[PDF] Présentation générale du contrôle de gestion



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Le modèle comptable et l’entreprise industrielle

Le modèle comptable et l’entreprise industrielle Objectifs d’apprentissage 1 Définir la chaîne de valeurs des fonctions de l’entreprise 2 Définir et bien comprendre le rôle de la fonction Production 3 Savoir déterminer le coût total et le coût unitaire de fabrication 4 Présenter l’État du coût de fabrication 5



IFRS 9 pour les entreprises industrielles et commerciales

Comptabilité de couverture Impact potentiel Actions à envisager –IFRS 9 permet aux entités d’utiliser un nouveau modèle de comptabilité de couverture, aligné plus étroitement avec la gestion des risques de l’entreprise Avec le nouveau modèle, de plus nombreuses stratégies seront susceptibles d’être éligibles à la



La comptabilité analytique

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Comptabilité et analyse des états financiers Exercices et corrigés Aswath DAMODARAN, Finance d’entreprise Théorie et pratique, e édition2 Aswath DAMODARAN, Pratique de la finance d’entreprise Laurence DEKLERCK, Philippe MEURÉEManuel pratique d’impôt des sociétés, , 7e édition Yves DE RONGÉ, Comptabilité de gestion, e3 édition



PRESENTATION de la COMPTABILITE ANALYTIQUE Objectif(s

o Découverte de la Comptabilité de gestion, o Présentation d'une terminologie • Pré requis : o Les charges de la comptabilité financière • Modalités : o Schémas de situations, o Tableau de comparaison TABLE DES MATIERES Chapitre 1 ROLES et OBJECTIFS de la COMPTABILITE GENERALE ou FINANCIERE



LIntérêt de La comptabilité Analytique dans lEntreprise

l'Entreprise,et les informations qui sont utilisées dans le processus de prise de décision La comptabilité analytique de gestion étudie les charges pour apporter une contribution au diagnostic, à la prise de décision, au contrôle La comptabilité analytique est un outil de gestion conçu pour mettre en relief les éléments



Présentation générale du contrôle de gestion

Les exemples anciens de comptabilité industrielle n'ont pas survécu longtemps et la comptabilité industrielle devra être redécouverte après 1820 La technique comptable des grandes familles de banquiers et de commerçants (Fugger ou d'Anthiès) s'est perdue avant que la révolution industrielle ne puisse en récupérer l'acquis



ENTREPRISE PRIVÉE DE FABRICATION DE TEE- SHIRTS AU CAMEROUN

Outil d’aide à l’analyse de l’évolution du marché pour une entreprise industrielle privée : cas d’un projet de création d’une entreprise privée de fabrication de tee-shirts au



La comptabilité analytique

Afin d’illustrer précisément l’utilité de la comptabilité analytique, nous allons en présenter trois cas d’utilisation, dans trois types d’entreprise différents : 1 une entreprise de production industrielle ; 2 un cabinet d’avocats ; 3 une société de services en informatique Cas no 1 : une entreprise de production industrielle

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PAGE N°1 Chapitre 1

Présentation générale du contrôle de gestion I/ HISTORIQUE

Le vocabulaire relatif à ce qui est maintenant le contrôle de gestion a varié de façon importante dans l'histoire : comptabilité

industrielle, comptabilité analytique, comptabilité de gestion Cette évolution n'est évidemment pas limitée à un phénomène de

mode, mais les mots ont évolué car les besoins économiques auxquels devait répondre le contrôle de gestion s'étaient modifiés et

diversifiés.

A/ L'origine des nombres

L'origine des nombres date approximativement du troisième millénaire avant J.C. La comptabilité a suscité cette invention. Il

convenait de compter le patrimoine : surface de terrain, cheptel, esclaves, etc... ainsi que le revenu : importance des récoltes. Les

premiers usages de l'écriture, outre l'aspect religieux, sont également liés à des problèmes comptables ou juridiques : traité de

succession des souverains, traités internationaux (comprenant souvent des aspects commerciaux). La comptabilité sous sa forme

la plus élémentaire a été un des éléments moteurs de l'invention de l'écriture et de son évolution.

Pendant quatre millénaires (environ jusqu'au moyen âge), l'évolution de la comptabilité sera directement liée à l'évolution et au

progrès des systèmes numériques. Plusieurs difficultés majeures existaient :

- l'écriture des nombres utilisait des symboles différents pour les nombres les plus couramment utilisés : les dizaines,

centaines, milliers etc.... L'exemple le mieux connu est le système romain : MDLVII. Pour éviter une trop grande

multiplication des symboles, des astuces ont été inventées. Exemple : les romains n'utilisent que trois symboles L et X et C

pour représenter toutes les dizaines. Le X placé avant ou après le L ou le C permet d'additionner ou de retrancher les

dizaines. -XL - Quarante - LXX - Soixante-dix - XC - Quatre-vingt dix

- les bases utilisées étaient très variées (système duodécimal (douze et grosse), base 6 chez les incas, base 20 restant en France

dans les expressions "quatre-vingt au lieu d'octante" ou "l'hôpital des quinze-vingt".

La conséquence de ces deux éléments est la grande difficulté à effectuer les calculs les plus simples, par exemple les additions.

MCDXLIV + MMMCCLXXIV = MMMMDCCXVI1I

Avant l'apparition de systèmes plus évolués, il était nécessaire, y compris pour les opérations les plus simples, d'utiliser des

tables. Toutes les additions étaient réalisées ainsi.

B/ Le système décimal

La grande révolution a été l'apparition du système décimal.

Les indiens ont inventé un système de numérotation de position en base 10 utilisant 9 chiffres (le zéro était remplacé par un

espace). Les chiffres n'étaient pas tout à fait ceux que nous connaissons actuellement.

Un système de position signifie que le même chiffre n'a pas le même sens suivant sa position. Dans le nombre 16231, le 1 le plus

à droite signifie 1 unité, le 3 signifie 3 dizaines, le 2 signifie 2 centaines ( 10 puissance 2), le 6 signifie 6 milliers (10 puissance

trois) et le 1 le plus à gauche une dizaine de milliers ( 10 puissance quatre). Les additions devenaient alors infiniment plus faciles.

Système indien Système actuel

7 5 8 4 705084

+ 3 6 9 1 2 4 +369124

1 742 8 1074208

On se rend compte facilement que l'absence de zéro est une source évidente d'erreur, mais le progrès est énorme par rapport au

système romain.

Les arabes ont perfectionné le système en inventant le zéro. Les chiffres arabes que nous connaissons sont en réalité d'origine

indienne, et les chiffres que nous utilisons actuellement ne sont pas exactement les mêmes que les chiffres arabes originels.

C/ Les premiers systèmes comptables

Les égyptiens avaient un système comptable élaboré tenu par des professionnels (les scribes) pour le compte du souverain ou des

grands temples. Le premier pas vers une comptabilité moderne est le système romain. Les patriciens romains avaient d'immenses

fortunes diversifiées : plusieurs villas (exploitation agricole, des bateaux ou des commerces). Ciceron était par exemple

propriétaire entre autres d'un commerce d'esclaves. La comptabilité de chaque entité était tenue par un esclave, parfois affranchi

qui tenait les comptes par référence au propriétaire.

Si l'exploitation avait une dette vis à vis d'un fournisseur, l'esclave constatait qu'il avait une créance sur le propriétaire qui lui

devait de l'argent pour acquitter la facture. C'est pour cela qu'on CREDITE le compte de fournisseur quand on a une DETTE, et

qu'on DEBITE quand on a une créance.

Pendant le Moyen-Âge, les exploitations les mieux gérées sont les monastères. Ils possèdent souvent des propriétés très étendues

et sont le siège du savoir. Les rois utilisent souvent les ecclésiastiques pour rédiger des documents et établir les comptes.

On trouve un certain nombre d'exemples de calcul de coûts dans les exploitations vinicoles, dans l'antiquité ou au Moyen-âge

mais les techniques n'ont jamais été généralisées, et ils ne peuvent constituer le point de départ du développement de la

comptabilité industrielle. PAGE N°2 D/ La généralisation de la comptabilité industrielle

1- Les premiers exemples

I1 faut distinguer les premières apparitions d'une technique et son utilisation généralisée par les entreprises industrielles.

On trouve un nombre limité d'exemples du XIV° au XVP siècle. Il s'agit la plupart du temps d'extension de la comptabilité par

parties doubles de négociants à des industries possédées par ces mêmes individus. Les plus connus sont ceux des Datini, Medici,

Del Bene et Fugger. On peut citer l'exemple de la comptabilité tenue par Christophe Plantin (1520-1589), français qui exploitait à

Anvers une des imprimeries les plus importantes d'Europe (jusqu'à cent salariés, vingt-deux presses). Il tenait la comptabilité

selon "le mode de Venise" (partie double). Elle comprenait deux parties : une comptabilité générale avec journal et grand-livre

et une comptabilité analysant les dépenses occasionnées par l'impression. Un compte était ouvert pour chacun des livres

imprimés. 11 était débité du papier, des salaires et des autres dépenses par le crédit des comptes "Papier" et "Dépenses de

marchandises". Quand l'ouvrage était terminé, le compte était soldé par le débit d'un compte "Livres en stock".

Tous les exemples ont le même point commun : les informations comptables procurées n'étaient pas indispensables aux dirigeants

de l'époque (manque de concurrence, système des Privilèges Royaux). Les exemples anciens de comptabilité industrielle n'ont pas

survécu longtemps et la comptabilité industrielle devra être redécouverte après 1820.

La technique comptable des grandes familles de banquiers et de commerçants (Fugger ou d'Anthiès) s'est perdue avant que la

révolution industrielle ne puisse en récupérer l'acquis.

2- La rupture des années 1820 et 1830 : l'exemple de St-Gobain

La Manufacture royale des glaces fut créée en 1665 sur l'initiative de Colbert pour limiter les importations de glaces en

provenance de Venise. L'entreprise fut constituée avec des capitaux privés mais bénéficiait d'avantages industriels, commerciaux,

fiscaux, administratifs, juridiques et financiers (exemption d'impôts, liberté de circulation pour les approvisionnements, monopole

de fabrication). La comptabilité est tenue "en finances" (c'est à dire en partie simple), car les associés n'avaient pas le besoin d'une

Situation Nette au centime, d'autant plus que la valeur réelle de leur part dépendait du privilège royal, et était très largement

supérieur à la quote-part de situation nette ressortant des livres.

La concurrence apparaît au début, du XIX° siècle. D'importantes modifications comptables sont entreprises entre les années 1820

et 1830 concernant le système comptable, les statuts et les modes de rémunération. A partir de 1820, un système comptable

radicalement nouveau permet de calculer les prix de revient et les bénéfices pour chaque activité (glaces, soude, étamage, etc.).

En 1872, une circulaire interne permet d'harmoniser les comptabilités des seize établissements de la compagnie et préfigure les

comptabilités analytiques actuelles dans la façon de répartir les charges indirectes.

3- Type de comptabilité du début XIX°

Chaque compte pouvant représenter une matière, un produit ou un centre de production, est débité de toutes les charges

afférentes(salaires, matières, ustensiles) et des moyens qu'il reçoit des autres comptes situés en amont (matières, produits finis).

I1 est crédité de tous les produits réalisés (ventes ou cession à des comptes situés en aval).En fin de période les comptes sont

soldés dans un compte de stock. Le profit peut être calculé par différence entre les comptes de produit et les comptes de coût de

production.

4- Origine de la mutation

Le début du dix-neuvième siècle est caractérisé en France et en Angleterre par le développement généralisé de la concurrence

(suppression des Privilèges Royaux en France et des Lettres patentes en Angleterre). Les entreprises ont donc un problème pour

fixer leurs prix de vente avec d'une part la contrainte de marché et d'autre part la contrainte de rentabilité. C'est pour résoudre

cette difficulté que sont inventés et mis en place, très rapidement les systèmes de comptabilité industrielle.

Des études aux Etats-Unis ont mis en évidence un autre phénomène. La production passe d'un système de mono activité à un

système pluriactivité. Il faut donc pouvoir les comparer pour affecter au mieux les capitaux disponibles. Les premiers systèmes

analytiques sont mis en place en 1815. Ils permettent le calcul d'un coût partiel de production avec une ventilation ultérieure des

frais généraux de siège.

On retrouve dans ces deux mutations les raisons d'évolution de toute technique : une mutation économique ou technique crée un

nouveau besoin qui doit être satisfait par une innovation technique.

5- A la découverte du coût complet

A la fin du dix-neuvième siècle, on voit apparaître des clés d'imputation de charges indirectes par nature de charge ainsi que le

système de comptabilité par bons de commande (suivi des pièces par atelier). Ces deux techniques nécessitent l'utilisation de

données extracomptables qui alimentent le processus de calcul. En liaison avec l'Organisation Scientifique du Travail (Taylor),

A.H. CHURCH généralise l'analyse en coût complet : les charges directes sont affectées aux produits, les charges indirectes sont

analysées avant leur imputation aux coûts des produits.

Après la première guerre mondiale, le principe d'analyse détaillée des charges indirectes est progressivement abandonné. On les

regroupe dans des centres d'analyse. Cette méthode est à son apogée au moment du krach de 1929.

E/ Les coûts partiels

Plusieurs phénomènes concourent à l'émergence de nouvelles techniques :

- Le calcul des coûts complets dans de grandes unités devient très lourd (avec pas ou peu de moyens informatiques)

- Les grands groupes sont structurés en division. Pour permettre la comparaison des différentes divisions, il faut calculer des

coûts avant imputation des frais administratifs centraux.

- La part des charges fixes par rapport aux charges variables et des charges indirectes par rapport aux charges directes s'accroît

de façon très sensible : poids croissant de la structure, de la publicité, des directions fonctionnelles, etc. Les erreurs

provoquées par l'arbitraire des clefs de répartition étaient supportables si les charges indirectes représentaient une faible part

(de l'ordre de 10% des charges), elles deviennent insupportables lorsqu'elles concernent la moitié des charges, comme c'est le

cas actuellement dans certains secteurs. PAGE N°3 De nouvelles techniques sont inventées pour tenir compte de ces évolutions :

Analyse en coûts partiels, analyse des charges fixes et variables, méthode d'imputation rationnelle pour analyser les variations de

coûts provoqués par les variations d'activité.

On parle alors de comptabilité analytique. Les documents récents préfèrent l'expression de comptabilité de gestion par opposition

à la comptabilité financière (comptabilité générale). Cette comptabilité de gestion est un sous-ensemble du contrôle de gestion qui

permet aux dirigeants de s'assurer que l'entreprise fonctionne de façon efficace.

La première partie du cours portera sur le calcul des coûts et la deuxième sur le contrôle budgétaire.

II/ LE CALCUL DES COUTS

La comptabilité analytique permet le calcul des coûts. Ces coûts correspondent à trois grandes caractéristiques : le champ

d'application du calcul des coûts, le contenu, le moment du calcul

A/ Les grandes catégories de coût

1- Champ d'application des coûts

On peut calculer les coûts par

- fonction (coût de production, coût de distribution, coût d'approvisionnement) - moyen d'exploitation (coût par usine, par

atelier}

- responsabilité. On peut calculer les coûts engagés par un responsable. Coût du chef de produit, coût du chef d'atelier, segment

de marché : par région, par clientèle, par canal de distribution. - segment de marché : par région, par clientèle, par canal de distribution

2- Contenu des coûts

a/ Les coûts complets

II s'agit d'incorporer la totalité des charges dans le calcul des coûts. On parle de coûts complets économiques lorsqu'on retraite les

charges de comptabilité générale avant l'incorporation aux coûts. Exemple : prise en compte de la durée réelle d'utilisation d'un

matériel pour le calcul de l'amortissement au lieu de la durée fiscale.

La méthode la plus courante de calcul de coûts complets est la méthode des centres d'analyse. Une méthode plus récente est la

comptabilité d'activité. b/ Les coût partiels

On ne prend en compte qu'une fraction des charges. Les deux coûts partiels les plus courants sont le coût variable et le coût direct.

Le coût marginal peut également être considéré comme un coût partiel. c/ Le moment du calcul

On parle de coûts réels ou de coûts constatés lorsqu'ils sont calculés en fin de période.

On parle de coûts prévisionnels ou préétablis lorsqu'il s'agit de prévision pour une période future.

B/ Caractéristiques générales de la comptabilité analytique

1- Obligations légales

La comptabilité analytique doit fournir des coûts pour deux grandes catégories de besoin :

- valorisation de certains éléments du bilan. Il s'agit d'une obligation légale. L'administration fiscale impose dans ce cas un

certain nombre de méthodes et en interdit d'autres.

- fourniture d'information de gestion. Il n'y a plus aucune obligation légale. L'entreprise peut utiliser les méthodes qu'elle

désire en fonction de ses besoins de gestion. Il s'agit d'informations strictement internes que l'entreprise élabore pour ses

impératifs propres.

2- Cadre d'analyse

Le P.C.G. comprend une partie importante consacrée à la comptabilité analytique. Même si elle comprend quelques erreurs

manifestes (sur l'intitulé des écarts par exemple), et si elle date un peu, elle reste la seule référence française.

III/ LES CHARGES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE

La comptabilité a besoin d'informations extracomptables (relevés d'heures, relevés de consommation, fiches de suivi de

production, etc.), mais l'essentiel des informations utilisées provient de la comptabilité générale. Cependant deux phénomènes

peuvent apparaître : certaines charges de comptabilité générale sont exclues totalement ou partiellement des calculs de coût.

Comptabilité générale Calcul des coûts

Diffférences d'incorporation

- certaines charges incluses dans la comptabilité analytique ne figurent pas dans la comptabilité générale.

Comptabilité générale Calcul des coûts

Charges supplétives

A/ Charges de la comptabilité générale exclues totalement du calcul des coûts

Il s'agit essentiellement des charges exceptionnelles, des charges relatives à un exercice antérieur, ou de charges non liées avec

l'exploitation (charges constatées uniquement pour des raisons fiscales

PAGE N°4 B/ Charges incluses dans les coûts pour un montant différent de celui de la comptabilité générale

1- Les amortissements

Les amortissements de comptabilité générale sont largement déterminés par des critères fiscaux et ne tiennent généralement pas

compte des conditions réelles d'utilisation : mise au rebut anticipé, utilisation plus longue que la durée fiscale. L'amortissement

dégressif ne correspond que très rarement à la réalité économique et les durées fiscales sont plus courtes que les durées

d'utilisation. On peut substituer à ces amortissements fiscaux un amortissement économique ou charges d'usage tenant compte des

conditions réelles d'utilisation : on retient une valeur actualisée (prix du marché, valeur indiciaire ou autres) avec une durée

d'usage.

Remarques : Réforme 2005-09-27

La comptabilité analytique n'est pas obligatoire (droit fiscal) mais les stock dans le bilan nécessite de la comptabilité analytique

(obligatoirement de calculer au coût complet pour les stocks). En liquidité, dans les plans de redressement, des prévisions annuels sont obligatoires

Réforme sur les amortissements, l'entreprise choisie la durée d'amortissement (généralement sur la durée d'utilisation). Deux

méthodes principales - (Valeur d'achat - valeur résiduelle) / durée d'utilisation définie par l'entreprise

- Plan d'amortissement irrégulier proportionnel à la production, donc prie au prorata de la production

2- Les provisions

Les provisions sont calculées en fonction de critères juridiques ou fiscaux. Elles ne concernent pas toutes l'exploitation.

La comptabilité analytique substitue aux dotations de comptabilité générale des charges étalées. Les éléments concernés sont :

- Dépréciation des stocks : en fonction de l'évolution technologique, obsolescence.

- Dépréciation des autres actifs non couverts par des charges d'usage. Exemple dépréciation du fonds commercial.

- Risques : frais de gros entretien, charges accidentelles non couvertes.

- Exemple : Réparation important prévue dans quatre ans de 800 000. En comptabilité générale, en fonction des conditions

strictes sur ces comptes, possibilité de doter 50 000. Il y a donc une différence d'incorporation de 150 000.

3- Matières

Etudié ultérieurement

4- Abonnement des charges

Certaines charges sont payées en fin de période une ou deux fois par an. Si on désire établir des résultats analytiques mensuels, il

faudra en tenir compte sur la base d'estimations. Il pourra donc y avoir des décalages en fin de période.

Exempte : Location annuelle d'un hangar payable en fin de période. Le loyer est indexe sur l'indice des prix à la construction.

L'entreprise prévoit 12 000 €. par mois. Ce montant est donc compris dans ses charges analytiques. En fin d'année, on constate en

réalité une charge de 150 000 €. La différence, soit 6 000 €. fait partie des différences d'incorporation.

Les unités de mesure sont :

VOLUME

Il s'agit du mètre cube (symbole: m3). Cette unité représente le volume d'un cube de 1m d'arête. Les multiples sont : le décamètre

cube (dam3), l'hectomètre cube (hm3) et le kilomètre cube (km3). Les sous multiples sont: le décimètre cube (dm3), le centimètre

cube (cm3) et le millimètre cube (mm3).

LONGUEUR

L'unité de mesure des longueurs est le mètre noté M ou m. Le tableau ci-dessous représente les multiples (kilomètre-km-

hectomètre-hm- décamètre-dam-) et les sous-multiples (décimètre-dm- centimètre-cm- millimètre-mm-) du mètre.

PAGE N°5 AIRE

Il s'agit du mètre carré (symbole: m²). Cette unité représente l'aire d'un carré de 1m de côté. Les multiples sont : le décamètre

carré (dam²), l'hectomètre carré (hm²) et le kilomètre carré (km²). Les sous multiples sont: le décimètre carré (dm²), le centimètre

carré (cm²) et le millimètre carré (mm²). MASSE

L'unité de mesure des masses est le gramme noté G ou g. Le tableau ci-dessous représente les multiples (kilogramme-kg-

hectogramme-hg- décagramme-dag-) et les sous-multiples (décigramme-dg- centigramme-cg- milligramme-mg-) du gramme.

CAPACITE

L'unité de mesure des capacités est le litre noté L ou l. Le tableau ci-dessous représente les multiples (kilolitre-kl- hectolitre-hl-

décalitre-dal-) et les sous-multiples (décilitre-dl- centilitre-cl- millilitre-ml-) du litre. Son

C/ Les charges supplétives

Les charges supplétives sont des charges comprises dans le calcul analytique mais qui ne figurent pas dans la comptabilité

générale.

Pour pouvoir comparer les résultats et les performances de deux entités économiques, encore faut-il qu'ils incorporent le même

type de charges. Cette incorporation dépend de la structure juridique de l'entité et de son mode de financement

Dans une entreprise individuelle, la rémunération de l'exploitant est analysée comptablement comme un prélèvement sur le

bénéfice, alors qu'il s'agit d'une charge dans une E.U.R.L., S.A.R.L. ou S.A. Pour pouvoir comparer les deux types de structure,

on peut ajouter, pour les calculs de comptabilité analytique, la rémunération de l'exploitant aux charges de l'entreprise

individuelle.

Une entreprise qui se finance par emprunt comprend dans ses charges les charges d'intérêt. Celle qui se finance par capitaux

propres doit rémunérer ses actionnaires. Cela diminue d'autant le résultat qu'elle pourra utiliser pour se financer, même s'il s'agit

comptablement d'une distribution de bénéfice et pas de charges. Pour pouvoir comparer les deux entreprises, on peut incorporer

aux charges de l'entreprise qui s'autofinance une rémunération des capitaux propres.

D/ Influence sur les coûts et les résultats

Les charges supplétives ou les différences d'incorporation (augmentation de charges) entraînent une hausse des coûts et donc une

baisse du résultat.

Les différences d'incorporation (diminution des charges) entraînent une baisse des coûts et donc une hausse du résultat.

IV/ ARTICULATION DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE ET DE LA COMPTABILITE GENERALE

La comptabilité analytique utilise une grande partie des informations de la comptabilité générale, complétée par informations

propres (relevé de consommations, de productions, etc.).

Différentes méthodes ont donc été inventées pour éviter une double saisie des informations.

PAGE N°6 A/ Comptabilité analytique a comptes réfléchis

Chaque fois que l'on débite en comptabilité générale un compte de classe 6, on crédite en comptabilité analytique un compte 90,

appelé compte réfléchi, comme s'il se réfléchissait dans un miroir.

401 601 904 94

50 000 50 000 50 000 50 000

Ce compte ne sert qu'à une seule chose : permettre la reprise des charges pour le calcul des coûts. On trouve dans le plan

comptable analytique les comptes principaux suivants :

903 : Stock initial réfléchi. Pour annuler le stock initial, on débite en comptabilité générale le compte de Variation de stock.

On utilisera donc le compte 903 en analytique.

904 : Achats réfléchis

905 : Chartres réfléchies

906 : Dotations réfléchies

907 : Produits réfléchis. Lorsque l'on crédite un compte de produit en comptabilité générale, on débite en comptabilité

analytique un compte de produit réfléchi.

92 : Comptes de centre d'analyse à décomposer en fonction des besoins de l'entreprise.

93 : Compte de coûts des produits

94 : Compte de stocks

98 : Résultat de la comptabilité analytique.

Exemple : Une entreprise fabrique deux produits A et B à partir d'une matière première. On vous fournit le document suivant

indiquant le calcul du résultat. Achat de matières premières : 100 000, Stock initial de M.P. 20 000

Produit A Produit B

M.P.50 00060 000Données

M.O.D. 66 00026 000Données

Centre P1 110 000200 000Données

Centre P2 80 000200 000Données

Coût de production 306 000486 000Calcul

Stock initial 62 000117 000Données

Coût de production des 350 000580 000Données

Chiffre d'affaires 386 000611 000Données

Résultat 36 00031 000Calcul

941Stock de matières100 000

904Achats réfléchis de matières100 000

Achats matières

941 Stock de matières 20 000

903Stock réfléchi20 000

Reprise des stocks initiaux

9271 Centre PI 310 000

9272 Centre P2 280 000

905Charges réfléchies590 000

Répartition primaire des CA

931 Coût de production de A 306 000

932 Coût de production de B 486 000

9271 Centre P1 310 000

9272 Centre P2 280 000

941 Stock de matière 110 000

905 Charges réfléchies (MOD) 92 000

Calcul des coûts de production

9451 Stock de A 306 000

9452 Stock de B 486 000

931 Coût de production de A 306 000

932 Coût de production de B 486 000

Entrée en stock de la production

9451 Stock de A 62 000

9452 Stock de B 117 000

903 Stocks réfléchis 179 000

Reprise des stocks initiaux

981 Résultat A 350 000

982 Résultat B 580 000

9451 Stock de A 350 000

9452 Stock de B 580 000

Imputation des coûts aux résultats

907 Produits réfléchis 997 000

981 Résultat A 386 000

982 Résultat B 611 000

PAGE N°7 Les comptes non soldés sont les comptes de stock, car il forme le compte de stock de produits finis (PF), les comptes réfléchis

(charges et produits) car ils permettent de récupérer les comptes de résultat, car ils ne partiront pas dans un bilan

Et les comptes soldés sont les coûts de production. B/ Comptabilité analytique intégrée à la comptabilité générale des stocks

Les comptes 6 et 7 servent de comptes de passage. Ils sont comptabilisés normalement puis soldés en fonction de la

consommation des différents produits par les comptes de stock. Ils sont recréés en fin d'année. Cette solution permet d'avoir le

coût du produit dans le compte de stock. Cette solution est celle du plan comptable des entreprises du B.T.P. Lors de la saisie des

charges par nature, il faut ajouter un code analytique (affectation à un chantier).

C/ Comptabilité analytique en tableaux

Les écritures en comptabilité analytique n'ont aucun caractère obligatoire. Elles correspondent simplement à la première solution

qui est apparue. Dans les logiciels comptables récents, chaque écriture est saisie avec un codage multiple : n° de compte de

comptabilité générale, affectation à un centre d'analyse ou à un produit, éventuellement affectation à une zone géographique,

canal de distribution, etc.

Il faudra saisir d'autres éléments : consommations, etc. Le logiciel analytique va chercher dans la comptabilité générale les autres

éléments nécessaires (stocks initiaux par exemple). Les résultats peuvent être présentés sous forme de tableaux sans utiliser les

écritures qui ne sont qu'un outil de présentation parmi d'autres des résultats.

D/ Conclusion

Ces méthodes et d'autres sont utilisées pour réaliser l'interface entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique. Le

détail technique inclus dans les logiciels de comptabilité n'est pas important.

La comptabilité avec les comptes réfléchis est une construction brillante, souvent pédagogique, "mais je n'en ai jamais vu dans les

entreprises (J. Barthes, président du C.N.C.).

On peut considérer actuellement que la plupart des entreprises n'utilisent plus la partie double, mais la partie triple ; à la simple

affectation des charges par nature, on a rajouté un classement par destination : centre, produit, etc.

Exercices CAS N° 1 : RECHERCHE DE CHARGES INCORPORABLES

L'examen des comptes de gestion de l'entreprise " Cob » fait apparaître les éléments suivants

• Pour le mois de décembre - ensemble des comptes 60 à 66 : 127 000 €, compte charges exceptionnelles : 6 000 €;

• Pour l'année écoulée - compte 6811: 63 000 €, - compte'6815: 260 000 €.

Parmi les dotations aux amortissements, 20 000 € concernent les frais d'établissement et parmi les dotations aux provisions, 27

000 € concernent un litige et l'entreprise ne considère pas qu'il soit normal de les incorporer aux coûts. Les autres provisions

correspondent à la moyenne annuelle prise en considération dans les calculs des autres mois.

• Les capitaux propres de l'entreprise s'élèvent à 400 000 € et l'on fait entrer dans les coûts leur rémunération au taux de 9

%. De même, une rémunération fictive de l'exploitant est évaluée à 2 000 € par mois.

Calculer le montant des charges incorporables aux coûts du mois de décembre. Abonnement des charges annuelles : Charges non incorporables déduites, nous obtenons Dotations aux amortissements : 63 000 - 20 43 000 Dotations aux provisions :260 000 - 27 000 = 233 000

276 000

Soit pour un mois : 276 000 / 12 = 3 000

Rémunération des capitaux propres : 400 000 * 9% = 36 000 ; soit pour un mois : 36 000 / 12 = 3 000

Calcul des charges incorporables Comptes 60 à 66 127 000

Comptes 68 23 000

150 000

Charges supplétives Rémunérations fictives des capitaux propres 3 000 Rémunération fictives de l'exploitant 2 000 5 000

Total : 150 000 + 5 000 = 155 000

CAS N° 2 : RECONSTITUTION DES CHARGES DE LA COMPTABILITE GENERALE

La comptabilité analytique de l'entreprise " Mund » fait apparaître un montant de charges incorporables aux coûts de l'année n; de

3 400 000 €. Ces charges ont été calculées à partir des charges de la comptabilité générale en faisant les corrections nécessitées

par les éléments suivants

• 30 000 € de dotations aux amortissements des frais d'établissement (non incorporables) ont été comptabilisés en

comptabilité générale;

• les capitaux propres s'élèvent à 1 500 000 € et leur coût fictif a été évalué au taux de 8 %;

• une rémunération fictive de l'exploitant a été prise en considération pour 2 500 € par mois.

PAGE N°8 Retrouver le montant des charges de la comptabilité générale de l'année n. Charges de ma comptabilité analytique 3 400 000

Charges non incorporables (réintégration) 30 000

3 430 000

Charges supplétives

Rémunération des cap. Propres 1 500 000 * 8% 120 000 Rémunération de l'exploitant 2 500 * 12 30 000 -150 000 Charges de la comptabilité générale 3 280 000 CAS N° 3 : RECHERCHE DE CHARGES INCORPORABLES : FACILE

En vue de calculer les différents coûts pour le mois de janvier, l'entreprise Eck vous fournit les informations suivantes

• charges comptabilisées en janvier : 360 000 dont 12 000 € de rappels de rémunérations verses en janvier pour des travaux

effectués en décembre sur des produits qui ont été achevés en janvier; • les amortissements concernent

- des immobilisations amorties linéairement en dix ans et acquises pour 1 600 000 €, dépréciation réelle : 100 000 € par an;

- des immobilisations soumises à l'amortissement dégressif et acquises en début janvier au prix de 500 000 (' pour une durée de 5

ans (coefficient de 2), dépréciation réelle : 200 000 €.

• les capitaux propres de l'entreprise s'élèvent à 1 200 000 € et l'on prend en considération une rémunération fictive de

ces capitaux au taux de 8 % l'an;

• il semble logique d'évaluer à 3 000 € par mois la rémunération que pourrait espérer l'exploitant pour un travail comparable à

celui qu'il accomplit dans son entreprise. Déterminer le montant des charges incorporables aux coûts du mois de janvier. Calcul préliminaire Amortissement linéaire : 1 600 000 / 10 = 160 000 Amortissement dégressifs : 500 000 * 1/5 * 2 200 000 (taux : 1/5 * 2 = 40%) 360 000

Soit pour un mois : 360 000 / 12 = 30 000

Rémunération fictive des capitaux propres : 1 200 000 * 8% = 96 000

Soit pour un mois : 96 000 / 12 = 8 000

Calcul des charges incorporables Charges de janvier 348 000

Abonnement d'amortissement 30 000

- Charges de la comptabilité générale 378 000

Rémunération capitaux propres 8 000

Rémunération exploitant 3 000

- Charges supplétives 11 000 - Charges non incorporables Amortissement non incorporables (160 000 - 100 000 / 12 =5 000 - Charges incorporables - 5 000

Charges incorporables 384 000

CAS N° 4

Un ouvrier a effectué en 8h. un travail comportant 100 pièces et prévu pour 10 heures. Calculer son gain brut selon que l'on

emploie l'un des systèmes de salaire suivants : - Hl : Salaire au temps, 13.17€. de l'heure. - H2 : salaire aux pièces, 1.317 € par pièce.

- H3 : salaire différentiel de Taylor : l'ouvrier gagne normalement 13.21€. par heure effective, mais s'il dépasse une production

horaire de 10 pièces, son salaire est de 13.99 €. de l'heure. - H4 : Salaire Halsey : salaire de base 13.17 €. de l'heure, coefficient k = 0.5

Prime P = k * s * (T -1) avec T : temps prévu ou alloué, t : temps effectif et s salaire horaire

- H5 : salaire Rowan : salaire de base 13.17 €. de l'heure, Prime = t / T * s * (T -1)

- H6 : Système de la prime différentielle aux pièces : salaire de base 13.17 €. par heure effective plus 0.132 €. par pièce produite

(20) au dessus de la norme prévue.

- H7 : salaire aux points : salaire horaire de base 13.17 €. = 100 points. Sur huit heures, l'ouvrier a effectué un travail valant

100 points. La prime porte donc sur 1 000 - 800 = 200 points à 0.0659 € par point primé.

- Hl : Salaire au temps, 13.17. de l'heure S = 13.17 * 8 = 105.36 - H2 : salaire aux pièces, 1.317 par pièce S = 100* 1.317= 131.7

- H3 : salaire différentiel de Taylor : l'ouvrier gagne normalement 13.21 €. par heure effective, mais s'il dépasse une

production horaire de 10 pièces, son salaire est de 13.99 €. de l'heure. S= 13.99 * 8= 111.92

- H4 : Salaire Halsey : salaire de base 13.17 €. de l'heure, coefficient k = 0.5

Prime P = k * s * (T -1) avec T : temps prévu ou alloué, t : temps effectif et s salaire horaire

PAGE N°9 Prime = 13.17 * 0.50 * (10-8) = 13.17

Salaire = 13.17 *8 + 13.17= 118.53

- H5 : salaire Rowan : salaire de base 13.17 €. de l'heure, Prime = t / T * s * (T - t)

Prime = 8/10 * 13.17 * (10-8) = 21.07

Salaire reçu = 13.17 * 8 + 21.07 = 126.43

- H6 : Système de la prime différentielle aux pièces : salaire de base 13.17 €. par heure effective plus 0.132 €. par pièce

produite au dessus de la norme prévue. Salaire reçu = 13.17 * 8 + 20 * 0.132 = 108 - H7 : salaire aux points : salaire horaire de base 13.17 €. = 100 points. Sur huit heures,

l'ouvrier a effectué un travail valant 100 points. La prime porte donc sur 1 000 - 800 = 200 points à 0.0659 par point primé.

Salaire reçu = 8 * 13.17 + 200 * 0.0659 = 118.54

CAS N° 5: FACILE

Le coût de production d'un objet P pour le mois de mai est le suivant : Coût d'acquisition des matières consommées 540 000

Charges directes de personnel 600 000

Charges indirectes de l'atelier A 200 000

Charges indirectes de l'atelier B 160 000

Dans ces frais indirects, la part des frais de personnel est pour l'atelier A de 80 000 €. et pour l'atelier B de 60 000€.

Le chef d'entreprise s'attend à une demande d'augmentation des salaires en juin. Il pense que l'accord avec les syndicats devrait

se réaliser autour de 5%.

1°) Déterminer le coût global de production de l'objet P pour le mois de mai cl de juin, compte tenu de cette

augmentation.

2°) Calculer de deux façons diffférentes le pourcentage de hausse du coût de production. On suppose que le coût des

matières et le rendement des ateliers restent constants.

1°) Coût de production

Libellé Ancien Nouveau Total Augmentation

Frais directs de personnel : 600 000 600 000 **1,05 =630 00030 000 Salaires ind. at. A 80 000 80 000 *1,05 84 0004 000

Autres frais indirects at. A 120 000 120 000

Salaires ind at. B 60 000 60 000 *1,05 = 63 0003 000quotesdbs_dbs21.pdfusesText_27