[PDF] Autoflurescence du fond d’œil



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De la maladie de Stargardt à la dystrophie des cônes-bâtonnets

dystrophie cônes-bâtonnets, impliquant un risque de perte de la vision péri-phérique La possibilité d’une telle évolution, logique – le même gène ABCA4 étant fréquemment muté dans des dystrophies cônes-bâtonnets récessives autosomiques –, pose des problèmes de nomenclature (comment nommer cette



La maladie de Stargardt - Orphanet

maladies rétiniennes (rétinites pigmentaires, Dystrophie des cônes et des bâtonnets ( cone rod dystrophy ), Stargardt de l adulte) lorsqu on est en présence de mutations différentes plus ou moins sévères ; de ce fait, la fréquence de toutes les maladies liées à des anomalies du gène ABCA4 augmente à 1 sur 10 000



Hérédodégénérescences rétiniennes Panorama autour de cas

des PR Taches flavimaculées maculaire altérée hétérogène 2 Best Dominant Matériel hyper-réflectif Ligne des PR conservée ou altérée Diminution du rapport de Arden dans 80 des cas Matériel autofluorescent 3 Dystrophie des cônes Discontinuité puis perte de la ligne des PR maculaire Atteinte des réponses issues des cônes



Autoflurescence du fond d’œil

nable, et confi rme le diag nostic : diminution des réponses scotopiques, puis photopiques, et extinc-tion de ces réponses selon le stade évolutif [11] Dystrophie des cônes Généralités Elle concerne le plus souvent les adultes jeunes entre 20 et 30 ans, qui consultent pour une baisse visuelle centrale bilatérale, souvent asymétrique,



ERG FUCKER ET AMEII{TE I{EREDITAINE DES CONES

ERG FLICKER ET ATTEII\TTE IIER,EDITAIRE DES CONES I E a E a a J s 1ar Ftickgr Lar b blarc phor aa a aa aaa aaaa a a a aa a a- a aaaaa a aa o a o go q o OE O E O EE



Dystrophie rétinienne cristalline de BIETTI

La dystrophie cristalline de Bietti est une dystrophie rétinienne bilatérale qui se caractérise par 3 des rétinites pigmentaires non syndromiques 10 Evolution et pronostic visuel



Altération de la fonction visuelle

initialement suivis parfois des cônes), liée à des altérations génétiques variables (plus de 200 mutations affectant des protéines impliquées dans la cascade de phototransduction peuvent donner le même phénotype) Le mode de transmission est variable d'une famille à une autre ; 30 à 40 000 personnes sont concernées en



CV Marc Mullie 2017 - Laservue

Pupil in Evolution", McGill Ophthalmology, vol 2 no 3, 1990 7 Mullie, M A , Book Review of "Radiology of the eye and orbit",Ophthalmic Practice, 1991 8 Mullie, M A , “How would you manage the overcorrection in a healthy eye that had a -4 00 diopter Lasik?”, Journal of Cataract and Refractive Surgery Consultation section

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Marie-Laure Le Lez - Jérémie Halfon

Auto fluo rescence du fond d'oeil

4 Hérédodégénérescences rétiniennes

Les dystrophies rétiniennes ...rétinopathies pigmen- taires, dystrophies des cônes, dystrophies mixtes... et les atrophies choriorétiniennes pigmentées para- veineuses, pathologies hétérogènes, tant sur le plan clinique que génétique, ont en commun la présence danomalies en AF, notamment des lignes hyperAF, non apparentes au fond doeil. Ces lignes délimitent précisément la rétine fonctionnelle. Malgré lorientation variable de ces lignes dans ces différentes entités ...disposition le long des veines dans latrophie choriorétinienne pigmentée para- veineuse, ou en anneau dans les rétinopathies pigmentaires et dystrophies des cônes... leur aspect similaire en AF et leur corréla- tion avec les examens fonctionnels indiquent que ces lignes partagent un mécanisme physiopatho- logique commun sous- jacent. LAF permet dappréhender certains de ces méca- nismes physiopathologiques, dapprofondir les cor- rélations génotype/phénotype, et didenti er des marqueurs pronostiques dévolution de la maladie.

Dystrophies rétiniennes

bâtonnets- cônes ou rétinopathies pigmentaires

Généralités

Les rétinopathies pigmentaires (RP) se caractéri-

sent par la dégénérescence progressive des pho-torécepteurs, bâtonnets puis cônes. Le diag nostic

clinique se fonde sur lhistoire familiale, la pré- sence dune héméralopie, la constriction du champ visuel, et les anomalies rétiniennes pigmentaires caractéristiques, les ostéoblastes en périphérie.

Autofluorescence

Pertes dAF

La dégénérescence des bâtonnets se manifeste par une perte dAF qui prédomine en périphérie, en dehors des arcades vasculaires. Elle a dabord une répartition en patchs arrondis qui vont ensuite con uer pour donner de larges plages dhypoAF. Ces altérations sont corrélées avec le champ visuel périphérique (Figure 4-1). Plus rarement, la réti- nopathie pigmentaire est sectorielle: lAF localise parfaitement ces lésions (Figure4-2).

Figure 4-1.

Rétinopathies pigmentaires. Première patiente (a, b, c), de 35ans. Ostéoblastes en moyenne périphérie, peu nombreux, artères grêles ( a). AF (b): lésions hypoAF en moyenne périphérie, en patch, anneau hyperAF macu- laire; champ visuel périphérique préservé (c ). Deuxième patiente de 55ans, lésions pigmentées plus marquées ( d), avec larges zones hypoAF, et anneau hyperAF maculaire ( e), champ visuel tubulaire ( f). Hérédodégénérescences rétiniennes € 35 baed cf

36 € Auto" uorescence du fond doeil

Figure 4-2. Rétinopathie pigmentaire sectorielle, nasale (a, b). En AF (c, d): lésions hypoAF limitées au secteur nasal,

avec ligne franche de démarcation, hyperAF. b da c Hérédodégénérescences rétiniennes € 37

Figure 4-3. Patient présentant une rétinopathie pigmentaire avec un large anneau hyperAF (c, d) non visualisé au fond

doeil ( a , b). Aspect symétrique entre loeil droit et gauche (c, d). b da c

38 € Auto" uorescence du fond doeil

Figure 4-4. Rétinopathie pigmentaire (a, b), anneau hyperAF de plus petite taille (c, d). b da c Hérédodégénérescences rétiniennes € 39

Anneau hyperAF

La présence dun anneau, ou arc, hyperAF, non détectable au fond doeil, est constatée chez

59% à 94% des patients atteints de RP, et serait

lapanage des formes avec une acuité visuelle conservée [1]. Sa taille et sa forme sont variables, relativement symétriques entre loeil droit et gauche (Figures4-3 et 4-4). Des études familiales montrent une relation entre âge et taille de lan- neau [2]. Des aspects particuliers en AF (double anneau) sont apparentés à des pro ls génétiques particuliers [3]. Lhypothèse initiale physiopathologique sap- puyait sur laccumulation de LF dans la cellule de lépithélium pigmentaire (EP). Cette accu- mulation serait la résultante dun taux anor- malement élevé de phagocytose des segments externes des photorécepteurs par la cellule de lEP; augmentation de la phagocytose secondaire à lapoptose de ces photorécepteurs. Quand lac- cumulation de LF atteint un seuil critique, entraî- nant une hyper AF, la cellule de lEP meurt. Cette perte de lEP conduit à la mort du photorécep- teur. Latrophie de lEP et la dégénérescence des photorécepteurs expliquent lhypoAF secondaire en périphérie [2, 4]. Cependant, des études récentes révèlent que cette hyperAF ne re ète pas seulement la distri- bution de la LF dans la cellule de lEP. Elle pro- vient aussi dautres uorophores présents dans la couche des photorécepteurs. La dysfonction du photorécepteur, comme dans la RP, peut entraî- ner une altération du traitement de la vitamine A aldéhyde, dont la résultante est une production excessive de uorophores bisretinoid dans le pho- torécepteur, ce qui serait nalement la principale source de lhyperAF [5, 6]. Cet anneau représente donc le siège de la dégé- nérescence de photorécepteurs actifs; il symbo- lise la frontière entre la rétine fonctionnelle (à lintérieur de lanneau) et la rétine non fonction- nelle (à lextérieur de lanneau) (Figures4-5, 4-6 et 4-7). Avec lévolution de la pathologie, la taille de lanneau diminue, saccompagnant dune dimi- nution de la sensibilité rétinienne, et dune aggra- vation de la fonction visuelle. Lanneau hyperAF est remplacé par des aires datrophie de lEP (Figure4-8).

Ainsi, la constriction de lanneau hyperAF

peut permettre de différencier les RP à progres- sion rapide des RP à progression lente, et éta- blir un meilleur pronostic pour le patient. Cet anneau constitue un marqueur dévolution de la pathologie au niveau maculaire, avec une bonne

corrélation structure-fonction, ce qui représente un marqueur de choix dans les futurs essais thé-

rapeutiques [4, 6, 7]. Cependant, il faut garder à lesprit que la présence dun anneau (ou dun arc) hyperAF et que son taux de constriction sont probablement dépendants du pro l génétique. Il est possible que les liens entre AF, structure réti- nienne et évaluations fonctionnelles, varient selon ce pro l génétique [7].

LisoAF entre lanneau et les aires

hypoAF Ce qui apparaît troublant est la présence dune zone dAF apparemment normale à lextérieur de cet anneau, zone où la sensibilité rétinienne est altérée avec une absence de ligne ellipsoïde en

OCT (Figures4-3 et 4-7).

Ceci suggère que lapparente normalité de lin- tensité du signal AF ne signi e pas nécessaire- ment une intégrité fonctionnelle ou anatomique du complexe EP- photorécepteur. LEP peut être présent malgré labsence de photorécepteurs intacts. Lhypo thèse avancée est la suivante: des cellules survivantes de lEP contenant des gra- nules de LP seraient formées avant latrophie de la rétine externe. Or, ces cellules de lEP nau- raient pas les moyens déliminer par exocytose ces granules de LP; cela expliquerait quun EP viable puissent continuer à émettre un signal

AF. Cela signi erait aussi quune phagocytose

constante des segments externes des photoré- cepteurs nest pas requise pour avoir un signal AF normal [8]. Dailleurs lAF utilisant une autre longueur donde (proche de linfrarouge) montre bien que le signal en dedans de lanneau nest pas le même quen dehors de celui- ci ( voir

Figures12-15 et 12-16).

-dème maculaire cystoïde Loedème maculaire cystoïde, présent chez envi- ron 30 % des patients, se manifeste en AF par une augmentation irrégulière, en pétale, de lAF fovéolaire [9] (Figure4-9).

Lésions atrophiques péri- fovéolaires

Des lésions atrophiques péri- fovéolaires, hypoAF, peuvent également survenir dans le cadre dune

RP. Ces lésions maculaires atrophiques aug-

mentent de taille avec le temps, conduisant de façon ultime à la perte de la fonction maculaire (Figure4-8).

Autres examens

LOCT spectral domain est lexamen de référence pour diag nostiquer un oedème maculaire cystoïde.

40 € Auto" uorescence du fond doeil

Figure 4-5. Anomalies OCT au niveau de lanneau hyperAF (a) : ligne ellipsoïde et limitante externe interrompues,

intégrité de la lamination rétinienne à lintérieur de lanneau; à lextérieur de lanneau absence de ligne ellipsoïde et de limitante externe ( b , c) a b c

Figure 4-6. Corrélation entre le diamètre de lanneau en AF (a, c) et la longueur de la ligne ellipsoïde (trait orange) en

OCT ( b , d). c da b

Figure 4-7. Corrélation entre la taille de lanneau hyper AF et le champ visuel (30° central). Premier cas (a, b): patiente de

29ans, 10/10 P2. Large anneau hyperAF (

a): dé cits du champ visuel circonscrivant les 10° centraux (b). Deuxième cas: patient de 22ans (

c, d), 5/10 P3. Anneau hyperAF de plus petite taille (c), avec altération plus marquée du champ visuel (d). Troisième

cas (

e, f): patiente de 57ans, anneau hyperAF encore plus petit (c), champ visuel limité aux 10° centraux (f).

Hérédodégénérescences rétiniennes € 41 d ba c fe

42 € Auto" uorescence du fond doeil

Elle apporte également des éléments concernant la signi cation de lanneau hyperAF. Larchitecture rétinienne apparaît déstructurée en dehors de cet anneau, avec perte des photo récepteurs: absence de la ligne ellipsoïde, de la membrane limitante externe et de la couche nucléaire externe, malgré un aspect normal de lAF. Aux bords de lanneau,quotesdbs_dbs5.pdfusesText_10