1 L’homme et la nature - unitsit
Jean Rostand (1970) C'est une histoire passionnante et pleine d'enseignements que celle des relations de l'Homme avec la Nature Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même pas venir à l'homme qu'il eût à user de ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les effets qu'il était
5 L’homme et la nature - unitsit
Jean Rostand (1970) C'est une histoire passionnante et pleine d'enseignements que celle des relations de l'Homme avec la Nature Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même pas venir à l'homme qu'il eût à user de ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les effets qu'il était
Jean Rostand, extrait du Discours du 24 décembre 1968
Rostand, Jean (1894-1977), biologiste et naturaliste français 1- féerique prouesse à l’homme le pouvoir de créer et le pouvoir de détruire ?
Jean Rostand (1894-1977) - BnF
Jean Rostand (1894-1977) : œuvres (247 ressources dans data bnf fr) Œuvres textuelles (189) Un biologiste contre le nucléaire (2012) Les salamandres de l'ancien monde (2001) avec Jean Rostand (1894-1977) comme Préfacier Confidences d'un biologiste (1987) L'Homme, initiation à la biologie (1972)
Pre´sentation de l’e´diteur
Jean Rostand L’Homme, 1940 Sommaire Pre´face Hommes et animaux substantiel qui unit l’homme a` l’animal, au-dela` a` la terre nourricie`re dont ils sont
Jean Rostand, LHomme ou la Nature - ac-rouenfr
Jean Rostand évoque «le parti de l'arbre contre le béton » L'arbre incarne à lui seul la nature dans son ensemble Il en devient le symbole Plus largement, il est l'expression symbolique de tous ceux qui se préoccupent de la défense de l'environnement souillé par «la pierraille et la ferraille [et] le béton»
DU TEXTE AU RÉSUMÉ - AALtma
Jean ROSTAND Sauvons la nature C'est une histoire passionnante et pleine d'enseignements que celle des relations de l'Hom-me avec la Nature Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même pas venir à l'homme qu'il eût à user de ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec
Inquiétudes d’un biologiste, 1967
Jean ROSTAND, Inquiétudes d’un biologiste, 1967 1 Quelle est la valeur de l’imparfait dans le premier paragraphe ? 2 Quels sont le mode, le temps et la valeur de « aurait » et « faudrait » dans ce même paragraphe ? 3 Faites l’analyse logique des propositions soulignées
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5. L'homme et la nature
A. Texte littéraire1
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Jean Rostand (1970)
C'est une histoire passionnante et pleine d'enseignements que celle des relations de l'Homme avec laNature. Pendant un très long temps, l'idée ne pouvait même pas venir à l'homme qu'il eût à user de
ménagements envers la nature, tant celle-ci lui apparaissait hors de proportion avec les effets qu'il était
capable d'exercer sur elle. """"""""""" voilà que, depuis quelques décennies, la situation seUHPRXUQH" Par suite de la prolifération effrénée des êtres humains, par suite de l'extension des besoins et
des appétits qu'entraîne cette surpopulation, par suite de l'énormité des pouvoirs qui découlent du progrès
des sciences et des techniques, l'homme est en passe de devenir, pour la géante nature, un adversaire non
négligeable, soit qu'il menace d'en épuiser les ressources, soit qu'il introduise en elle des causes de
détérioration et de déséquilibre. """"""""""""B, l'homme s'avise que, dans son propre intérêt bien entendu, il fautsurveiller, contrôler sa conduite envers la nature, et souvent protéger celle-ci contre lui-même. Ce souci,
ŃH GHYRLU GH VMXYHJMUGHU OM QMPXUH RQ HQ SMUOH NHMXŃRXS j O·OHXUH MŃPXHOOH et ne sont plus seulement les
pŃRORJLVPHV TXL HQ UMSSHOOHQP OM QpŃHVVLPp LO V·LPSRVH j O·MPPHQPLRQ GHV O\JLpQLVPHV GHV PpGHŃLQV GHV
sociologues, des économistes, des spécialisPHV GH OM SURVSHŃPLYH NUHI GH PRXV ŃHX[ TXL V·LQPpUHVVHQP j O·MYHQLU
de la condition humaine. Il apparaît dans les programmes des partis politiques ; il se manifeste jusque dans
OHV GLVŃRXUV GHV ŃOHIV G·(PMPB
Multiples sont, """""""""""B les motifs que nous avons de protéger la nature. Et """"""""""BB, en défendant la nature, l'homme défend l'homme: il satisfait à l'instinct deconservation de l'espèce. Les innombrables agressions dont il se rend coupable envers le milieu naturel -
envers " l'environnement », comme on prend coutume de dire - ne vont pas sans avoir des conséquences
funestes pour sa santé et pour l'intégrité de son patrimoine héréditaire. Rappellerons-nous que du fait de
la pollution radioactive causée par les explosions des bombes nucléaires, tous les habitants de la planète,
surtout les plus jeunes, portent dans leur squelette des atomes de strontium radioactif ? Que, du fait de
O·HPSORL MNXVLI GHV © SHVPLŃLGHV ª OH OMLP GH PRXPHV OHV PqUHV ŃRQPLHQP XQH ŃHUtaine dose du pernicieux
D.D.T ?
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HVP """"""""""""B, en premier lieu, accomplir une tâche d'hygiène pOMQpPMLUHB 0MLV LO \ M """""""""""""BB, le point de vue, plus intellectuel mais fortestimable, des biologistes, qui, soucieux de la nature pour elle-même, n'admettent pas que tant d'espèces
vivantes ² irremplaçable objet d'étude - s'effacent de la faune et de la flore terrestres, et qu'ainsi, peu à peu,
s'appauvrisse, par la faute de l'homme, le somptueux et fascinant Musée que la planète offrait à nos
curiosités. """"""""""""B, il y a ceux-là - et ce sont les artistes, les poètes, et donc un peu tout lemonde ² qui simples amoureux de la nature, entendent la conserver parce qu'ils y voient un décor vivant
et vivifiant, un lien maintenu avec la plénitude originelle, un refuge de paix et de vérité - " l'asile vert »
ŃOHUŃOp SMU PRXV OHV ѱXUV GpoXVª (GPRQG 5RVPMQG - parce que, dans un monde envahi par la pierraille
et la ferraille, ils prennent le parti de l'arbre contre le béton, et ne se résignent pas à voir les printemps
devenir silencieux" L"@ -H YRXGUMLV """""BB"""VRXOLJQHU j TXHO SRLQP OM GpIHQVH GH OM QMPXUH HVP ŃORVH PMOMLVpH TXMQGon se heurte à l'indifférence ou au scepticisme, quand surtout on a contre soi tous ceux qui donnent aux
convoitises personnelles le pas sur l'intérêt commun. FHVP """"BB"""XQH tâche d'importance à laquelle notre fin de siècle nous convie, l'enjeu le plus
grave et le plus urgent si l'on veut mériter le nom d'homme. Jean Rostand, préface au livre d'Edmond Bonnefous, L'homme ou la nature, 1970, Hachette.