Sociologie : 2- Intégration, conflit et changement social
Les conflits peuvent contribuer au changement social par la création de nouveaux droits et en favorisant l’émergence de nouvelles valeurs Dans le domaine du travail, les conflits de 1936 seront à l’origine des premiers congés payés (15jours), de la semaine de 40 heures et du début de la notion de temps libre Par
1 Les conflits comme moteur du changement social Marx
résistance au changement social 1 Les conflits comme moteur du changement social Le conflit est un moteur du changement social Théorisé par Marx : la lutte des classes, le conflit entre prolétaires et ouvriers qui va permettre la mise en place du socialisme puis du communisme Doc 1 p 264 – Le changement lié au conflit social selon Marx
Chapitre 9 Les conflits sociaux Sujets types
Dissert : Quels peuvent-être les effets des conflits sociaux sur le changement social ? EC1 : Montrer qu’un mouvement social peut être un moyen de résistance au changement social, montrer que les syndicats participent à la régulation des conflits, montrer que les conflits peuvent contribuer au
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Les conflits sociaux : un moteur du changement social ou au contraire le signe d’une résistance au changement social ? Je sais expliquer pourquoi les conflits sociaux peuvent contribuer à apporter le changement social (c'est-à-dire faire apparaître de nouveaux droits ou de nouvelles valeurs dans la société), en utilisant la théorie de
Chapitre 10 : La conflictualité sociale : pathologie, facteur
forme de résistance au changement social - Montrez que les syndicats participent au processus de régulation des conflits - En vous appuyant sur un exemple, montrez que les conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme de pathologie - À l'aide de trois exemples de votre choix, vous mettrez en évidence les mutations des
Thème : Intégration, conflit et changement social
résistance au changement social o Montrez, à l'aide d'un exemple, que les conflits peuvent contribuer au changement social o En vous appuyant sur un exemple, montrez que les conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme de pathologie o Montrez par un exemple que le conflit social peut être une forme de résistance au
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Montrez par un exemple que le conflit social peut être une forme de résistance au changement social Montrez, à l'aide d'un exemple, que les conflits peuvent contribuer au changement social En vous appuyant sur un exemple, montrez que les conflits sociaux peuvent être considérés comme une forme
Thème : Intégration, conflit, changement social
IC : On montrera que les conflits peuvent être appréhendés à partir de grilles de lecture contrastées : comme pathologie de l'intégration ou comme facteur de cohésion ; comme moteur du changement social ou comme résistance au changement A Les conflits sociaux : pathologie de l’intégration ou facteur de cohésion ?
[PDF] quelles sont les principales mutations des conflits sociaux corrigé
[PDF] montrer que la solidarité mécanique demeure dans une société qui s’affirme le primat de l’individu
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[PDF] vous montrerez que les conflits sociaux ont tendance ? se diversifier.
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[PDF] vous montrerez que la conflictualité joue un rôle important dans la cohésion sociale.
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1 Sociologie : 2- Intégration, conflit et changement social
Chapitre 2.2 La conflictualité sociale : pathologie, facteur de cohésion ou moteur du
changement social ? Introduction : Mai 68 p281 Une menace pour la cohésion sociale ?Mai 68 illustre la notion de conflit social, car il y a antagonisme entre les étudiants/ouvriers et le gouvernement et le but des
étudiants était de modifier le rapport de forces en leur faveur.Mai 68 peut être vu de plusieurs manières. Il peut montrer que le conflit est parfois considéré comme une " pathologie sociale »,
(" la chienlit comme une rupture de la cohésiongrille de lecture possible et que Mai 68 peut aussi être vu comme un conflit qui a contribué au changement social.
I Comment interpréter la conflictualité sociale ? -Présenter les différentes grilles de lecture des conflits ; moteur du changement social ou résistance au changement.A cohésion ?
1) Quand le conflit est présenté comme une pathologie
Pour Emile Durkheim le conflit est une forme pathologique ou anormale de la DTS. Le conflit révèle un
manque de solidarité entre les parties qui nuit à la cohésion sociale. En prenant une perspective historique,
il montre que le conflit était exceptionnel au moyen âge car patrons et compagnons étaient semblables
complémentaire car tout les oppose, il y a donc dysfonctionnement ou pathologie.Toutefois le conflit est " pathologique » que dans certains cas. Des conflits exceptionnels et peu intenses
ne sont pas pathologiques. Mais lorsque les conflits deviennent trop fréquents ou plus intenses (recours à
salariés pour se faire entendre (séquestrations, occupations de lieux, dégradations) ne sont pathologiques
que si elles montrent un échec des deux parties à recourir aux procédures et moyens habituellement
utilisés (le conflit chez Good-Year peut rentrer dans ce cadre Td21).2) 2/288 conflit et cohésion (simmel Coser),
Le conflit peut renforcer la cohésion sociale. Selon les sociologues G.Simmel et E.Coser le conflit remplit
plusieurs fonctions qui contribuent au lien social. du groupe qui sont sources delien social et qui vont leur donner aussi une visibilité ou une reconnaissance publique (ex : mouvement des
sans-papiers). Ensuite, le conflit crée du lien social entre les deux parties en les obligeant à se reconnaître
mutuellement dans le fait de des valeur pour les mouvementsféministes ou du mariage pour tous) et de suivre des règles acceptées par tous (cas des négociations
salariales). Enfin le conflit permet de trouver de nouveaux compromis sociaux (accords collectifs ou
nouvelles règles par exemple) qui vont contribuer à faire du conflit un " exutoire des tensions sociales »
(comme " les accords de Grenelle » qui font suite à Mai 68).Toutefois un certain nombre de conditions doivent être réunies. Il faut que le conflit recourt à des moyens
pacifiques (contre-exemple(contre-exemple : mouvements néo-nazis). Ensuite il ne faut pas que le conflit fasse éclater la cohésion du
groupe comme dans le cas de scissions syndicales pour un conflit du travail. Enfin il faut que les
revendications ne remettent pas en cause le système démocratique dans lequel elles sont élaborées (cas
De manière générale, la régulation de conflits* (4/489)participe à la cohésion sociale. La reconnaissance
officielle des syndicats et leurs institutionnalisation par les différentes lois (1884, 1946, 1968,
cf.4/282) a permis révolutionnaire touten répondant en partie aux besoins exprimés par le mouvement ouvrier (la fameuse " question sociale »).
négociés et ont contribué à la cohésion sociale en débouchant sur de nouveaux compromis sociaux
B Moteur du changement social ou résistance au changement ?1) Les conflits peuvent contribuer à apporter le changement social
2 Le conflit peut être associé au changement social des changements de régime politiquecf. Cours Structure sociale) aclasse sociale (la classe ouvrière cf. 3/291 La naissance de la classe ouvrière) puis en changeant de type de société
par le changement du mode de production (fin du capitalisme et avènement de la société sans classes, le
communisme). Dans cette optique-là, on peut aussi classer tous les mouvements révolutionnaires qui
réclament (et obtiennent parfois) un changement de régime politique. Les évènements du " printemps
arabe » (en 2010) en sont une bonne illustration.Les conflits peuvent contribuer au changement social par la création de nouveaux droits et en favorisant
lles valeurspremiers congés payés (15jours), de la semaine de 40 heures et du début de la notion de temps libre. Par
la suite, cest notamment grâce à des mobilisations (mais pas seulement) que seront créés de nouveaux
droits sociaux (3ème puis 4ème semaine de congés payés). Aux Etats-Unis, le mouvement des Civil rights
(3/289) en faveur des noirs ou le mouvement féministe en France dans les années 70 seront lois sociales importantes (accords de Grenelle) mais surtout participera à la diffusion de2) ou manifester une résistance au changement
Lapparition de conflits sociaux défensifs et non plus offensifs peut sanalyser comme une résistance au
changement. Cette résistance peut prendre la forme de conflits du travail localisés contre une évolution
économique (suppressions demplois, fermeture dun site, délocalisation, plan social ou plan de
modernisation). Lexemple de lusine Goodyear (voir TD) ou plus récemment du conflit à PSA (doc.8)
illustrent assez bien ce phénomène. Des mouvements sociaux plus vastes contre la remise en cause des
services publics, des acquis sociaux ou de la réforme de la protection sociale, peuvent aussi entrer dans
cette catégorie. On pourra citer alors les luttes contre lallongement de la durée de cotisation pour la
retraite (2003 et 2010) ou bien le mouvement social de 1995 (contre la réforme de la protection sociale et
des régimes spéciaux de retraite). Enfin, parfois la résistance se manifeste contre lévolution des .
Les manifestations contre le Pacs (1999) ou contre le " mariage pour tous »(2013) témoignent ainsi dun
refus daccepter une évolution du droit de la famille qui conduirait à reconnaître aux familles
homoparentales les mêmes droits que les autres.Toutefois la notion de " résistance au changement » est ambiguë. En effet, en insistant sur la notion de
" résistance » on oublie parfois que le changement nest pas forcément synonyme davancée sociale ou de
progrès. Parle de " résistance », peut être aussi un moyen pour disqualifier la lutte sociale de la part de
ceux qui veulent imposer le changement (cest tout le débat sur la question des acquis sociaux). II Quelles sont les mutations des conflits du travail et des conflits sociétaux ?-er aux mutations des conflits du travail et des conflits sociétaux en mettant en évidence la
A Des conflits du travail aux conflits sociétaux1) De nouveaux types de conflits : nouveaux enjeux et nouvelles finalités1/284
Depuis les années 70 les mouvements sociaux (et donc les conflits) connaissent des mutations. A côté des
anciens mouvements sociaux (le mouvement ouvrier) dont les revendications prenaient place dans le
monde du travail, on observe le développement de nouveaux mouvements sociaux (NMS) faisant
apparaître de nouveaux enjeux. Leurs revendications ne sont plus centrées que sur le travail mais sur des
thèmes sociétaux concernant les valeurs et les droits : légalité homme-femme, lécologie, lautonomie
régionale, le cadre de vie etc. Les " conflits sociétaux » se juxtaposent aux stricts " conflits du travail ».
Les finalités de ces mouvements sont essentiellement dobtenir de nouveaux droits ou une reconnaissance
sociale de leurs revendications. Le mouvement féministe a ainsi contribué à modifier la place des femmes
dans la société à la fois en obtenant de nouveaux droits (IVG, égalité au travail, loi sur la parité) mais aussi
en rendant publiques des revendications qui -par ce fait- ont acquis une certaine légitimité. On peut faire la
même remarque pour les militants du droit au logement ou pour les sans-papiers, leurs actions collectives
ont eu pour but dobtenir de nouveaux droits (ex : le Dalo en 2008) mais aussi de donner une
reconnaissance sociale à leurs revendications (qui du coup deviennent légitimes). -Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces mutationsclasses et de la classe ouvrière liées aux mutations du monde du travail (voir chap. structure sociale et voir TD22).
3 des individus qui de " matérialistes » deviendraient " post matérialiste »2) A nuancer toutefois
-Il existe toujours des conflits matérialistes. Même si le nombre de conflits du travail a perdu en intensité,
ce sont encore les conflits les plus fréquents par rapport aux Nms. Dautre part, (cf. 3/281 Evolution des Motifs de
grève), les mouvements pour obtenir une hausse des rémunérations, la protection de lemploi ou
lamélioration des conditions de travail sont toujours présents. Rappelons aussi lexistence des conflits dits
" défensifs » (ou de " résistance ») qui sont basés sur des revendications matérielles.
-TD 22 La fin des grèves ? (1/294) Les conflits du travail connaissent une triple mutation. a)Le nombre de
conflits du travail mesuré par les Jint diminue entre 1975 et 1990 (voir explications données en cours). b)
Les conflits deviennent plus défensifs quoffensifs (finalités et enjeux) (cf. TD21) c) Les modes daction
(formes) se radicalisent (séquestration, occupation dusines et de lieux publics, médiatisation) dans le but
dinterpeller lopinion et les pouvoirs publics.B Des conflits plus divers
1) Un plus grande diversité de s (formes et finalités)
Les actions collectives font plus souvent appel aux médias. Les actions médiatiques [" manifestations de
papiers », P. Champagne] prolongent les manifestations classiques (ou sy substituent en cas de faible
mobilisation) et donnent un écho supplémentaire et une légitimité au mouvement et à ses revendications ;
parfois en faisant appel à des personnalités publiques. écho médiatique peut aussi parfois compenser un
nombre insuffisant de militants (cest le cas par exemple des actions concernant des groupes minoritaires
ou peu intégrés dans la société :Les actions collectives sont parfois illégales et/ou souvent inédites. Le but est dattirer les medias qui ne se
déplaceront que sil y a un évènement qui sort de lordinaire. On peut citer comme exemples : loccupation
de lieux publics (Eglise Saint-Bernard ou Cité de limmigration par les sans-papiers ou immeuble rue de la
Banque par le DAL -droit au logement), loccupation de journaux télévisés (intermittents du spectacle), le
survol dune centrale nucléaire en Ulm (Greenpeace), le saccage dun mac do ou dun champ de maïstransgénique (association anti OGM), les actions symboliques (fleurs sur la tombe de la femme du soldat
inconnu mouvement féministe, couverture de lobélisque de la concorde avec un préservatif rose Act-up
contre le Sida ou plaque funéraire aux promesses cf. ci-dessous etc)Ce type dactions trouvent aussi un écho dans le monde du travail. Le passage de conflits du travail plus
défensifs quoffensifs entraine aussi une radicalisation des modes daction dans le but dinterpeller les
medias, lopinion publique et les pouvoirs publics (cf. Goodyear mais aussi Arcelor Mittal à Florange avec
une plaque funéraire des " promesses de N.Sarkozy », la même plaque sera faite à Gondrange pour
F.Hollande)
2) Une plus grande diversité acteurs.
Le profil des manifestants sest diversifié. Alors que traditionnellement les conflits du travail mobilisaient
plutôt des salariés et parmi eux en forte proportion les ouvriers, les nouveaux mouvements sociaux font
appel à de nouvelles catégories sociales. Lexemple des mouvements altermondialistes (doc.6) montre que
les militants participant aux forums sociaux européens sont sur-représentés chez les étudiants, les jeunes
et au sein des Pcis et PI). Le fait principal est que les militants ne se positionnent plus uniquement en
fonction de leur travail mais aussi par rapport à des engagements citoyens (contre la mondialisation, contre
les Ogm, pour la régularisation des sans-papiers). Ceci étant (2/284), en nombre, les manifestants se
recrutent encore essentiellement chez les salariés et les ouvriers arrivent en tête.Les organisateurs à lorigine des conflits sont plus divers. Si aujourdhui les syndicats restent les principaux
acteurs des conflits, on observe aussi lémergence de " collectifs ». Ces collectifs peuvent regrouper
plusieurs syndicats dans le cadre dun conflit du travail (ex : collectif des infirmières ou plus récemment des
sages-femmes ou intermittents du spectacle). Il peut aussi y avoir une fédération dassociations et de
syndicats (" collectif des sans-papiers ») ou seulement dassociations (" Droit au logement ») ; enfin
certains collectifs ne regroupent que des individus unis par la défense dune même cause (Bac : brigade
activiste des clowns, contre le surarmement ou " jeudi noir » en faveur des jeunes qui " galèrent » à
trouver un logement doc.7).quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44