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Phèdre (Racine) - Littérature 101Lavery

Phèdre, Vénus s'acharne contre la famille de la reine dont l'ancêtre, le Soleil, avait révélé les amours coupables de la déesse et de Mars La fatalité prend ainsi la forme de cette haine implacable attachée à toute la descendance du Soleil



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Dans Phèdre la fatalité se manifeste dans la malédiction de Vénus « O haine de Vénus O fatale colère » (V 249) Le personnage en est la victime : « C’est Vénus tout entière à sa proie attachée » (v 306) L’ironie tragique se manifeste lorsque la fatalité prend la forme d’un sort cruellement moqueur



COMMENTAIRE DE TEXTE – PHEDRE, JEAN RACINE (Acte II, scène 5)

Phèdre pour se justifier de son acte, et d’autre part à la fatalité de la situation qu’elle ne maîtrise plus Il est déjà trop tard, elle s’est trop avancée dans son aveu, elle doit continuer (Idée 2) Quel est l’objectif des paroles de Phèdre à ce moment-là? Convaincre Hippolyte



LA REPRÉSENTATION DE LA PASSION ET DE LA FATALITÉ CHEZ JEAN

La représentation de la passion et de la fatalité chez Jean Racine Septembre 420 pp 417-424 Ces imprudences ont souvent pour origine l’amour : lorsque Phèdre revoit Hippolyte, sous le prétexte de lui recommander son fils, la tragédie se noue sans espoir de retour, dans la scène d’aveu : Ah cruel, tu m’as trop entendue



CORRIGE DS lecture sur PHEDRE : questions danalyse : Ai-je

20) En quoi la passion de Phèdre est-elle une fatalité tragique dans cette pièce ? – Dans cette pièce de Racine, la passion apparaît comme un sentiment supérieur à tout autre et contre lequel il est impossible de résister : l’amour soumet même le plus acharné des rebelles, la passion asservit Hippolyte et lui fait perdre son



The Tragic Hero of the Neo-Classical Revival

International Journal of Humanities and Social Science Vol 2 No 14 [Special Issue - July 2012] 104 The Tragic Hero of the Neo-Classical Revival



SEANCE 1 : LA 1 Dom Juan : En quoi la représentation de

La représentation de l’héroine tragique et de la fatalité: Phèdre de Racine mise en scène par Patrice Chéreau, 2003 avec Michelle Blanc dans le rôle de Phèdre Phèdre de Racine mise en scène par Luc Bondy, au théâtre de l’Europe en 1998 avec Valérie Dreville dans le rôle de Phèdre



Jean Racine (1639-1699)

Jean Racine (1639-1699) Né en 1639, à La Ferté-Milon, une petite ville au nord de Paris, et très tôt orphelin, Jean Racine est élevé à Port-Royal, haut lieu du jansénisme où l’une de ses

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Vocabulaire clé de la tragédie : fatalité, ironie tragique, catharsis, terreur et pitié La tragédie est caractérisée par la gravité des enjeux, la tension dramatique, le combat - toujours perdu d'avance - que livrent les protagonistes contre la fatalité. La notion de fatalité (du la tin fatalitas qui vient de fatum, " destin ») peut être définie comme une puissance surnaturelle qui commande l'enchaînement des événements collectifs tout autant que l'existence de chaque individu. Cette puissance supérieure fixe à l'avance tout ce qui arrive, la notion de " fatalité » étant plus tragique que celle de " destin » puisque la fatalité est toujours funeste quand l e destin, lui, peut ne pas l'être. Chez les Grecs de l'Antiquité, le destin contraire est l'expression de la volonté des dieux, mais il arrive que la fatalité impose sa loi aux dieux e ux-mêmes. Elle est la force qui régit le dérouleme nt inexorable des événements de la tragédi e. Le ou les héros, malgré leurs e fforts pour se soustraire à cette loi, ne peuvent échapper à leur sort funeste. Dans Phèdre la fatalité se manifeste dans la malédiction de Vénus " O haine de Vénus ! O fatale colère ! » (V. 249). Le personnage en est la victime : " C'est Vénus tout entière à sa proie attachée. » (v. 306). L'ironie tragique se manifes te lorsque la fatalité prend la form e d'un sort cruelle ment moqueur. Par exemple, c'est en croyant s auver sa vie (ou son am our) que le héros, inconscient ou insuffisamment lucide, précipite en réalité sa perte. L'exemple le plus frappant d'ironie tragique est celui d'OEdipe dans la tragédie de Sophocle, OEdipe Roi : pour sauver son peuple de la malédiction qui s'est abattue sur le royaume, il lui promet de châtier le meurtrier inconnu de Laïos, tout en ignorant qu'il est lui-même le meurtrier qu'il recherche et que Laïos était son père. Un bon exemple d'ironie tragique dans Roméo et Juliette se trouve à la scène 1 de l'acte III : Roméo re fuse de se battre contre les Ca pulet. Cepe ndant, en s'interposant entre Mercutio et Tyba lt, il provoque indirec tement la mort son ami (" Je voulais agir pour le mieux » et finit par tuer Tybalt, cousin de Juliette. Dans Phèdre, l'ironie tragique est également très présente. Faites l'effort d'en trouver vous-mêmes des exemples. Dans une pièce tragique, le spectateur en sait en général davantage que les héros. Il s'agit donc pour lui d'assister au spectacle de la fatalité en marche et, dès lors, de partager les efforts, la lutte inégale des héros contre le destin contraire. Or, comme il connaît l'inanité de ses efforts, le spectateur n'en perçoit que mieux l'ironie tragique. A noter que dans Phèdre, le personnage éponyme se partage parfois entre inconscience et lucidité. Dans la scène 6 de l'acte IV, sa volonté de fuite finit par se heurter à la malédiction familiale : Misérable ! et je vis ! et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aieux Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ? Mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains. La tragédie est indissociable de la notion de " catharsis ». Ce terme issu du grec (katharsis, purification) est employé par Aristote pour désigner le phénomène de purgation des passions que permet la représentation théât rale. En assistant au spectac le des rebondissements tragiques et en s'identifiant aux victimes de la fatalité, le spectateur se libère lui-même de ses

pulsions et de ses angoisses. Il vit par procuration les passions coupables et/ou maudites des protagonistes pour " se purger » des passions dangereuses dont il pourrait être l'objet dans la réalité. Le théâtre a donc une fonction d'édification. Le théâtre tragique nous éclaire, nous met en garde, en aiguisant nos sentiments de terreur et de pitié. Mais le terreur et la pitié, les deux effe ts que produit prioritairement la tragédie selon Arist ote (Corneille y ajoutera l'admiration), ne doivent pas rester lettre morte. L'identification n'est qu'une étape, une sorte d'épreuve par laquelle passe le spectateur pour, dans un deuxième temps, prendre la distance nécessaire et tirer un enseignement de ce à quoi il vient d'assi ste r. Racine avertit son spectateur dans la préface de l'ouvrage : " Au reste, je n'ose encore assurer que cette pièce soit en effet la meilleure de mes tragédies. Je laisse aux lecteurs et au temps à décider de son véritable prix. Ce que je puis assurer, c'est que je n'en ai point fait où la vertu soit plus mise en jour que dans celle-ci. Les moindres fautes y sont sévèrement punie s ; la seule pensée du crim e y est regardée ave c a utant d'horreur que le crime même ; les faiblesses de l'amour y passent pour de vraies faiblesses ; les passions n'y sont présentées aux yeux que pour montrer tout le désordre dont elles sont cause ; et l e vice y est peint partout avec des couleurs qui en font connaît re et haïr la difformité. C'est là proprement le dut que tout homme qui travaille pour le public doit se proposer, et c'est ce que les premiers poètes tragiques avaient en vue sur toute chose. Leur théâtre était une école où la vertu n'était pas moins bien enseignée que dans les écoles des philosophes. » Cours Bastide M. A. Deloffre

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