[PDF] CAMUS ET LE CYCLE DE LAbsurde - philofrançaisfr



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ÉTUDE DE L’ÉTRANGER - Psycha Analyse

ÉTUDE DE L’ÉTRANGER Roman d’Albert Camus 1942 Gallimard les principaux Personnages Meursault: personnage principal, l’étranger (Meursault serait un nom allégorique traduisant mer-soleil ) Mme Meursault: mère de Meursault Pérez: ami intime de Mme Meursault Marie Cardona: petite amie de Meursault Emmanuel: collègue de Meursault



Albert Camus, L’Etranger, 1942

l’autobus à deux heures » : obsession des chiffres : mais ces derniers sont vidés de leur sens dans la mesure où il n’y a pas de repère précis 2 Les personnages principaux saisis dans la relation qu’ils entretiennent avec le héros « Maman » : personnage clef du roman dont la disparition est à l’origine de la condamnation



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L’étranger Roman (1942) Première partie I Retour à la table des matières Aujourd'hui, maman est morte Ou peut-être hier, je ne sais pas J'ai reçu un télégramme de l'asile : « Mère décédée Enterrement de-main Sentiments distingués » Cela ne veut rien dire C'était peut-être hier L'asile de vieillards est à Marengo, à



L’étranger en classe de langue

L a démarche pédagogique présentée ici touche à quatre ha-biletés langagières : l'oral, l'écrit, l'écoute et la lecture ; créées à partir du roman L'étranger d'Albert Camus, ces activités ont été mises en pratique sur une période de trois ans auprès de groupes enrichis de cinquième secon­ daire, en français langue seconde



EXPOSE : L’étranger d’Albert Camus

EXPOSE : L’étranger d’Albert Camus Introduction Cette étude qui a pour objet de proposer une lecture de L’Etranger d’Albert Camus est une interprétation de divers symboles par lesquels il cherche à représenter son système philosophique ou précisément celui qu’il met en œuvre dans Le Mythe de sisyphe



CAMUS ET LE CYCLE DE LAbsurde - philofrançaisfr

conscient de son destin, l’assume en faisant de sa condamnation une affirmation de sa liberté Dans La Peste, presque tous les personnages principaux sont condamnés à répéter une action (voir cycle de la Révolte) La Peste commence par l’absurde et fini par la révolte L’Étranger (1942) est un récit



Au revoir les enfants - WKU

E et aussi à l’étranger F 1 h 42 minutes G par Louis Malle Les personnages principaux du film sont : Julien Quentin (interprété par Gaspard Manesse), Jean Bonnet/Jean Kippelstein (Raphael Fejtö), Mme Quentin, la mère de Julien (Francine Racette), et son frère ainé, François Quentin (Stanislas Carré de Malberg),



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The French Review 88 2 (Dec 2014) - 2 Se familiariser avec le film Résumé: Ce film est inspiré par une histoire véridique, celle de Philippe Pozzo de Borgo, un tétraplégique, et de son aide à domicile, Abdel Sellou À la fois drôle et émouvant, le



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CAMUS

LE CYCLE DE L'ABSURDE

& DE LA REVOLTE (Résumé)

Chez Camus, il y a 3 cycles :

o 1 er cycle : l'absurde auxquels appartiennent l'ETRANGER et CALIGULA o 2eme cycle : LA REVOLTE auquel appartient LA PESTE o 3eme cycle : L'Amour mais mort accidentelle de Camus...

LE CYCLE DE L'ABSURDE

Pour Camus, l'Absurde est ce sentiment qui provient de la " confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde » : dans un monde sans Dieu ou qui n'y croit

plus, les hommes se désespèrent de ne plus pouvoir donner un sens supérieur à leur existence.

Ils tentent d'expliquer leur destinée par la Raison ou la Science mais la mort vient réduire à

néant leurs efforts et marque du sceau de l'absurdité toutes leurs actions. " À quoi bon ? » est

la phrase qui résonne à chaque fois qu'il faut agir, résister, aimer ou vivre. Sans Dieu ou valeur

supérieure pour les justifier, les hommes sont condamnés à vivre sans but qui leur survive dans

un monde muet : c'est l'Absurde. Le Mythe de Sisyphe (1942) est un essai phi losophi que. Constatant que la question philosophique majeure du siècle est le suicide comme réponse à l'absurde, Camus analyse diverses autres manières de lui faire face (et non de l'annuler comme le font de nombreuses

philosophies) : le don juanisme, la comé die, la conquê te, la création art istique... L'essai

s'achève sur l'étude du personnage de Sisyphe, condamné par les dieux à pousser éternellement

un rocher qui retombe sans cesse. Camus en fait le symbole de l'homme moderne qui, conscient de son destin, l'assume en faisant de sa condamnation une affirmation de sa liberté.

Dans La Peste, presque tous les personnages principaux sont condamnés à répéter une action

(voir cycle de la Révolte). La Peste commence par l'absurde et fini par la révolte.

L'Étranger (1942) est un récit. Le " héros », Meursault, y est condamné à mort moins pour

avoir assassiné un Arabe, sur une plage proche d'Alger, que pour n'avoir pas respecté les conventions sociales : il n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère et a eu, le lendemain, une " aventure » amoureuse. Meursault, qui jouit de la vie au présent, peine à exprimer ses sentiments. Ayant accepté l'absurdité de l'existence, il paie de sa vie son refus de jouer la comédie.

Etude cursive de L'Etranger

Caligula (1944) est une pièce de théâtre. Elle raconte le basculement du jeune empereur romain dans la démesure après la mort de sa soeur adorée, Drusilla. Découvrant que " les hommes meurent et qu'ils ne sont pas heureux », Caligula se substitue au destin et fait régner la terreur sur son entourage et sur son peuple.

LE CYCLE DE LA REVOLTE

La peste qui s'abat sur Oran modifie la vie des gens et les jette dans l'absurde. Le roman fait

ainsi écho à L'Étranger et au Mythe de Sisyphe en soulignant plusieurs aspects de l'absurdité

de la condition humaine :

• L'absence de Dieu. l'échec du père Paneloux dont les discours fatalistes semblent inutiles et

dérisoires. Son attente est vaine face au silence déraisonnable du monde.

• L'absence de passé et d'avenir. après quelques temps, les Oranais comprennent qu'ils sont

coincés dans le présent : " Impatients de leur présent, ennemis de leur passé et privés d'avenir,

nous ressemblions bien ainsi à ceux que la justice ou la haine humaines font vivre derrière des

barreaux » (p.77). • La rai son limitée. Pour l'homme absurde, la ra ison est l e seul moyen qui pe rmette de comprendre le monde, mais il sait pertinemment que cet outil est imparfait et que sa tentative est vaine. Dans La Peste, le narrateur insiste sur l'inutilité des mots et sur l'absurdité des

chiffres. Les gens sont réduits à envoyer des télégrammes impersonnels et des lettres sans cesse

recommencées dont les mots se vident de leur sens (p.73).

• La solitude. L'homme absurde est seul face à un monde indifférent à ses plaintes. Dans

L'Étranger, Meursault (le protagoniste égocentrique) est incapable de communiquer avec qui que ce soit et se replie sur lui-même. Dans La Peste, les personnages ne découvrent que progressivement la nécessité de vivre ensemble.

Sisyphe et La Peste

Sisyphe ou la tâche perpétuelle.

Rappel du Mythe de Sisyphe

Coupable d'avoir osé défier les dieux, Sisyphe est condamné à faire rouler un rocher jusqu'au

sommet d'une montagne. La tâche étant impossible à accomplir (le rocher finit toujours, tôt ou

tard, par rouler au bas de la montagne), Sisyphe effectue un travail éternel et sans espoir. Pour Camus, ce personnage est l'ultime héros absurde.

Dans La Peste, presque tous les personnages principaux sont condamnés à répéter une action

• Rieux semble vivre et revivre constamment la même journée, passant d'un patient à un autre ; • Tarrou bute sur les mêmes questions philosophiques ; • Grand ne cesse de réécrire la même phrase tous les soirs ; • Rambert est condamné à t oujours recommencer les démarche s qui doivent lui permettre de quitter la ville, mais son départ est toujours repoussé ; • Les Oranais recommencent sans cesse les lettres qu'ils envoient à leurs proches ou à leurs conjoints sans savoir si elles arrivent à destination ; chaque jour, la ville compte et ensevelit ses morts sans savoir quand la peste prendra fin.

Dépassement de l'absurde dans

La Peste

Contrairement à L'Étranger, les personnages de La Peste dépassent la simple acceptation de l'absurdité de l'existence. Rieux reconnait l'absurdité de sa condition, admet la probable vanité de son combat, mais refuse d'arrêter de lutter : " Il fallait lutter de telle ou telle façon et ne pas se mettre à genoux. Toute la question était d'empêcher le plus d'hommes possible de mourir (...). Il n'y avait pour ça qu'un seul moyen qui était de combattre la peste.» (p.136). Il adopte ainsi l'attitude de l'homme révolté que Camus défend dans son essai éponyme et dont voici quelques caractéristiques : • Le refus du suicide. Camus refuse le suicide car il " résout l'absurde ». Or l'absurde doit être maintenu puisqu'il pousse à agir. Se suicider, c'est abdiquer.

• La lucidité. L'homme doit accepter en toute lucidité sa condition et ne pas recourir à

un hypothétique Dieu pour le consoler ou le sauver. L'être rationnel qu'est Rieux refuse de recourir à des explications métaphysiques (superstition ou religion) pour comprendre le fléau. Il s e base sur des certitudes a cquises progressivement pour comprendre le mal et mieux le combattre (contrairement à son collègue le docteur

Richard, p.234).

• L'action au moment présent. Libéré des contraintes d'un improbable futur, l'action de l'homme révolté se fait plus audacieuse. Après avoir compris qu'ils doivent vivre sans savoir s'ils échapperont à la peste, les Oranais acceptent de risquer leur vie pour celle des autres : Grand, Tarrou, Rambert et d'autres suivent Rieux. Par ailleurs,

ce dernier privilégie l'action (concrète et réfléchie) à la réflexion théorique (" Ah! Dit

Rieux, on ne peut pas en même temps guérir et savoir. Alors guérissons le plus vite possible. C'est le plus pressé », p.209).

• Solidarité et complicité. L'homme révolté échappe à la solitude (constitutive de

l'absurde) en affirmant son appartenance à une communauté et en reconnaissant l'égalité entre les hommes. Rieux s'ouvre peu à peu aux autres et découvre l'amitié. D'emblée, il reconnait que la peste est l'affaire de tous et soigne indifféremment pauvres et riches, hommes et femmes, etc. La Peste marque donc une évolution capitale dans l'oeuvre de Camus : il y affirme la

possibilité de résister à l'absurdité de la condition humaine par l'action et par la solidarité

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