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COOPÉRATION JUDICIAIRE INTERNATIONALE EN MATIÈRE PÉNALE Loi n º 144/99, du 31 Août (tel que modifiée par les Lois nº 104/2001, du 25 août et nº 48/2003, du 22 août) Approuve la loi de la coopération judiciaire internationale en matière pénale
Manuel pour la coopération internationale
La communauté internationale a élaboré une série de modalités et d’outils de coopération internationale en matière pénale concernant notamment l’extradition, l’entraide judiciaire, le transfert des procédures pénales, le transfèrement de personnes condamnées, la reconnaissance de jugements rendus par des juridictions
COOPÉRATION JUDICIAIRE INTERNATIONALE EN MATIÈRE DE PROPRIÉTÉ
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Manuel pour la coopération internationale en matière pénale contre le terrorismeCentre international de Vienne, Boîte postale 500, 1400 Vienne (Autriche)
Téléphone: (+43-1) 26060-0, Télécopie: (+43-1) 26060-5565, www.unodc.orgManuel pour la coopération internationale en matière pénale con
tre le terrorismePublication des Nations Unies
Imprimé en Autriche
V.08-55978
- Novembre 2009 - 600 OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIMEVienne
Manuel pour la coopération internationale
en matière pénale contre le terrorismeNATIONS UNIESNew York, 2009
iiiPréface
Conformément au mandat que lui a conféré l'Assemblée générale, le Service de la prévention du terrorisme de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) fournit aux pays, sur leur demande, une assistance concernant les aspects juridiques et connexes de la lutte contre le terrorisme, en particulier pour ratifier et mettre en oeuvre les instruments juridiques universels contre le terrorisme et pour renforcer les moyens dont disposent les systèmes nationaux de justice pénale pour appliquer les dispositions de ces instruments dans le respect des principes de l'état de droit. Afin d'aider les États Membres à comprendre les dispositions figurant dans les instruments universels, à rédiger de nouveaux textes de loi conformes aux exigences posées dans ces instruments et à renforcer la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, l'UNODC a mis au point un certain nombre d'outils d'assistance technique dont le présentManuel pour la coopération internationale en
matière pénale contre le terrorisme . Ce manuel a été élaboré pour aider les praticiens du droit spécialisés dans la lutte contre le terrorisme à tirer efficacement et rapidement parti des mesures de coopération internationales, telles que l'extradition et l'entraide judiciaire, ainsi que pour leur donner des conseils pratiques concernant les problèmes et obstacles qu'ils pourraient rencontrer. Il peut également être utilisé comme outil pédagogique pour la formation des praticiens du droit à la lutte contre le terrorisme. vTable des matières
PageIntroduction
Module 1. Principes fondamentaux pour la coopération internationale contre le terrorisme.......51.A. Incrimination des actes de terrorisme
1.B. Bases juridiques de coopération internationale contre le terrorisme: les instruments de
coopération1.C. Obligations en matière de coopération internationale contre le terrorisme
.................281.D. Règles pour une bonne efficacité de la coopération
....................................671.E. Autorités nationales compétentes
Module 2. Entraide judiciaire en matière pénale.............................................81
2.A. Objectifs de l'entraide judiciaire
2.B. Les formes actuelles de l'entraide judiciaire
2.C. Entraide judiciaire pour la lutte contre le financement du terrorisme: identification, traçages,
gels, saisies et confiscations2.D. Demande d'entraide
2.E. Enquêtes conjointes
Module 3. Extradition....................................................................1573.A. Objectifs de l'extradition
3.B. Arrestation provisoire en vue d'une extradition
3.C. Demande d'extradition
3.D. Droit applicable: exécution de la requête en accord avec la loi de l'État requérant ou de l'état
requis 1683.E. Suites de la requête
3.F. Coût de l'extradition
3.G. Remise de la personne à extrader
Module 4. Autres formes de coopération....................................................1794.A. Autres formes de remise
4.B. Transfert des procédures pénales/dénonciation officielle aux fins de poursuite
.............1814.C. Transfèrement de détenus déjà condamnés
Annexes
I. La Stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des Nations Unies ..................185 viII. Récapitulatif des articles pertinents de Conventions et Protocoles contre le terrorisme invitant
à la coopération en matière d'échange d'informations ..................................197 III. Les infractions définies par les instruments universels .................................199IV. Liste indicative des Conventions régionales portant sur la prévention et la répression du
terrorisme et du financement du terrorisme V. Les articles pertinents des Conventions et Protocoles contre le terrorisme en matière d'entraide judiciaireVI. Conventions multilatérales relatives à l'entraide judicaire et à l'extradition (liste non
exhaustive) VII. Modèle de déclaration pour coopérer en matière d'extradition ...........................217VIII. Droit à l'information et à la communication dès l'arrestation: les articles pertinents des
instruments universelsIX. Notification de l'arrestation ou de la détention d'un individu "délinquant présumé" à tout État
et/ou à une autorité intéressés dans les instruments universels: les articles pertinents des
instruments universels X. Liste des cellules de renseignement financier (CRF)/financial intelligent units (FIU) ........225 XI. Modèle (imaginaire) de requête pour obtention de preuves écrites ........................231 XII. Modèle (imaginaire) de requête pour obtention de témoignage ..........................239 XIII. Modèle (imaginaire) de requête pour saisieXIV. Modèle (imaginaire) de requête pour la comparution volontaire des personnes dans l'État
requérant XV. Modèle (imaginaire) de requête pour interception ou enregistrement .....................257XVI. Liste des autorités centrales nationales compétentes en matière de lutte contre le terrorisme
..263 XVII. Conventions internationales mentionnant le rôle de transmission d'INTERPOL (liste non exhaustive) Index 1Introduction
A. Contexte
1. Le terrorisme: menace à la paix et la sécurité internationales
Depuis l'élaboration, en 1937, de la Convention pour la prévention et la répression du terrorisme par la Ligue des Nations, la lutte contre le terrorisme a toujours figuré à l'ordre du jour de la communauté internationale. C'est ainsi, qu'à partir de 1963, la communauté internationale s'est dotée de 16 instruments juridiques universels relatifs à la prévention et à la répression des actes terroristes. De plus, depuis plus d'une décennie, l'Assemblée générale des Nations Unies, en particulier à l'initiative de la sixième commission a adopté des résolutions annuelles sur les mesures destinées à lutter contre le terrorisme international. En ce sens, au sein de l'Assemblée générale, les États ont décidé solennellement de 1 "2. Coopérer pleinement à la lutte contre le terrorisme, conformément [aux] obligations en vertu du droit international, pour découvrir, priver d'asile et traduire en justice, par voie d'extradition ou de poursuites, quiconque aide ou facilite le financement, la planification, la préparation ou la commission d'actes de terrorisme ou qui tente de le faire ou qui offre l'asile à de tels individus". "3. Veiller à ce que les responsables d'actes de terrorisme soient appréhendés et poursuivis en justice ou extradés, conformément aux dispositions pertinentes du droit national et international, en particulier du droit relatif aux droits de l'homme, du droit des réfugiés et du droit international humanitaire". Le Conseil de sécurité a également adopté plusieurs résolutions en matière de lutte contre le terrorisme. Parmi celles-ci, la résolution 1373 (2001) 2 prise à la suite des attentats du 11 septembre 2001, a une place particulière. Elle est, en ce sens,dotée d'une portée générale et obligatoire puisque adoptée par le Conseil de sécurité
en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies 3 . La conséquence de son adoption en vertu de ce chapitre de la Charte est que le terrorisme doit être considéré comme une menace à la paix et à la sécurité internationales. Par cette résolution, le Conseil "demande aux États de collaborer d'urgence pour prévenir et réprimer les actes de terrorisme, notamment par une coopération accrue et l'application intégrale des conventions internationales relatives au terrorisme; considère que les États se doivent de compléter la coopération internationale en prenant des mesures supplémentaires pour prévenir et réprimer sur __________________ 1 Voir résolution A/60/288, La Stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des NationsUnies, Plan d'Action, II-2 et II-3, Mesures visant à prévenir et à lutter contre le terrorisme, voir
le site Internet: http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N05/504/89/PDF/N0550489.pdf?OpenElement.
2 Résolution 1373 (2001), 28 septembre 2001, http://www.un.org/french/docs/sc/2001/res1373 (2001)f.pdf. 3 Le texte de la Charte des Nations Unies peut être consulté sur le site des Nations Unies à l'adresse suivante http://www.un.org/french/aboutun/chart.e/chap7.htm. 2 Manuel pour la coopération internationale en matière pénale contre le terrorisme leur territoire, par tous les moyens licites, le financement et la préparation de tout acte de terrorisme". Avant l'adoption de cette résolution, le nombre et la complémentarité des conventions, des protocoles et résolutions des Nations Unies contre le terrorisme constituaient déjà une structure qui offrait un cadre juridique efficace pour la coopération internationale en matière pénale. Cependant, le Conseil de sécurité, aux termes de la résolution 1373 (2001), "demande à tous les États de devenir dès que possible parties aux conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme" (art. 3 d)) ce qui leur donne un impact sans commune mesure avec celui qu'ils avaient auparavant. En ce sens, les États au sein de l'Assemblée générale ont "décidé solennellement: [...]2. b) D'appliquer toutes les résolutions de l'Assemblée générale relatives aux
mesures visant à éliminer le terrorisme international" 4 C'est dans ce contexte que la coopération internationale en matière pénale contre le terrorisme revêt une importance capitale pour la réalisation de l"objectif de prévention pénale et de répression de ces infractions. Or, ces mécanismes de coopération internationale ne seraient rien sans leur mise en uvre par les États membres et les praticiens de la lutte contre le terrorisme.2. Renforcer la coopération internationale en matière pénale
Compte tenu de la mondialisation et du développement du terrorisme international, il est nécessaire de renforcer les moyens de punir les actes commis dans ce contexte à l'échelle internationale. Il est souvent difficile d'engager des enquêtes et des poursuites visant des personnes soupçonnées de participer à des activités terroristes. Il est encore plus difficile d'essayer d'intenter une action lorsque le suspect, la victime, les principales preuves, les principaux témoins, les principaux experts ou les produits du crime ne relèvent pas de la compétence juridictionnelle du pays concerné. Alors que toutes les formes de criminalité transnationale, y compris le terrorisme, ont profité de la mondialisation, les modalités nationales de coopération entre États manquent toujours de cohésion et peuvent se montrer inefficaces. Pour les praticiens de la justice pénale confrontés aux nouvelles formes de criminalité transnationale et de terrorisme, la coopération internationale est une nécessité. Il est, en effet, irréaliste de se cantonner, aujourd'hui en ces domaines, pour toute enquête ou poursuite criminelle, à l'intérieur des frontières nationales. Ceci est d'autant plus vrai que les criminels se servent des avantages procurés pour la protection des citoyens dans le cadre de la souveraineté étatique. La communauté internationale a élaboré une série de modalités et d'outils de coopération internationale en matière pénale concernant notamment l'extradition, l'entraide judiciaire, le transfert des procédures pénales, le transfèrement de personnes condamnées, la reconnaissance de jugements rendus par des juridictions pénales étrangères, le gel ou la saisie des avoirs et la coopération des services __________________ 4 Ibid. 3Introduction
d'application de la loi. Ces modalités concernent tous les types de criminalité - internationale, transnationale ou nationale - y compris le terrorisme 5 D'autres modalités de coopération peuvent présenter, en revanche, des spécificités pour la lutte contre le terrorisme, notamment s'agissant de la coopération dans la lutte contre le financement des actes de terrorisme.B. Objet du Manuel
Le Manuel pour la coopération internationale en matière pénale contre le terrorisme a pour but de permettre aux praticiens du droit spécialisés dans la lutte contre le terrorisme, de donner plus d'efficacité et plus de rapidité à leurs actions, c'est-à-dire, d'une part, de disposer de réponses immédiates quant aux outils qu'ils peuvent utiliser au quotidien dans la lutte contre ce fléau et, d'autre part, aux modalités de coopération pertinentes. Il doit également leur offrir des réponses pratiques quant aux difficultés ou aux obstacles qu'ils peuvent rencontrer. Il se veut aussi un outil pédagogique de support à la formation des praticiens du droit dans la lutte contre le terrorisme.C. Enjeux du Manuel
Le Manuel a pour objectif de fournir des éléments de réponses appropriés aux besoins des professionnels de la justice pénale dans le cadre de l'application des instruments universels contre le terrorisme et dans le contexte plus général de la mise en oeuvre de la résolution 1373 (2001) et de la résolution A/60/288 "Stratégie antiterroriste mondiale de l'Organisation des Nations Unies" (2006) adoptée par l'Assemblée générale 6 , aussi bien que des autres résolutions pertinentes 7 . En effet, s'agissant de la coopération internationale en matière pénale, les États concluent des traités bilatéraux et régionaux, ratifient des conventions internationales ou agissent dans une perspective de réciprocité. En raison de l'universalité de la menace terroriste, on estime qu'il n'est plus vraiment judicieux de lui faire front seulement et principalement sur le bilatéralisme ou le régionalisme. En ce sens, nombre d'activités terroristes impliquent désormais, le plus souvent, des activités illégales dans deux pays ou plus qui n'ont pas conclu d'accords de coopération bilatérale ou régionale. Les instruments universels, en ce qu'ils ont par essence une portée géographique large, doivent permettre à tous les pays de coopérer, de bénéficier d'une portée de l'assistance élargie, de restreindre et même d'entièrement éliminer les conditions et les motifs de refus de coopération dans le respect des normes __________________ 5Onzième Congrès des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale, Bangkok,
18-25 avril 2005, Document de travail établi par le Secrétariat A/CONF.203/5, "Coopération
internationale contre le terrorisme et liens entre le terrorisme et d'autres activités criminelles
dans le contexte de l'action de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime", par. 56. 6 Le texte de la Résolution A/60/288 est reproduit à l'annexe I de ce Manuel. Dans le Pland'Action adopté en Annexe de la Stratégie, les États membres décident solennellement de: "(...)
[II. Mesures visant à prévenir et combattre le terrorisme (...)] 2.