[PDF] Leçons de communication personnes handicapées (notamQUELQUES



Previous PDF Next PDF







Vous connaissez une personne aphasique? - AQPA

VOUS CONNAISSEZ UNE PERSONNE APHASIQUE ? a été réalisée par les orthophonistes suivantes : DeniseBleauLafond, Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme RenéeBoisclairPapillon, Hôpital Villa Medica ChristianeCyrStafford, Hôpital Marie-Clarac FrancinedeGrandpré, Pratique privée MichelyneHubert, Institut universitaire de gériatrie de Montréal



Vous connaissez une personne aphasique?

VOUS CONNAISSEZ UNE PERSONNE APHASIQUE ? a été réalisée par les orthophonistes suivantes : Denise Bleau Lafond, Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme Renée Boisclair Papillon, Hôpital Villa Medica Christiane Cyr Stafford, Hôpital Marie-Clarac Francine de Grandpré, Pratique privée Michelyne Hubert, Institut universitaire de gériatrie de Montréal



Laphasie, Vous connaissez? - MDPH 37

Pour aider la personne aphasique à vous comprendre : Les troubles de la compréhension passent souvent inaperçus pourtant ils perturbent la communication Il faut donc rester vigilant : - Assurez-vous que la personne vous regarde -Parlez lentement mais restez naturel, gardez les intonations et les gestes



FÉDÉRATION NATIONALE DES APHASIQUES DE FRANCE

- Pensez que la personne aphasique sait ce qu ’elle veut dire mais qu ’elle ne peut pas l ’exprimer en paroles ou qu ’elle bute sur les mots - N’infantilisez pas la personne, adressez-vous à elle comme à une personne adulte et intelligente - Soyez disponible et patient, prenez le temps de commu - niquer avec votre proche



L’aphasie - CHUM

Conseils pour la personne atteinte > Faites savoir à celui qui vous parle que vous ne le comprenez pas > Au besoin, demandez-lui de : > Dites-lui que vous avez une aphasie Conseils pour les proches > Soyez à l’écoute > Prenez le temps qu’il faut pour parler avec la personne qui a une aphasie > Dites les choses d’une façon plus simple,



L’aphasie

ne pas interrompre la personne aphasique dès qu’elle se trompe et ne pas la corriger sans arrêt ; poser des questions auxquelles la personne peut répondre par oui ou par non, mais faire attention à la fiabilité de la réponse ; pour l’aider à trouver le mot qu’elle cherche quand vous le connaissez :



multidisciplinaires Les difficultés de communication progressives

• Brochure du MSSS du Québec « Vous connaissez une personne aphasique? » • Documents résumés des conférences 2012 du Cognitive Neurology and Alzheimer’s Disease Center of Northwestern University • Critères diagnostiques des APP de Neary & al , ainsi que de Gorno-Tempini & al • Essai de maîtrise « L’aphasie et la



Évaluation de la communication fonctionnelle des personnes

personne aphasique, (Carlomagno, 1994), de comporter vous connaissez peu [le facteur ou un chauffeur de taxi par exemple], êtes-vous gêné(e) pour avoir une conversation



Leçons de communication personnes handicapées (notamQUELQUES

aphasique À vous comprendre et À s’exprimer La personne aphasique sait ce qu’elle veut dire mais ne peut pas l’exprimer en paroles Elle doit se concentrer pour pouvoir communiquer et se fatigue vite de parler

[PDF] prise en charge financiere des etudes - APHP

[PDF] Material Grade Comparison Chart - Pipes

[PDF] Réservoirs de stockage : Méthodologie de - Revues et Congrès

[PDF] Services Géoportail® et INSPIRE Version 20

[PDF] API Constitution d 'une SARL / SUARL - Tunisie Industrie

[PDF] Vos garanties - Apicil

[PDF] Guide des garanties APICIL Santé profil 'R - APICIL-PARTENAIRE

[PDF] Vos garanties - Apicil

[PDF] Garanties Frais Médicaux Base Conventionnelle + Option 2 - Apicil

[PDF] Vos garanties - Apicil

[PDF] L 'élevage des reines - Chambre d 'agriculture Alsace

[PDF] AIDES AU LOGEMENT ETUDIANT : Votre Caf répond ? vos questions

[PDF] AIDES AU LOGEMENT ETUDIANT : Votre Caf répond ? vos questions

[PDF] análisis de los costos y gastos de implementación de normas

[PDF] América Latina después del Consenso de Washington - Dialnet

APHASIE.FR

Leçons de communication

de la FNAF flfifififi fi fififififi fifi fififi fifi fi fi fifififififi fifififi fifi fififififi fififi fi fifi fi fififi

CHRISTINE MAILLARD

C réée neuf ans après la première association lo- cale d'aphasiques en 1976, la Fédération regroupe

43fiassociations locales adhérentes

(régionales ou départementales), autonomes, constituées d'un col- lège de membres actifs aphasiques et d'un collège de membres associés accompagnants (membres de la famille, médecins, orthophonistes, psychologues, ergothérapeutes), tous bénévoles. L'un de ces groupes organise tous les deux ans le Congrès national, avec au programme confé- rences, animations musicales, excur- sions... En alternance, l'année sui- vante, la Fédération organise, en juin, la Semaine nationale de l'aphasie. Par ailleurs, elle est membre cofondateur de l'Association internationale pour l'aphasie (AIA).

Son premier but est donc d'aider

à sortir de leur isolement les per-

sonnes aphasiques, qui, emmu- rées en elles-mêmes, souffrent d'angoisse, de solitude, de dépres- sion, en créant des espaces de sti- mulation à la communication, en concourant à leur réinsertion et

à leur réadaptation sociale, en les

faisant participer à la vie collective, en développant l'amitié et la solida- rité entre elles et leurs familles : ses adhérents peuvent participer à son

Bulletin d'information et de liaison.

fl

WWW.WEB.FR

CRÉATION EN1985

Président : Dr Jean-Dominique

Journet, lui-même aphasique.

Conseil national scientifique et

social, composé de spécialistes de différentes disciplines.

MISSIONS

Faire mieux connaître au public les

formes d'aphasie. Sortir l'aphasique de l'isolement, et le soutenir dans la réadaptation et la rééducation du langage. Défendre ses droits moraux et matériels. Informer des centres de traitement spécialisés.

CHIFFRES

Prévalence : environ

300 000 aphasiques en France.

Incidence : 30 000, parmi

les 155 000 personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral chaque année en France.

L'ACCIDENT VASCULAIRE

CÉRÉBRAL,

PRINCIPALE ÉTIOLOGIE

La fédération insiste

dans ses messages sur le fait que toute personne peut devenir aphasique, quel que soit son âge, après une lésion cérébrale, principalement liée à un accident vasculaire cérébral (qu'il soit dû

à un infarctus cérébral

par athérosclérose ou embolie, ou à une hémorragie cérébrale liée à une hypertension artérielle ou à une malformation vasculaire). Dans ce cas, du jour au lendemain, le patient perd, complètement ou partiellement, la capacité de communiquer, et il lui faudra parfois plusieurs longues années de rééducation orthophonique et d'auto- rééducation pour enfin mieux parler, lire et écrire. Les autres causes sont tumorales (méningiome, gliome, métastases cérébrales), traumatiques (lésion crânienne localisée par contusion ou par hématome, polytraumatisme avec coma), démentielles (maladie d'Alzheimer, démences vasculaires), et plus rarement infectieuses (abcès rares, encéphalite herpétique ou liée au sida) ou inflammatoires.

ASSOCIATIONS

DE PATIENTSinitiatives

Partie prenante, depuis 2010, du

Conseil national consultatif des

personnes handicapées (notam- ment Conseil interministériel du handicap), la fédération représente les personnes aphasiques notam- ment auprès du secrétariat chargé des Personnes handicapées. Sou- cieuse de défendre les droits mo- raux et matériels des patients, elle

était intervenue pour l'ajout d'un

alinéa à l'article 76 de la loi pour " l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » de février 2005, permettant ainsi aux patients de se faire accompagner devant les juridictions par une per- sonne de leur choix.

À ce trouble du langage qui se tra-

duit par des diflcultés pour choisir ses mots, les associer pour faire des phrases, et des difficultés de compréhension s'ajoute souvent un trouble de la parole (diflcultés d'articulation ou de prononciation). " Il est sûr que je suis handicapé, je ne parle plus aussi vite qu'avant, je ne peux plus écrire un texte aisément et lorsque quelqu'un me demande de faire trois ou quatre choses à la fois, eh bien je m'y perds, en fait tout mon cerveau est ralenti », témoigne un patient. La récupération varie en fonction de la cause et de l'étendue de la lésion cérébrale (voir encadré p. 15), de troubles associés (hémi- plégie), de la motivation du patient, des modalités du traitement. La ré-

éducation permet à de nombreuses

personnes aphasiques prétendu- ment "ficondamnées » de reparler, réécrire, revivre presque comme avant et se réinsérer socialement.

Mais peu pourront reprendre une

activité professionnelle.

Le retentissement de ces symp-

tômes dans les actes de la vie quo- tidienne (converser, téléphoner, regarder la télévision, lire, écrire, remplir des formulaires, etc.) per- turbe la vie familiale. Or " nombre de familles s'entendent dire qu'il n'y a rien à faire », regrette le Dr Jean-

Dominique Journet, président de

la Fnaf, désireux de développer en

France le soutien psychologique

an d'aider l'entourage à accepter cette " nouvelle » personne dont la mémoire est endormie et la vie rétrécie. Devant la détresse des ai- dants, familiaux et professionnels, la Fédération a mis en place, dans le cadre des Plans aphasie (2010-

2011 et 2014-2016), des réunions de

sensibilisation et des formations, "fiMieux communiquer » et " Mieux vivre », animées respectivement par des orthophonistes et des psycholo- gues en partenariat avec la Fédéra- tion nationale des orthophonistes, la Société française de psychologie, la Société de neuropsychologie de langue française et la Caisse natio- nale de la solidarité pour l'autono- mie (CNSA). Et elle a élaboré des brochures d'information (" Qu'est- ce que l'aphasie ? », "fiL'aphasie vous connaissez ? », voir encadré ci-dessus). Pour informer ses adhé- rents, la rubrique médiathèque de son site internet mentionne livres, lms (Les Mots perdus, joué par des comédiens aphasiques), logiciels et applications pour mobile (AVC agir vite, pour sensibiliser la population

à cette maladie) ou tablette (Talk-

Activ' pour parler avec l'entourage),

fiches téléchargeables d'aide à la communication**.

La fédération organise des confé-

rences régionales pour le grand pu- blic, le personnel médical et paramé- dical, intervient dans les instituts de formation de personnels soignants, participe aux forums associatifs.

Ses membres assurent des perma-

nences pour l'accueil des personnes aphasiques et de leurs proches. En- n, elle soutient les campagnes de prévention, ainsi que les études mé- dicales et sociales sur l'aphasie. * www.aphasia-international.com ** http://aphasie.fr/aphasie/aide-a-la-communication

QUELQUES CONSEILS POUR AIDER LA PERSONNE

APHASIQUE À VOUS COMPRENDRE ET À S'EXPRIMER

La personne aphasique sait ce qu'elle veut dire mais ne peut pas l'exprimer en paroles. Elle doit se concentrer pour pouvoir communiquer et se fatigue vite de parler. Elle ne comprend pas

forcément tout. La priorité reste de préserver la communication (verbale ou non) et l'échange.

Ne pas parler d'elle en sa présence comme si elle n'était pas là, ne pas l'infantiliser, ne pas parler

à sa place, ne pas faire semblant de l'avoir comprise. En cas d'irritabilité (injures involontaires) ou de passivité, demandez conseil aux soignants.

Lui parler lentement, face à elle, avec des intonations, des phrases courtes, des pauses entre les

phrases, et des mots concrets.

Donner une idée à la fois, que l'on peut tenter d'écrire en un mot avec un dessin. Ne pas sauter pas du

coq à l'âne. Prévenir si on change de sujet. Poser des questions simples (réponses oui/non). Reformuler si nécessaire.

L'encourager à parler ou à s'exprimer par tous les moyens possibles (gestes, dessin, mimiques,

écriture...).

Lui laisser le temps de s'exprimer, ne pas finir ses phrases à sa place pour gagner du temps.

Se concentrer plus sur le sens, le contenu, que sur la forme, l'essentiel est qu'elle se fasse comprendre.

Identifier le sujet général dont elle veut parler en suggérant des thèmes. Ne pas l'interrompre dès qu'elle se trompe, ne pas la corriger sans arrêt. Si elle jargonne, ne pas lui cacher qu'on ne la comprend pas, la canaliser (consignes et questions simples).

Si elle répète toujours le même mot ou des syllabes identiques, éviter de s'en amuser, chercher à

l'arrêter. Pour l'aider à trouver le mot souhaité, lui donner la première lettre ou la première syllabe du

mot si vous l'avez deviné.

DR JEAN-

DOMINIQUE

JOURNET,

président de la fédération

14 LE CONCOURS MÉDICAL _ TOME 141 _ NOVEMBR 2019NOVEMBRE 2019 _ TOME 141 _ LE CONCOURS MÉDICAL 15

quotesdbs_dbs14.pdfusesText_20