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L’ASSOMMOIR - Bibebook

L R M secomposerd’unevingtainede romans Depuis1869,leplangénéralestarrêté,etjelesuisavec unerigueurextrême L’Assommoir estvenuàsonheure,jel’ai écrit, comme j’écrirai les autres, sans me dérangerune seconde de ma lignedroite C’estcequifaitmaforce J’aiunbutauqueljevais



Émile Zola - Ebooks gratuits

L’Assommoir est venu à son heure, je l’ai écrit, comme j’écrirai les autres, sans me déranger une seconde de ma ligne droite C’est ce qui fait ma force J’ai un but auquel je vais Lorsque l’Assommoir a paru dans un journal, il a été attaqué avec une brutalité sans exemple, dénoncé, chargé de tous les crimes Est-il bien



L’assommoir de Zola La déchéance de Gervaise

L’assommoir de Zola La déchéance de Gervaise _____ Texte : Et Gervaise tint parole Elle s'avachit encore ; elle manquait l'atelier plus souvent, jacassait des journées entières, devenait molle comme une chiffe à la besogne Quand une chose lui tombait des mains, ça pouvait bien rester par terre, ce



Commentaire composé : L’assommoir, d’Emile ZOLA

Commentaire composé: L’assommoir, d’Emile ZOLA Abandonnée avec ses deux enfants par son compagnon Auguste Lantier (tanneur), Gervaise a rencontré Coupeau, ouvrier zingueur, dans un cabaret nommé " L'Assommoir " (quartier de la Goutte-d'Or) Dans cet extrait du chapitre II, ils prennent une " prune " à l'eau-de-vie



DS de lecture LAssommoir de Zola: corrigé

7) Qui est Mme Boche? 0,5 pt CONCIERGE DU RESTAURANT DE L 'IMMEUBLE OU LOGERONT G ET COUPEAU PLUS TARD, CAMARADE DE LAVOIR DE G , AIME LES RUMEURS 8) Qui sont Bibi-la-Grillade, Mes-Bottes, Cadet-Cassis ?



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Au chapitre 2, Gervaise travaille comme blanchisseuse chez Madame Fauconnier Elle se met en ménage avec Coupeau, ouvrier zingueur qui l’a invitée à boire un verre au cabaret du père Colombe, L’Assommoir Zola décrit ainsi son ambition petite-bourgeoise :



Émile Zola, L’Assommoir, XII, Les boulevards, 1877

Émile Zola, L’Assommoir, XII, Les boulevards, 1877 Ce quartier où elle éprouvait une honte, tant il embellissait, s'ouvrait maintenant de toutes parts au grand air Le boulevard Magenta, montant du cœur de Paris, et le boulevard Ornano, s'en allant dans la campagne, l'avaient troué à l'ancienne barrière, un fier abattis de maisons,



Chapitre 7 Le bestiaire naturaliste d’Émile Zola

Chapitre 7 • Le bestiaire naturaliste d’Émile Zola Chapitre 7 Le bestiaire naturaliste d’Émile Zola Émilie Muraru « Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes ? » Émile Zola Le Figaro, 24 mars 1896 L’objet de cet article est de proposer une étude du bestiaire zolien à travers



comment on meurt

histoires anciennes À l’inverse, la nouvelle, par son origine, est plus en phase avec le réel et l’actualité Quant à l’anecdote 3, elle s’avère encore plus brève et plus simple que la nouvelle parce qu’elle s’attache davantage à l’his-toire qu’elle raconte qu’à la manière de la raconter Ainsi, dans



Classes de 1 ère Bac blanc n°2 Corrigé 1 « Le roman et ses

Texte C : Marguerite DURAS, Un Barrage contre le Pacifique, Première partie, chapitre 2, 1950 [Le roman se situe vers 1930, dans l’Indochine française, à l’époque de la colonisation La mère, venue de France, vit

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Fiche Cours

1. Contexte de création

3. Résumé

Septième roman du cycle des Rougon-Macquart, L'Assommoir paraît dans le journal Le Bien public en feuilleton en 1876 et en

volume en 1877. Il suscite des réactions passionnées. A gauche, le roman apparaît comme un mauvais coup porté au peuple très

défavorablement décrit. A droite, c'est la langue du roman qui choque et la presse conservatrice dénonce la "

pornographie » de

Zola. Mais les jeunes romanciers qui forment l'école naturaliste et publieront avec Zola Les Soirées de Médan en 1880 saluent le

roman. L'Assommoir devient vite populaire puisqu'il intègre la culture parisienne. Il est joué dans les théâtres des Boulevards, lieux

de réunion des milieux populaires, familiers aussi des guinguettes et des cafés-concerts. Le roman atteint des tirages considérables.

et les droits qu'il perçoit lui permettent de s'offrir la propriété de Médan.

Dès 1869, le roman est une étape de la réalisation du contrat liant Zola à ses éditeurs pour dix oeuvres. Il s'inscrit dans un projet

romanesque. Aux romanciers moralisateurs, il préfère les frères Goncourt, Flaubert et Balzac. Il écrit d'ailleurs dans la préface du

roman

L'Assommoir est le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple. » Zola veut donc congédier

l'image romantique du bon peuple chère à Hugo et à Jules Michelet, historien républicain idéaliste. L'écrivain doit observer le peuple

des maisons ouvrières du sud du quartier latin, non loin de la rue Tournefort où Balzac avait situé l'intrigue du Père Goriot. Dans La

Tribune, journal républicain d'opposition à l'Empire, il écrit : " Les ouvriers étouffent dans les quartiers étroits, fangeux où ils sont obligés

de s'entasser. Ils habitent les ruelles noires qui avoisinent la rue Saint-Antoine, les trous pestilentiels de la vallée Mouffetard... Chaque nouveau

boulevard qu'on perce les jette en plus grand nombre dans les vieilles maisons des faubourgs. Quand le dimanche vient... ils s'attablent au fond des cabarets. Mais ouvrez l'horizon, vous verrez le peuple quitter les bancs du cabaret pour les tapis d'herbe verte. » Zola a vécu

plusieurs années au contact des artisans et ouvriers parisiens. Il a connu les moeurs populaires par sa famille maternelle et sa femme.

Les peintres impressionnistes qu'il apprécie prennent volontiers comme sujets des scènes quotidiennes telles que gares, cabarets et

repasseuses. Zola veut donc aller au-delà de Balzac, de Sand ou de Hugo et de ses mythologies populaires, en installant les basses

classes au centre du roman. Il conçoit délibérément L'Assommoir comme un roman ouvrier, occupant la septième place du cycle des

Germinal

bon peuple », des faits divers relatifs à la violence issue de l'alcoolisme, des listes de mots

argotiques, des notes sur les métiers et les conditions de la vie ouvrière, des observations personnelles sur le quartier de la Goutte

Le Sublime ou le travailleur comme il est en 1870, d'un ancien ouvrier devenu

entrepreneur fabricant de boulons, Denis Poulot. Il étudie la condition ouvrière et les méfaits de l'alcoolisme et préconise des

réformes progressistes en réponse à la question sociale, comme l'accès des ouvriers à la propriété ou l'union du capital et du travail, thème cher aux patrons sociaux.

Résumé d'oeuvre :

L'Assommoir de Zola

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2

Fiche Cours

Dans L'Assommoir, Zola entend illustrer sa théorie du roman expérimental : il s'agit de voir comment des ouvriers soumis au milieu

du faubourg vont réagir en fonction de leur tempérament et de leur hérédité. L'intrigue doit cheminer ainsi

Le roman doit être

ceci : montrer le milieu du peuple et expliquer par ce milieu les moeurs du peuple ; comme quoi, à Paris, la soûlerie, la débandade de la

famille, les coups, l'acceptation de toutes les hontes et de toutes les misères, vient des conditions mêmes de l'existence ouvrière, des travaux

durs, des laisser-aller... Je prends Gervaise à vingt-deux ans, en 1850, et je la conduis jusqu'en 1869, à quarante et un ans. Je la fais passer

par toutes les crises et toutes les hontes inimaginables... Je la montre à quarante et un ans épuisée de travail et de misère.

physiologique distingue donc Zola de Balzac. Zola est inspiré par le déterminisme de Taine pour qui "

les faits intellectuels sont le

Le roman est la

déchéance de Gervaise et de Coupeau, celui-ci entraînant celle-là, dans le milieu ouvrier. Expliquer les moeurs du peuple, les vices, les chutes,

la laideur physique et morale, par ce milieu par la condition faite à l'ouvrier dans notre société », écrit-il dans le dossier préparatoire.

Venue de Plassans en Provence, Gervaise Macquart arrive à Paris et vit avec Auguste Lantier à l'hôtel Boncoeur, un garni de la

Goutte d'Or. Lantier quitte Gervaise pour vivre avec Adèle, une ouvrière des métaux. Au lavoir, Gervaise se heurte à Virginie, soeur

d'Adèle. Virginie reçoit une fessée de Gervaise qui se retrouve sans aucun bien après le départ de Lantier.

travail, manger du pain, avoir un trou à soi, élever ses enfants, mourir dans son lit un mariage

sans messe, on avait beau dire, ce n'était pas un mariage ». Les convives déambulent dans les salles du Louvre et se livrent à des

pas l'art et discutent des apparences matérielles du lieu. La journée se termine mal, en discussions politiques et en querelles sur le

prix du repas entre noceurs. De plus, Gervaise entend son surnom, " la Banban », donné par Madame Lorilleux qui ne l'aime guère

ça ne vous empêchera pas d'y

passer, ma petite... » où elle travaille avec trois ouvrières.

boulons, ce qui permet à Zola de faire une description très évocatrice de l'univers industriel, de la naissance de la mécanisation et

gueuleton » à quatorze convives maison, aux dépens de Gervaise. Un ménage à trois se forme : Gervaise et deux hommes oisifs, tandis que Goujet est toujours amoureux de Gervaise.

Au chapitre 9, Gervaise commence à sombrer dans la déchéance. Elle perd ses clientes, tombe dans la crasse et, au chapitre 10, les

sous les toits, dans le coin des pouilleux, dans le trou le plus sale ». Gervaise cède son bail à Virginie,

misère, doit faire les poubelles et assiste à une crise de delirium tremens

sa chambre, elle s'installe dans la niche du défunt père Bru, sous l'escalier. Elle meurt de faim et quelques jours plus tard, "

on l[a]

découvrit, déjà verte ». Elle est emportée par Bazouge, le croque-mort : " Va, t'es heureuse. Fais dodo ma belle ! »

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