[PDF] Qui a imprimé la première lettre (le Colomb? I



Previous PDF Next PDF







Lettre de Christophe Colomb sur la dcouverte du Nouveau-monde

lettre de christophecolomb publiÉsouslesauspices comited'archÉologieamÉricaine tir



Lettre de Christophe Colomb sur la découverte du Nouveau

lettre de ^ christophecolomb'1 publiÉsousi i:sauspices comited'archÉologieamÉricaine tir



Qui a imprimé la première lettre (le Colomb? I

Qui a imprimé la première lettre (le Colomb? I Au printemps de 1493, lorsque Christophe Colomb revint de son premier voyage transatlantique, on publia en langue espagnole la relation quil avait rédigée de sa mémorable découverte Plusieurs éditions de cet écrit furent faites dans la Péninsule, apparemment à quelques semaines de distance



Qui a imprimé la pi-ornière lettre de Colomb I

Qui a imprimé la pi-ornière lettre de Colomb I Au printemps de 1493, lorsque Christophe Colomb revint de son premier voyage transatlantique, on publia en langue espagnole la relation quil avait rédigée de sa mémorable découverte Plusieurs éditions de cet écrit furent faites dans la Péninsule, apparemment à



1 Un monde plus

1 Un monde plus Document 1 : Les grands voyages d’exploration des XVe-XVIe siècles Document 2: Lettre de Christophe Colomb à Ferdinand d'Aragon et



Séquence pédagogique Christophe Colomb

Sur le chemin du retour, Christophe Colomb écrit une lettre à Luis de Santangel, son protecteur, trésorier royal et proche des rois d’Aragon Celui-ci sert d’intermédiaire dans la correspondance des rois catholiques et de Christophe Colomb Cette lettre circule en version manuscrite rapidement puis est publiée dès 1493 sous le



RACONTER dans une lettre le récit de votre voyage avec

RACONTER dans une lettre le récit de votre voyage avec Christophe Colomb Consigne: Vous êtes un jeune marin ayant embarqué avec Christophe Colomb Une fois rentré en Espagne, le roi et la reine vous demandent un récit détaillé de votre voyage Écrivez une lettre (vous pouvez ajouter un schéma du voyage)



dataover-blog-kiwicom

May 18, 2017 · Tu vas lire un extrait d'une lettre de Christophe Colomb adresue à Luis de Samangel il s'a it de l'intendant yléral d'une prwince d'Espagne, l'Aragon C'est le protecteur de Ciristophe Colomb : il wait financé une grande partie de la première expédition de l'explorateur À prégnt, lis le tate suivant LA DÉCOUVERTE D'UN



Relation du premier voyage

de même que celle, en 1989, d’une troisième lettre de Colomb, adressée aux souverains espagnols et datée du 4mars 1493, n’ajoutèrent rien de significatif à nos connais - sances sur ce premier voyage ) Ce brouillard documentaire qui enveloppait le pre - mier voyage de Colomb n’aurait rien d’exceptionnel, bien au contraire



1492, la découverte de l’Amérique

— en orange le voyage de Christophe Colomb vers l’Amérique; — en vert le voyage du Portugais Vasco de Gama vers les Indes; — en bleu l’expédition du Portugais Magellan qui fait le tour du monde; — en rouge le voyage du Français Jacques Cartier au Canada • b Colorie en orangel’empire espagnol, en vert l’empire portugais

[PDF] qu'est ce que l'altérité

[PDF] conclusion christophe colomb

[PDF] tp chromatographie sur couche mince des colorants alimentaires

[PDF] extraction et separation d'espece chimique seconde

[PDF] tp chromatographie 5ème

[PDF] protocole chromatographie m&m's

[PDF] tp chromatographie m&m's

[PDF] tp chromatographie colorants alimentaires

[PDF] chromatographie bonbon

[PDF] extraction colorant m&m's

[PDF] chromatographie 5ème exercice

[PDF] comment recuperer finalement la cafeine

[PDF] quel solvant utiliser pour extraire la caféine de la solution aqueuse

[PDF] compte rendu extraction de la cafeine

[PDF] tp extraction cafeine

Qui a imprimé la première lettre (le Colomb? I. Au printemps de 1493, lorsque Christophe Colomb revint de son premier voyage transatlantique, on publia en langue espagnole la relation qu'il avait rédigée de sa mémorable découverte. Plusieurs éditions de cet écrit furent faites dans la Péninsule, apparemment à quelques semaines de distance. Elles étaient tout à fait inconnues des bibliographes lorsque les conservateurs de l'Ambrosienne, à Milan, occupés à trier les livres que le baron Pietro Custodi avait légués quelques années auparavant à cotte bibliothèque, en découvrirent un exemplaire. C'est encore aujourd'hui le seul connu. Il n été contre- fait dans ces dernières années, au moins deux fois, par des faussaires bolognais. Une de ces falsifications éhontées n même atteint der- nièrement â New York, en vente publique, un prix insensé: des milliers de dollars! On les reconnait surtout à l'absence complète de filigrane et de traces de foulage, à la conformation irrégulière des mêmes minuscules, parfois chevauchant, sur leurs voisines et aux lettres à hampe qui empiètent sur la ligne supérieure ou sur la ligue in- férieure: preuve que ces faux ne dérivent pas directement d'une im- pression, tuais bien d'un calque, ou d'une copie manuscrite, modifiée après coup') et reportée sur pierre lithographique, peut-être sur zinc.

1) Dans ces falsifications bolognaises on s'attache maintenant âchanger certains mots, mais sans modifier l'agencement des lignes (ce quiserait beaucoup plus difficile) et à simplifier certaines majuscules. (cc (luiest très aisé), afin de faire croire â une autre édition, naturellement jusqu'-alors inconnue, de l'opuscule contrefait. Il suffit pour cette escobarderied'un coup de grattoir sur la pierre ou sur le zinc. De la sorte on obtient enoutre plusieurs variétés de ce genre de filouterie. Une autre ruse, cousuede fil blanc, mais qui dénote la finesse italienne, c'est de retoucher la pierreet de faire un second tirage, que le faussaire présente éft'rontémeut comitieune ,,habile contrefaçon" de sou premier faux, tout nouvellement découverte.dit-il, par le pins grand des hasards.

Document

11111/11 Il Iii 11111! 111111111!!

0000005578894

-4 L'exemplaire authentique est un petit in-40 acéphale I), sine anno sut loco et abaque nota, de 4 feuillets de 32 lignes à la page pleine, en caractères dits gothiques, avec une, grande lettre initiale gravée, sur bois et remarquable par ses nombreuses échancrures. Le papier est filigrané au signe du gantelet ou de la main ouverte, le medius portant tige avec fleurette. personne n'a pu encore découvrir dans quelle ville ou par quel imprimeur cette plaquette n été imprimée. Certain bibliographe croit qu'elle est sortie des presses de Lisbonne 2); un autre incline it lui attribuer une origine barcelonaise3); un troisième y voit une impression napolitaine.4) [Inc revue de Madrid, La Esp afla moderna, publie dans son numéro du 115 octobre dernier, un article intitulé La Cart u de Cristo bal Colon con la Re mci on dcl il es eu b rim j ento del Nuevo Mii t do, dans lequel l'auteur annonce avoir enfin résolu cc difficile problème, qui n'est pas saris importance polir l'histoire de la découverte du Nouveau Monde. Selon le bibliographe espagnol, on retrouve dans le Floreto de Sali Francisco imprimé à. Séville, en 1491, (lit-il, par fey- nard Ungut et Ladisino Polono, précisément les mêmes caractères d'imprimerie et le même filigrane du papier de la plaquette de l'Am- brosienne. Ce serait donc de Séville et des presses de ces deux im- primeurs associés que proviendrait la précieuse lettre espagnole in-4" 5) de Christophe Colomb. L'assertion est formulée en ces termes: "Editio princeps. Impresa en Sevilla, en los primcros dias del mes de Abril por Menardo Ungut y Ladislao Polono, impresores alemanes que tres afios antes, por Io menos, habian establic.ido su taller en Sevihla. Lo demuestran de una manera indudable la filigrana del pape] y la letra usada en la carta, iguales ambas cosas â las que emplearon los mismos impresores en cl Floreto de San Fr an- CiSC 0, libro rarisimo que estamparon en 1491, y del que tenemos i la vista un precioso ejemplar." En appelant notre attention sur ce travail et cette nouvelle, un correspondant nous demande si la découverte est positive, ou si ce ne

1)L'opuscule commence. ainsi: ,,SeTor porque se que aureis plazer dela grand II victoria . . .' et se termine par ces trois lianes: ,,Esta cartaembio Colon a lesc.rivano Deracion delas Islas hallaas en las Indias.Contenida il n otra De sus Alteza.q.2)Pasquai de Gayangos, dans La America, de Madrid, No du 13

avril 186, P. 6.

3)Ilarrisse Christophe Colomb, t. Il, p. 13.

4)M. K., .the Spanish letter of Columbus, London, Quaritch,1891, in-folio, pp. 11 et 14.

5)11 importe de distinguer l'édition in-40 de celle in-folio trouvéeen Espagne il y a trois ans. Celle-ci est imprimée avec les caractères com-plets de De la imitacio (lc Jsii Christ; Barcelome, Pere l'osa, 142,

in-4" (Bibliot. nationale, de Paris; Invent. Réserve D, 5421) et avec le grandi-i initial gravé sur bois de l'Epistola de frare Egicli; Barcelonoe, JouaitLusehuer, 1408, iii-fol.; Libre de consulat; même imprimeur, 1502, in-toi.

iluc. cit., E 36 et 80). Ci. la New York Tribune, N' du 4 mars 189I. serait plutôt une de ces C o s a s d e Espafla qui, hors de la péninsule,.

font par trop souvent, mais non sans cause, la joie des lettrés facé-tieux, surtout quand il s'agit de critique et d'histoire.

Nous craignons fort qu'il faille pencher vers cette dernière alter- native. En attendant, le lecteur aurait voulu être initié au moyen choisi par l'auteur de l'article pour arriver à sa surprenante décou- verte. Quels ont été ses termes de comparaison? A-t-il confronté son

Floreto avec la plaquette originale de l'Ambrosienne, ou bien n'est-ce pas seulement avec la copie publiée par le marquis D'Adda en

1866, ou même n'est-ce ni l'un ni l'autre et rien du tout? Nous

posons cette question uniquement dans l'espérance d'apprendre le mystérieux procédé par lequel on obtient de l'autre côté des Pyrénées de si curieux résultats; car il n'est pas difficile de montrer quo, dans les deux cas, le bibliographe de La Espafla inoderna n'a pas eu et n'a pu avoir les éléments de vérification nécéssaires. IL Commençons par le filigrane, lequel, parait-il, démontre l'iden- tité d'origine typographique du Flore t o et de la plaquette de Milan,"de lina manera indudable." Malgré d'importants travaux'), on n'a pas encore expliqué d'une façon absolue la raison d'être des filigranes à l'origine. Cependant lorsque nous voyons le même signe employé dans des villes aussi éloignées les unes des antres et qui avaient toutes leurs propres mou- lins, Venise, Rome, Gênes, Londres, Paris, Barcelone, Séville, Harlem, il faut bien admettre qu'au nombre des motifs se trouve celui qui

résulte d'une marque de papiers spéciaux pour le poids, la force, laqualité ou le format. 2) On s'explique alors que les filigranes destinésà rappeler un même type, mais produits par des fils de laiton façonnés

à l'aide d'une simple pince, aient présenté des différences sensibles.Nous devons aussi présumer du fait qu'il est extrêmement rare de

rencontrer un papier tout pareillement filigrané dans des livres sortis d'officines différentes, voire en la même année et dans la même ville, que les imprimeurs éxigeaient pour leurs commandes certaines modifi- cations ), toute légères qu'elles fussent. Ici, dans un fleuron, six pétales au lieu de cinq; là, les plateaux de la balance ronds et non triangulaires; ailleurs, la manchette du gantelet festonnée à la place d'un liseré, etc. etc.. En tout état de cause, cette marque est donc une ressource précieuse pour arriver à reconnaitre l'origine typo- graphique d'une publication faite sans nom d'imprimeur, ou sans signe

1)Voir la bibliographie de trente-trois ouvrages spéciaux insérée dansl'excellent travail de Mr. C. M. Briquet, Papiers et filigranes desarchives de Gênes, 1154 â 1700; Cenéve, 1888, in-80, p. 57.2)L. Pierre Graz, Filigranes recueillis dans quelques anciensterri ers du Forez; Saint-Etienne, 1873. in-Su, p. 2.3)Midoux et Matton, Etudes sur les filigranes employés enFrance aux XIV" et XV' siècles; Paris, 1868, in-80, P. S.

1* -6 particulier rappelant son officine. Et lorsque nous avons pu la dis- cerner eu tous ses détails, - ce qui n'est pas chose facile, surtout dans les livres reliés et de petit format -, elle nous n rarement fait défaut.Mais II est essentiel que la ressemblance entre les filigranes dont on veut établir l'identité soit complète. C'est tout ou rien. Si pour le gantelet, par exemple, les ornements du poignet, ou le nombre (le pétales dans la fleur qui surmonte les doigts diffère e u o i q u e ce soit, alors ce gantelet n aussi peu de valeur comme criteriuni

que n'en aurait la licorne ou une tête de boeuf.De tous les filigranes, un des plus fréquemment employés dans les

villes où existait l'imprimerie à la fin du XVe et jusquau milieu du XYIC siècle, fut le gantelet portant tige et fleur. 1) Mais hâtons-nous d'ajouter que dans cette marque en particulier, il V a toujours des différences fonda- mentales (polir celui qui voit clair et sait regarder), dans la forme, les dimensions ou le détail; même dans la position du signe à l'égard (le la vergeure et des pontuseaux. il ne suffit donc pas d'avoir lu dans un catalogue que la plaquette milanaise est imprimée en carac- tères gothiques, sur un papier dont le filigrane représente une main surmontée dune fleur et avoir discerné au travers les pages du Flor et o une marque maniforme et fleurée, pour en tirer immédiate- ment la conclusion que les deux fontes de caractères et les deux fili- granes sont identiques. Du moins ce n'est pas la méthode employée dans ces pays-ci. Autrement, il n'y aurait aucune raison, si l'on tient absolument à rester dans Séville, à ne pas attribuer la même identité aux livres sortis des presses de Pedro Brun, de Juan Gentil, de Martin de Montedesca, même de la dynastie entière des Crum- berger 2); car ces imprimeurs ont tons imprimé en lettres gothiques sur du papier à filigranes maniformes. Et si l'on sort de l'Andalousie, c'est par milliers que l'on trouve. en Espagne et partout des livres en caractères gothiques avec cette marque. 3) Et voyez, dans le cas présent, combien encore est fragile la base sur laquelle le bibliographe espagnol appuie ses affirmations. Nous n'avons même pas besoin de savoir quels sont les filigranes des papiers employés par lJngut et Stanislas de 1491 à 1493. 4) En effet,

1)Briquet, op. cit., P. 91.2)Ferant deMexia, Nobiliario, 1494; Enciso, Suma de Geografia,1519: Oviedo, historia UI. de las Indias, 1535; Cieça (lc Leon, Chro-nica del l'eru, 1553, etc. etc.3)Briquet, op. cit., Ns 302 ê 347; Midoux et Mtton, op. cit., N119 à 128; Sotheby, Principia Typoraphia, t. III, planche QB.

4)Ungiit et Stanislas . ont employe simultanément à cette époque deuxpapiers â filigranes utunuilormes. Lun, représente une main â manchette avecdeux liserés parallèles, le unedius surmonté d'une fleur à 5 pétales. Ilressemble beaucoup à celai de Caxton (Sotheby, Principis typ., No 35

de la planche Qu). La main ou le gantelet dans l'antre papier se terminepar une dentelure et elle est agrémentée d'uti cordon avec gland. Ces deuxpapiers se rencontrent ensemble dans leur Liber processionu nul mais lesProverbios de Meudoça de ces imprimeurs ne contiennent que l'autre

-- 7 - supposons que le premier terme do comparaison entre le dit Fi or e t o et la plaquette milanaise ait été pris pour cette dernière de la repro- duction de D'Adda. Or clans cette copie, le filigrane représente un gantelet dont la manchette est très ouvragée et faite de vingt losanges pointiii6s au milieu, tandisque la fleur surmontant le medius se trouve composée de six pétales, dont quatre sont chacune entées sui• une petite tige. Le filigrane dii F loi e t o présente-t-il ces Ornements compliqués avec tous leurs détails? Non, certainement, car le filigrane de D'Adda n'a jamais existé en Espagne, à Séville ou ailleurs et encore moins dans la plaquette de l'Ambrosienne. Le second et dernier terme de comparaison sera cette plaquette même. Eh! bien, quel que soit le filigrane maniforme du Floreto, personne ne peut dire qu'il est identique à celui du précieux opuscule. La raison en est bien simple. Les points de repère indispensables manquent dans le filigrane de la plaquette milanaise. On y voit bien une main, on devine même une tige fleurée; mais en fabriquant le papier% les fils de laiton qui figuraient la fleur et la manchette ont à peine porté sur la feuille en pâte et l'empreinte est alors trop in- distincte, dans plusieurs parties essentielles, pour pouvoir servir à identifier ce filigrane avec celui de tout antre livre. Voici ce que rapporte M. l'abbé Ceriani, le savant et conscien- cieux préfet de la Biblioteca Ambrosiana: Ho confrontato il suo disegno, presse dal facsimile del Me. lYAdda, coli'ediaiono originale. Quanto cl chiuso nel rosso concorda.') Quanto ai le petali superiori pajono si 4, ma la forma non si pué distingiiere, e anche il numero di 4 non si presenta evidente. Il manichino sotto è anch'esso moite incerto per singoli tratti, ma nelle figure rettangolari, che si possono discernere. non e'e traccia di punti. Questo é quanto ho potuto veder io, e due altri con me." III. Voyons maintenant les caractères typographiques prouvant, de même, à ce que l'on nous raconte. "de una manera indudable", l'identité d'impression entre la plaquette de l'Ambrosienne et le Flore te. Supposons à nouveau que le point de comparaison à cet égard ait été pris du fac-similé de D'Adda. ici, de même, le savant espagnol n perdu son temps. Cette copie fut simplement faite à la main et d'une façon si défectueuse, que les bibliographes qui n'ont pas eu d'autre source d'information, décrivent la plaquette milanaise comme étant im-

filigrane. Il y n aussi deux papiers à filigranes inariiforwes dans le Seneca;la fleur y est à six pétales, niais dans liiii (Feus, elle ressemble à une étoile.1) M. l'abbé Ceriani fait allusion â mi tracé à l'encre rouge qu'il nobligeamment porté sur un dessin de filigrane inaniformc et fleuré pris de lapublication de D'Adda. Ce tracé s'arrête, en haut, au calice de la fleur; aubas, â la saignée de la main. C'est i dire que les pétales supérieures et lamanchette sont presque invisibles. Le dessin qu'en s donné M. le marquisD'Adda est donc hypothétique.

primée en caractères 'semi-gothiques" et même "un poco picuda". Or il est difficile de rencontrer des lettres moins pointues et de formes appartenant à un jeu de poinçons plus franchement gravés que celles du rarissime opuscule de l'Ambrosienne. Les éléments de contrôle conséquemment ont encore une fois manqué h l'auteur de l'article de La EspaFia moderna. Peut être répondra-t-il que sa comparaison n'a pas été faite avec cc fac-similé, mais bien avec le bois intercalé

dans l'opuscule (le deux sous publié à Milan en 1863.1) Même alorsl'objection que nous formulons aura tout autant de valeur, car lesfragments grossiérement gravés sur Cc bois ne donnent qu'une idée in-

complète de la typographie de l'exemplaire authentique. Est-ce donc qu'il n comparé son F b r e t o avec l'orginal de Milan? Dans ce cas, c'est bien autre chose! Les lettres ne se res-semblent aucunement. Nous allons choisir les caractères dont la dimension dans l'opuscule de Milan est celle de certains types employés par Ungut et Stanis-

las en 1491 et 1494; c'est à dire, dont le relief de la lettre en saplus grande étendue, - l'f ou le p et le b réunis, bp, par exemple -,mesure 5 millimètres.2)

Nos termes de comparaison sont, d'une part, la plaquette même de l'Ambrosienne, que nous avons tenue maintes fois entre les mains, de l'autre part, les ouvrages imprimés par Ungut associé à Stanislas et dont les titres sont donnés au cours des observations qui suivent. Au XV siècle, à Séville, ces imprimeurs ont employé, de la hau- teur dc. 5 millimètres, deux fontes différentes. Comme les minuscules gothiques de cette dimension qui on été fondues de 1490 à 1550 en Espagne n'offrent guère de différences à première vue, nous choisirons pour notre examen les majuscules seulement. Celles-ci se différencient h un tel dégré dans chaque fonte de même type et d'une façon si intentionnelle, qu'un patient bibliographe a pu retrouver les véritables imprimeurs de quinze séries d'impressions anonymes de cette époque,quotesdbs_dbs15.pdfusesText_21