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Comment Où Quand - Cégep de Chicoutimi

Selon la grille de l’évaluation suicidaire Vous trouverez ce document sur le site du cégep Services aux étudiants – CHIC – Grille d’évaluation de l’urgence suicidaire Référence : Protocole d’intervention de crise (CHIC) SITUATION ÉLEVÉE 6 à 8 Situation élevée : 6 à 8



GRILLE D’ÉVALUATION SIMULATION « Tentative de suicide

Personne suicidaire Établit un bon contact/ climat de confiance Évalue l’urgence Assure sa sécurité A une approche respectueuse Fait preuve d'empathie Calme/contrôle ses émotions Parle des ressources Ne fait pas de fausses promesses Respecte le rythme de la personne TOTAL Excellent 5 Très bien 4 Satisfaisant 3



Cadre de référence du Guide d’évaluation de la personne à

Réseau québécois su le suicide, les t oubles de l’humeu et les toubles associés Référence complète pour citation Lebel, G , Ste-Marie, R , Boudrias, N , & Montreuil, M (2018) Cadre de référence du Guide d’évaluation de la personne à risque suicidaire (GÉRIS) IUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal Juillet 2018



hrt ON NH PETIT GUIDE SO V N >M DINTERVENTION EN PRÉVENTION

Grille d'évaluation de l'urgence suicidaire Attitude s lor du contact: - Cohérenc dee propos Q s - Collaboratio l_n ] - Détress : Faibl e Q Moyenn Élevé Q - Désespoir Faibl: Moyee Q Elev 3 én - Agressivit Lé ) URGENCE: U S • FAIBL (16 3 Q) E MOYE (4 à 5N) Q ÉLEV (6 àÉ 8) * Vous référe aru tablea ci-dessouu pous validatior n



Prévention du suicide-Guide de bonnes pratiques à lintention

grille d’estimation de la dangerosité d’un passage à l’acte suicidaire • Brigitte Lavoie, conseillère clinique, Centre de prévention du



LÉVALUATION DU POTENTIEL SUICIDAIRE

Actuellement, nous avons besoin d’une grille d’évaluation qui : • propose une synthèse des consensus actuels sur l’évaluation des signes cliniques liés au risque suicidaire et à la tentative de suicide ; Notes 1 Traduction proposée par l’auteur Ndlr 2 Idem Évaluation de l’urgence Recommandations A é Ü à î 2001



Evaluation du risque suicidaire - HUG

EVALUATION DU RISQUE SUICIDAIRE Nthli BllNathalie Bally Service de Psychiatrie de Liaison et d’Intervention de crise DSMP -HUG EPIDEMIOLOGIE 10-15 des TS aboutissent à un décès 40-50 des décès par suicide ont ATCD de TS 40-45 TS récidiveront (15-25 à 1an) 50 pop ont déjà eu pensées suicidaires (Dont 10 feront 1



Cadre de référence abrégé Guide d’évaluation de la personne à

Cadre de référence du Guide d’évaluation de la personne à risque suicidaire (GÉRIS) CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal Présentation du suicide Tel que recommandé dans les écrits scientifiques, le GÉRIS évalue à la fois les facteurs de risque, l’urgence suicidaire, la dangerosité ainsi et les facteurs de protection 1



Prévenir le suicide la viepréserver

l’évolution de la situation de crise, le processus suicidaire, les éléments relatifs à l’évaluation du potentiel suicidaire, les signes avant-coureurs et les groupes à risque Dans un deuxième temps, le guide aborde le rôle de l’infir-mière dans la prévention du suicide Il rappelle d’abord les

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hrt ON NH S £ VP 5 O » ^ N K> >M PETIT GUIDE D'INTERVENTION EN PRÉVENTION DU SUICIDE

4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200 Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606

Petit guide d'intervention en prévention du suicide

Dans la visée, du Plan d'action global pour prévenir le suicide en Chaudière-Appalaches, ce petit guide vise à faciliter l'intervention auprès de la clientèle suicidaire. Il se veut donc un complément au Guide d'intervention en prévention du suicide élaboré par Mesdames Marie-Josée Morin, Caroline Blouin, Guylaine Carrier et Lyne Jobin paru en jan-vier 2000 (mise à jour 2002) pour le Comité régional de prévention du suicide. Nous vous suggérons d'y référer au besoin. Ce petit guide a été réalisé par Nathalie Sasseville, responsable du dossier de la prévention du suicide dans la MRC de l'Amiante et Edith St-Hilaire, responsable du dossier de la prévention du suicide à la Direction de la santé publique, pour le Comité régional de prévention de suicide.

Table des matières SECTION 1 : ÉVALUATION • Le risque suicidaire • L'urgence suicidaire • Autres facteurs de risque suicidaire SECTION 2: QUOI FAIRE ? • Un tiers consulte pour les intentions suicidaires d'un proche • La personne vous fait part de ses intentions suicidaires • La personne vient de faire une tentative de suicide SECTION 3 : ORIENTATION • Adulte ou personne âgée suicidaire • Jeune suicidaire SECTION 4: RÔLES ET RESPONSABILITÉS • Rôles et responsabilités légales des intervenants face à une personne suicidaire •Application de la loi L.R.Q.c. P-38.001 (C-75) • Estimation de la dangerosité • Possession d'arme à feu SECTION 5: OUTILS • Pacte de non-suicide • Numéros de téléphone importants

Section 1 ÉVALUATION • Le risque suicidaire • L'urgence suicidaire ÉVALUATION

Risque suicidaire (sur 1 à 2 ans) •Sexe: M .J F U • Âge : Adolescent • Adulte• Personne âgée • • Homosexualité • • Statut marital : Célibataire U Marié(e) • Veuf(ve) LJ • Consommation d'alcool • • Consommation de drogue U _ • Toxicomanie j • Consommation de médicaments • • Perte(s) dans la dernière année : Unique • Multiples L_I • Échec(s) dans la dernière année : Unique U Multiples • • Passé de carences affectives • Grille d'évaluation du risque suicidaire Maladie psychiatrique : Actuelle LJ Dans le passé LJ ATCD familiaux • Trouble de personnalité LJ • Personnalité : désorganisée CD déstructurée 1 1 • Suicide^) dans l'entourage LJ • Maladie physique LJ • Isolement social • • Antécédeni(s) judiciaire(s) l I Antécédent(s) de violence J loueur compulsif CD RISQUE: R.S. • FAIBLE Q MOYEN Q ÉLEVÉ •Vous référer ou tableau ci-dessous pour validation

Grille d'évaluation du risque suicidaire RISQUE FAIBLE 1 • La personne n'a jamais pensé au suicide pour elle-même. 2 • Le suicide se pose comme une question existentielle ou théorique, mais non comme une alternative en soi. 3 • La personne envisage vaguement le suicide ; • Elle n'a pas de carences particulières et ne traîne pas de crises anciennes non résolues: • Elle peut avoir fail ou faire des tentatives de suicide mineures pour attirer l'attention sur sa souffrance ou pour avoir de l'aide: "signal d'un mal-ètre». RISQUE MOYEN 4 • La personne a subi une ou des pertes significatives à divers niveaux (familial, conjugal, professionnel, relationnel) ei en est à sa première crise suicidaire importante. • Elle pense très sérieusement au suicide alors qu'elle n'y avait jamais vraiment pensé comme alternative. 5 • La personne a des carences affectives depuis longtemps. • Elle a fait des tentatives de suicide mineures et peul-être majeures. 6 • Elle a de nombreuses carences affectives et tentatives de suicide; • La personne consomme souvent de l'alcool, des drogues ou médicaments qui lui servent à diminuer son angoisse et à calmer sa douleur. RISQUE ÉLEVÉ 7 • La personne a de nombreuses carences affectives et a vécu des pertes et des échecs répétés ; * Elle a fait des dépressions et a eu des hospitalisations ; * Elle est toxicomane depuis une longue période ; * Elle a une dynamique très fragile et se déstructure très facilement. 8 * La personne est presque toujours désorganisée, déstructurée : elle est en constante adaptation face à ce qu'elle vit; * Elle est totalement intolérante à la frustration, elle réagit par des tentatives de suicide, le plus souvent très dangereuses ; * Elle a une longue histoire suicidaire, plusieurs tentatives majeures et mineures. • • 7

Urgence suicidaire - 48 heures Cochez S si élément à risque ... • Element déclencheur • • Plan organisé • - Méthode • - Moment choisi _J - Lieu • - Disponibilité (arme à feu) • • Idées suicidaires : - Flashs • - Pensées occasionnelles (idéations) • - Ruminations L) - Solution unique • Grille d'évaluation de l'urgence suicidaire Attitudes lors du contact: - Cohérence des propos Q - Collaboration l_] - Détresse : Faible Q Moyenne Q Élevée Q - Désespoir: Faible Moyen Q Elevé 3 - Agressivité L) URGENCE: U.S. • FAIBLE (16 3) Q MOYEN (4 à 5) Q ÉLEVÉ (6 à 8) * Vous référer au tableau ci-dessous pour validation • 8

URGENCE FAIBLE 1 • Monsieur et madame toul-le-monde , • Toute personne vivante esl potentiellement suicidaire. 2 * Toute personne préoccupée par la probléma-tique du suicide (tiers, endeuillé...) ; • La personne se maîtrise bien et n'est pas elle-même suicidaire. 3 • Début du processus suicidaire, premières idéations : • La personne envisage avec beaucoup d'angoisse ses premiers flashs suicidaires ; • Elle semble peu ou pas en crise ; • Elle fait peu ou pas de menaces suicidaires ; • Certains habitués contactent régulièrement les services pour une demande d'aide en lien à une détresse suicidaire. Leur planification est précise, mais semble destinée à retenir l'intervenant ; • La personne menace de se suicider dans le but d'obtenir une réponse positive <1 sa requête. 4 • La personne rumine l'idée du suicide depuis un certain temps ; • Tous les éléments du scénario ne sont pas encore en place, c'est-à-dire que le moyen ou le moment n'est pas encore décidé ; • Pour la personne, il s'agit encore d'une solution parmi les solutions. 5 • Tous les éléments du scénario sont là, mais dans plus de 48 heures ; • La personne parle de se suicider, mais au-delà de la période de 48 heures ; • Tous les éléments de la planification ne sont pas déterminés ou disponibles ; • La personne pourrait accepter de réévaluer sa décision de mourir si telle ou telle circonstance était différente ; • Elle peut accepter l'idée d'attendre mais à la condition d'être vue rapidement. Grille d'évaluation del' urgence suicidaire URGENCE MOYENNE URGENCE ÉLEVÉE 6 • La personne menace de se suicider dans les 48 heures ; • La planification est arrêtée et les préparatifs sont en cours ; • La personne ne remet pas en question son intention de passer à l'acte ; • La crise est très prononcée : beaucoup d'émotions ou émotions coupées complètement. 7 • La personne menace de se suicider immédiatement : • La méthode esl choisie, les préparatifs ont été réalisés; • Le moyen est disponible. 8 • La personne est en tentative, le geste est posé. • • 9

Cochez •/ si l'élément est à risque et doit être investigué davantage. Inscrire "0» si l'élément a été couvert mais ne présente pas de risque. FAMILLE • parents séparés ou divorcés • • capacités parentales/familiales • - conflits familiaux importants et façon de les gérer • • antécédents d'abus et de négligence • peurs ou secrets lourds ù porter Q • placements antérieurs • • hébergements antérieurs • • déménagements multiples • RÉSEAU DE SOUTIEN isolement social • absence d'un(e) confident(e), de personnes significatives • • relations d'amitié instables • • relations amoureuses instables • • difficultés d'intégration scolaire: échecs • absentéisme, abandon, opposition • difficultés d'intégration sociale • rejet, conflits, harcèlement... • • leadership négatif D I Autres facteurs de risque suicidaire à explorer SANTÉ PHYSIQUE • troubles du sommeil G • problèmes reliés poids/grandeur Q troubles psychomoteurs • • médication régulière G • suivi médical D • handicap physique D • handicap intellectuel LJ maladie chronique • SANTÉ MENTALE • problème relié à l'estime de soi • • ambivalence face à l'orientation sexuelle • • malaises p/r à la sexualité G • appartenance à une secte D RESSOURCES ACTUELLES • intervenants(es) scolaires • • întervenants(es) réseau de la santé et des services sociaux • • ressources communautaires U • autres ressources G Commentaires: ••10

Section 2 QUOI FAIRE? Un tiers consulte pour Les intentions suicidaires d'un proche La personne vous fait part de ses intentions suicidaires La personne vient de faire une tentative de suicide

Un tiers consulte pour les intentions suicidaires d'un proche • Rassurer la persoane qui a reçu la confidence • Lui offrir un soutien émotif • Vérifier si elle-même est en situation de crise • Si oui, lui offrir de l'aide ou la référer à une autre ressource • Vérifier la teneur des confidences reçues Si la personne a des doutes sur les Si la personne a reçu intentions suicidaires de un message clair de son proche son proche • Demander à la personne de valider ses doutes auprès de son proche en lui proposant des moyens pour le faire; • Lui demander aussi de vérifier les informations permettant d'évaluer l'urgence suicidaire (planification du suicide, accès aux moyens, etc.). • Vérifier si la personne a toutes les informations permettant d'évaluer l'urgence suicidaire (planification du suicide, accès aux moyens, etc.); • Si non, lui demander de les recueillir en lui proposant des moyens pour le faire. À PARTIR DES INFORMATIONS RECUEILLIES PAR ^ LA PERSONNE. ÉVALUER L'URGENCE _ SUICIDAIRE ^^rtflj^fll

Si l'urgence suicidaire est faible Inviter la personne à soutenir son proche, avec notre appui ; L'outiller pour qu'elle puisse orienter et accompagner son proche vers une ressource d'aide; Si la personne ne se sent pas en mesure d'offrir du soutien à son proche, identifier avec elle, un tiers qui serait à l'aise de le faire, offrir soutien à ce dernier. Si l'urgence suicidaire est de moyenne à élevée Informer la personne que son proche doit être rencontré le plus rapidement possible par un intervenant ; L'outiller pour qu'elle l'accompagne vers une ressource d'aide. Si le proche accepte de l'aide Prévoir une rencontre dans les prochaines heures ; Inviter la personne à accompagner son proche. A LA FIN DU CONTACT, VERIFIER LA SATISFACTION DE LA PERSONNE FACE À L'AIDE APPORTÉE Si le proche refuse de l'aide et que l'urgence est élevée • Informer la personne que nous devons intervenir et ce, malgré le refus du proche, compte tenu de la menace imminente de passage à l'acte; • Mettre en place les mesures de protection (policiers, Urgence-Détresse) ; • Rassurer la personne quant à la pertinence de l'aide apportée. -13

La personne vous fait part de ses intentions suicidaires • ETABLIR LE CONTACT AVEC ELLE • ABORDER OUVERTEMENT LE SUJET • ÉVALUER LE RISQUE ET L'URGENCE URGENCE FAIBLE OU MOYENNE URGENCE ELEVEE Flashs suicidaires ; Ruminations sans menace de passage à l'acte dans les prochains jours. • Le suicide est planifié ; • La tentative est en cours • Le passage à l'acte est prévu dans les 48 heures URGENCE ELEVEE URGENCE ELEVEE 14

• Continuer votre intervention: - Désamorcer la crise - Explorer la situation - Se centrer sur un aspect - Identifier des alternatives - Réévaluer l'urgence - Prévoir un autre contact - Établir des mesures de protection • Référer au besoin, à l'une des ressources suivantes: - Centre d'écoute S - CLSC V - Urgence-Détresse S - Autres organismes appropriés : • Continuer votre intervention : - Désamorcer la crise - Explorer la situation - Se centrer sur un aspect - Identifier des alternatives - Réévaluer l'urgence - Prévoir un autre contact - Établir des mesures de protection • S'assurer de l'accompagnement vers une ressource appropriée: - CLSC ® - Urgence-Détresse © - CH B - Autres organismes appropriés: • Contacter dans les plus brefs délais, l'un des services d'urgence : - 911 - Ambulance® - Police V - CH " LA PERSONNE REFUSE DE COLLABORER MOINS DE 18 ANS ADULTE Aviser les parents. Si ceux-ci ne prennent pas les mesures appropriées: Contacter immédiatement Tune des ressources suivantes: Signaler la situation à la DPJ: V - CLSC ® - Urgence-Détresse B Si le danger est trop immédiat, contacter: Si le danger est trop immédiat, contacter: - Ambulance S - Police tf - Ambulance S - Police ® "15

La personne vient de faire une tentative de suicide ATTITUDES • Rester calme ; • Rassurer la personne ; • Ne pas juger la personne ; • Créer un lien de confiance rapidement ; • Si c'est un tiers qui vous informe de la situation, lui donner des consignes sur les démarches à faire. INFORMATIONS À RECUEILLIR • Quels moyens a-t-elle utilisés? • Comment se sent-elle? • Depuis combien de temps ? • Quel âge a-t-elle? Son poids? MESURES D'URGENCE • Localiser d'abord la personne ; • Appeler les secours w 911 et demeurer en communication avec la personne jusqu'à leur arrivée ; OU • Demander à quelqu'un d'accompagner la personne au centre hospitalier (CH) ; - Prévenir le CH de l'arrivée de l'individu et transmettre les informations nécessaires. - Rappeler au CH plus tard pour avoir la confirmation que la personne s'est présentée. SUIVI APRÈS LA CRISE • S'assurer du consentement de la personne à être rencontrée ; • Rencontrer la personne pour évaluer la situation actuelle ; • Apporter un soutien émotif; • Identifier et dénoncer les " patterns » entourant la tentative de suicide ; • Identifier les sources d'anxiété ; • Normaliser les sentiments vécus; • Proposer et planifier un suivi thérapeutique • Référer ou accompagner la personne vers une ressource appropriée, s'il y a lieu ; • Intervenir dans le milieu (famille, école, travail) s'il y a lieu.

Section 3 ORIENTATION • Adulte ou personne âgée suicidaire • Jeune suicidaire ORIENTATION

Où puis-je orienter un adulte ou une personne âgée suicidaire? URGENCE ELEVEE Intervention de crise pour diminuer l'urgence suicidaire •CLSC • Urgence-Détresse • Médecin tr p Z Si l'urgence suicidaire élevée persiste 1 1/3 z o M eo UO H Si la personne consent: Urgence du centre hospitalier O Si la personne ne consent pas: S • CLSC rt Police L'objectif ici de conduire la personne • Urgence-Détresse à /'urgence du centre hospitalier Suivi thérapeutique après que la crise soit désamorcée • CLSC • Professionnels en pratique privée URGENCE FAIBLE OU MOYENNE " Intervention de crise pour diminuer l'urgence suicidaire ÔH £ S A • CLSC ^ • Médecin * Urgence-Détresse M S Suivi thérapeutique après que la crise soit désamorcée • CLSC • Professionnels en pratique privée • J8

Où puis-je orienter un jeune suicidaire? URGENCE ELEVEE Intervention de crise pour diminuer l'urgence suicidaire • CLSC • Médecin • Urgence-Détresse • PNE' de l'école g Si l'urgence suicidaire élevée persiste S t on 2 5 £3 IS Si le jeune ou ses parents prennent les g mesures appropriées: Urgence du centre hospitalier " Si le jeune ou ses parents ne prennent pas S les mesures appropriées : Signalement â la DPJ Suivi thérapeutique après que la crise soit désamorcée • CLSC • PNE de l'école URGENCE FAIBLE OU MOYENNE " Intervention de crise pour diminuer l'urgence suicidaire P z a a to s o i/î Si le jeune ou ses parents prennent les mesures appropriées : M D Si le jeune ou ses parents n les mesures appropriées : S • PNE de l'école • CLSC • Médecin • Urgence-Détresse te prennent pas ignalement à la DPJ u Suivi thérapeutique après que la crise soit désamorcée • CLSC • PNE de l'école 1 Professionnels non-enseignams

••20

Section 4 RÔLES ET RESPONSABILITÉS • La Loi L.R.Q.c. P-38.001 (C-75) • L'estimation de La dangerosité • Possession d'arme à feu

Rôles et responsabilités légales face aux personnes qui présentent un danger grave et immédiat pour leur vie ou celle d7autrui En premier lieu, la Charte québécoise des droits et libellés de la personne stipule que touie personne a l'obligation de porter secours à un être humain dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenanl du secours (art. 2). Si la personne refuse de consentir aux soins requis par son état, l'utilisation de la loi L.R.Q. c. P-38.001 (C-75) peut être nécessaire. Si la personne suicidaire consent aux soins requis par son état Si la personne suicidaire refuse les soins requis par son état Personne de moins de 14 ans: • Consentement donné par le titulaire de l'autorité parentale ou le tuteur. Personne de 14 ans et plus: Le consentement peut être donné par elle-même. Personne de moins de 18 ans: Personne de 18 ans et plus: -Aviser les parents ou tuteur tic l'autorité parentale * S'ils ne prennent pas les mesures appropriées : - Aviser le directeur de la protection de la jeunesse Ml • Utiliser les dispositions de la loi P-38.001 (C-75) si vous êtes mandatés (CI^SC = oui)* Accessibilité aux soins et services Dans Chaudière-Appalaches, les intervenants des CLSC sont man-datés pour évaluer la pertinence de l'utilisation de la loi P-?8.00l (C-75) (Loi sur la protection des personnes dont l'état mental présente un danger grave ci immédiat pour elles-mêmes ou pour autrui) • Contacter un intervenant du CLSC ou Urgence détresse CLSC. Pour une personne de moins de 1S ans, si l'intervenant est non disponible: Le parent, tuteur de l'autorité parentale, tuteur au mineur peut demander l'interveniion de l'agent de la paix. Pour une personne de 18 ans et plus: Le représentant léga! (mandataire, tuteur ou cura-teur!, le conjoint, un proche parent ou un proche peut demander l'intervention de l'agent de la paix. •22

LOI P-38.001 (C-75) La personne peut être amenée dans un Centre Hospitalier contre son gré et sans l'autorisation du tribunal. Par un agent de la paix : • A ta demande d'un intervenant d'un service d'aide en situation de crise (intervenants CLSC mandatés) ou ' Si aucun intervenant n'est disponible en temps utile, à la demande - Mineur: du titulaire de l'autorité parentale, du tuteur au mineur - Majeur: du mandataire, du tuteur, du curateur, du conjoint, d'un proche parent ou d'une personne démontrant un intérêt particulier pour la personne, (art. 15 du code civil du Québec.) Dans ce cas, l'agent de la paix doit avoir des motifs sérieux de croire que l'état de la personne présente un danger grave et immédiat pour procéder. MISE SOUS GARDE PRÉVENTIVE PAR UN MÉDECIN • Danger grave et immédiat • Pour une période d'au plus 72 heures (avis immédiat au DSP ou DG de rétablissement) SI ABSENCE DE CONSENTEMENT À SUBIR UNE ÉVALUATION PSYCHIATRIQUE REQUÊTE EN VUE D'UNE ÉVALUATION PSYCHIATRIQUE (GARDE PROVISOIRE) •23

Estimation de la dangerosité APPLICATION DE LA LOI SUR LA PROTECTION DES PERSONNES DONT L'ÉTAT MENTAL PRÉSENTE UN DANGER POUR ELLES-MÊMES OU POUR AUTRUI (L.R.Q. chapitre P-38.001) SuicideD Homicide• Automutilation U Violence envers les autres • • Niveau d'urgence NON COLLABORATION COLLABORATION [ > Plan: Comment / Où / Quand (COQ) •• - • non défini > Moyen ou victime • - • non accessible M 2 < Pas de danger / La loi ne s'applique pas • Donner S la personne les coordonnées des ressources d'aide • Faire des relances Pas de (langer / La lui ne s'applique pas • Continuer l'intervention • Référer au besoin > Plan: Comment / Où / Quand (COQ) • - » partiellement défini > Moyen ou victime * non choisi ou non accessible > Menace de passage à l'acte au-delà de 48 heures - »- plan défini S s s Danger grave et non immédiat Suggérer on entreprendre line démarche pour une requête à la Cour du Québec pour obtention d'une garde provisoire • Si ne s'applique pas. tenter de garder le contact Danger grave el non immédiat Pas d'application de lu loi • Continuer l'intervention * S'assurer d'une prise en charge à couri terme > Plan: Comment / Où / Quand (COQ) • défini > Moyen choisi ou accessible > Menace de passage à l'acte à l'intérieur de 24 heures à 48 heures i Danger grave et immédiat Application de la loi el recouo aux policiers pour transport au CM Danger grave et immédiat Pas d'uppliciilinn de la lui • Prise en charge par CH ou hébergement de crise • Accompagnement jusqu'à prise en charge • •24

de la dangerosité Antécédents de violence similaire oui • non • ne sais pas • Réseau non-su pportant oui • non • ne sois pas • Consommation d'alcool et de drogues oui • non • ne sais pas • Désinveslissement des activités courantes oui • non • ne sais pas • État des lieux détérioré oui • non • ne sais pas • Difficultés à dormir et s'alimenter oui • non • ne sais pas • Cessation de médication oui • non • ne sais pas • Prise de médication non prescrite oui • non • ne sais pas • Irrégularité dans la prise de psychotropes oui • non • ne sais pas • Extrait de l'outil pour estimer la dangerosité et évaluer l'urgence • janvier 2001 • Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre Élaboré en partenariat avec Centre de crise Le Transit, Suicide-Action Montréal, Urgence psychosociale • justice du CLSC des Faubourgs et Centre de psychiatrie légale de l'Institut Philippe Pinel de Montréal.

La possession d'arme a feu Le simple fait de posséder une arme à feu dans sa résidence augmente de 5 fois le risque de décès par suicide et de 3 fois le nsque d'homicide. Lorsque nous rencontrons une personne souffrant de problèmes de santé mentale ou présentant des problèmes d'abus de sub-stances ou encline à des comportements violents, nous devons nous informer si elle possède une amie à feu. Si c'est le cas, nous devons l'informer des dangers associés au seul fait de posséder une arme. Afin de rendre l'environnement plus sécuritaire, nous pouvons proposer trois solutions: • Confier l'arme à une autre personne connue qui possède un permis de possession d'arme à feu et qui peut l'entreposer dans un endroit sécuritaire; • La confier à un poste de police pour la faire détruire, si elle veut s'en départir; • Exceptionnellement, la personne peut renoncer temporairement à ses armes de collection dans un poste de police, si elle ne veut pas informer l'entourage de ses problèmes de santé mentale. Si la personne refuse de collaborer et si nous avons des motifs raisonnables de croire qu'elle met sa sécurité et/ou celle d'autrui en danger (urgence suicidaire et/ou homicidaire), nous pouvons demander aux policiers de saisir des armes à feu, tout objet explosif, munitions...

Section 5 OUTILS Pacte de non-suicide Numéros de téléphone importants

• Pacte de non-suicide MOI, je suis une personne de valeur, qui a le droit de vivre majgré sa souffrance, c'est pourquoi, je m'engage à ne faire aucune action qui pourrait mettre ma vte en danger, je m'engage, si j'ai des idées suicidaires ou si ma souffrance devient trop grande, à demander de l'aide en communiquant avec l'une des personnes suivantes : 1. 2. 3. •s S •S1 Cet engagement tient: A. • jusqu'au rendez-vous suivant B. Pour les prochaines rencontres C. Autre: Signature: Témoin : Date: • 28

Numéros de téléphone importants Centres hospitaliers ÎT Trifo-sanlé/Urgence détresse CLSC î? . CLSC "ET Autres points de service "S" "S Centre anti-poison ï? Sûreté du Québec "B" Policiers municipaux ïî Centre d'écoute ^ Ambulance ÎT Centres jeunesse ï? Autres *ZT C "H1

-30

Région de Chaudière-Appalaches REGIE REGIONALE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX CHAUDIÈRE-APPALACHES WMftHMSI DE LA SANTE PUBLIQUE Document déposé à'Santécom (http://www.saritecom.qc.ca/): # 12-2002-015 ISBN 2-89548-136-9 Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada, 2002 - Bibliothèque nationale du Québec

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