[PDF] Correction FA12/TP12 La plante cultivée : un enjeu majeur I



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TP 12 : la plante domestiquée : petite histoire de la carotte

TP 12 : la plante domestiquée : petite histoire de la carotte Partie 1 : la plante La carotte est un légume dont on connaît bien l'histoire Elle va nous permettre de suivre le processus de sélection qui a abouti à la plante actuelle La carotte est une plante de la famille des Apiacées (Ombellifères) dont la forme sauvage (Daucus carota)



THEME 2B La plante domestiquée TP1 L’histoire de la

TP1 – L’histoire de la domestication de la carotte La carotte (Daucus carotta) aurait été découverte il y a 5 000 ans dans ce qui est aujourd'hui l'Afghanistan Les colonies sauvages, à racine rouge ou marron, y abondent encore Malgré tout, dans le monde, la plupart des carottes sauvages sont blanches et, la carotte orange est le



TP6 : La plante domestiquée, une histoire de carotte

TP6 : La plante domestiquée, une histoire de carotte La carotte cultivée résulte de la domestication d’une plante sauvage : la carotte sauvage que l’on trouve couramment sur les bordures des chemins Très tôt, l’homme s’est intéressé à cette plante comestible d’odeur agréable et à la racine de tendance charnue



La domestication de la carotte

Thème 2B – La plante domestiquée TP 25 La domestication de la carotte La carotte est une plante de la famille des Apiacées dont la forme sauvage (Daucus carota) est de petite taille avec une racine blanche, ligneuse et filandreuse, désagréable au goût De manière empirique ou volontaire, l’Homme a conservé au fil du temps les



TP 6 UNE PLANTE DOMESTIQUEE : LA CAROTTE

Des mutations sur les gènes PSY de la carotte sauvage ont conduit aux gènes PSY de la carotte domestiquée qui, en s’exprimant d’avantage, permettent l’élaboration des enzymes PSY1 et PSY2, responsables de la synthèse du carotène



Correction FA12/TP12 La plante cultivée : un enjeu majeur I

a) Petite histoire de la carotte (TP 12 ) La plante Inflorescence Fleur Diagramme floral C’est la racine, gorgée de réserves qui est consommée aujourd’hui Epiderme Ecorce Racine secondaire Cylindre central La carotte horticole présente une coloration orangée et une racine plus épaisse Il y a donc accumulation de réserves



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Histoire L'ancêtre sauvage de la carotte provient d'Iran, qui reste le centre de la diversité de Daucus carota La carotte sauvage est une parente de la carotte du jardin La carotte du jardin produit sa partie comestible la première année et fleurit la deuxième Si on la laisse monter en graine, elle retourne rapidement à



La plante domestiquée - Education

Sciences de la vie et de la Terre Série S Enseignement spécifique Thème 2-B La plante domestiquée Ces documents peuvent être utilisés et modifiés librement dans le cadre des activités d'enseignement scolaire, hors exploitation commerciale Toute reproduction totale ou partielle à d’autres fins est soumise à une autorisation



TP 1 : La chromatographie des pigments de la carotte

I) Petite histoire de la carotte La carotte est un légume dont on connaît bien l'histoire Elle va nous permettre de suivre le processus de sélection qui a abouti à la plante actuelle La carotte est une plante de la famille des Apiacées (Ombellifères) dont la forme sauvage (Daucus carota)est de petite taille avec une racine



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A vous de jouer Fiche d’identité de la chèvre Chèvre (Capra aegagrus / Bovidés caprinés-caprins) • La chèvre est domestiquée depuis très longtemps pour sa viande, sa peau et son lait Les premiers foyers de domestication seraient la Turquie et l’Iran En Provence, cette

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Correction FA12/TP12

La plante cultivée

: un enjeu majeur

I- La domestication des plantes sauvages

1- Des premières plantes sauvages, à l'origine des plantes cultivées.

Selon des recherches, la plus grande diversité des espèces végétales se concentrerait dans 12 grandes

régions du monde : douze "centres de diversité. Dans ces régions poussent encore les plantes sauvages à

l'origine des principales espèces cultivées dans le monde. Elles présentent un intérêt important pour

l'amélioration génétique des espèces et la création de nouvelles variétés. On peut y trouver des gènes

perdus au fil de la domestication ou des échanges de plantes.

Variété

Population artificielle obtenue en vue de son usage en agriculture, reproductible, homogène et stable dans ses

caractéristiques génétiques et distincte des autres variétés.

Domestication

Adaptation des plantes aux besoins de l'homme, adaptation des plantes sauvages à la culture

Dans sa conquête de nouveaux territoires, l'homme, longtemps nomade, n'a cessé de disperser les espèces

végétales ou animales à partir de leurs lieux d'origine. Ainsi, au néolithique, des espèces domestiquées

comme l'orge, les lentilles, les pois ont été peu à peu diffusées du Proche-Orient vers l'Europe.

À Rome, des plantes utiles à l'alimentation étaient prélevées dans les pays vaincus, puis acclimatées. Elles

figuraient parmi les prises de guerre, au même titre que d'autres trésors.

Peu à peu, les espèces introduites dans de nouvelles régions ont créé à leur tour de la diversité génétique.

Au XVIe siècle, la découverte du Nouveau Monde a ouvert une autre grande période de diffusion. Savants

et botanistes inventorièrent les espèces américaines (tomates, haricots, pommes de terre, maïs ...), les

classèrent, les importèrent. Ils n'eurent de cesse de les faire pousser en Europe, dans un contexte général de

disettes. a) Petite histoire de la carotte. (TP 12 )

InflorescenceFleurDiagramme floralLa plante

C'est la racine, gorgée de réserves qui est consommée aujourd'hui.

Epiderme

Ecorce

Racine secondaire

Cylindre central

La carotte horticole présente une coloration orangée et une racine plus épaisse. Il y a donc accumulation de

réserves.Petite histoire de la carotte : Ere Secondaire : L'ancêtre sauvage de la carotte provient certainement de la région qui est aujourd'hui l'Afghanistan. Les colonies sauvages, à racine rouge ou pourpre, y abondent encore. À l'état sauvage, la plante a une racine mince et aigre. Ce n'est qu'en la cultivant dans un climat modéré et dans une terre fertile que la racine grossit et s'adoucit pour donner une denrée comestible. Au mésolithique : Il y a 9 à 10 000 ans, la carotte et le panais ne sont pas différenciés. Commence alors un long périple à travers les siècles qui amènera la carotte, au gré des explorations humaines, au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, ainsi qu'en Europe. Des traces de graines de carottes découvertes sur des sites préhistoriques suisses laissent supposer que la carotte est connue de l'homme depuis des millénaires. Elle était probablement cultivée plus pour ses feuilles, qui dégageaient un arôme agréable.

NB, la famille de la carotte

: les apiacés sont connus plutôt utilisés comme plantes aromatiques : coriandre, persil, cumin, aneth.

Feuille

Tige

Racine

principale

Racines

secondaires

Anthère

Filet

Pétale

Sépale

Stigmate

Style

Ovaire

Ovule

Rapidement, deux variétés de carottes se distinguent doucement : celle de l'Est et l'autre de l'Ouest.

A l'Antiquité : Les grecs et les romains reconnaissaient à la carotte une valeur thérapeutique (notamment

pour l'acuité visuelle), mais ne l'appréciaient guère comme légume. C'est qu'à cette époque, leurs carottes

devaient avoir une couleur blanchâtre, une peau assez coriace, et un coeur fort fibreux. Le naturaliste

romain Pline l'ancien, dans son encyclopédie " l'Histoire naturelle » mentionne la carotte sous le nom de

Pastinaca Galtica, appellation que l'on retrouve aujourd'hui encore dans certaines régions de France, ou la "

pastenade » n'est autre que la carotte.

Xe siècle : La carotte est domestiquée à l'Est. Encore présente aujourd'hui en Asie, elle est souvent violette

(due à la présence d'anthocyanes) ou jaune et a parfois une racine branchée.

Moyen Age : la carotte sauvage a une couleur blanchâtre, une peau assez coriace et un coeur fibreux. Elle

n'apparaît jamais, comme toutes les " raves » (plantes cultivées pour leurs racines charnues comestibles),

parmi les aliments nobles. Cependant c'est un légume très consommé, comme le panais, car peu coûteux.

XIIIe siècle : À l'ouest, la carotte se retrouve au XIIIe siècle dans un recueil culinaire, non pas en tant que

légume mais comme plante aromatique. La carotte était une épice avant d'être un légume.

1393 : L'auteur du " Mesnagier de Paris », rédigé en 1393, décrit les carottes comme " des racines rouges que

l'on vend aux halles par poignées ».

XVe siècle : Les français, les allemands et les hollandais commencent à cultiver les carottes. Ils délaissent

peu à peu la variété mauve car elle perd de sa saveur dans les terres au climat tempéré d'Europe

occidentale. En même temps, la variété jaune connaît la faveur populaire grâce à la facilité avec laquelle on

la fait croître. Son goût devient de plus en plus prononcé. XVI e

siècle : En Europe, on connaît des variétés à chair ou à peau blanche, jaune, rouge, verte, pourpre et

noire, mais pas de carottes oranges. La carotte orange est le produit d'une intervention humaine. Des

hollandais désireux de montrer leur fidélité à la Maison d'Orange, une principauté protestante de France,

croisent au XVI e

siècle des variétés à chair rouge et à chair blanche et finissent par obtenir une racine d'un

bel orange lumineux. C'est la première carotte charnue, dite la " Longue Orange ». Cette nouvelle venue ne

tarde pas à supplanter toutes les autres et les sélectionneurs se concentrent exclusivement sur elle pour

créer les nombreuses variétés modernes, à racine ronde ou conique, et plus ou moins large et longue selon

leur usage.

1564 : Apparu dans la langue française en 1564, le terme " carotte » vient du latin carota qui fut emprunté au

grec karôton.

1565 : La carotte européenne a été importée en Amérique et en 1565, on sait qu'elle était cultivée au

Venezuela. Les amérindiens adoptent ce curieux légume-racine. Ainsi, lors de la construction du chemin de

fer américain, des ouvriers se plaignaient que les amérindiens Flathead de l'Orégon les attaquaient pour

leur voler leurs carottes, au goût irrésistible.

1910 : La découverte du carotène et de ses bienfaits, par les chercheurs contribue à populariser la carotte

aux Etats Unis. Avant cela, elle servait surtout de nourriture pour le bétail et de friandise pour les chevaux.

NB : Encore un étonnant exemple de coévolution

Les apiacées ont pour caractéristique remarquable de posséder des canaux sécréteurs. Ce sont de longs tubes bordés de

cellules sécrétrices d'essences, en particulier, les " oléorésines ». Ces essences sont à l'origine du caractère aromatique

de la plupart des ombellifères. Les carottes font partie de cette vaste famille et leur odeur si typique nous est bien

familière. Elle constitue l'attractif spécifique du papillon machaon pour le dépôt de ses oeufs. Ces derniers se

développent en chenilles vivement colorées à l'abri des prédateurs et des concurrents. Pourquoi ?

Les chenilles concentrent dans leur corps une substance de défense spécifique de la carotte et d'autres ombellifères, à

savoir une molécule photosensibilisante : molécule dont l'action est déclenchée sous l'action des rayons solaires.

Ainsi un oiseau qui mangerait la chenille s'exposerait à de dangereuses brûlures par le soleil. Les couleurs voyantes de

la chenille font office de signal avertisseur de toxicité. La chenille du Machaon possède la faculté de neutraliser la

molécule de défense, afin de ne pas en être elle-même victime. Par contre, des chenilles d'espèces non spécialement

adaptées seraient tuées par le soleil après avoir ingurgité des feuilles de carotte. Chromatographie de la carotte cultivée et carotte sauvage : On constate la forte présence de pigments caroténoïdes (carotènes + xanthophylles) chez la carotte cultivée alors que chez la carotte sauvage, dans un extrait très concentré, on obtient quelques traces de xanthophylles. La couleur orangée de la carotte est due à un pigment d'une classe particulière très importante dans le règne végétal. C'est d'ailleurs la carotte qui a donné son nom à cette catégorie de colorants d'origine végétale : les caroténoïdes. Solubles dans les corps gras, ils sont par exemple extraits par l'huile à partir des carottes râpées : l'huile devient orangée. Les caroténoïdes colorent de plus nombre de fleurs et de fruits, dans une gamme allant du jaune à l'orangé foncé, jusqu'au rouge vif : cas des lycopènes des tomates, piments, poivrons. Ces couleurs jouent un rôle d'attractifs vis à vis des pollinisateurs ou des frugivores qui servent à disperser les graines.

On les rencontre de même dans les algues, en particulier du plancton marin. A partir de là, ils s'accumulent

dans la chaîne alimentaire.

Les crustacés en particulier leur doivent leur couleur rose orangé qui apparaît à la cuisson : la cuisson les libère

d'associations qui les masquaient, comme la chlorophylle les masquait dans les feuilles vertes. La belle couleur saumon

de la chair des poissons du même nom révèle leur prédilection pour une nourriture de crustacés.

N'oublions pas enfin que le carotène de la carotte et d'autres végétaux est le précurseur de la vitamine A,

indispensable à l'homme, comme à la majorité du règne animal.

En sélectionnant des carottes joliment colorées nos ancêtres se doutaient-ils de cet avantage diététique ?

Les différentes variétés, aujourd'hui cultivées ont été obtenues par hybridation classique. L'horticulteur

procède à des pollinisations croisées entre le pollen d'une carotte et l'ovule d'une autre présentant des

caractéristiques intéressantes. C'est par croisements successifs (et tâtonnements !) qu'on arrive à la variété

que l'on cherche à obtenir. b) Le blé. Page 262 Nous avons déjà traité l'histoire du blé dans le cours sur la diversification du vivant c) Le maïs Pages 264/265

L'histoire du maïs est étroitement liée à celle de l'humanité. Grâce au travail de l'homme, cette

plante a évolué et son aire de culture s'est développée.

Le maïs résulterait de la domestication du téosinte par l'homme. Le téosinte, proche génétiquement

du maïs, est cependant différent sur le plan morphologique. Le téosinte est un arbuste ramifié qui présente

un épi de petite taille et une sensibilité à l'égrenage (chute spontanée des grains).

Les premiers maïs, datés de - 7 000 ans, ont été découverts au centre du Mexique. Les civilisations

indiennes ont effectué sa domestication. Un épi de maïs mesurait alors environ 2,5 cm et les rendements

supposés atteignaient 0,12 t/ha.

Les caravelles des conquistadors apportent le maïs dans le sud de l'Europe, où il se développe en

populations adaptées à chaque terroir. Avec la redécouverte des lois de Mendel à la fin du 19e siècle et la

mise en évidence du phénomène d'hybridation au début du 20e siècle, naît la sélection des plantes, telle que

nous la connaissons aujourd'hui.

Lois de Mendel : premières modélisation mathématiques des lois de transmission des caractères héréditaires, établies

par un moine à la fin du 19 ième siècle.

Hybridation : fécondation croisée de l'ovule d'une plante avec le pollen d'une autre plante de la même espèce.

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