[PDF] Lecture analytique n°1 / « Fabrice à Waterloo », Stendhal, La



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Lecture analytique n°1 / « Fabrice à Waterloo », Stendhal, La

5 – Les habits rouges les habits rouges criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres 10 étaient vêtus de rouge Une circonstance lui donna un frisson d’horreur ; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient



Fabrice à Waterloo Extrait de Stendhal, La Chartreuse de

-- Les habits rouges les habits rouges criaient avec joie les hussards de l'escorte, et d'abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu'en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge Une circonstance lui donna un frisson d'horreur ; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore, ils criaient



Lecture analytique 2 : «Fabrice à Waterloo»

Fabrice ne comprenait pas»> l'expression «les habits rouges» est dépourvue de sens pour lui : révélateur de sa méconnaissance du conflit >> répétition de «comprendre» en phrase négative à deux endroits distincts de l'extrait : Fabrice est donc étranger non seulement par la langue, mais aussi parce qu'il ne



Comment rendre attractif l’enseignement sur Waterloo

Et leur âme chantait dans les clairons d’airain « Sur la plaine sanglante de Waterloo Gisent des dizaines de milliers de morts ; Mais aucun, par le sabre ou par le fusil, N’est tombé autant à plat que Walter Scott » « Les habits rouges les habits rouges » criaient avec joie les



Corpus autour de lévolution du « héros » romanesque Corpus

- Les habits rouges3 les habits rouges criaient avec joie les hussards de l'escorte, et d'abord Fabrice ne comprenait pas; enfin il remarqua qu'en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge Une circonstance lui donna un frisson d'horreur; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore; ils criaient



DS DE FRANÇAIS GUERRE 1ère ES L - WordPresscom

— Les habits rouges les habits rouges criaient avec joie les hussards de l’escorte Et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge Une circonstance lui donna un frisson d’horreur ; il



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« C’est là-bas, là-bas, en ce fond ou les blés jaunissent que Lord Uxbridge répondit à Ney qui sommait les habits rouges de déposer les armes : « La Garde meurt et ne se rend pas » Sans doute, ce brabançon ou plutôt cet Hennuyer, car son accentuation pâteuse nous avait révélé qu’il



Il y a toujours un journaliste - Érudit

et radeaux sont utilisés par les Habits-Rouges pour traver­ ser hommes, chevaux et canons 1 — 23 novembre 183 —7 Wetherall arrive, à 10 heures du matin à St-Hilaire 3 — 23 et 24 novembre 183 — Le7s Habits-Rouges de Wetherall bivouaquent durant 2 jours à St-Hilaire, autour d'immenses



Les patriotes étaient-ils bien armés? - Érudit

Les insurgés ne sont guère mieux favorisés sur le plan quanti­ tatif Rarement plus de la moitié des combattants a des armes Le reste attend le moment de charger les Habits-Rouges avec des fourches, des faux et des bâtons Les munitions sont pareillement rares, même si on fond des balles en différents endroits

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Lecture analytique n°1 / " Fabrice à Waterloo », Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839.

Un jeune noble milanais, Fabrice del Dongo, rêve de gloire et de liberté. Pendant les Cent jours, il brûle de

rejoindre l'armée de Napoléon. Sa tante, Gina del Dongo, âme également généreuse, l'aide à réaliser son dessin :

voilà donc Fabrice à Waterloo, le 18 juin 1815.

1.Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois la peur ne venait chez lui

qu'en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L'escorte prit le

galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au-delà du canal, et ce champ était jonché de

cadavres.

5.- Les habits rouges ! les habits

rouges ! criaient avec joie les hussards de l'escorte, et d'abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu'en effet presque tous les cadavres

10. étaient vêtus de rouge. Une

circonstance lui donna un frisson d'horreur ; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore, ils

15.criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s'arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort

humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge.

L'escorte s'arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d'attention à son devoir de soldat, galopait toujours en

regardant un malheureux blessé.

- Veux-tu bien t'arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal des logis. Fabrice s'aperçut qu'il était à vingt pas sur

20.la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se

ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui 1

parlait à son voisin, général aussi, d'un air d'autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir

sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite

phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :

25. - Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?

- Pardi, c'est le maréchal ! - Quel maréchal ? - Le maréchal Ney1, bêta ! Ah çà ! où as-tu servi jusqu'ici ?

Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l'injure ; il contemplait, perdu dans une

30.admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves. Tout à coup on partit au grand

galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d'une

façon singulière. Le fond des sillons était plein d'eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons,

volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet

singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui :

35.c'étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulets ; et, lorsqu'il les regarda, ils étaient déjà à vingt

pas de l'escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre

labourée, en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la

boue. " Ah ! m'y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J'ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un

vrai militaire ». À ce moment, l'escorte allait ventre à terre, et notre 30 héros comprit que c'étaient des boulets

40.qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d'où venaient les boulets, il voyait la

fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les

coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n'y comprenait rien du tout.

Note : 1 Le maréchal Ney est un militaire français commandant pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire. Il figure dans

la première promotion des maréchaux nommés par Napoléon Ier en 1804. C'est l'empereur lui-même qui le surnommait le "

Brave des braves ». À Waterloo, il a le commandement de la moitié des troupes impériales.

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