[PDF] Puissance et faiblesse des soignants : mythe ou réalité



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Les limites professionnelles et le sentiment d’impuissance U 2014

déstabilisés, les soignants peuvent ressentir un sentiment d’impuissance Se connaître, mais aussi accepter ses limites est parfois difficile mais permet de se préserver au quotidien Comprendre le sentiment d’impuissance du soignant Le soignant et la relation d’aide • De la relation à la relation d’aide - alliance thérapeutique



La souffrance des soignantes un mal invisible

rencontrée les atteigne 3comme être humain et les use au fil du temps Image Un sentiment d’impuissance qui dérange La maladie physique ou mentale est imprévisible et déjoue souvent les projections habituelles et lorsque la technicité et les principes de soins échouent, la soignante se trouve elle aussi en échec



Puissance et faiblesse des soignants : mythe ou réalité

Paul Rioeu , philosophe, n’est-elle pas la « juste posture » tant du soignant que de la personne malade La relation de soin est un face à face, une rencontre singulière de la personne souffrante, avec tout le respect qui lui est dû, et d’un soignant souieux du ien d’autrui : un appel à venir en présence et un appel à prendre soin



LES EMOTIONS DU SOIGNANT - Infirmierscom

LES EMOTIONS DU SOIGNANT TRAVAIL DE FIN D’ETUDES UE 5 6 : Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques et professionnelles UE 3 4 : Initiation à la démarche de recherche Soutenance orale le 31 mai 2012



L’alliance thérapeutique et le sentiment d’impuissance de l

Les ruptures d’alliance thérapeutique constituent un contexte favorable au développement du sentiment d’impuissance de l’intervenant, conditionnellement au soutien de l’équipe et à la perception qu’à l’intervenant de son rôle et de son contrôle Le sentiment d’impuissance peut mener à une remise en question positive



La souffrance éthique et l’évolution professionnelle infirmière

1 La souffrance éthique et l’évolution professionnelle infirmière Margot Phaneuf, inf , PhD Novembre 2014 «La prise de conscience des besoins du malade sans moyen d’action, engendre la frustration et le sentiment d’impuissance

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Puissance et faiblesse des soignants : mythe ou réalité ?

Mai 2014

Blandine VIGNERAS

Praticien Hospitalier

Centre Hospitalier Saint Yrieix (87)

La mĠdecine a ĠǀoluĠ au cours des siğcles, comme la sociĠtĠ. D'une mĠdecine paternaliste (protectrice), la

(Loi Kouchner 2002 sur les droits des malades hospitalisés, puis la loi dite de Léonetti en 2005). Dans cette

évolution de la relation de soin et dans un espoir de " toute puissance » de la médecine moderne à repousser

l'ĠchĠance de la mort, quelle résonnance ont dans nos têtes les mots de puissance et de faiblesse du monde

soignant? Puissance et faiblesse des soignants : mythe ou réalité ?

Le mot puissance renvoie selon sa définition, au pouǀoir (pouǀoir de commander, de dominer, d'imposer son

vient cette expression de " puissance des soignants » ͍ La sociĠtĠ, les personnes soignĠes, les soignants n'ont-

ils pas chacun à leur façon, un impact sur la dĠfinition d'un tel statut ?

La société a conféré pendant longtemps aux soignants une certaine puissance, un pouǀoir sur l'ġtre

humain fragilisé par la maladie et ignorant les mécanismes, les traitements de telle ou telle maladie, le rendant

alors totalement liǀrĠ au corps mĠdical, dĠtenant la science. Si cela Ġtait Ġǀident ă l'ğre du paternalisme, il nous

semble que la " toute puissance » de la médecine apparaît encore au vue de ses progrès conséquents, de sa

maŠtrise de la ǀie, d'un espoir de guĠrir toujours plus grand, de repousser l'ĠchĠance de la mort, d'edžplorer

et confèrent alors aux professionnels de santé, une certaine puissance, une force sur la vie. Mais ces attentes

conduisent ă fragiliser les soignants en cas d'Ġchec, à les renvoyer à leur impuissance, à la réalité, car "la mort

La personne soignée est fragilisée par la maladie, elle devient vulnérable, mais en même temps elle

attente et cet espoir dans le " savant » qui va le guérir, le soulager de tous ses maux, confère aux soignants un

certain pouvoir, une force, une responsabilité. Emmanuel Lévinas, philosophe, nous rappelle que : " c'est le

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