[PDF] VERSIFICATION : Prosodie et Métrique



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Exercice : La versification

Exercice : La versification Corpus A Guillaume APOLLINAIRE, « Les Colchiques », in Alcools, 1913 Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant



Exercice : versification

Exercice : versification Quand vous serez bien vieille Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, A Assise auprès du feu, dévidant et filant1, B Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : B « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle » A Lors2/, vous/ n’au/rez/ ser/van/te o/yant3/ te/lle/ nou/velle, A



Exercices de versification

Exercices de versification Exercice 1 1 Soulignez les "e" qui doivent être prononcés et mettez entre parenthèses les "e" muets 2 Séparez les syllabes à l'aide de traits obliques, puis écrivez le nombre de syllabes qui composent chaque vers exemple: L'on / s'a / bî / me en / l'a / mour /au / ssi / bien / qu'en / la / mer 1



I La versification

La versification est l'ensemble des techniques employées dans l'écriture poétique traditionnelle, qui obéissent à des usages : l’utilisation du vers, le regroupement en strophes, le jeu des rythmes et des sonorités 1) Les types de vers : mot qui vient du latin versus, « le sillon, la ligne d'écriture »,



La versification française

La poésie régulière, en outre, réclame qu'on respecte les nombreuses règles de la versification, ce qui ne s'improvise pas Comme il est impossible de les deviner, même si l'on a côtoyé Racine et Corneille pendant des années, il faut les apprendre On n'a pas le choix Quand on les aura assimilées au point de les



Ce qui est surligné en jaune est à apprendre par cœur

NOTIONS DE VERSIFICATION I LE VERS Il existe des vers de 2 syllabes : On doute La nuit de 3 syllabes : Dans la plaine Naît un bruit de 4 syllabes : La voix plus haute Semble un grelot de 5 syllabes : La rumeur approche L’écho la redit de 6 syllabes (hexamètres) Dieu la voix sépulcrale Des Djinns Quel bruit ils font de 7



I LA VERSIFICATION

LA POESIE I LA VERSIFICATION a)Les types de strophes Une strophe composée de six vers est un sizain Une strophe composée de quatre vers est un quatrain Une strophe composée de trois vers est un tercet



VERSIFICATION : Prosodie et Métrique

VERSIFICATION : Prosodie, Métrique et Scansion En latin, la versification est déterminée par la prosodie qui étudie la quantité (longueur) des syllabes brèves ou longues et par la métrique qui étudie les mètres (ou pieds) et leur disposition dans le vers



LLAA VVEERRSSIIFFIICCAATTIIOONN

Le poète répète le même son à la fin du vers : c’est la rime Elle marque le rythme du poème et associe le sens du mot et leurs sonorités Le genre de la rime: La versification impose l’alternance de la rime féminine , qui se termine par un e muet (aile/éternelle-joues/loue) et de la rime masculine (toutes les

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R. Delord - Latin

VERSIFICATION : Prosodie, Métrique et Scansion

En latin, la versification est déterminée par la prosodie qui étudie la quantité (longueur) des syllabes brèves

ou longues et par la métrique qui étudie les mètres (ou pieds) et leur disposition dans le vers. La scansion

est l'application de la prosodie et de la métrique pour la prononciation des vers.

I. PROSODIE : longueur des syllabes

1°- Syllabes longues :

Par nature : syllabes qui contiennent :

- une voyelle longue par nature - une diphtongue (ae, oe, au, eu) - une voyelle issue d'une diphtongue (iniquus avec 2ème i long vient de aequus) - une voyelle issue d'une contraction (nil avec i long < nihil)

Par position :

- à l'intérieur d'un mot, sont longues les syllabes suivies de 2 consonnes ou d'une lettre double (x)

- à la fin d'un mot, sont longues les syllabes terminées par une consonne si le mot suivant commence par une consonne

N.B. : - h ne compte pas comme consonne

- qu compte pour une seule consonne - à l'intérieur d'un mot, une voyelle brève par nature devient commune (- ou ˘) si elle est suivie de 2 consonnes dont la 1ère est une muette (b, p, g, c, d, t) ou un f et la 2ème une liquide (l, r) (ex. : tenebrae : 2ème e - ou ˘) - chez certains poètes une syllabe brève par nature peut-être considérée comme équivalente à une longue si elle est placée avant une césure du vers

2°- Syllabes brèves :

Par nature :

- syllabes qui contiennent une voyelle brève non suivie de 2 consonnes

- syllabe contenant une voyelle suivie d'une autre voyelle à l'intérieur du mot (h entre 2 voy. ne

compte pas) ex. : tuus (1er u bref), nihil 1er i bref)

Exceptions : a dans le gén. archaïque en aï (terraï) ; e dans les gén. et dat. sing. de la 5ème décl. en

-iei (diei avec e long, mais spei avec e bref) ; a et e dans le voc. des noms romains en -aius, -eius ;

i dans qqs. gén. en -ius : i dans le verbe fio (aux formes sans r) ;dans les mots d'origine grecque,

les voy. qui sont longues en grec (ex. : aer avec a long)

3°- Remarques sur u :

- après un q ou un g, u est consonne et ne compte pas comme syllabe (sauf dans les adjectifs en -guus et parfaits en -gui, u est voyelle et compte) - u est encore consonne dans suadeo, suavis, suesco et leurs dérivés ou composés

N.B. : après une consonne et devant une voyelle, un u est parfois considéré comme un u consonne

(ex. tenuis : 3 ou 2 syll.), idem parfois pour i (ex. : ariete 3 ou 2 syll.)

4°- Quantité des syllabes finales :

1 ère déclinaison : abl sing long (-a) + tout le plur long sauf gén -arum (a long, u bref)

2 ème déclinaison : gén/dat/abl sing. longs + tout le plur long (-i / -os / * / -is) sauf nom/voc/acc

neutre (-ia) et gén -orum (o long, u bref)

3 ème déclinaison parisyllabiques : dat/abl sing longs, nom/voc plur masc/fém longs (-es), nom/voc

plur neutres brefs (-ia)

3 ème déclinaison imparisyllabiques : dat/abl sing longs ; nom/voc plur masc/fém longs (-es) ;

nom/voc/acc neutre plur brefs (-a)

4 ème déclinaison : gén/dat/abl sing longs (-us, -ui, -u) ; nom/voc/acc plur masc/fém longs (-us) ;

nom/voc/acc plur neutre brefs (-a)

5 ème déclinaison : nom/gén/dat/abl sing longs (res /*/-ei / -ei / -e) ; nom/voc/acc plur longs (-es)

Latine Loquere : http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/ 1

R. Delord - Latin

II. MÉTRIQUE : Pieds et vers

1°- Pieds

(mesures = groupes de syllabes à plusieurs temps)A trois temps : trochée : - ˘

ïambe : ˘-

tribraque : ˘˘˘A quatre temps : dactyle : - ˘˘ spondée : -- l'anapeste : ˘˘-

2°- Elision :

- toute syllabe finale terminée par une voyelle, une diphtongue, ou un m s'élide devant un mot commençant par une voyelle, une diphtongue, ou un h N.B. : - les interjections ne s'élident pas et font hiatus - l'hiatus n'est pas permis à l'époque classique (rares exceptions)

- le poète fait parfois (très rare !) élider la dernière syllabe d'un vers avec la voy qui

commence le vers suivant (vers où se fait cette élision est dit hypermètre)

III. TYPOLOGIE des vers

1°- L'Hexamètre dactyllique :

- ˘˘|- ˘˘|- ˘˘|- ˘˘|- ˘˘|- (- ou ˘)

1 2 3 4 5 6

- le dactyle du 5ème pieds est parfois remplacé par un spondée (hexamètre spondaïque)

- césure : le + svt. après la première syllabe du 3ème pied ; parfois plusieurs césures : le + svt. une

après la 1ère brève du 3ème pied et une après la longue du 2ème pied, une après la longue du 4ème pied

2°- Pentamètre et distique élégiaque :

- pentamètre : vers de 5 pieds (2 X 2 pieds et ½) - ˘˘|- ˘˘ | - || - ˘˘|- ˘˘|(- ou ˘)

1 2 3 4 5

- césure : coupe fixe après 2 pieds et demi

- ne s'emploie jamais seul toujours précédé d'un hexamètre => distique élégiaque (petite strophe

qui présente une unité de sens)

3°- Les vers ïambiques : (caractérisés par l'emploi de l'ïambe et leur rythme ascendant)

> l'ïambique sénaire : (composé de six ïambes) ˘- | ˘- | ˘- | ˘- | ˘- | ˘(- ou ˘)

1 2 3 4 5 6

- il est rarement pur : aux 5 premiers pieds il admet des substitutions (spondée : -- ; dactyle : -

˘˘ ; tribraque : ˘˘˘ ; l'anapeste : ˘˘- ; ou même un procéleusmatique : ˘˘˘˘ )

- césure : le + svt. au 3ème pied, parfois au 4ème

> l'ïambique octonaire : 8 pieds ; césure soit après 4ème pied (=> dernière syll. du 4ème pied

considérée cô. finale de vers : quantité ≠, hiatus possible), soit après temps faible du 5ème pied

> l'ïambique septénaire : 7 pieds ; césure : idem / octonaire

4°- Les vers trochaïques : (caractérisés par l'emploi du trochée et leur rythme descendant)

> le trochaïque septénaire : (7 pieds et 1 syll. indifférente) - ˘|- ˘|- ˘|- ˘|- ˘|- ˘|- ˘|(- ou ˘)

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- substitutions : tribraque, spondée, dactyle, anapeste, procéleusmatique - césure // l'ïambique octonaire Latine Loquere : http://www.ac-grenoble.fr/lycee/diois/Latin/ 2quotesdbs_dbs5.pdfusesText_9