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Ruy Blas - Libre Théâtre

RUY BLAS Drame en cinq actes et en vers de Victor Hugo Représenté pour la première fois le 8 novembre 1838, pour l'ouverture du Théâtre de la Renaissance



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Commentaire Ruy Blas est un drame romantique de Victor Hugo Durant l'acte I, le spectateur a vu se mettre en place la vengeance de Don Salluste qui a résolu de perdre Marie de Neubourg Il a décidé de se servir de son valet, Ruy Blas qui est épris de la reine Celle-ci délaissée par le roi, est



Victor Hugo, Ruy Blas, 1838 Acte I, Scène 4 - RUY BLAS, DON

Victor Hugo, Ruy Blas, 1838 Acte V, scène 3, extrait - RUY BLAS, DON SALLUSTE, LA REINE Ruy Blas, terrible, l'épée de don Salluste à la main Je crois que vous venez d'insulter votre reine Don Salluste se précipite vers la porte Ruy Blas la lui barre – Oh N'allez point par là, ce n'en est pas la peine,



Devoir n° 2 : Le paragraphe dans le commentaire composé Bon

Victor Hugo, Ruy Blas, III, 2, 1838 Sujet : Rédigez deux paragraphes qui pourraient figurer dans un commentaire composé de la tirade de Ruy Blas Le premier paragraphe montrera que Ruy Blas met en évidence la décadence de l'Espagne Conseils : vous pouvez réfléchir à ce que dit Ruy Blas du



TX RUY BLAS III 5 - Académie de Versailles

Victor Hugo, Ruy Blas, 1838, vers 1308-1395 Valet d’un grand seigneur disgracié par le roi d’Espagne, Don Salluste, Ruy Blas s’est fait passer pour Don César, et est devenu premier Ministre du



Ruy Blas ou le romantisme en scène », Victor Hugo (1838

Texte 1 : Entretien avec Ezio Toffolutti, scénographe et costumier de Ruy Blas pour la Comédie-Française (2001-2002) Propos recueillis le 1 octobre 2001 On est frappé à la lecture de Ruy Blas par l’importance et la précision des indications scénographiques que donne V Hugo



Reprise du plan de commentaire

Victor Hugo grand poète et écrivain français né en 1802 et mort en 1885 Il est à l’origine du drame romantique grâce à la préface de Cromwell et à la bataille d’Hernani C’est l’extrait de Ruy Blas, acte I scène 3 de 1838 C’est l’aveu de Ruy Blas à Don César de la passion amoureuse qu’il a pour la reine



SYNTHESESURRUYBLAS’ RESUMEDELAPIECE’:’ ACTE’I’:’Don’Salluste

Cet&acte&se&dérouler&dans&la&même&chambre&que&l'acte&précédent & Dans&la&première&scène,&Ruy&Blas&est&seul&sur&scène &Dans&une&longue&tirade,&il&constate&son&



Proposition de lecture analytique pour lexposition de Ruy

vers) et Ruy Blas (4vers) ou Gudiel (2 vers), entre un grand d'Espagne (même en disgrâce ici) et ses deux domestiques (confident pour Gudiel, simple exécutant pour Ruy Blas) c) l'installation d'un univers proche du théâtre classique par certains aspects – L'univers de la pièce semble proche de celui de la tragédie par certains aspects :



Proposition de lecture analytique pour lacte V, scène 4 : Le

Le « je t'aime » du vers 37 est adressé à Ruy Blas et non plus à Don César – La disparition du fossé social entre les deux amants est lisible dans l'énonciation (alternance du « vous » et plus souvent du « tu » dans les vers 27,28,29,30) c) Une mort symbolique – Ruy Blas est l'incarnation du peuple

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Commentaire

Ruy Blas est un drame romantique de Victor Hugo. Durant l'acte I, le spectateur a vu se mettre en place la vengeance de Don Salluste

qui a résolu de perdre Marie de Neubourg. Il a décidé de se servir de son valet, Ruy Blas qui est épris de la reine. Celle-ci délaissée par le roi, est

bouleversée par les témoignages d'amour que lui envoie un inconnu. Mais voilà trois jours que l'amoureux n'est pas venu porter fleurs ou lettre la

nuit, après s'être blessé et avoir laissé aux pointes de fer un morceau de dentelle. On apporte alors une lettre du roi. Dans la préface, Hugo

affirmait que la " loi du drame » est d'allier une étude des caractères, à une représentation des passions et à une force de l'action. On peut donc se

proposer de vérifier si cette règle est bien appliquée dans la scène qui nous occupe.

Victor Hugo propose une forme théâtrale qui permet la réflexion ou l'enseignement par l'étude des caractères. On étudiera la peinture

x caractères royaux. Le drame historique. Le passage qui nous intéresse est une scène de cour.

On a une peinture de l'étiquette royale qui nous révèle la rigidité des rapports humains à la cour d

didascalies, on imagine aisément l'air sérieux de tous les assistantsreine (" avec une révérence ») ce

. La Reine est un peu prisonnière de la situation, comme le confirme par la suite une

remarque de la duchesse " L'usage, il faut que je le dise, / Veut que ce soit d'abord moi qui l'ouvre et la lise. » Le rôle de la camerera mayor

montre que l'intimité ne peut exister entre les deux époux royaux. Son discours repose sur l'idée de la nécessité (" il faut », " veut que ») du

protocole. La présence de cette femme devient presque oppressante pour la reine. On le voit à l'insistance sur le " d'abord moi » à l'hémistiche.

La lenteur de son geste ("prend la lettre et la déploie lentement. ») contraste avec l'impatience de la reine et la contrarie. Enfin le contenu et le

commentaire de la lettre confirme cette absence de sentiment, cette froideur inhumaine : " Que faut-il donc de plus ? Notre roi chasse ; en route

il écrit ce qu'il tue avec le temps qu'il fait. C'est fort bien. » L'écriture doit être efficace, fidèle au événement. Mais ce style simple traduit

l'absence de profondeur et de sentiment qui caractérise les rapports à la cour. Le jugement final a un aspect comique pour le spectateur mais

tragique pour la reine.

Le roi est comme un fantôme dans la pièce et dans la scène. Il est là par le " portrait » sans avoir de consistance physique ; de même sa

parole est là dans la lettre sans pouvoir révéler sa personne. Cela va permettre de justifier la tristesse et le désarroi de la reine qui tente malgré

tout de se raccrocher aux indices de la personne de son époux : " Se retournant vers le portrait du roi Merci, Monseigneur ! ». Mais contrastant

avec l'arrivée en grande pompe " sur un coussin de drap d'or », le contenu de la lettre est dénué d'intérêt. L'adresse " Madame » est banale. Rien

ne semble distinguer la reine des autres femmes. La remarque sur le climat, comme celle sur le nombre, est bien-sûr anodine. On remarquera que

dans l'ensemble cela connote le froid (" grand vent ») et la mort ou du moins la violence (" tué », " loup »). On a là un univers masculin dans

lequel la reine n'a aucune place. Les réactions diverses de Don Guritan, qui est pourtant un homme, et de Casilda insistent sur la froideur du roi.

La brièveté de la lettre est soulignée par " c'est tout ? ». L'absence de sentiments ou même de profondeur est soulignée par Casilda : " Votre

est jaloux, / Tendre, ennuyé, malade ? Il a tué six loups !

(accumulation d'adjectifs qui rend compte de l'agitation intérieure fiévreuse). Mais aucune " imagination » dans ces remarques terre-à-terre

(répétitions de la phrase sans intérêt). Enfin, la personne du roi s'amoindrit de plus en plus. La lettre n'est pas de lui (on apprendra qu'elle est de

Ruy Blas) : " Ce n'est pas de sa main. Rien que sa signature ! » Le roi n'est plus qu'une signature, une idée abstraite.

ne jeune reine qui a besoin d'aimer. Au début de la scène la reine commente son propre état intérieur en

disant : " Du fond de l'âme / Je lui rends grâce. Il a compris qu'en mon ennui / J'avais besoin d'un mot d'amour qui vînt de lui ! » La solitude de

e du roi au salut. Le spectateur prend conscience que le " besoin amour

le texte que ses dédains la font se détourner de lui et permettent à l'attention de la reine de se porter sur Ruy Blas. " Si sa majesté veut ? La

Reine, la repoussant. Non. ctateur, à repousser le roi. arquer que ce

dernier se substitue presque totalement au roi pour finir puisque la lettre du roi est aussi un peu celle de Ruy Blas. En effet, si le contenu est

- arrach[e] la lettre et

On peut donc dire que, suivant sa propre définition du drame romantique, Hugo choisit un cadre historique propre à apporter une

touche de pittoresque à sa pièce. Mais du choix de ce cadre découle finalement en série le caractère de chaque personnage. Une fois justifiée

Le drame romantique accorde une grande place à l'émotion personnage cherche à le réprimer.

personnages du fait des nombreuses interjections (" Oh ! », " Ah ! »), exclamations (" Dieu ! », " Elle me voit ! », " qu'elle est belle ! ») et

interrogations (" Où suis-je ? », " Qu'est-ce que cela ?

acteurs. De nombreuses didascalies internes nous informent sur la gestuelle, les expressions du visage, voir même le maquilla

On sait ainsi que Ruy Blas est " pâle et troublé " tressaill[e] tremble ». Le moment où il " se trouve mal » et " perd

connaissance nouisse.

Cela répliques se

bien les douze syllabes. Il est rendu plus sensible au trouble émotionnel. Citons deux alexandrins disloqués qui forment une rime suivie : " La

Reine. » (6 syllabes), " Ruy Blas. Oh ! La Reine, à part. C'est lui ! Ruy Blas, à part. Sur son ! » (6 syllabes), " La

Reine, à part. C'est lui ! » (2 syllabes), " Ruy Blas. Faites, mon Dieu, qu'en ce moment je meure ! » (10 syllabes).

Il s'agit d'une scène de première vue, mais les deux personnages ont un p " jeune homme » C'est la même écriture /

Que celle de la lettre ! », " Voilà trois jours que j'ai quitté Madrid. La Reine, à part. Trois jours ! », " Son manteau se dérange et laisse voir sa

main gauche enveloppée de linges ensanglantés. Casilda. Grand Dieu, madame ! À cette main / Il est blessé ! La Reine. Blessé ! / C'est la même

dentelle ! DFpODGHQWHOOHVXUVRQFquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44