[PDF] COURSDE SPÉCIALITÉ MATHÉMATIQUES Terminale S



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Arithmétique et Matrices Mathématiques bac S, Spé Maths

freemaths 7 2 Compatibilité avec la congruence Théorème 2 : Soit n un entier naturel (n ˜ 2), a, b, c, d des entiers relatifs vérifiant : a ≡ b (n) et c



Congruences dans Z Applications - CBMaths

2 2 Compatibilité de la congruence avec l’addition et la multiplication THÉORÈME 2 8 Soit nun entier naturel (n 2) et a, b, cet ddes entiers relatifs vérifiant : a b (mod n) et c d (mod n): La relation de congruence est compatible avec : 1 l’addition : a+c b+d(mod n) 2 la multiplication : ac bd(mod n)



Contrôle de mathématiques

Chapitre1 : multiples, divisioneuclidienne, congruence 3 novembre2014 Contrôle de mathématiques Mardi 04 novembre 2014 Exercice1 Multiples (4 points) 1) Déterminer les 18 diviseurs positifs de 700 On les classera par ordre croissant 2) d et n sont des entiers naturels, d ,0 a) Démontrer que si d divise 9n +2 et 7n −3, alors d divise 41



Correction contrôle de mathématiques

la congruence 20122015 ≡ 22015 (mod 5) or 2015 ≡ 3 (mod 4) car 2015 = 4 × 503 + 3, d’après la question 1) 22015 ≡ 3 (mod 5) Le reste de la division de 20122015 par 5 est 3 Exercice4 ROC (4 points) 1) Voir le cours 2) Voir le cours 3) Application : 42 ≡ 16 ≡ 5 (mod 11) comme la congruence est compatible avec la puissance



PUBLICATIONS MATHÉMATIQUES DE L

Next we shall explain, briefly, how the congruence subgroup problem is related to the work of Calvin Moore, mentioned above The congruence subgroups of F, and the subgroups of finite index, respectively, constitute bases for neighborhoods of the identity for two topologies on G^ The latter refines the former so there is a continuous homomorphism,



Arithmétique : Bac S 2019 - Spé Maths, Inde, Pondichéry

2 freemaths , 2019 Corrigé - Bac - Mathématiques - 2019 reemaths: ous droits réservés De même, comme 20 et 19 sont premiers entre eux, d’après le théorème





Cours de mathématiques – Terminale scientifique (enseignement

II – Le raisonnement par récurrence Principe : Le raisonnement par récurrence s'utilise pour démontrer une propriété vraie pour tout entier n⩾n0 avec n0∈ℕ – c'est-à-dire que la propriété est vraie à partir du rang n0∈ℕ



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4 BIBLIOGRAPHIE [63] Équations du second degré à une inconnue URL : http://ww2 ac-poitiers fr/ math_sp [64]G BONTEMPS & al , Fractale, Maths 1re S, Bordas



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Les propriétés du 3°) et du 4°) sont appelées propriétés de compatibilité de la relation de congruence modulo n avec la multiplication Attention, la relation de congruence modulo n n’est pas compatible avec la division Attention, on ne peut pas passer à la racine carrée dans une congruence

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COURS DE SPÉCIALITÉ MATHÉMATIQUES

Terminale S

Valère BONNET

postmaster@mathsaulycee.info) 1 ernovembre 2006

Lycée PONTUS DETYARD

13 rue des Gaillardons

71100 CHALON SUR SAÔNE

Tél. : (33) 03 85 46 85 40

Fax : (33) 03 85 46 85 59

FRANCE

Site web :

http ://www.mathsaulycee.info 2

Lycée Pontus de Tyard708-709

Table des matières

Table des matières3

I Arithmétique5

I.1 Les ensemblesNetZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 I.1.1 L"ensembleN. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 I.1.2 L"ensembleZ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 I.1.3 Numération. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 I.1.4 Exercices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 I.2 Multipleset diviseurs d"un entier relatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 I.2.1 Multiplesd"un entier relatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 I.2.2 Diviseurs d"un entier relatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 I.2.3 Ensembledes diviseurs d"un entier relatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 I.2.4 Exercices résolus. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 I.2.5 Exercices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 I.3 Nombres premiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

I.3.1 Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

I.3.2 Décomposition en produit de facteurs premiers. . . . . . . . . . . . . . . . . 17 I.4 PPCM et PGCD de deux entiers relatifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 I.4.1 PPCM de deux entiers relatifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 I.4.2 PGCD de deux entiers relatifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 I.4.3 Déterminationsdu PGCD et du PPCM de deux entiers naturels. . . . . . . . 22 I.4.4 Nombres premiers entre eux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 I.4.5 Équations diophantiennes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 I.4.6 Exercices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 I.5 Congruence modulon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

I.5.1 Définition et propriétés immédiates. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

I.5.2 Petit théorème de FERMAT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 I.5.3 Résolutiond"équations avec congruences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 I.5.4 Utilisationsdes congruences. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 I.5.5 Exercices. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 I.6 Nombres premiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

I.6.1 Généralités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

I.6.2 Décomposition en produit de facteurs premiers. . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Index46

3

4Table des matières

Lycée Pontus de Tyard708-709

Chapitre IArithmétique

L"arithmétiqueest undessecteursscientifiqueslesplusancienset lesplusféconds. Fondéees- l"impulsionde FERMAT, EULER, LAGRANGE, GAUSSet LEGENDRE. Longtempsconsidéréecommela

branche la plus abstraite et la moins utile des mathématiques, elle connaît aujourd"hui de nom-

breuses applicationsen informatique, en électronique et en cryptographie.

I.1 Les ensemblesNetZ

I.1.1 L"ensembleN

Ndésigne l"ensemble des entiers naturels etN?désigne l"ensemble des entiers naturels non nuls. On a :N={0;1;2;3;...;n;n+1;...} etN?=N\{0}.

I.1.1.a Additionet multiplicationdansN

Nest muni de deux opérations :

- l"addition, notée+; - la multiplication,notée×.

Pour tous entiers naturelsaetb,a+bet

a×bsont des entiers naturels; on dit que l"addition et la multiplicationdansNsont des lois de compositioninternes.

Les principales propriétés de l"addition

et de la multiplication dansNsont résu- mées dans le tableau ci-contre oùa,betc désignent des entiers naturels.

Addition dansNMultiplicationdansN

a+0=0+a=aa×1=1×a=a

0est élément neutre pour+1est élément neutre pour×

+est associative×est associative a+b=b+aa×b=b×a +est commutative×est commutative a×(b+c)=a×b+a×c

×est distributive par rapport à+

a+b=0=?a=b=0a×b=1=?a=b=1 RemarqueLorsqu"il n"y a pas d"ambiguïtéle produita×best noté :ab.

I.1.1.b Ordre dansN

On définit dansNune relation, notée?, par :?(a;b)?N2,(a?b??c?N,b=a+c). Cette relation possède les propriétés suivantes, dont la démonstrationest immédiate. 5

6I. Arithmétique

THÉORÈMEI.1.1

Pour tous entiers naturelsa,betc, on a :

(1)a?aLa relation?est réflexive. (2)si(a?b)et(b?a), alorsa=bLa relation?est antisymétrique. (3)si(a?b)et(b?c), alors(a?c)La relation?est transitive.

Remarques

1.Une relation binaire à la fois réflexive, antisymétriqueet transitiveest une relation d"ordre.

2.Deux entiers naturelsaetbsont toujours comparables, c"est-à-dire on a toujours(a?b)ou

b?a), on dit que?dansNest une relation d"ordre total.

3.Une relation d"ordre partiel est une relation d"ordre non total. Par exemple?surP(N) est

une relation d"ordre partiel.

On admet le théorème suivant.

THÉORÈMEI.1.2

Toute partie non vide deNadmet un plus petit élément.

Exemples

1.Le plus petit élément deNest 0.

2.Le plus petit élément de l"ensemble {2n+7|n?N} est 7.

I.1.2 L"ensembleZ

Zdésigne l"ensemble des entiers relatifs etZ?l"ensemble des entiers relatifs non nuls. On a :Z={...;n-1;n;...;-2;-1;0;1;2;...} etZ?=Z\{0}.

I.1.2.a AdditiondansZ

L"ensembleZmuni de l"additionpossède les propriétés suivantes.

THÉORÈMEI.1.3

Pour tous entiers relatifsa,betc, on a :

(1)a+b?Z. L"addition dansZest une loi de composition interne. (2)(a+b)+c=a+(b+c). L"addition dansZest associative. (3)a+0=0+a=a. 0 est élément neutre pour l"addition dansZ. (4)?a??Z,a+a?=a?+a=0. Tout élément deZa un opposé dansZ. RemarqueUn entier relatifan"admet qu"un seul opposé, on le note (-a). VocabulairePour résumer ses propriétés, on dit que (Z,+) est un groupe. Plus généralement, un ensemble muni d"une loi de composition interne est un groupe lorsque : - la loi est associative; - l"ensemble possède un élément neutre pour cette loi; - tout élément de cet ensemble admet un " symétrique » dans cetensemble. RemarqueSoitIl"ensemble des isométriesdu plan. (I,◦) est un groupe; en effet : - la composée de deux isométriesest une isométrie; - la composée des isométries est associative; - l"application identique (élément neutre pour o) est une isométrie; - la réciproque d"une isométrieest une isométrie.

Lycée Pontus de Tyard708-709

I.1. Les ensemblesNetZ7

THÉORÈMEI.1.4

Pour tous entiers relatifsaetb, on a :a+b=b+a. L"addition dansZest commutative. On dit que(Z,+)est un groupe commutatif (ou abélien).

Remarques

1.(R,+) et (R?,×) sont des groupes commutatifs.

2.Le groupe (I,◦) est non commutatif.

THÉORÈMEI.1.5

Pour tous entiers relatifsa,betcon a :

sia+b=a+c, alorsb=c. DémonstrationEn effet, sia+b=a+c, alors : (-a)+a+b=(-a)+a+c; donc :b=c.?

I.1.2.b Multiplication dansZ

L"ensembleZmuni de la multiplicationpossède les propriétés suivantes.

THÉORÈMEI.1.6

Pour tous entiers relatifsa,betcon a :

(1)a×b?ZLa multiplication dansZest une loi de composition in- terne. (2)a×b=b×aLa multiplicationdansZest commutative. (3)(a×b)×c=a×(b×c) La multiplicationdansZest associative. (4)a×1=1×a=a1 est élément neutre pour la multiplicationdansZ. (5)a×(b+c)=a×b+a×cLa multiplication dansZest distributive par rapport à l"addition.

tributive par rapport à+et présente un élément neutre, 1, on dit que (Z,+,×) est un anneau. De

plus×est commutativedansZ, on dit que (Z,+,×) est un anneau commutatif.

THÉORÈMEI.1.7

Pour tous entiers relatifsa,betc, on a :

(1)b×0=0; (2)siab=0 alorsa=0 oub=0. DémonstrationNous ne démontrerons que la première propriété.

On a :bb+b×0=b(b+0)=bb=bb+0; donc :b×0=0.?

Remarques

1.Plus généralement un produit d"entier est nul si et seulement si l"un au moins des en tiers est

nul.

2.On déduit de(2)que siab=aceta?0, alorsb=c.

I.1.2.c Ordre dansZ

Pour tous nombres entiers relatifsaetb, on pose :b-a=b+(-a). On définit dansZune relation, notée?, par :?(a,b)?Z2,?a?b??b-a?N?.

Cette relation est une relation d"ordre total.

On admet les deux théorèmes suivants.

2006-2007

8I. Arithmétique

THÉORÈMEI.1.8

Soitaetbdeux entiers relatifs.

(1)Pour tout entier relatifc, on a :a?b??a+c?b+c. (2)Pour tout entier naturel non nulc, on a :a?b??ac?bc. tif, l"inégalitéchange de sens.

THÉORÈMEI.1.9

Toute partie bornée non vide deZadmet un plus petit et un plus grand élément. ExempleL"ensemble?n?Z??(n+2)2?6?est borné. Son plus grand élément est 0 et son plus petit

élément est-4.

THÉORÈMEI.1.10

Soitaetbdeux entiers relatifs tels que :b?0.

Il existe un entier relatifntel que :nb?a.

On dit queZest archimédien.

Démonstration 1ercas:b?1

- Sia?0, il suffit de prendren=a. - Sia<0, il suffit de prendren=0. 2 ecas :b?-1 On a :-b?1; donc il existe un entier relatifm, tel que :m(-b)?a.

Il suffit donc de prendre :n=-m.?

I.1.2.d Division euclidienne dansZ

THÉORÈMEI.1.11

Soitaetbdeux entiers relatifs tels queb?0.

Il existe un unique couple (q,r) élément deZ×Ntel que :a=bq+ret 0?r<|b|. Les nombres q et r s"appellent respectivement le quotient etle reste de la division euclidienne de a par b. Effectuer une division euclidienne c"est déterminerson reste et son quotient.

Démonstration

Existence

Soit A l"ensemble de entiers naturels de la forme :a-bq(q?Z).

A n"est pas vide cara+|ba|est élément de A.

A est une partie non vide deN, donc A admet un plus petit élémentr.

On a :r?A et A?N; donc : 0?r.

Il existe un entier relatifqtel que :r=a-bq.

On a :r-|b|=a-bq-|b|; donc il existe un entier relatifq?tel que :r-|b|=a-bq?. rest le plus petit élément de A et :r-|b|Unicité Soit (q,r) et (q?,r?) deux couples tels que :a=bq+r;a=bq?+r?; 0?r<|b|et 0?r?<|b|.

On a : 0=b(q?-q)+r?-r; donc :|r?-r|=|b||q?-q|.

Or : 0?r?<|b|et-|b|<-r?0; donc :-|b|Lycée Pontus de Tyard708-709

I.1. Les ensemblesNetZ9

MM

Pour démontrer qu"un objet U est l"unique objet vérifiant unepropriété, il suffit de démontrer que tout objet U" vérifiant la

propriété est égal à U.

Exemples

1.a=47 etb=9

On a : 47=9×5+2 et 0?2<9.

Donc :q=5 etr=2.

2.a=47 etb=-9

On a : 47=(-9)×(-5)+2 et 0?2<9.

Donc :q=-5 etr=2.3.a=-47 etb=9

On a :-47=9×(-6)+7 et 0?7<9.

Donc :q=-6 etr=7.

4.a=-53 etb=-12

On a :-53=(-12)×5+7 et 0?7<12.

Donc :q=5 etr=7.

RemarqueLorsquebestpositif,onpeuteffectuer ladivisioneuclidiennedeaparb,àl"aided"une calculatrice, en utilisant les formules :q=E?a b? etr=a-qb, où E désigne la fonction partie en- tière. ExempleEffectuer la division euclidienne de-23564 par 1229.

On a :

-23564

1229=-19,1...; donc :q=E?-235641229?

=-20 etr=-23564-1229×(-20)=1016.

I.1.3 Numération

I.1.3.a Basesde numération

L"homme compte depuis l"aube de l"humanité. Il commença parcompter sur ses dix doigts,

aujourd"hui il utilise le système décimal, ou base dix. Ainsi le nombre que nous désignons par

51253est, d"après notre système usuel de numération: 5×104+1×103+2×102+5×101+3×100.

La base dix s"est imposée par l"usage. Les ordinateurs comptent en base deux (système bi- naire); les gens qui programment les ordinateurs en assembleur utilisent des codes en base 16

(système hexadécimal);les navigateursexprimentla latitudeet la longitudeen degrés, minuteset

secondes; ils comptent donc en base soixante (système sexagésimal).

On admet le théorème suivant.

THÉORÈMEI.1.12

Soitpun entier naturel supérieur ou égal à 2. Tout entier naturelxpeut s"écrire de façon unique :

x=n? k=0a kpk, où lesaksont des entiers naturels tels que : 0?akOn peut ainsi déterminer de proche en proche tous les chiffres de l"entier naturelxécrit en base

p.

Exemples

1.On a : 121=4×52+4×51+1×50; donc : 121=

4415.

2006-2007

10I. Arithmétique

2.Pour convertir 134 en base 7, on effectue des divisions successives par

7 en commençant par 134, comme indiqué sur la figure ci-contre.

On en déduit que : 134=

2517.134

7 1197
527
20

I.1.3.b Système binaire

Pour écrire un nombre en base 2, l"ensemble des chiffres utilisé est : {0;1}. ExerciceI.1.1.Convertirenbase dix le nombre :100100111012.

SolutionOn a :100100111012=210+27+24+23+22+20

=1024+128+16+8+4+1 =1181? ExerciceI.1.2.Convertirenbase deux le nombre : 203. SolutionEffectuons des divisionssuccessives par 2 en commençant par 203, comme indiqué sur la figure ci-dessous. 2032
11012
1502
0252
1122
062
032
112
10

On en déduit que :203=110010112.?

I.1.3.c Systèmehexadécimal

Pour écrire un nombre en base 16, l"ensemble des chiffres utilisé est : {0;1;2;3;4;5;6;7;8;9;A;B;C;D;E;F} Les chiffres A, B, C, D, E et F représentent respectivement les nombres 10; 11; 12; 13; 14 et 15. ExerciceI.1.3.Convertirenbase dix le nombre :BAC16.

SolutionOn a :BAC16=11×162+10×161+12×160

=2816+160+12 =2988? ExerciceI.1.4.Convertirenbase seize le nombre :51966. SolutionEffectuons des divisions successives par16en commençant par

51966, comme indiqué sur la figure ci-

contre.

On en déduit que :

51966=CAFE16.

5196616

14324716

1520216

101216

120?

Lycée Pontus de Tyard708-709

I.2. Multipleset diviseurs d"un entier relatif11

I.1.4 Exercices

I.1.a.Résoudre dansN2le système :?xy?2x

x+y=4.

I.1.b.Résoudre dansZ2le système :?xy=1

3x+y= -4.

I.1.c.Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel non nuln, on a : 1

2+22+32+···+n2=n(n+1)(2n+1)

6. I.1.d.Démontrer par récurrence que pour tout entier naturelnsupérieur ou égal à 3, on a : n!?2n-1.

I.1.e.Effectuer la division euclidienne deapar

bdans chacun des cas suivants. ?a=61 etb=17 ?a=61 etb=-17 ?a=-61 etb=17 ?a=-61 etb=-17 ?a=6327 etb=628 I.1.f.Déterminer l"entier naturel qui divisé par

23 a pour reste 1 et qui divisé par 17 a le même

quotient et pour reste 13. I.1.g.Écrire en base 2 les nombres : 19; 157 et 987.

I.1.h.Écrire en base 10 les nombres :101102;

110112et1010112.

I.1.i.Écrire en base 16 les nombres : 19; 157 et 987.

I.1.j.Écrire en base 10 les nombres :1616;1A16

et 2A16.

I.1.k.Écrire en base 6 le nombre :12345.

I.1.l.Déterminer les couples de chiffres (x;y)

tels que le nombre d"écriture décimale 724xy
soit multiplede 9.

I.2 Multipleset diviseursd"un entierrelatif

I.2.1 Multiplesd"un entier relatif

I.2.1.a Définition et propriétés

DÉFINITIONI.2.1

Soitaetbdeux entiers relatifs.

aest unmultipledebs"il existe un entier relatifktel que :a=kb.

Exemples

1.On a : 99=9×11 et 11?Z; donc 99 est multiplede 9 (et de 11).

2.-21,-14,-7, 0, 7, 14, 21 sont des multiplesde 7 et de-7.

Remarques

1.Tout entier relatif est multiplede-1 et de 1.

2.0 est multiplede tout entier relatif.

THÉORÈMEI.2.1

Soitaetbdeux entiers relatifs tels quebest non nul. aest multipledebsi et seulement si le reste de la division euclidienne deaparbest 0.

DémonstrationSoitqle quotient etrle reste de la division euclidienne deaparb. On a :a=bq+r, avec 0?r<|b|.

Sir=0 , alors :a=bq+0; doncaest multiple deb.

Réciproquement, siaest multiple deb, il existe un entier relatifktel que :a=bk=bk+0. On peut donc prendreq=ketr=0 or d"après le théorème

I.1.11le couple (q;r) est unique, donc :r=0.?

THÉORÈMEI.2.2

Soitaetbdeux entiers relatifs.

Siaest multipledebet sia?0 alors :|a| ?|b|.

DémonstrationSoitaetbdeux entiers relatifs tels queaest multiple debeta?0.

2006-2007

12I. Arithmétique

Il existe un entierktel quea=kb; donc :|a|=|k| |b|.

De plus :a?0; donc :|k|?0; d"où :|k|?1.

En multipliant cette dernière inégalité membre à membre par|b|, il vient :|a|?|b|.?

THÉORÈMEI.2.3

Soita,betctrois entiers relatifs.

(1)aest multipledea. (2)Siaest multipledebetbest multipledea, alorsa=boua=-b. (3)Siaest multipledebetbest multipledec, alorsaest multipledec.

Démonstration

(1)a=1×adoncaest multiple dea. (2)Siaest multiple debetbest multiple dea, alors d"après le théorème

I.2.2:|a|?|b|et|a|?|b|; d"où :|a|=|b|;

c"est-à-dire :a=boua=-b.quotesdbs_dbs47.pdfusesText_47