l'as invité à dormir dans ton lit si tu voulais pas coucher avec Votre réaction

Koriass

: Ma réaction en lisant cette histoire est la même qu'à chaque fois que j'entends des histoires du genre. Je suis dégoûté, exaspéré, mais je ne suis pas surpris. Depuis que j'ai fait mon coming out féministe, j'ai reçu beaucoup de messages de filles via ma page Facebook. On parle de centaines. Des appels à l'aide. Des récits détaillés d'agressions sexuelles. Des copains qui vont trop loin. Des oncles aux mains baladeuses. Des collègues qui tripotent, manipulent, insistent, finissent par avoir ce qu'ils veulent. De filles qui cèdent. Céder n'est pas consentir, est ** de câl ***. De filles qui se font mettre la faute sur le dos, encore et encore. De filles qui se font dire " habille-toé autrement pis ça arrivera pas

De filles qui se font dire par leurs amiEs,

leurs frères et soeurs, par leurs PARENTS, que c'est pas une agression si c'est ton chum. Que c'est pas une agression si t'as dit oui au début. Que c'est pas un viol si t'as déjà couché avec. De filles qui se font harceler par des clients réguliers à leur job. Qui reviennent après les heures de fermeture. Qui demandent si y'a des caméras. Qui essaient d'embrasser, de toucher, de tâter, malgré le refus, malgré le silence. De filles qui me disent qu'elles auraient aimé venir voir mon spectacle. Mais qu'elles ne viendront pas, finalement. Parce que le gars va être là. Celui qui a fait l'indicible. Et qu'elle s ont trop peur de lui. De filles tannées, incomprises, brimées, blessées, traumatisées, qui ont du mal à reprendre un rythme de vie sain, du mal à vivre ou revivre une sexualité épanouie. De filles qui ont recours à la boulimie, à l'automutilation, à la chirurgie, à la malbouffe, aux drogues dures, pour tuer ce sentiment de merde qui s'est fait une maison douillette dans le creux de leur ventre, depuis qu'on leur a enlevé un petit bout de leur humanité. Donc, ce que j'ai constaté en lisant tous ces té moignages, souvent avec une boule dans la gorge, toujours avec les poings serrés, c'est qu'en commen- çant à être conscientisé sur la culture du viol, je ne voyais que la pointe de l'iceberg. Le problème est plus grand qu'on pense, parce qu'il réside dans le silence. Dans la culture du silence. La culture de la culpabilité. Le mot " culture est bien utilisé ici, nous cultivons le silence. Nous cultivons la culpabilité. Et les victimes continuent de garder ces lourds secrets pour elles, dans la honte, sachant que si elles parlent, de toute façon on leur dira

Pourquoi tu l'as invité

dans ton lit si tu voulais pas coucher avec Aurélie : J e suis bien d'accord avec ce que tu dis. C'est bien ce qui est si terrible avec cette culture du viol : on ne s'en préoccupe que lorsqu'on assiste à ses mani festations les plus scandaleuses, violentes et injustes. Je veux dire par là qu'elle est extrêmement difficile

à cerner, voire à admettre, dans le "

cours normal des choses ». Elle se révèle seulement par à-coups, lorsqu'elle produit des incidents odieux. C'est aussi ce qui la rend difficile à combattre : elle a toujours un pas d'avance sur nous. Elle signale toujours son existence a posteriori, lorsque le mal est fait. Lorsqu'un juge rend un verdict ridiculement clément à l'égard d'un homme reconnu coupable de viol. Lorsque le tribunal populaire reproche à une victime une chose et son contraire pour minimiser l'agression qu'elle a subie, tout en excusant l'agresseur à mots couverts. Lorsque les accusations de cinq, dix ou vingt femmes ne suffisent pas à faire tomber une méga-vedette, un homme en posture de pouvoir. Lorsqu'une jeune femme violée est intimidée, exclue, ou pire, lorsqu'elle se suicide. Mais lorsque tout va bien, il est très dif ficile d'amorcer un dialogue sur cette culture du viol. Comme s'il fallait des pots cassés pour réagir. On finit par se dire qu'on n'en viendra jamais à bout ! Nous, les femmes, lorsqu'on soulève ces questions sans adosser nos remarques à des incidents précis, nous sommes rapidement taxées de paranoïa, ou alors on nous accuse d'être " anti-hommes

». On se demande

ce qu'il faudra pour qu'on se mette à réellement réflé chir sur cette plaie qui ronge, broie et tue trop de femmes. Je ne sais pas ce que tu en penses...

Koriass

: Je suis totalement d'accord. Selon moi, ce qu'on devra faire pour commencer à réfléchir réellement sur cette problématique de façon collective, c'est essayer de régler le problème à la source pour au moins limiter les dégâts.

Je ne suis pas sociologue, mais je suis un homme.

J'ai des instincts masculins et des réflexes acquis dans la façon dont les médias et les moeurs nord-américains m'ont modelé. Malgré ma prise de conscience fémi niste et mon souci réel de l'importance d'une égalité des sexes, j'ai encore des réflexes et des pensées mas culinistes à l'occasion. Qui durent quelques secondes le temps de me rendre compte que j'ai tort, mais ils sont là. Parce que culturellement, en général, nous sommes élevés comme ça, les garçons. Dans la domi nance, le privilège, le confort d'une supériorité sexuelle qui nous est donnée à la naissance. Nous nous faisons dire rapidement que nous devons être forts, inattei gnables, insubmersibles, être des pourvoyeurs, des athlètes, des super-héros, des culturistes, des pilotes automobiles, des ministres, des leaders, que nous ne devons surtout pas montrer notre sensibilité, que c'est un trait réservé à la femme. Que nous devons en tout temps performer, dominer, gagner. Et cette culture de la masculinité est extrêmement dure à briser, même pour moi. Quand je parle de régler le problème à la source, c'est de ça dont il est question selon moi. Régler la façon dont la masculinité est enseignée aux garçons. Je vois une corrélation franche entre la manière d'élever nos garçons et le nombre d'agressions sexuelles. Les garçons sont généralement élevés dans l'idée de dom i nance, surtout des femmes, et le mépris de ce qui est féminin. Les relations intimes sont souvent traitées comme le reste, on doit dominer, avoir ce que l'on veut malgré tout obstacle, accumuler les trophées de chasse, sans souci réel du consentement et des limites de sa partenaire. Mais pourquoi encore enseigner aux garçons ces standards impossibles et irréalistes de virilité, de pouvoir, de force ? Pourquoi ne pas leur enseigner l'importance d'assumer qui nous sommes réellement, dans nos forces comme nos faiblesses, d'assumer nos peurs comme nos ambitions, et surtout, l'importance du consentement sexuel, du respect de l'autre, de ne pas déshumaniser les femmes et les réduire à l'état d'objet ? Nous avons une grande responsabilité en tant que société. Celle de changer les mentalités paternalistes rétrogrades et désuètes d'un siècle dépassé, qui so nt encore transmises aux garçons du siècle présent. Ça devrait commencer par l'instauration une réelle édu cation sexuelle dans les écoles. T'en penses quoi

Aurélie

: C'est intéressant, ce que tu dis. J'y réponds par séquence. D'abord, les " réflexes masculinistes

» que

tu dis avoir en tant qu'homme. Je crois que ce n'est pas seulement parce que tu es un homme que tu as à l'occasion des réflexes ou des pensées qui s'inscrivent en faux contre tes convictions pro-féministes. Tu en as parce que tu es, comme moi d'ailleurs, un indi vidu qui évolue dans une société qui, comme tu le soulignes bien, s'imprègne d'une misogynie plus ou moins avouée, plus ou moins diluée. Une misogynie et un sexisme qui teintent nos représentations, nos institutions, nos médias... Ce n'est donc pas seule ment parce que tu es un homme qu'il t'arrive, disons, de rire à gorge déployée devant un gag plus ou moins respectueux pour les femmes, présenté dans un film ou une série télé que tu aimes bien - j'imagine un exemple au hasard, je ne sais pas si c'est le genre de chose que tu désignes vraiment. Ce n'est pas non plus seulement parce que tu es un homme qu'il t'arrive, dans un accès d'irritation, d'avoir des pensées sexistes momentanées à l'endroit de telle ou telle femme. Cela nous arrive à nous aussi, les femmes, puisque nous évoluons dans le même environnement. Nous avons appris nous aussi à être moins indulgentes en vers les femmes, à accepter certains préjugés sexistes ou à estimer banales certaines plaisanteries miso gynes. J'en suis également ! Nous baignons tous et toutes dans ce bain un peu poisseux, si sensible soit- on aux idées féministes. C'est bien ce qui rend la tâche si difficile, à mon avis. Comment procéder à une décontamination radicale de nos esprits, de nos façons d'interagir, de notre culture, pour enfin se débar rasser de ce mépris millénaire envers les f emmes ce même mépris qui trop souvent sert de caution aux violences qu'on leur inflige ? Même avec beaucoup de bonne volonté, on ne peut pas changer d'un coup la société, lorsqu'il s'agit de travailler des réflexes qui

Remerciements

Merci à Myriam d'avoir cru en ce livre autant que moi, de m'avoir accompagnée dans chacune des étapes de création et d'avoir apaisé mes angoisses de jeune auteurE directrice littéraire. Merci à Québec Amérique de m'avoir fait confiance pour porter ce projet. Merci à Stéphane Dompierre, l'ami-parrain-mentor qui m'a permis d'entrer dans la cour des grands. Merci à chacun des collaborateurs et chacune des collaboratrices pour vos mots, vos images, vos témoignages et vos idées. Ce livre, c'est vous. Merci aux collaborateurs approchés qui ont refusé de plonger avec nous pour plusieurs excel lentes raisons. Vos craintes et vos questionnements ont alimenté notre réflexion par rapport à la pertinence de notre projet et à l'angle que nous voulions lui donner. Merci à Anouk Simpson, lectrice de premier plan et meilleure amie, qui est là peu importe le moment pour m'aider à remettre de l'ordre dans ma tête et pour m'offrir sa vision réaliste et critique des choses. Sans toi, j'aurais fixé le vide pendant vraiment plus longtemps. Merci au Soucoupe Café d'exister. Merci à Maman, Mario, Vincent, Philippe et Antoine pour votre amour et votre support. Merci à Caro, Méli et Marie pour vos en cou ragements depuis le premier jour. Merci à Guillaume, mon amour, pour le partage de ton point de vue, pour me pousser encore plus loin et pour être là, toujours, autant quand je pleure que lorsque je ris. Ce livre donne la parole à des gens qui ne se pro- noncent pas d'emblée sur la culture du viol. Des femmes et des hommes qui ne montent pas néces sairement aux barricades pour énoncer leurs points de vue. Montre que cette insidieuse menace peut se cacher dans un petit coin et qu'il est facile de ne pas la voir. Expose la fréquence et l'abondance des comportements qui contribuent à la perpétuation de ce rapport de force malsain. Parce que " qui ne dit mot consent », nous avons voulu dire, crier, hurler le sujet. Le mettre en mots, en images, en idées, en points d'interrogation.

Pour ouvrir une porte aux dialogues.

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