[PDF] Un grand marché mondial : la banane



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MARCHÉ MONDIAL DE LA BANANE - FruiTrop online

LA BANANE DOLLAR RAFLE LA MISE PRODUCTION EUROPEENNE Parts de marché 11 8 en 2009 9 1 en 2018 DOLLAR Parts de marché 69 6 en 2009 75 0 en 2018 Note : UE périmètre évolutif UE-28 à compter de 2014 Sur un marché qui est passé de : 5 2 millions de t 6 5 millions de t Content published by the Market News Service of



Un grand marché mondial : la banane

Un grand marché mondial : la banane Sujet d’étude La culture de la banane d’exportation est un des piliers de l’économie de la Caraïbe et place les territoires producteurs en situation de concurrence Document 1 Bananeraie au Vauclin, en Martinique, après le passage du cyclone Dean, le 18 août 2007 Source: AFP , Pierre Verdy



Examen du marché de la banane Aperçu de février 2020

international de la banane1, met aussi en avant les principales caractéristiques, les opportunités, les risques et les incertitudes majeurs qui pourraient façonner le marché mondial de la banane pendant la période considérée Élaborées en janvier 2020, avant que la pandémie de covid-19 ne se déclare, les projections ne tiennent pas



Examen du marché de la banane - Food and Agriculture

Examen du marché de la banane v 2015-2016 iv Avant-propos Ce rapport est publié une fois par an pour les membres et les observateurs du Sous-Groupe sur les bananes du Groupe intergouvernemental sur la banane et les fruits tropicaux, qui est un organe subsidiaire du Comité des produits (CP)



Un grand marché mondial : la banane

réparti entre trois catégories de bananes (voir document 10) Avec la Un grand marché mondial : la banane Synthèse création du marché unique européen en 1993, un véritable bras de fer a opposé, au sein du GA TT puis de l’OMC, les Etats-Unis, dont le marché est Sécurité alimentaire Dans cette acception, signifie



TR4 : le jour d’après

la banalisation Le marché mondial (environ 20 millions de tonnes) est orga-nisé, formaté, consolidé, capitalisé et, au final, bloqué La banane Cavendish et tous ses clones avatars (Valery, Grande naine, Petite naine, Williams, etc ) répondent parfaitement au besoin d’un marché dit commoditisé ou, en bon français, banalisé



L’organisation commune de marché (OCM) Le commerce mondial de

Le commerce mondial de la banane Volumes 2 200 000 t 453 000 t 750 000 t 460 000 t Sans limite de la banane antillaise sur le marché européen



Etude de la filière Banane Plantain en Côte d’Ivoire

Cette enquête croise donc l’analyse du marché de la Banane Plantain au niveau national, avec un travail de terrain impliquant des milliers d’acteurs L’identification des acteurs interviewés a été faite de la manière la plus exhaustive et représentative possible, indépendamment du statut

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Les bananes sont cultivées dans l'ensemble des régions tropicales et contribuent à la sécurité alimentaire de centaines de millions de personnes (document 6). La plus grande partie des bananes produites est consommée sur place ou vendue sur les marchés locaux; c'est le cas, notamment, des bananes à cuire, plantains et bananes d'altitude. Seule une part estimée entre 15 et 20% de la production, composée principalement de bananes dessert, alimente le commerce mondial. L'Inde et le Brésil, pourtant premier et troisième producteurs mondiaux de bananes, ne figurent pas parmi les principaux exportateurs. Les trois continents du Sud contribuent à l'essentiel de la production : l'Afrique avec plus de 36 %, l'Amérique latine et l'Asie à hauteur, chacune, de 30% ; l'Océanie, le Proche Orient et l'Europe fournissant le reliquat. La production destinée à la consommation domestique ou aux marchés locaux est, généralement, une production sur de petites surfaces, utilisant peu d'intrants et une main d'oeuvre souvent issue des familles ou des proches des cultivateurs. La production destinée à l'exportation s'appuie sur une utilisation intensive d'intrants, la mise en oeuvre de technologies sophistiquées et mobilise un prolétariat agricole concentré. Mais au sein même de cette production, les technologies peuvent varier considérablement, les rendements être jusqu'à 6 fois plus élevés dans les grandes bananeraies d'Amérique centrale que dans les exploitations de petite taille des Antilles et les coûts de production être multipliés par 4 en fonction des charges salariales et sociales (document 5). La production destinée à l'exportation repose sur quelques variétés, comme la Cavendish sélectionnée pour ses hauts rendements, sa résistance lors des transports et sa qualité constante. Entre 1985 et 2002, le volume des bananes exportées dans le monde a enregistré un taux de croissance annuel moyen sans précédent de 5,3% , soit deux fois celui des 25 années précédentes. Cette formidable croissance s'explique par - l'augmentation des superficies consacrées à la culture de la banane :de 3,1 millions à plus de 4 millions d'hectares, soit un accroissement de 30%; - l'amélioration du rendement moyen par hectare : de 13,7 à 15,8 millions de tonnes, soit une augmentation de 15%; - l'ouverture des marchés des anciens pays socialistes et des pays

émergents;

- la libéralisation du commerce mondial dans le cadre du GATT puis de l' OMC.Si les 2/3 des bananes produites en Amérique latine et dans les Caraïbes sont consommés sur place, la région se place au premier rang mondial pour les exportations. L'Equateur occupe le premier rang et près de 30% des bananes exportées dans le monde sont originaires de ce pays. Trois Etats caribéens occupent les 3ème, 4ème et 5ème rangs des exportateurs : le Costa Rica, la Colombie et le Panama (document 3). Ce commerce est essentiel pour l'ensemble de l'espace caribéen comme en témoigne la part élevée que représente les exportations de bananes dans les échanges économiques des territoires des Petites Antilles (document 2). Relativement aux pays voisins producteurs de bananes dollars, où les très grandes plantations dominent, les Petites et Grandes Antilles pratiquent une culture sur des petites et moyennes exploitations, ce qui confère à cette activité un rôle clé dans la préservation du tissu social et économique. Cependant, les exportations des îles caribéennes décroissent au rythme annuel de 7% depuis les années 1980 (document 3 et 4), à l'exception notable de la République dominicaine qui

s'est imposée comme le deuxième exportateur dans la zone.Les importations de bananes sont concentrées sur deux marchés principaux

(document 6) : l'Amérique du Nord qui absorbe 35% de ce commerce et l'Union européenne qui représente près de 30% des bananes importées. Le reste se distribue entre l'Asie dont les besoins sont en augmentation continue, le Proche Orient, la Russie et certains pays d'Amérique latine non producteurs. Alors que les importations étasuniennes proviennent pour

95% des producteurs latino-américains, l'approvisionnement européen est

réparti entre trois catégories de bananes (voir document 10). Avec la Un grand marché mondial : la bananeSynthèse

création du marché unique européen en 1993, un véritable bras de fer a opposé, au sein du GA TT puis de l'OMC, les Etats-Unis, dont le marché est Sécurité alimentaire.

Dans cette acception, signifie

qu'une population dispose de l'apport quotidien de

2500 kilocalories considéré comme nécessaire par les

nutritionnistes. Intrants. Ensemble des produits apportés aux terres et aux cultures : les engrais, les amendements (sable, chaux), les pesticides, les fongicides... Rendements. Quantité produite (en tonnes) rapportée

à la surface cultivée (en hectares).

OMC. Organisation mondiale du commerce (qui a

succédé au GA

TT en 1995) dont le but est de libérer le

commerce mondial des entraves protectionnistes. L'organisation rend des arbitrages et des jugements afin de départager les Etats qui défendent leurs

intérêts et leurs spécificités économiques .Mots-clésUne culture traditionnelle et commerciale

Amérique latine et Caraïbes, première région exportatrice.Document 19

6 variétés de bananes

traditionnelles cultivées en Indonésie.

Source: site Internet de l'organisation

"Biodiversity International".

Document 20.

Quelques produits dérivés de la banane.

Source : INIBAPlibre, à l'Europe qui pratiquait un protectionnisme jugé contraire aux règles du commerce mondial (document 9). Les critiques portaient sur l'organisation commune du marché de la banane qui favorisait les producteurs européens et ceux des pays ACP par un système de contingents, de droits de douane dissuasifs et de licences d'importation. A partir de 2006, de nouvelles dispositions assouplissent le protectionnisme européen tout en maintenant les contingents favorables à la zone ACP et à la production ultramarine (document 11). Cette nouvelle politique ouvre davantage l'Europe aux importations des bananes dollars dont le commerce est dominé par les firmes transnationales d'origine étasunienne. (document 7) La place prépondérante occupée par ces entreprises peut s'expliquer par la nature périssable du fruit, dont la vente sur des marchés de plus en plus éloignés des zones de production a nécessité une intégration poussée des étapes du processus de commercialisation (documents 8 et 12). A partir du début du XXe siècle, de puissantes compagnies telle l'UFC - devenue Chiquita - contrôlent, pour une large part, la production de bananes, par le biais de grandes plantations qu'elles acquièrent en Amérique latine et dans les Caraïbes. Mais leur implication dans l'exportation et surtout dans l'importation est aujourd'hui plus importante que dans la production, grâce aux contrats qu'elles passent avec les producteurs et exportateurs indépendants. Le poids de leur présence diffère selon les pays : si les trois transnationales étasuniennes organisent 80% des exportations des bananes costariciennes, elle ne contrôlent que 50% de la production. Au Honduras, où pourtant elles détiennent 80% de la production, elles se débarrassent de certaines plantations au profit des coopératives alors qu'elles ne se sont jamais vraiment implanté en Equateur - où la production est aux mains des entreprises nationales - dont elles assurent à peine 30% des exportations. La production bananière est synonyme de mauvaises conditions de travail, d'exploitation à outrance d'une main d'oeuvre peu qualifiée et de dégradation de l'environnement (document 15). De nombreux rapports émanant de l'Organisation internationale du travail et des ONG ont dénoncé les entorses au droit du travail, particulièrement sur les plantations d'Amérique latine (document 13). Mais, dans ce domaine aussi, la situation est contrastée. En Equateur, un rapport de l'association Human Rights Watch datant de 2002, affirme que les salaires pratiqués sur les plantations y sont les plus faibles d'Amérique latine, que les femmes y sont victimes de discrimination et que le travail des enfants y est fréquent. Au Costa Rica, par contre, les salaires perçus par les ouvriers de la banane seraient le double du salaire minimum national, assortis d'avantage en nature: eau, électricité, hébergement. Le secteur bananier des DFA n'est pas exempt de tensions sociales comme l'ont montré les grandes grèves de 2004 en Guadeloupe. La forte croissance des exportations a entraîné une extension des surfaces cultivées et une intensification des rendements, processus qui a affecté durablement l'environnement. En Amérique centrale, d'importantes surfaces boisées ont été sacrifiées à l'économie bananière, aux dépens de la biodiversité. Simultanément, des engrais et des pesticides ont été utilisés de façon massive sur les plantations, mettant en cause la santé des travailleurs et des populations voisines (document 14). En Guadeloupe et en Martinique, le récent scandale lié à l'utilisation d'un insecticide appartenant à la famille des organochlorés - chimiquement très stable donc peu dégradable -, illustre parfaitement les dégâts causés par une activité agro- industrielle qui, pendant de longues années, s'est montrée peu soucieuse de son milieu (document 16). Une évolution semble pourtant se dessiner. La République dominicaine, dont la vocation exportatrice est récente, vend en Europe près de 60 00 tonnes de bananes biologiques, soit la moitié de ses exportations totales. Afin de répondre à une demande accrue des marchés européens en fruits biologiques, un certain nombre de producteurs caribéens ont manifesté la volonté de s'engager dans cette voie avec le concours de l' INIBAP dont la volonté est aussi d'impliquer les petits cultivateurs. Les grandes firmes ne sont pas en reste puisque toutes ajoutent à leur activité traditionnelle un volet "environnement" (reboisement, réhabilitation des sols) et production biologique (document 18). Le commerce équitable, pour sa part, n'accorde son label que dans le cadre d'un strict respect des droits sociaux et de l'environnement. Il pourrait donc concourir à corriger l'image souvent négative dont souffre la production bananière. La Fondation Max Havelaar a ainsi certifié des productions venant de Colombie, du Costa Rica, de la République dominicaine ainsi que des Petites Antilles (document 17). Mais cette réponse d'ordre éthique a ses limites : seule une minorité de consommateurs du Nord acceptera de payer son kilo de bananes 10 à 30% plus cher.Protectionnisme.

Politique visant à protéger une économie

nationale de la concurrence extérieure en établissant des taxes dissuasives ou des quotas à l'encontre des produits importés. Firmes transnationales ou FTN. Selon l'ONU, firmes dont les sites d'activités sont mondialisées, localisées dans six pays différents au minimum et réalisant un chiffre d'affaires annuel au moins égal à 500 millions de dollars. Bananes biologiques. Fruit cultivé sans l'apport d'intrants d'origine industrielle ou synthétique. INIBAP. Réseau international pour l"amélioration de la banane et de la banane plantain dont les activités sont la recherche, la conservation des variétés traditionnelles, la mise au point de nouvelles variétés et la production durable des bananes.

Commerce équitable. Principe reposant sur deux

exigences: - acheter plus cher la matière première ou le produit fini aux petites producteurs du Sud; - favoriser leurs activités dans le cadre d'un développement durable. Fondation Max Havelaar. ONG internationale qui délivre les certifications propres au commerce équitable. Max Havelaar est le héros d'un roman publié au XIXe siècle racontant la révolte d'un fonctionnaire néerlandais contre le

système colonial mis en place dans l'île de Java.Mots-clésLes effets socio-économiques et environnementaux du commerce de la

banane.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47