[PDF] Utilisation de la notation complexe pour les quantités



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Valeur moyenne d’une fonction périodique

Valeur moyenne d’une fonction périodique Danstoutcedocument,la(oules)fonction(s)considérée(s)est(sont)périodique(s)parrapportautemps t



Chapitre 02 Valeurs moyenne et efficace de signaux - Physique

Dans ce chapitre, on souhaite apprendre à déterminer et à mesurer la valeur moyenne et la valeur efficace d’un signal périodique (motif simple ou complexe) à partir de sa représentation temporelle d’un signal Dans l’ensemble du chapitre, les signaux sont des tensions électriques I Valeur moyenne d’un signal périodique :



Irem de Limoges : liaison math-physique

Irem de Limoges : liaison math-physique Valeur moyenne - valeur efficace Un groupe de l’IREM de Limoges s’est intéressé à la liaison math-physique dans les sections STI, en première et terminale Dans ces sections le programme de physique est centré sur l’étude des différents fonctionnements



Chapitre 01 Caractéristiques et - physiquesnfreefr

C Valeur moyenne d’un signal variable périodique ayant un motif simple : Sur la représentation temporelle d’un signal, on peut déterminer la valeur moyenne d’un signal, notée 〈#〉, dont l’unité est le volt (de symbole $) Pour un signal variable périodique et de motif SIMPLE, on détermine sa valeur moyenne, notée 〈#〉, dont



Utilisation de la notation complexe pour les quantités

la partie réelle de x(t) = X e iωt possède un sens physique 2 - Valeur moyenne et valeur quadratique moyenne a - valeur moyenne de x(t) = A cos(ωt + φ) sur une période T = 2 π/ω On la note et elle est nulle La notation complexe x(t) = X e iωt ne perturbe pas ce résultat, sa moyenne est bien nulle sur une période



PHYSIQUE - CHIMIE

On réalise l’expérience plusieurs fois de suite, en partant toujours de la valeur de H 0 =40,0cm La masse du solide 1 vaut = 50g et celle dusolide 2 vautM αM = 60 g Calculer la valeur du coefficient de frottement f g sachant qu’on a trouvé une valeur moyenne de la distance D égale à D =1,50 m Partie III - Mesure du coefficient de



06 valeur moyenne efficace puissances - IUTenLigne

Puis définir sa valeur efficace au moyen d’une intégrale Comment se situe la valeur efficace d’un signal par rapport à sa valeur moyenne et sa valeur max ? Association de dipôles Réponses : RMS= Root Mean Square (Racine-Moyenne-Carré): Racine carrée de la valeur Moyenne du signal au carré



ELECTRICITE - IUTenLigne

Valeur moyenne = 3 4 Valeur moyenne: troisième définition L’aire sous la courbe sur un intervalle d’une période peut être calculée au moyen d’une intégrale D’où la troisième définition de la valeur moyenne : fonction(t) dt Période 1 Valeur moyenne to Période to ∫ + ⇒ =



PCSI DS 4 PHYSIQUE 18/01/2020

Donner une valeur approchée de la valeur moyenne de ce signal Q 2 Donner une estimation de la valeur de la fréquence de ce signal (on peut supposer qu’en première approximation le signal est périodique) Q 3 De quelle corde de guitare s’agit-il ? Q 4 L’analyse spectrale de ce signal fera-t-elle apparaitre des harmoniques ? Justifier

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Utilisation de la notation complexe pour les quantités harmoniques rencontrées en électromagnétisme

1 - Représentation complexe d"une quantité harmonique

Soit un signal harmonique x(t) = A cos(

ωt + φ)

A est l"amplitude du signal,

φ est sa phase (entre 0 et 2π radians) et ω sa pulsation (en radians/s). La période de ce signal est T = 2 π/ω et sa fréquence est ν = 1/T = ω/2π.

Il est beaucoup plus facile de résoudre des équations différentielles linéaires en utilisant la notation

complexe suivante: posons x(t) = A cos( ωt + φ) = Re [A ei(ωt+φ)] = Re (X eiωt)

où Re désigne la partie réelle de la quantité complexe; X désigne l"amplitude complexe

du signal. Cette amplitude complexe X est reliée à l"amplitude réelle A et à la phase

φ par:

X = |X| e

iφ où |X| = A et arg(X) = φ

En physique, on confond souvent x(t) = X e

iωt = |X| ei(ωt+φ) avec sa partie réelle qu"on écrit par abus de langage de la même manière, soit x(t) = A cos( ωt + φ). Il faut simplement se souvenir que seule la partie réelle de x(t) = X e iωt possède un sens physique.

2 - Valeur moyenne et valeur quadratique moyenne

a - valeur moyenne de x(t) = A cos(

ωt + φ) sur une période T = 2π/ω

On la note et elle est nulle.

La notation complexe x(t) = X e

iωt ne perturbe pas ce résultat, sa moyenne est bien nulle sur une période. b - valeur moyenne de x²(t) = A² cos²(

ωt + φ) sur une période T = 2π/ω

On la note et elle vaut A²/2.

Cependant, x²(t) = A² cos²(

ωt + φ) n"est pas la partie réelle de la quantité complexe associée, c"est à dire X² e²

iωt , en effet la valeur moyenne de cette quantité complexe est nulle, sa partie réelle étant

un cosinus de l"angle double ! La formule qui donne la valeur quadratique moyenne de la représentation complexe x(t) = X e iωt est: = 1/2 Re (x x*) =1/2 Re (X X*) = 1/2 |X|² = A²/2 où * désigne la quantité conjugée (changer i en -i). c - valeur moyenne d"un produit de deux signaux harmoniques x(t) = A1 cos(ωt + φ1) et y(t) = A2 cos(

ωt + φ2) sur une période T = 2π/ω

On la note et elle vaut 1/2 A

1A2 cos(φ1-φ2); cette quantité peut être négative.

En notation complexe,

x(t) = X e iωt et y(t) = Y eiωt où X = |X| eiφ1 = A1 eiφ1 et Y = |Y| eiφ2= A2 eiφ2 = 1/2 Re (x y*) =1/2 Re (X Y*) = 1/2 |X| |Y| Re (e i(φ1- φ2)) = 1/2 A1A2 cos(φ1-φ2)

Remarque: Re (x y*) = Re (x* y).

3 - Dérivées temporelles

La notation complexe est très commode en ce qui concerne la dérivation; en effet si x(t) = X e iωt : dx(t)/dt = iω X eiωt et d²x(t)/dt² = - ω² X eiωt donc la dérivation est une opération multiplication par i dx(t)/dt = i ω x(t) et d²x(t)/dt² = - ω² x(t) Conséquence: = 1/2 Re (x dx/dt*) = 1/2 Re [x (-i

ω x*)] = ω/2 |x|² Re (-i) = 0

4 - Exemple des oscillations mécaniques forcées d"un oscillateur harmonique en présence de

frottement

Un tel oscillateur sur l"axe Ox est régi par l"équation: m d²x/dt² + f dx/dt + k x = F(t)

où : m est la masse de l"oscillateur k sa constante de raideur (force de rappel - k x)

f son coefficient de frottement (force de frottement - f dx/dt opposée et proportionnelle à la vitesse)

F(t) est une force (par exemple électrique) à laquelle est soumis l"oscillateur. Nous allons étudier

cette équation dans le cadre d"oscillations forcées par une force du type: F(t) = F cos(ωt). a - comment déterminer x(t) connaissant F(t)

On passe en notation complexe et on pose:

F(t) = F e

iωt (la force étant la partie réelle de cette quantité); x(t) = X e iωt où X est l"amplitude complexe du mouvement.

On utilise la propriété énoncée ci dessus pour les dérivées dx/dt et d²x/dt², et on obtient:

- m

ω² x + i ω f x + k x = F eiωt

ce qui donne l"équation pour l"amplitude complexe: (- m ω² + i ω f + k) X = F

On pose généralement

ω0² = k/m où ω0 est la pulsation propre (de résonance) de l"oscillateur lorsqu"il n"est soumis à aucune force autre que la force de rappel - k x. On en déduit l"amplitude complexe X = (F/m) / [

ω0² - ω² + i ω f /m ]

Comme |X| = (F/m) / [ (ω0² - ω²)² + (ω f /m)² ]1/2 on peut écrire: X = |X| e iφ = |X| (cos φ + i sin φ) où cos

φ = (ω0² - ω²) / [ (ω0² - ω²)² + (ω f /m)² ]1/2 et sin φ = (ω f /m) / [ (ω0² - ω²)² + (ω f /m)² ]1/2

cos φ et sin φ identifient la phase φ de manière univoque.

Remarque: tan

φ = (ω f /m) / (ω0² - ω²) est plus simple mais identifie φ à π près. La partie réelle de X donne la solution x(t) = (F/m) cos( ωt + φ) / [ (ω0² - ω²)² + (ω f /m)² ]1/2 b - valeurs moyennes de l"énergie cinétique, potentielle et de la puissance de frottement

Le calcul des moyennes

sur une période de l"énergie cinétique, potentielle et de la puissance de la force de frottement sont très simplifiés en notation complexe x(t) = X e iωt : l"énergie cinétique moyenne est égale à: <1/2 m v(t)²> = 1/2 m <(dx/dt)²> =1/2 m <(i ω x)²> = 1/4 m Re [(i ω x)(i ω x)*] = 1/4 m ω² |X|² l"énergie potentielle moyenne est égale à: <1/2 k x(t)²> = 1/2 k = 1/4 k Re (x x*) = 1/4 k |X|² la puissance moyenne développée par la force de frottement est égale à: < - f v²(t)> = - f <(dx/dt)²> = - f/2 Re [(i ω x) (i ω x)*]> = - f (ω²/2) Re(X X*)> = - f (ω²/2) |X|² c - cas du voisinage de la pulsation de résonance (ω ≈ ω0) ω0² - ω² = (ω0 - ω) (ω0 + ω) ≈ - 2 ω0 (ω - ω0) X ≈ - (F / 2ω0m) / [ω - ω0 - i f /(2m) ] d"où |X| ≈ (F / 2ω0m) / [(ω - ω0)² + f ²/4m² ]1/2 La puissance moyenne P de la force de frottement est alors au voisinage de la résonance: P

≈ - (f ω0²/2) (F / 2ω0m)² / [(ω - ω0)² + f ²/(4m²) ] = - (f F² / 8m²) / [(ω - ω0)² + f ²/(4m²) ]

Posons

γ = f /m

P

≈ - (f F² / 8m²) / [ (ω - ω0)² + (γ/2)² ] = - (F² / 2f) (γ/2)² / [ (ω - ω0)² + (γ/2)² ]

P

≈ - (F² / 2f) L(ω) où L(ω) = (γ/2)² / [ (ω - ω0)² + (γ/2)² ] est une Lorentzienne

L(

ω) est maximale pour ω = ω0 (pulsation de résonance). Loin de la résonance, L(ω) → 0.

γ = f /m est la largeur à mi hauteur de la Lorentziennequotesdbs_dbs19.pdfusesText_25