[PDF] fonction gamma pdf
[PDF] excel 2010 fonctions et formules pdf
[PDF] dérivée définition simple
[PDF] examen des fonctions supérieures
[PDF] altération majeure des fonctions cognitives supérieures
[PDF] fonctions instrumentales
[PDF] exemple de document de plaidoyer
[PDF] fonctions exécutives
[PDF] exemple de plaidoyer ecrit
[PDF] module de formation sur le plaidoyer
[PDF] techniques de plaidoyer et lobbying
[PDF] faire un plaidoyer définition
[PDF] exemple de message de plaidoyer
[PDF] plaidoyer et lobbying pdf
[PDF] comment ecrire un rapport contre un collegue
1 LA FONCTION GAMMA : D
EFINITION ETΓ0(1)
Universite de Lorraineannee 2012-2013
Agregation de Mathematiques
La fonction Gamma dans tout ses etats
1 La fonction Gamma : denition et0(1)
Exercice 1On note Γ la fonction d´efinie sur ]0;+1[ par la relation
Γ(x) =∫
+1 0 ettx1dt:
Pournentier naturel non nul, on pose
H n=n∑ k=11 k =1 1 +1 2 ++1 n
1. V´erifier que Γ est bien d´efinie.
2. D´emontrer que la fonction Γ est d´erivable sur ]0;+1[, avec
8x >0 Γ0(x) =∫
+1 0 ettx1logt dt:
3. Montrer que la suite (un)n1d´efinie parun=Hnlognadmet une limite
lorsquentend vers l'infini. On notera cette limite, appel´ee constante d'Euler.
4. Montrer que pour tout entiern1,Hn=∫1
01(1v)n
v dv.
5. En d´eduire que, pour tout entier natureln1,
H n+1 n+ 1=∫ 1 0 (1v)nlogv dv: 6.
´Etablir que pour toutt0, 1tet.
7. On poseIn=∫n
0(1t n )nlogt dt. Montrer que lim n!+1In=∫ +1 0 etlogt dt:
8. Montrer que
=Γ0(1).
Indication : on pourra montrer queIn=n
n+1(lognHn+1). Solution 11. La fonctiont7!ettx1est continue sur ]0;+1[, donc lo- calement int´egrable sur ]0;+1[. Reste `a ´etudier l'int´egrabilit´e en 0 et en l'infini. En 0,ettx1tx1, et commex1>1 et quetx1est de signe constant au voisinage de 0, l'int´egrabilit´e en 0 d´ecoule du crit`ere d'´equivalence avec une int´egrale "de type Riemann" classique. En l'infini, e ttx1=o(et=2), ce qui donne la convergence en l'infini. 1
1 LA FONCTION GAMMA : D
EFINITION ETΓ0(1)
2. Soienta;br´eels avec 0< a < b <+1. Pour toutt >0, on a
@x (ettx1)=ettx1logt:
Comme pour toutt >0 et toutx2]a;b[, on a
jettx1logtj= (logt)ettx111]0;1[(t) +ettx1logt11[1;+1[(t) (logt)etta111]0;1[(t) +ettb1logt11[1;+1[(t); on pourra appliquer le th´eor`eme de d´erivation sous le signe int´egrale d`es qu'il sera acquis que t7!(logt)etta111]0;1[(t) +ettb1logt11[1;+1[(t) est int´egrable sur ]0;+1[. - Cette fonction est continue, donc localement int´egrable. - En 0, on a logt=o(ta=2) etet1, d'o`u la relation de comparaison (logt)etta1=o(ta=21), ce qui donne l'int´egrabilit´e en 0. - En +1, comme logt=o(t), on aettb1logt=o(ettb), maistb= o(et=2), donc finalementettb1logt=o(et=2), ce qui donne l'int´egrabilit´e en l'infini. Ainsi, la fonction Γ est d´erivable sur ]a;b[, avec
8x2]a;b[ Γ0(x) =∫
+1 0 ettx1logtd(t): Comme la d´erivabilit´e est une propri´et´e locale et que tout point de ]0;+1[ admet un voisinage de la forme ]a;b[, aveca;br´eels v´erifiant 0< a < b < +1, le r´esultat s'ensuit.
3. On a le comportement suivant
junun1j=j(HnHn1)(lognlog(n1))j =1 n + log(11=n)=1 n 1 n +O(1 n 2) =O(1 n 2) Ainsi la s´erie de terme g´en´eralunun1converge, mais on a la relation t´elescopique n∑ k=2(unun1) =unu1, donc la suite (un)n1converge.
4. Pour toutv2]0;1[, on a en posantu= 1v
1
01(1v)n
v dv=∫ 1 01un
1udu=∫
1 0( n1∑ k=0uk) du n1∑ k=0∫ 1 0 ukdu=n1∑ k=01 k+ 1=Hn: 2
1 LA FONCTION GAMMA : D
EFINITION ETΓ0(1)
5. On fait une int´egration par parties : pour tout >0, on a
1 (1v)nlogv dv
1(1v)n+1
n+ 1logv]11 n+ 1∫ 1
1(1v)n+1
v dv =1(1)n+1 n+ 1log1 n+ 1∫ 1
1(1v)n+1
v dv
Cependant, on a l'´equivalent en 0 :1(1)n+1
n+1log log, d'o`u en faisant tendrevers 0 : 1 0 (1v)nlogv dv=1 n+ 1∫ 1
11(1v)n+1
v dv=Hn+1 n+ 1 grˆace `a la question pr´ec´edente.
6. La fonctiont7!f(t) = 1eta comme d´eriv´eeetqui est major´ee par
1 surR+. D'apr`es l'in´egalit´e des acroissements finis, on af(t)f(0)t,
d'o`u l'in´egalit´e voulue.
7. Posons, pourt >0 etn1,fn(t) = (1t
n )n(logt) 11[0;n](t). Commefn est de signe constant et continue par morceaux, on a ]0;+1[f n(x)d(x) =∫ ]0;n]f n(x)d(x) =∫ n 0 f n(t)dt=In:
Pournt, on afn(t) = (1t
n )nlogt.
Mais (1t
n )n= exp(log(1t n )n) = exp(nlog(1t=n)) : lorsquen tend vers l'infini log(1t=n) t=n, d'o`unlog(1t=n) t. Ainsi, lim n!+1nlog(1t=n) =t, d'o`ulim n!+1(1t=n)n=et. Finalement, pour toutt >0,lim n!+1fn(t) =etlogt.
On a pourtcompris entre 0 etn
1t n n log t(et=n)njlogtj=jlogtjet; d'o`ujfn(t)j jlogtjet. La derni`ere in´egalit´e est encore v´erifi´ee pour t > n: les termes sont tous nuls. Ainsi, on a sur ]0;+1[ l'in´egalit´ejfn(t)j jlogtjet. Comme, on l'a vu au 2, cette fonction est int´egrable, on peut alors appliquer le th´eor`eme de convergence domin´ee et on a lim n!+1In=∫ +1 0 etlogt dt: 3
3 WALLIS,Γ(1=2), INTEGRALE DE GAUSS
8. Un simple changement de variable affine donne
n 0 f n(t)dt=n∫ 1 0 f n(ny)dy=n∫ 1 0 (1y)nlog(ny)dy: =nlogn∫ 1 0 (1y)ndy+n∫ 1 0 (1y)nlogy dy: nlogn n+ 1nHn+1 n+ 1; soitIn=n n+1(lognHn+1) =n n+1(lognHn1 n+1). Comme lim n!+1(Hnlogn) = , cela nous donnelim n!+1In= . Or, d'apr`es la question pr´ec´edente, lim n!+1In=∫+1
0etlogt dt, qui d'apr`es
la question 2, est ´egale `a Γ
0(1). On obtient donc l'identit´e
=Γ0(1).
2 Les formules de recurrence
Exercice 2Montrer que la fonction Γ v´erifie, pour tout r´eelx >0, l'´egalit´e Γ(x+ 1) =xΓ(x). En particulier, v´erifier que pour tout entiern0, on a :
Γ(n+ 1) =n! et Γ(
n+1 2 = Γ(1 2 (2n)! 2 2nn! Solution 2On fait une int´egration par parties : soitT >0, on a T 0 txetdt= [txet]T0+∫ T 0 xtx1etdt soit ∫T 0 txetdt=TxeT+x∫ T 0 tx1etdt En faisant tendreTvers l'infini, on obtient Γ(x+ 1) =xΓ(x). Les formules se montrent alors ais´ement par r´ecurrence.
3 Wallis,(1=2), integrale de Gauss
Exercice 3Integrales de Wallis.
1. On pose
W n=∫ =2 0 (cos)nd:
Montrer queWn=n1
n
Wn2. En d´eduire que la suite (nWnWn1)n1est
constante. 4
3 WALLIS,Γ(1=2), INTEGRALE DE GAUSS
2. Montrer queWnWn+1W2nWnWn1. En d´eduire l'´equivalent `a l'infini
W 2n:
Solution 31. Pourn2, on a
W n=∫ =2 0 (cos)nd =2 0 (1(sin)2)(cos)n2d =Wn2+∫ =2 0 (sin)(sin(cos)n2)d =Wn2+[ (sin)1 n1(cos)n1] =2 0 =2 0 cos(cos)n1d n1 =Wn2+ 01 n1Wn; d'o`u (n1)Wn= (n1)Wn2Wn, puisnWn= (n1)Wn2et W n=n1 n
Wn2. Posonsun=nWnWn1: on a pour toutn1,
u n=nn1 n
Wn2Wn1= (n1)Wn1Wn2=un1;
ce qui montre que la suite est constante.
2. Pour tout2[0;=2], on a
0(cos)n+1(cos)n(cos)n1;
d'o`u en int´egrantWn+1WnWn1, puis, en multipliant parWn: W nWn+1W2nWn1Wn. En multipliant parn, il vientnWnWn+1nW2nnWn1Wn, soit n n+1un+1nW2nun, et comme (un) est constanten n+1u1nW2nu1. D'o`u lim n!+1nW2n=u1,lim n!+1p nW n=p u u 1 n . Un calcul simple donneu1= 1:W1W0= 1 2 :1 = 2 , d'o`u le r´esultat voulu.
Exercice 4Calcul de l'integrale de Gauss.
1. On poseJn=∫p
n 0( 1t2 n ndt. Montrer quelim n!+1Jn=∫+1
0et2dt.
2. ExprimerJnen fonction d'une int´egrale de Wallis. En d´eduire la valeur
de l'int´egrale de Gauss : +1 0 et2=2dt=1 2 p =2: 5
4 FORMULE DE STIRLING.
Solution 41. On aJn=∫
[0;+1[(1t2 n )n11[0;p n](t)d(t). Soitt0. Pour nt2, on a (1t2 n )n11[0;p n](t) = (1t2 n )n, or on sait que log((1t2 n )n) =nlog(1t2 n )n(t2 n ) =t2; donc lim n!+1log((1t2 n )n) =t2, d'o`ulim n!+1(1t2 n )n= exp(t2=2).
Par ailleurs, on a
8n1t0 (1t2
n )n11[0;p n](t)exp(t2=2): En effet, l'in´egalit´e est ´evidente pourtp n, tandis que pourt2[0;p n[, elle d´ecoule de l'in´egalit´e :
8x2[0;1[log(1x)x;
que l'on applique `ax=t2=n. Commeet2est int´egrable sur [0;+1[, il suffit alors d'appliquer le th´eor`eme de convergence domin´ee.
2. Avec le changement de variableu=t=p
n, on aJn=p n ∫1
0(1u2)ndu.
Posant encoreu= sin, on a
1 0 (1u2)ndu=∫ =2 0 (1sin2)ncos d=∫ =2 0 (cos)2n+1d=W2n+1; soitJn=p nW 2n+1. Vu le r´esultat de l'exercice pr´ec´edent,Jnp n
2(2n+1)p
2 , soit lim n!+1Jn=p 2 , d'o`u∫+1
0exp(t2)dt=p
2 et, avec un changement de variable ∫+1 =2.
Exercice 5Calcul deΓ(1=2).
Connaissant la valeur de l'int´egrale de Gauss, montrer que
Γ(1=2) =p
Solution 5Il suffit de faire le changement de variablet2=2 =udans la formule pr´ec´edente et de relire la d´efinition de la fonction Γ.
4 Formule de Stirling.
Exercice 61. Montrer que∫+1
2nxnexdx=o(Γ(n+ 1)).
2. Montrer l'´equivalent `a l'infini
(n+1) e nnn+1=2∫p n p n (1 +u p n )neup n du.
3. Montrer que pour toutx2]1;1[, on a log(1 +x)x x2
6 6
4 FORMULE DE STIRLING.
4. On rappelle que
∫+1
0et2=2dt=1
p =2. Montrer que
Γ(n+ 1)p
2ennn+1=2:
Solution 61. On peut remarquer que
+1
2nxnexdx=∫
+1 n (x+n)ne(n+x)dx∫ +1 n (2x)ne(n+x)dx (2 e n∫+1 n xnexdx (2quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14