[PDF] Sélection internationale 2013 Epreuve de spécialité



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Las cosas Una historia de los años sesenta

Georges Perec Traducido por Jesús López Pacheco Editorial Seix Barral, Barcelona, 1967 Título original: Les choses René Julliard, París, 1965 La paginación se corresponde con la edición impresa Se han eliminado las páginas en blanco



Lectures cursives Texte 1 : Les Choses

Georges Perec, Les Choses, 1965 1Les pouces opposables permettent à l’homme de saisir des objets dans la main, de se les approprier 2Adresse d’une lettre écrite sur l’enveloppe 3Machine à écrire de luxe 4Sans avoir fait de testament



B-Dictée et exercices - Les choses - Perec - FRS1252

Dictée et exercices - Les choses de George Perec, 1965 ↪ Corrigez votre transcription de cet extrait Vérifiez, dans un dictionnaire, les mots dont vous ne connaissez pas le sens Tentez de comprendre les erreurs que vous avez commises ↪ Faites les exercices proposés des pages suivantes Vous remettrez vos réponses, dans votre chemise, au



Oblique et contrainte : ce que recèlent Les Choses de

« Oblique et contrainte : ce que recèlent Les Choses de Georges Perec » Thélème Revista Complutense de Estudios Franceses, 32(1), 59-70 Àpeine Les Choses avaient-elles paru que l’auteur de ce succès de librairie était catégorisé comme un spécialiste de la société de consommation, c’est-à-dire, Thélème



Sélection internationale 2013 Epreuve de spécialité

Georges Perec, Les Choses, fin du chapitre I Title: Marguerita Rabessi Author: nathalie koble lila Created Date: 10/11/2013 4:11:07 PM



Georges Perèc, Pensar y clasificar

2 PEREC, Georges, La vida instrucciones de uso, Ed Hachette, Madrid, 1987 3 Georges Perèc nace el 7 de marzo de 1936 en París, de padres polacos 4 PEREC, Georges, Les choses, Paris: Julliard, 1965 5 QUENEAU, Raymond, escritor y matemático francés Tras un primer contacto con el surrealismo,





Extrait de la publication

des recueils édités après la disparition de Georges Perec, le 3mars 1982 Classant le monde pour le comprendre, Georges Perec n’a cessé de bouleverser les conventions du sensible et des hiérarchies établies Son regard confère aux êtres et aux choses de tous les jours une densité inattendue qui trouble et émerveille

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Sélection internationale 2013

Epreuve de spécialité : commentaire d'un texte littéraire Vous commenterez l'extrait ci-dessous en 20 minutes environ. Vous pouvez choisir de le commenter en suivant l'ordre de la lecture, ou de rassembler vos remarques selon un plan qui met en valeur les principaux enjeux du texte. Votre interprétation tiendra compte, par exemple, de son genre littéraire, de son contexte historique et culturel, de sa structure, de sa forme (vocabulaire, syntaxe, effets stylistiques et poétiques), de sa thématique et de sa tonalité. Votre commentaire sera suivi d'un entretien avec le jury. Dans le premier chapitre de son roman Les Choses, le narrateur décrit pièce par pièce l'appartement du couple que forme les deux personnages principaux du roman. La vie serait là facile, serait simple. Toutes les obligations, tous les problèmes qu'implique la vie matérielle trouveraient une solution naturelle. Une femme de ménage serait

là chaque matin. On viendrait livrer, chaque quinzaine, le vin, l'huile, le sucre. Il y aurait une

cuisine vaste et claire, avec des carreaux bleus armoriés, trois assiettes de faïence décorées

d'arabesques jaunes, à reflets métalliques, des placards partout, une belle table de bois blanc

au centre, des tabourets, des bancs. Il serait agréable de venir s'y asseoir, chaque matin, après

une douche, à peine habillé. Il y aurait sur la table un gros beurrier de grès, des pots de marmelade, du miel, des toasts, des pamplemousses coupés en deux. Il serait tôt. Ce serait le début d'une longue journée de mai. Ils décachetteraient leur courrier, ils ouvriraient les journaux. Ils allumeraient une

première cigarette. Ils sortiraient. Leur travail ne les retiendrait que quelques heures, le matin.

Ils se retrouveraient pour déjeûner, d'un sandwich ou d'une grillade, selon leur humeur ; ils prendraient un café à une terrasse, puis rentreraient chez eux, à pied, lentement. Leur appartement serait rarement en ordre mais son désordre même serait son plus grand charme. Ils s'en oc cuperaient à peine : ils y vivraient. Le confort ambiant leur semblerait un fait acquis, une donnée initiale, un état de leur nature. Leur vigilance serait

ailleurs : dans le livre qu'ils ouvriraient, dans le texte qu'ils écriraient, dans le disque qu'ils

écouteraient, dans leur dialogue chaque jour renoué. Ils travailleraient longtemps. Puis ils

dîneraient ou sortiraient dîner ; ils retrouveraient leurs amis ; ils se promèneraient ensemble.

Il leur semblerait parfois qu'une vie entière pourrait harmonieusement s'écouler entre ces murs couverts de livres, entre ces objets si parfaitement domestiqués qu'ils auraient fini par les croire de tout temps créés à leur unique usage, entre ces choses belles et simples, douces, lumineuses. Mais ils ne s'y sentiraien t pas enchaînés : certains jours, ils iraient à l'aventure. Nul projet ne leur serait impossible. Ils ne connaîtraient pas la rancoeur, ni l'amertume, ni l'envie. Car leurs moyens et leurs désirs s'accorderaient en tous points, en tout

temps. Ils appelleraient cet équilibre bonheur et sauraient, par leur liberté, par leur sagesse,

par leur culture, le préserver, le découvrir à chaque instant de leur vie commune.

Georges Perec, Les Choses, fin du chapitre I.

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