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La marmite Plaute (0254-0184 av J-C) - BnF

Aulularia van Plautus, dat is Warenar met de pot, blyspel (1709) , Pieter Corneliszoon Hooft (1581-1647), Plaute (0254-0184 av J -C ), Te Amsteldam : by de erfgen



Maître et esclave - Plaute, Aulularia, page 106 Acte I scène

Plaute, Aulularia, I, scène 1 - Traduction française de E SOMMER ACTE I, SCÈNE I — EUCLION, STAPHYLA EUCLION Hors d’ici, te dis-je, hors d’ici ; qu’on détale au plus vite, maudite espionne, avec tes



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Traduction à huit mains en latin Les 4èmes latinistes du collège Philippe de Commynes à Tours proposent leur traduction de deux extraits de Aulularia (la Marmite) de Plaute, un auteur latin Molière s'est inspiré de cette pièce pour monter L'Avare (L'Avare est au programme de français en 4e)



Amphitryon Plaute (0254-0184 av J-C) - BnF

Amphitryon Aulularia Rudens Les Ménechmes Trinummus Mostellaria [extraits en latin] - [3] (1921) Amphitruo (1895) Paris : E Bouillon , 1895 Anfitrione, commedia di Plauto, voltata in terza rima da Pandolfo Collenuccio Aggiuntovi il dialogo dello stesso tra la berretta e la testa, premesso il Discorso di Giulio Perticari intorno alla



Séquence 4ème : La comédie latine et grecque

B Aulularia, Plaute 1 Maître et valets, I, 1 et IV, 3 S6/ Lecture comparative Plaute / Molière, notion d’héitage ultuel S6/ Civilisation : l’hellénisme à Rome au IIème s av J -C : l’exemple de la Nea 2 Le vol de ma marmite, IV, 9 S7/ Letue ompaative Plaute / Molièe, notion d’héitage ultuel



FORMATION DISCIPLINAIRE Langues et cultures de l’Antiquité

Texte 1 : « Un maître en colère », Aulularia, Plaute Harpagon - Hors d’ici tout à l’heure, et qu’on ne réplique pas Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou, vrai gibier de potence La Flèche, à part -Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard, et je pense, sauf Extrait de L’Avare de Molière



Guia Docent 35462 Llatí VI FITXA IDENTIFICATIVA

PLAUTUS Amphitruo, Asinaria, Aulularia Rec,,,W M Lindsay, Oxonii (Oxford) 1936 PLAUTE Amphitryon, Asinaria, Aulularia Texte et et trad par A Ernout, Paris:les Belles Lettres 1963 PLAUTUS Amphitryon, The comedy of asses, The pot of gold with a english translation by P Nixon Cambridge- Harvard University Press, 1979



Molière (1622-1673)

La source principale de L’Avare est sans conteste Aulularia (la marmite) de Plaute Le poète latin – dont les comédies avaient été traduites et publiées en 1658 – fournit à Molière des situations d’une grande force comique, comme le monologue d’Harpagon désespéré D’autres scènes trouvent leur



Facultatea de Litere - Universitatea din Craiova

DIN CRÄIOVÄ Facultatea de Litere Departamentul de Arte Str, Transilvaniei nr I Craiova — Dolj cod 200421 Tel/Fax : +40 251 413 085 Probe de licentä:

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Chantiers recherche documentaire Second degré

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Traduction à huit mains en latin

Les 4èmes latinistes du collège Philippe de Commynes à Tours proposent leur traduction de deux extraits de Aulularia (la Marmite) de Plaute, un auteur latin.

Molière s'est inspiré de cette pièce pour monter L'Avare (L'Avare est au programme de français en 4e).

L'intérêt de remettre les deux textes dans leur filiation est une approche connue. Ce qui est intéressant dans le

présent travail, c'est l'originalité de la traduction : en partant des traductions individuelles qui proposaient chacune

une atmosphère différente, des caractères plus ou moins marqués pour les personnages, nous avons eu la volon-

té de créer un texte unique, qui n'est pas l'addition de huit morceaux, mais où toutes les répliques sont dans la

continuité. Notre ambition est bien de présenter UN auteur (travail à huit mains) qui a fait des choix quant aux carac-

tères des personnages et les répliques qui leur conviennent le mieux.

Nous sommes huit élèves dans la classe de latin avec comme professeur Mme Pico. Nous avons éta-

bli la traduction de deux extraits de Aulularia de Plaute. Nous avons traduit un passage de l'acte I scène 1 et

un passage de l'acte IV scène 4. Ce travail est collectif : chacun a traduit les répliques puis nous avons mis en

commun la traduction et retranscrit par informatique.

Sujet de l'oeuvre :

Euclion est un vieillard avare. Il trouve chez lui une marmite pleine d'or qu'il a cachée. Mais il soup-

çonne tous les esclaves de vouloir la voler.

Acte I scène 1

Il soupçonne d'abord Staphyla, gouvernante de sa fille. Dans cette scène les personnages se trouvent

à la porte de la maison et Euclion chasse Staphyla hors de la maison.

Staphyla tient tête à Euclion. Elle est habituée aux colères de son maître et elle a pris l'habitude de lui

répondre. Elle n'a pas peur de lui et ne s'inquiète pas lorsqu'il menace de la chasser.

1 EUCLION - Exi, inquam, age exi! Exeundum

hercle tibi hinc est foras.

Circumspectratrix cum oculis emissiciis!

2 STAPHYLA - Nam cur me miseram verberas?

3 EUCLION- Ut misera sis ! (...)

4 STAPHYLA - Utinam me divi adaxint ad sus-

pendium. Potius quidem quam hoc pacto apud te serviam !

5 EUCLION- At ut scelesta sola secum murmurat !

Oculos hercle ego istos, improba, ecfodiam tibi.

1 EUCLION - Sors, je te dis de sortir, dégage, par

Hercule, hors de ma vue, va-t-en dehors...

Arrête de zyeuter partout, espionne !

2 SAPHILA - Mais pourquoi tu me frappes ? Ah

quel malheur !

3 EUCLION - Eh bien, sois malheureuse, je te le

souhaite !

4 STAPHYLA -Ah décidément ! que les dieux me

poussent à me pendre, plutôt que de servir chez toi dans ces conditions-là !

5 EUCLION - Espèce de scélérate, qu'est-ce que tu

murmures entre tes dents ? Je t'arracherai les yeux pour que tu arrêtes de m'épier.

A la fin de l'acte I, scène 1, Staphyla s'éloigne de la maison mais elle reviendra car elle est habituée aux colè-

res de son maître.

Acte IV scène 4

Nous sautons des scènes pour arriver directement à l'acte IV scène 4. Dans L'Avare, Molière

s'inspire de Aulularia en réunissant ces deux scènes.

Strobile, l'esclave de l'amoureux de la fille d'Euclion arrive devant la maison de ce dernier. Euclion

soupçonne Strobile de le voler. "EN CHANTIER», numéro 11, novembre 2009 pour la liaison classes - chantiers recherche documentaire

Après les accusations d'Euclion, Strobile est étonné, il lui répond, il est insolent. Strobile n'a aucun

respect pour Euclion. Leur face à face rend la scène comique.

6 EUCLION - I foras, lumbrice, qui sub terra erep-

sisti modo,

Qui modo nusquam compares ; nunc cum peris.

Ego edepol te, praestrigiator, miseris jam accipiam modis.

7 STROBILE - Quae te mala crux agitat ? Quid tibi

mecum est commerci, senex ?

Non hercle equidem quicquam sumpsi nec tetigi.

8 EUCLION - Ostende huc manus.

9 STROBILE - Em tibi, ostendi : eccas.

10 EUCLION - Video. Age, ostende etiam tertiam.

11 STROBILE - Larvae hunc atque intemperiae in-

saniaque agitant senem.

12 EUCLION - Ne inter tunicas habeas.

13 STROBILE - Tempta qua lubet.

6 EUCLION - Va dehors, ver de terre, je t'écraserai.

Tu n'apparaîtras plus jamais de cette manière ! Par Pollux, viens et je te recevrai de belle manière, sor- cier !

7 STROBILE - Quelle araignée as-tu dans la tête ?

Qu'est-ce que tu me veux, espèce de vieillard ? Par Hercule, c'est vrai, j'ai rien touché, j'ai rien pris.

8 EUCLION - Montre-moi tes mains !

9 STROBILE - Tu veux que je te les montre ? Les

voilà !

10 EUCLION - C'est bon, j'ai vu, mais montre moi

la troisième.

11 STROBILE - Quels tourments l'agitent ; il de-

vient de plus en plus fou ; il est ravagé ce vieillard.

12 EUCLION - Tu n'aurais rien caché sous ta tuni-

que ?

13 STROBILE - Fouille autant que tu veux !

Conclusion

Dans la suite de la pièce, Strobile trouvera l'occasion de voler la marmite pleine de pièces afin de faire

du chantage à Euclion. Finalement, la fille d'Euclion se mariera avec Lyconide.

Lorsqu'on lit toute la pièce, on ne s'attend pas forcément à cette fin. On peut être étonné que Strobile

vole la marmite pleine d'argent pour faire chanter Euclion. Mais Strobile ne se laisse pas impressionner par

Euclion parce qu'il veut aider son maître Lyconide. Ce sont deux scènes comiques, qui ont été amusantes à traduire.

4°C et 4°D

Les filles : Camille, Lisa, Marie, Pauline

Les garçons : Oilivier, Romain, Tanguy, Xavier

Après réception de ce témoignage, pour "En Chantier», nous avons demandé aux élèves et à leur profes-

seur, Hélène Pico, d'expliciter comment il a été possible de créer un texte unique qui n'est pas

l addition de huit morceaux mais où toutes les répliques sont dans la continuité.

Voici leurs réponses :

Ce qu'en disent les élèves :

Marie :

A la base, c'était un devoir à faire à la maison que nous avons ensuite composé en classe de la façon sui-

vante : on a présenté au tableau, où à l'oral, nos propositions de traduction puis nous avons "voté» pour la

meilleure proposition. Une fois la phrase retenue (généralement tout le monde était d'accord) nous l'avons

un peu modifiée par la suite pour qu'elle soit parfaite.

Lisa :

Pour les mises en commun nous avons beaucoup discuté puis nous avons choisi les mots le s plus appro-

priés au texte mais aussi à notre génération. Nous nous sommes la plupart du temps très bien entendus au

niveau des traductions à choisir. Nous avons pris en compte les idées de chaque personne pour les intégrer

dans le texte, à la phrase. Notre professeur nous a aussi aidé à pouvoir employer les bons termes.

Pauline :

Au moment de la mise en commun, nous nous concertions ensemble pour savoir quelle phrase serait la

meilleure. Tout le monde se met d'accord et nous écrivons une traduction en commun. Aucun élève n'a été

mis à l'écart : nous avons pris toutes les traductions, de chaque élève, et nous avons choisi celle qui plaisait

à tout le monde avec une sorte de vote.

"EN CHANTIER», numéro 11, novembre 2009 pour la liaison classes - chantiers recherche documentaire

Un élève ajoute :

Nous nous sentons auteurs car nous reconnaissons notre travail sur les traductions.

Ce qu'en dit leur professeur, Hélène Pico :

Je vais essayer de détailler la façon dont j'ai guidé le groupe.

Chaque élève planchait individuellement sur sa traduction et j'ai corrigé de façon professorale ce travail.

Pour la mise en commun et l'établissement de la traduction commune je leur ai donné un seul critère d'éva-

luation : "Est-ce que ça sonne bien ?». Je suis partie de l'idée que les élèves ne sont pas neutres par rap-

port à la langue : ils ont déjà étudié depuis le Primaire plusieurs pièces de théâtre, surtout des pièces de Mo-

lière, ils en ont mémorisé des passages ; cette langue leur est donc familière ; sans savoir dire pourquoi ou

sur quel élément, ils peuvent néanmoins affirmer que telle phrase "sonne» comme Molière, comme une pièce

de théâtre, ou bien s'en éloigne catégoriquement.

D'autre part ils manient habilement les registres de la langue et savent pertinemment classer leur vocabulaire

dans chaque niveau de langage. D'ailleurs en classe, pour traduire, ils s'auto-censurent systématiquement et

osent à peine franchir la barrière imposée à l'école, même pour rendre des expressions très familières.

M'appuyant sur ces deux constats, nous avons établi la traduction choisie "à l'oreille». Les répliques étaient

jouées, chacune séparément, et les élèves ont de cette façon placé le rythme ; puis chaque réplique était ajou-

tée à la précédente et la question était : "est-ce que ça colle ? est-ce qu'il y a une unité avec le reste ?»

C'est ainsi que, essayant la confrontation de chacune de leur traduction avec l'ensemble, nous avons sélec-

tionné les mots qui, entre eux, prenaient une couleur commune.

Par exemple, texte 2 réplique 7 : un élève avait traduit "senex" par "pépé" ; c'était une très bonne traduc-

tion qui s'inscrivait tout à fait dans le registre actuel des jeunes manquant de respect à leurs aînés. Mais le

langage des autres répliques s'éloignait de ce registre "jeune» et nous avons renoncé à cette possibilité de

traduction.

Tout n'est pas entièrement satisfaisant (par exemple la réplique 3 du texte 1) mais il y a un moment où il

faut arrêter le travail et fixer cet état sur le site. Nous avons rencontré là l'insatisfaction de l'auteur, rien à y

faire !! De toute façon une traduction est la création de quelques personnes, à un moment donné ; elle sup-

pose un sens. A d'autres de s'en emparer et de le faire évoluer. "EN CHANTIER», numéro 11, novembre 2009 pour la liaison classes - chantiers recherche documentairequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35