Phono Les rimes - WordPresscom
Dans chaque série, barre l’intrus qui ne rima pas avec les autres Les rimes Comparer des mots par leur rime Rim 20 Phono prénom : _____ date : Title: Rimes
JEUX DE CONSCIENCE PHONOLOGIQUE FICHIER 1
L’enseignant frappe les syllabes des mots, puis : - Les enfants et l’enseignant le font ensemble - Les enfants le font ensemble, puis individuellement 2 Les images représentant les mêmes objets précédemment utilisés sont rangées dans un tableau selon le nombre de syllabes Le tableau pourra s’enrichir tout au long de l’année
Différents style dse poèmes - CDÉACF
les rimes embrassées deux rimes d'une même sorte sont enclavée dans deus x rimes d'une autre sorte les rimes mêlées Ces rimes ont un successioe n libre à condition de respecter la règle de l'alternance masculine-féminine (Voir pages 93 et 95)
Exercice conscience phonologique
Les activités 1 Les rimes (a) Avec des photos ou des images disposées devant les élèves (b) Avec des photos ou des images montrées par la maîtresse
Exercice versification Loiseau bleu
Les vers sont tous des octosyllabes (ils comportent huit syllabes) 4-Comment sont disposées les rimes ? Dans la première strophe, les rimes sont embrassées (ABBA) Dans la deuxième, elles sont croisées (ABAB) Dans les deux tercets, on observe d’abord deux rimes suivies (AA), puis des rimes croisées (ABBA)
1) LA STROPHE
La strophe, par son agencement, permet de mettre en relief les rimes Il s’agit d’un groupement de vers séparé de la strophe suivante par un blanc typographique On nomme les strophes les plus utilisées en fonction du nombre de vers qu’elles contiennent : 2 = un distique 3 = un tercet 4 = un quatrain 5 = un quintil 6 = un sizain
PORTEFOLIO DE RENFORCEMENT EN FRANÇAIS
Rétablissez les accents et les trémas dans les mots / petites phrases suivantes 1) Frederic n’a pas encore resolu le probleme 2) J'ai releve de nombreuses exceptions dans ses explications 3) Tu m'as manque de respect mais je sais que tu ne l'as pas fait expres 4) Nous devrons regler ce differend
LES FIGURES DE STYLE ET LES PROCÉDÉS LITTÉRAIRES Théorie et
Les figures de styles et les procédés littéraires Exercices Exercice 1 – Secondaire 2 Identifie le procédé ou la figure de style présent(e) dans ces phrases
FORMATION DU PASSÉ COMPOSÉ = AUXILIAIRE ÊTRE OU AVOIR
Les verbes en –ER ont un participe passé en –é Exemple : Jouer → Joué Les verbes en –IR comme FINIR ont un participe passé en –i Exemple : Finir → Fini Certains verbes en –RE comme PERDRE ont un participe passé en –u Exemple : Perdre → Perdu Attention, il y a des participes passés irréguliers
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Cette ifiche sur les règles en poésie vous est offferte par Mme Parmoli, professeur de français au lycée.
Qu'est-ce que la " versiification » ? Il s'agit de l'ensemble des règles qui président à la création d'un
poème régulier et traditionnel.1) LA STROPHE
C'est l'unité poétique // au paragraphe en prose.La strophe, par son agencement, permet de mettre en relief les rimes. Il s'agit d'un groupement de vers
séparé de la strophe suivante par un blanc typographique. On nomme les strophes les plus utilisées en fonction du nombre de vers qu'elles contiennent : i2 = un distique i3 = un tercet i4 = un quatrain i5 = un quintil i6 = un sizain i8 = un huitain i9 = un neuvain2) LE METRE
Le mètre ou le vers est nommé en fonction du nombre de syllabes qu'il contient. ATTENTION : ne surtout pas parler de " pied » qui est la mesure poétique latine ! i5 = un pentasyllabe i6 = un hexasyllabe i7 = un heptasyllabe i8 = un octosyllabe i9 = un ennéasyllabe i10 = un décasyllabe i11 = hendécasyllabe i12 = un alexandrin3) LA RIME
La rime est le phénomène de répétition du même son en ifin de vers.Il existe 3 dispositions de rimes :
- Plates : AABB " Ephémère immortel, si clair devant mes yeuxPâles membres de perle, et ces cheveux soyeux,
Faut-il qu'à peine aimés l'ombre les obscurcisse, Et que la nuit déjà nous divise, ô Narcisse » (VALERY, " Charmes ») - Croisées : ABAB " Je suis le ténébreux - le veuf - l'inconsolé,Le Prince d'Aquitaine à la tour abolie ;
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie » (NERVAL, " El Desdichado ») - Embrassées : ABBA " Le vierge, le vivace et le bel aujourd'huiVa-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui ! »Une rime est :
i" Féminine » si elle ifinit par un e (forcément muet en ifin de vers) i" Masculine » dans tous les autres casLa tradition poétique veut que l'on fasse alterner rimes féminines et masculines, ce qui n'est pas toujours
respecté.4) LE RYTHME
Le dernier mot du vers comporte un accent tonique : il faut mettre l'accent sur ce mot à la lecture (bien
faire résonner la rime !)La césure est une coupure qui reste ifixe dans les vers de 8 syllabes et plus. Cette coupure intervient
après un groupe syntaxique (ne pas séparer le déterminant de son nom par exemple !), parfois une
virgule ou un point virgule vient la marquer typographiquement dans le vers. Le dernier mot avant lacésure est accentué (à l'oral il doit être mis en relief). Les mots à la césure sont soigneusement choisis
par les poètes : ce sont donc des mots importants à commenter et à analyser en commentaire de texte.
Les 2 parties du vers séparés par la césure sont appelés " hémistiches ». Ex 1 : " Un Homme vit // une Couleuvre. » (Victor Hugo) Les mots " vit » et " couleuvre » sont accentués. Ex 2 : " D'où vient que personne // en la vie » N'est satisfait // de son état ? (La Fontaine, Fables)1 er vers : la césure intervient après personne parce qu'elle ne peut pas tomber après " que » qui est un
mot vide de sens (aucun intérêt de le mettre en relief, de même que les déterminants, prépositions, ...).
1er hémistiche : 5 syllabes, 2e hémistiches : 3 syllabes.
2 e vers : la césure tombe au milieu, il y a 3 syllabes dans chaque hémistiche.
A RETENIR : dans un alexandrin la césure se trouve TOUJOURS au milieu du vers, après la6esyllabe. Dans les autres types de vers, elle varie. Il faut donc penser à commenter la césure dans
l'alexandrin !Ex : " Mon verre s'est brisé // comme un éclat de rire » (Apollinaire, " Nuits Rhénane »)
Décompte des syllabes : Mon/ver/re/s'est/bri/sé // com/m'un/é/clat/de/rir' (12)Remarques : le " e » ifinal de " verre » se prononce et compte pour 1 syllabe car il est suivi d'une
consonne. Par contre, le " e » de " comme » ne se prononce pas et ne compte pas pour une syllabe en
raison de la voyelle du mot qui suit (" un »). Le " e » ifinal est toujours muet et ne se prononce pas.
Interprétation : Ce vers met l'accent sur le mot " brisé » puisque la césure tombe juste après. Serait-ce
un clin d'oeil du poète de mettre le mot " brisé » à la césure, précisément à l'endroit où l'on
coupe, brise le vers... Ingénieux ! (Et voilà comment la versiification sert à commenter un poème !)
5) LES SONS
- La rime : reprise d'un même son à l'extrémité des vers.- La rime intérieure : deux mots se ifinissent par un même son et l'un des deux, au moins, se trouve à
l'intérieur du vers. " Il pleure dans mon coeur » (Verlaine)Interprétation : ici, la rime intérieure a pour efffet de mimer la plainte qui se prolonge ainsi dans tout le
vers. - L'allitération : répétition d'une même consonne " Pour qui sont ces serpents qui silÌlflÌlent sur vos têtes » (Racine)Interprétation : le poète utilise une allitération en " s » car elle permet de mimer le son produit par le
serpent ! Il rend ainsi l'évocation plus vivante ! - L'assonance : répétition d'une même voyelle " Tout m'alÌlflÌlige et me nuit et conspire à me nuire » Interprétation : l'assonance en " i » fait résonner le cri plaintif du locuteur. METHODE : il faut toujours interpréter les procédés que l'on relève.MAIS ATTENTION à ne pas donner des interprétations trop fantasques ou tirées par les cheveux pour les
allitérations et assonances !- La paronomase consiste à utiliser des mots ou groupes de mots de sonorité très proche (des
paronymes) ce qui donne un efffet de propagation du même son à travers le vers, la strophe ou le poème.
" Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente » (Apollinaire)Paronymes : vie est lente / violente
Interprétation : ici, la paronomase est intéressante car elle rapproche, grâce à leurs sonorités proches,
des mots de sens opposé (lente / violente). Elle permet donc de souligner un efffet de contraste. La
propagation des mêmes sons et la répétition de " comme » suggèrent qu'il s'agit d'une lamentation sur
le temps qui passe. " Alors on vit en refusant l'aumône, en refaisant le monde » (le rappeur Sinik) Paronymes : refusant/refaisant, (aumône/le monde)Interprétation : ici, la paronomase souligne un paradoxe, on ne change rien avec les beaux discours
(" refaisant le monde »), mais ce sont les actes que l'on ne fait pas qui pourraient le changer (" refusant
l'aumône »). Cela montre que ceux qui parlent n'agissent pas... - L'anaphore : répétition d'un même mot ou groupe de mots en tête de vers.6) QUELQUES REGLES IMPORTANTES
Le vers correspond à une unité sémantique. On ne peut pas le terminer de façon abrupte ni le couper à
n'importe quel moment !Le " e » est muet dans 2 cas
→à la ifin du vers →quand le mot suivant commence par une voyelle7) ET SI LES REGLES NE SONT PAS RESPECTEES ?
Il ne faut surtout pas parler de " faute » ou d' " erreur » quand le poète entrave une règle ou la détourne,
mais de " licence poétique ». Eh oui ! Le poète a tous les droits ! C'est justement parce qu'il y a des
règles que certains s'amusent à les braver aifin de produire des efffets.Les licences les plus pratiquées :
- L'enjambement : L'unité sémantique du vers est bouleversée car un ou plusieurs mots nécessaires au
sens du vers sont reportés au vers suivant. " Un vieux faune de terre cuite Rit au centre des boulingrins » (Verlaine, " Le faune ») Lorsque l'enjambement ne concerne qu'un mot on parle de " rejet » ou " contre-rejet » :- Le rejet : un mot qui du point de vue du sens devrait appartenir au vers est rejeté au suivant. Cela
créée un efffet d'attente, de suspension : " La foudre au CapitolinTombe. » (Hérédia)
- Le contre-rejet : donne l'impression qu'à la ifin d'un vers débute déjà le vers suivant :
" Souvenir, souvenir que me veux-tu ? L'automne Faisait voler la grive à travers l'air atone » (" Nevermore » de Verlaine)Autre licence :
- Le vers libre : n'a ni mètre, ni rime, ni strophe ! On peut donc avoir un poème dont le premier vers
sera un alexandrin, le 2e un octosyllabe, le 3e un distique, ... C'est un poème irrégulier.La versiification
[LES STROPHES-LES VERS-LA REGLE DU E MUET]-[LA DIERESE,LA SYNERESE]- [LA RIME-LA DISPOSITION DES RIMES-LA VALEUR DES RIMES-LE GENRE DESRIMES]-
[LES SONORITES-LE RYTHME]-[LES FORMES POETIQUES FIXES]-[LE TEXTEPOETIQUE EN VERS LIBRES]
La versiification est l'ensemble des techniques utilisées pour écrire un poème. Reconnaître ces techniques c'est se donner des outils pour interpréter un texte poétique.LES STROPHES
Les strophes sont des groupes de vers séparés par un espace. On distingue : - le distique : groupe de 2 vers, - le tercet : groupe de 3 vers, - le quatrain : groupe de 4 vers, - le quintil : groupe de 5 vers, - le dizain : groupe de 10 vers.LES VERS
Les vers sont des lignes en poésie. Les vers sont identiifiables par le nombre des syllabes. On distingue : * les vers pairs : - l'octosyllabe : vers de 8 syllabes, - le décasyllabe : vers de 10 syllabes, - l'alexandrin : vers de 12 syllabes. * les vers impairs : - l'ennéasyllabe : vers de 9 syllabes, - l'heptasyllabe : vers de 7 syllabes, - le pentasyllabe : vers de 5 syllabes. * les vers courts au-dessous de 5 syllabes sont utilisés pour mettre en relief, créer un efffet de surprise, suggérer la légèreté, le mouvement...LA REGLE DU E MUET
A l'intérieur d'un vers le e ifinal d'un mot ne se prononce pas si le mot suivant commence par une voyelle ou un h non aspiré. " Comme une eau bleue entoure exactement une île. » Francis Jammes Entre deux consonnes, le e muet se prononce toujours alors qu'on ne le prononce pas dans la conversation. " Immenses mots dits doucement. » Paul Eluard A la ifin d'un vers on ne prononce jamais le e muet. Il forme alors la rime féminine. Il s'écrit e, es, ent. " Où sont nos amoureusesElles sont au tombeau. » Gérard de Nerval
LA DIÉRÈSE
Se dit lorsque 2 voyelles consécutives comptent pour 2 syllabes alors que dans la prononciation courante elles ne forment qu'une seule syllabe. " L'in/lfle/xi/on/ des/ voies/ chè/res/ qui/ se/ sont/ tues./ » Paul VerlaineLA SYNÉRÈSE
Se dit lorsque 2 syllabes se comptent pour une seule. " Nous sem/blion/s entre les maisons. » Guillaume ApollinaireLA RIME
La rime est la répétition d'un même son vocalique à la ifin de 2 vers.LA DISPOSITION DES RIMES
Elle est déterminée par leur alternance. On distingue : - les rimes plates : AABB " Le soleil prolongeait sur la cime des tentesCes obliques rayons, ces lflammes éclatantes,
Ces larges traces d'or qu'il laisse dans les airs, Lorsqu'en un lit de sable il se couche aux déserts. » Alfred de Vigny - Les rimes croisées : ABAB " Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encore pleine; Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli;Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli." Victor Hugo - Les rimes embrassées : ABBA " Comme un vol de gerfauts hors du chantier natal,Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. » José-Maria de HerediaLA VALEUR DES RIMES
- La rime riche se distingue par 3 éléments vocaliques identiques : dernière :dern / i/è/re/ et lumière : lum /i/è/re/ - La rime sufffisante se distingue par 2 éléments vocaliques identiques : tombeau : tom /b/eau/ et lflambeau : lflam /b/eau/ - La rime pauvre se distingue par un élément vocalique commun : mou : m /ou/ et fou : f /ou/LE GENRE DES RIMES
- La rime féminine : le mot ifinal se termine par un " e » muet qui peut se lire: e, es, ent. - La rime masculine : toutes les autres terminaisons.LES SONORITÉS
- L'assonance est la répétition d'une même voyelle à l'intérieur d'un vers ou d'une strophe. " L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane. » Charles Baudelaire2 assonances, l'une en a, l'autre en ou.
- L'allitération est la répétition d'une même consonne à l'intérieur d'un vers ou d'une
strophe. " Pour qui sont ces serpents qui silÌlflÌlent sur vos têtes. » Jean Racine L'allitération en s évoque, par mimétisme, le silÌlflÌlement du serpent.