[PDF] Cours de probabilités Terminale S



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Cours de probabilités Terminale S

Cours de probabilités Terminale S Pour aller plus loin Paul Milan Table des matières • P une probabilité, fonction définie sur P et à valeurs dans [0,1]



Probabilités – Terminale S

Probabilités – Terminale S 2 b Probabilités sur un ensemble fini Définition : Soit ΩΩΩΩ = {a 1, a 2, , a n} un ensemble fini on définit une loi de probabilité sur ΩΩΩΩ si on choisit des nombres p 1, p 2, , p n tels que, pour



Cours sur les probabilités Terminale Pro

Title: Cours sur les probabilités Terminale Pro Author: maths-sciences fr;Luis LOPEZ Keywords: cours;probabilité;terminale;pro Created Date: 1/24/2013 11:07:33 PM



COURS TERMINALE spécialité PROBABILITES

COURS TERMINALE spécialité PROBABILITES A La probabilité d’un événement A, notée P(A), est la somme des pi pour tous les éléments ei de A



Probabilités conditionnelles, cours, terminale STMG

Probabilités conditionnelles, cours, terminale STMG F Gaudon 8 juillet 2015 Table des matières 1 Rappels sur les intersections et les réunions2 2 Notion de probabilité conditionnelle2 3 Arbre pondérés 3 1



Chapitre 15 Probabilités conditionnelles

Il faut bien distinguer cette probabilité de la probabilité de l’événement «l’élève choisi est une fille de terminale» qui est l’événement F∩T Pour ce dernier événement, on considère de nouveau les 867 élèves



Terminale ES - Probabilités conditionnelles

I) Notion de probabilité conditionnelle 1) Probabilité de B sachant A a) Définition On considère un univers ???? d’une expérience aléatoire et ???? une loi de probabilité associée Soit un événement de probabilité ???? : ; non nulle et un événement



Chapitre Probabilités

Une probabilité est un nombre compris entre 0 et 1 Un évènement dont la probabilité est nulle est un évènement impossible Un évènement dont la probabilité est égale à 1 est un évènement certains La somme des probabilités de tous les évènements élémentaires est égale à 1 Exemple 3) Equiprobabilité Définition



Dénombrement et probabilités

Calculer la probabilité de C Dans le jeu de cartes, il y a 8 cœurs et 24 cartes distinctes d'un cœur card C=(8 1)×(24 4)=8× 24 420 =85008 P(C)= 85008 201376 = 759 1798 ≈0,422 e) Soit D l'événement : on extrait une main de 5 cartes contenant au moins un cœur Calculer la probabilité de D

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Cours de probabilités Terminale S

DERNIÈRE IMPRESSION LE27 juillet 2014

Cours de probabilités

Terminale S

Pour aller plus loin . . .

Paul Milan

Table des matières

1 Espace probabilisé2

1.1 Cas où l"univers est fini. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

1.2 Cas où l"univers est infini. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

2 Probabilité conditionnelle6

2.1 Définition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2.2 Formule de Bayes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

3 Indépendance8

4 Variable aléatoire9

4.1 Fonction de répartition :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

4.2 Espérance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

4.3 Fonction d"une variable aléatoire réelle. . . . . . . . . . . . . . . . 12

4.4 Variance et écart type. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

5 Couple de variables aléatoires réelles15

5.1 Loi d"un couple de variables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

5.2 Somme de variables aléatoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

6 Lois usuelles22

6.1 Lois normales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

6.2 Lois binomiales B(n,p). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

6.3 Lois de Poisson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

6.4 Convergence vers une loi normale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

A Table de la loi normale centrée réduite35

B Table de la loi binomiale36

C Table de la loi de Poisson40

2 1 ESPACE PROBABILISÉ

Avant propos

Face à une épreuve aléatoire - lancement d"un dé, mesure du poids d"un nou- veau né, etc. - il arrive assez souvent qu"avant toute réalisation del"épreuve on ait certaines connaissances concernant les résultats auxquels ondoit s"attendre : Pour les deux exemples cités, on connaît l"ensemble de tous les résultats pos- sibles et on sait, pour le lancer de dé, que chacune des 6 faces a lesmêmes chances de sortir pourvu que le dé ne soit pas pipé, et, pour le poids du nouveau né, qu"on a plus de chances de tomber sur un poids voisin de 3 kg que sur un poids supé- rieur à 4 kg ou inférieur à 2 kg. Pour pouvoir modéliser ces connaissances on associe à une épreuve aléatoire un espace probabilisé.

1 Espace probabilisé

Un espace probabilisé se compose de trois éléments : •Ωl"ensemble fondamental (univers), qui est l"ensemble de tous lesrésultats possiblese, appelés aussi événements élémentaires . Pour le lancer de dé,Ω=

1,2,3,4,5,6}.

Pour le poids des nouveaux nés exprimé en grammes, on peut considérer que

Ω= [1500,5500].

•P: Une famille de parties deΩ. Chaque élément A dePest donc une réunion d"événements élémentaires : on l"appelle un événement composé. Par exemple : le résultat du lancer de dé est pair signifie que la réalisationede l"épreuve appartient à l"événement composé A={2,4,6}. On l"écrit : e?A?le résultat est pair. •Pune probabilité, fonction définie surPet à valeurs dans[0,1]. Si le dé n"est pas pipé,chacune des 6 faces du dé a la même probabilité de sortir, c"est-à-dire quePassocie à chaque numéro de 1 à 6 la probabilité1

6, et à tout

ensemble deknuméros la probabiliték 6. Donnons maintenant une définition précise du triplet(Ω,P,P)qu"est l"espace probabilisé, en commençant par le cas le plus simple où le nombre des résultats possibles est fini.

1.1 Cas oùΩest fini

PuisqueΩa un nombre fini d"éléments, notonsΩ={e1,e2,...,ek}. Passocie à chaque élémenteideΩune probabilitéP(ei) =pi, positive ou nulle On demande àPde vérifier la même propriété d"additivité que les fréquences, c"est-à-dire que pour tout sous ensemble A deΩ:

P(A) =∑

e i?AP(ei)A?Ω et en particulier, la somme de toutes les fréquences vaut 1.

P(Ω) =k∑

i=1P(ei) =1

1 ESPACE PROBABILISÉ 3

On a ainsi défini P pour tout sous-ensemble deΩ, etPest la famille de toutes les parties deΩ.

On remarque que si

A est le complémentaire de A dansΩ, d"après (1) et (2) : P(

A) =1-P(A)

Exemple :

•Pour le lancer d"un dé non pipé, P attribue à chacun des numéros de 1 à 6 la probabilité 1

6et à tout événement composé dekévénements élémentaires la

probabilité k 6. Le résultat est pair,e?{2,4,6}a donc pour probabilité1 2. •On croise deux individus hétérozygotesAa,Aest le caractère dominant etale caractère récessif (par exemple, la couleur des yeux, noirs pourAet bleus pour a). D"après la loi de Mendel, chacun des parents donne au hasard (c"est-à-dire avec la même probabilité) l"un ou l"autre de ses gènes. Si l"on considère le génotype de l"individu issu du croisement, quel est l"espace probabilisé correspondant? Et si c"est le phénotype qui nous intéresse, quel est l"espace probabilisé correspondant? Encequiconcernelegénotype,l"ensemblefondamentalest:Ω={AA,Aa,aa} Et puisque chacun des parents donneAouaavec la probabilité1

2et cela de

façon indépendante, il y a 4 possibilités :

Aa×Aa

AA aA Aa aa chacune de probabilité14, et comme le génotypeAacomprend les deux casAa etaA, on a finalement :

P(AA) =P(aa) =1

4etP(Aa) =12

Pour le phénotype, il n"y a que deux événements élémentairesA(yeux noirs) eta(yeux bleus). Or

A={AA,Aa,aA}eta={aa}doncP(A) =3

4etP(a) =14

1.2 Cas oùΩest infini

a) LorsqueΩest dénombrable, c"est-à-dire queΩ={ei,i?N}, la seule diffé- rence avec le cas fini est que lespi=P(ei)sont en quantité dénombrable, et quePdoit être dénombrablement additive :

Si A=?

i?Ie iIdénombrable :P(A) =∑ i?IP(ei)et+∞∑ i=0p i=1 Pest à nouveau la famille de toutes les parties deΩ.

4 1 ESPACE PROBABILISÉ

Exemple :

SoitΩ=NetP(i) =λi

i!e-λavecλ>0 fixé. On appelle cette probabilité - ou loi - la loi de Poisson.

On vérifie que :

i=0p i=e-λ+···+λi i!e-λ+···=e-λ?

1+···+λii!+...?

=1 car la somme de la série qui figure dans la parenthèse vauteλ. b) Le cas oùΩn"est pas dénombrable sera pour nous presque toujours le cas où Ωest l"ensemble de tous les nombres réelsR, ou un intervalle deR, ou le plan R

2(tout ou partie)

Contrairement aux cas fini et dénombrable, la probabilitéPne peut plus être définie par sa valeur pour chacun des événements élémentairese: Pest définie directement sur une famille de partiesP, appelée tribu, et qui, dans le cas réel, comprend essentiellement les intervalles[a;b[.

Pdoit avoir les propriétés suivantes :

•Ωappartient àP.

•Si Ai?Ppour toutideI?N, alors?

i?IA i?P

•Si A?PalorsA?P

autrement dit,Pdoit être fermée pour la réunion dénombrable et la complé- mentation. Pdoit vérifierP(Ω) =1 et être dénombrablement additive :

Si A=?

i?IA ipour toutideIet Ai∩Aj=∅pour touti?=jetIdénombrable

On doit avoir :

P(A) =∑

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