o Qu est-ce qu une autobiographie - Segpachouette
Extrait n°3 Je suis né dans la ville d'Aubagne ( ) On y cuisait des tuiles, des briques et des cruches, on y bourrait des boudins et des andouilles, on y tannait, en sept ans de fosse, des cuirs inusables Mon père, qui s'appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être petit
FICHE 05 Une enquête autobiographique Fiche élève
genre autobiographique Extrait n° 1 (Yourcenar) Extrait n° 2 (Dickens) Collection Passeurs de texte FICHE 05 – Une enquête autobiographique
LE PACTE AUTOBIOGRAPHIQUE, L’ORDRE DU RÉCIT ET LA LITTÉRATURE
1) Le pacte autobiographique est, selon Lejeune, le cas le plus fréquent Le titre et l’identité du nom indiquent qu’il s’agit d’une autobiographie, c’est-à-dire le nom du personnage = le nom de l’auteur et l’auteur conclut un pacte autobiographique dans le texte 2) Le deuxième cas est plus complexe
Présentation et objectifs - ac-orleans-toursfr
OBJECTIF PRINCIPAL : cerner la dimension argumentative de cet extrait narratif OBJECTIFS SECONDAIRES : les caractéristiques formelles et structurelles du texte autobiographique PRE-REQUIS : une assez bonne maîtrise de la valeur des temps, notamment de celles du présent ( bien distinguer présent de narration et présent d’énonciation)
SEQUENCE N°3 L’AUTOBIOGRAPHIE Objectifs
- Pour chaque texte, dites pour qui écrit l’auteur et quelle est la justification qu’il donne à son écriture SEANCE N°5 Objectif : comprendre les enjeux du texte autobiographique Dominante : Lecture Support : Textes p190 à 192 du livre TEXTE 1 STENDAHL Il écrit pour lui-même, pour son plaisir et faire le bilan de sa vie
1 Le pacte - laboratoire fig
- poeme autobiographique : (1 b), - journal intime : (4 b), - autoportrait ou essai : (1 a et 4 b) II est evident que les differentes categories sont inegalement contrai-gnantes : certaines conditions peuvent etre remplies pour la plus grande partie sans I'etre totalement Le texte doit etre principalement
Séquence I Pourquoi tu racontes ta vie ? Les enjeux et les
Respect des consignes / 5 Un récit autobiographique à la première personne Utilisation des temps du récit Thème de l’art Deux parties Longueur du texte Maîtrise de la langue / 5 Texte suffisamment long Conjugaison Orthographe grammaticale Vocabulaire recherché Qualité du texte / 5 Récit détaillé des circonstances
Évaluation séance 6: Nina Berberova Acte Sud, 1989 (deux
Extrait 1 Ceci n’est pas un livre de souvenirs C’est l’histoire de ma vie, une tentative pour la retracer dans Texte 1 : le projet autobiographique
Des textes en « je » à lire et à écrire au collège et au
permettent d’avoir une vision assez globale de l’œuvre ; le même extrait de Lambeaux et deux autres textes de ce même recueil pour Charles Juliet On retient la volonté d’élargir l’offre aux grands textes, et le souci de mê-ler méta-textes porteurs d’éléments d’analyse sur le projet autobiographique et textes narratifs
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o Qu·est-ce qu·une autobiographie ? Chaque binôme va se voir attribuer un texte et dire si son texte est autobiographique ou non. n° e Véritable autobiographie e Récit totalement imaginaire imitant le genre autobiographique o Preuves 1 (Yourcenar) 2 (Dickens) 3 (Pagnol) 4 (Rousseau) 5 (Uhlam)
Extrait͓n°1 : L'être que j'appelle moi vint au monde un certain lundi 8 juin 1903, vers les huit
heures du matin, à Bruxelles, et naissait d'un Français appartenant à une vieille famille du Nord,
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en est un pour le SqUH HP OM PqUH VH PURXYMLP VLPXpH MX QXPpUR 1E3 GH O·MYHQXH IRXLVH HP M Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, éditions Gallimard, 1974.Extrait͓n°2 : Le nom de famille de mon père étant Pirrip, et mon nom de baptême Philip, ma
langue enfantine ne put jamais former de ces deux mots rien de plus long et de plus explicite que Pip. C'est ainsi que je m'appelai moi-même Pip, et que tout le monde m'appela͓Pip. Si je donnePirrip comme le nom de famille de mon père, c'est d'après l'autorité de l'épitaphe de son
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vu ni mon père, ni ma mère, même en portrait puisqu'ils vivaient bien avant les photographes, la
première idée que je me formai de leur personne fut tirée, avec assez peu de raison, du reste, de
leurs pierres tumulaires. La forme des lettres tracées sur celle de mon père me donna l'idée
bizarre que c'était un homme brun, fort, carré, ayant les cheveux noirs et frisés. De la tournure
et des caractères de cette inscription: Et aussi Georgiana, épouse du ci-dessus, je tirai la
Charles Dickens, De grandes espérances (1861), traduction de Charles-Bernard DerosneExtrait n°3
-H VXLV Qp GMQV OM YLOOH G $XNMJQH "B On y cuisait des tuiles, des briques et des cruches, on y bourrait des boudins et des andouilles, on y tannait, en sept ans de fosse, des cuirs inusables.Mon père, qui s'appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être
petit. Il avait un nez assez important, mais parfaitement droit, et fort heureusement raccourcipar sa moustache et ses lunettes, dont les verres ovales étaient cerclés d'un mince fil d'acier. Il
rencontra un jour une petite couturière brune qui s'appelait Augustine, et il latrouva͓si͓jolie͓qu'il l'épousa͓aussitôt. Je͓n'ai jamais͓su͓comment͓ils͓s'étaient͓connus,
car͓on͓ne͓parlait͓pas͓de͓ces͓choses- là à la maison. D'autre part, je ne leur ai jamais rien
demandé à ce sujet, car je n'imaginais ni leur jeunesse ni leur enfance. L'âge de mon père, c'était
vingt-cinq ans de plus͓que͓moi,͓et͓ça͓n'a͓jamais͓changé. Ils͓étaient͓mon͓père͓et͓ma͓mère,
de͓toute͓éternité, et͓pour toujours. Marcel Pagnol, La Gloire de mon Père, éditions Pastorelly, 1957Extrait͓n°4 : Mon͓oncle Bernard était ingénieur :͓il alla servir dans l'Empire et en Hongrie sous
le prince Eugène. Il se distingua au siège et à la bataille de Belgrade. Mon père, après la
naissance de mon frère unique, partit pour Constantinople, où il était appelé, et devint horloger
du sérail. Durant son absence, la beauté de ma mère, son esprit, ses talents, lui
à lui en offrir. Il fallait que sa passion fût vive, puisque au bout de trente ans je l'ai vu
s'attendrir en me parlant d'elle. Ma mère avait plus que de la vertu pour s'en défendre; elle aimait tendrement son mari. Elle le pressa de revenir : il quitta tout, et revint. Je fus le tristefruit de ce retour. Dix mois après, je naquis infirme et malade. Je coûtai la vie à
ma͓mère,͓et͓ma͓naissance͓fut͓le͓premier͓de͓mes͓malheurs. Je n'ai pas su comment mon père
supporta cette perte, mais je sais qu'il ne s'en consola jamais. Il croyait la revoir en moi, sanspouvoir oublier que je la lui avais ôtée; jamais il ne m'embrassa que je ne sentisse à ses soupirs, à
ses convulsives étreintes, qu'un regret amer se mêlait à ses caresses : elles n'en étaient que plus
tendres. Quand il me͓disait :͓Jean-Jacques,͓parlons͓de͓ta͓mère ;͓je͓lui͓disais
:͓Hé͓bien!͓mon͓père,͓nous͓allons donc pleurer ; et ce mot seul lui tirait déjà des larmes. Ah !
disait-il en gémissant, rends- la-moi, console-moi d'elle, remplis le vide qu'elle a laissé dans mon
âme. T'aimerais-je ainsi, si tu n'étais que mon fils ? Quarante ans après l'avoir perdue, il est
mort dans les bras d'une seconde femme, mais le nom de la͓première à la bouche, et son image
au fond du͓ѱXUB JeanǦJacques Rousseau, Les Confessions, Livre I, 1782.Extrait͓n°5 : HO HQPUM GMQV PM YLH HQ IpYULHU 1E32 SRXU Q·HQ ÓMPMLV VRUPLUB Je ne puis me rappeler
OH ÓRXU HP O·OHXUH RZ SRXU OM SUHPLqUH IRLV PRQ UHJMUG VH SRVM VXU ŃH JMUoRQ TXL MOOMLP Gevenir la
source de mon plus grand bonheur et de mon plus grand désespoir.F·pPMLP GHX[ ÓRXUV MSUqV PRQ VHL]LqPH MQQLYHUVMLUH Ā PURLV OHXUHV GH͓O·MSUqVǦmidi,
)UHG 8OOPMQ I·$PL UHPURXYp 1E71 PUMGXŃPLRQ Ge Léo Lack, éditions Gallimard, 1978.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3