Antigone et Hémon - Eklablog
On imagine Antigone en mère, une mère aimante et protectrice Les deux personnages s’aiment d’un amour profond et authentique Ainsi Hémon est persuadé qu’Antigone sera une bonne mère et qu’il aura une vraie femme : « J’ai une vraie femme » (l 36) Antigone exprime avec force son amour car elle avoue à Hémon qu’elle voulait
Lecture analytique du prologue d’Antigone
C'est maintenant une aube grise et livide dans une maison qui dort Antigone entrouvre la porte et rentre de l'extérieur sur la pointe de ses pieds nus, ses souliers à la main Elle reste un instant immobile à écouter La nourrice surgit Prologue (du grec ancien pro : avant et logos : le discours) Partie d’une œuvre qui précède
Problématique : Comment la tragédie moderne réinterprète-t
Hémon regarde ce vieil homme tremblant à l'autre bout de la caverne, et, sans rien dire, il se plonge l'épée dans le ventre et il s'étend contre Antigone, l'embrassant dans une immense flaque rouge ( ) LE CHOEUR, s'avance Et voilà Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles
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- Créon et Hémon, - Antigone et Hémon ANALYSE du TEXTE 1 3- a- D'après le texte, combien de temps reste-t-il au narrateur avant son exécution ? 0,5 pt b- Pour pouvoir supporter le moment de son exécution, le narrateur croit qu'il lui faut de la fermeté et du courage Relevez du texte une expression qui le montre 0,5 pt
Jean Anouilh Antigone - - 1 - Antigone Jean Anouilh
Je ne suis que ta nourrice, et tu me traites comme une vieille bête; bon mais ton oncle, ton oncle Créon saura je te le promets Antigone, soudain un peu lasse Oui, nourrice, mon oncle Créon saura Laisse-moi, maintenant LA NOURRICE Et tu verras ce qu'il dira quand il apprendra que tu te lèves la nuit Et Hémon? Et ton fiancé?
les personnage de ANTIGONE de Jean Anouilh
fille d'oedipe et de Jocaste; soeur de Antigone et Etéocle Hémon: C'est quelqu'un qui restera un peu mystérieux dans toute la pièce On peut se demander si il aime vraiment Antigone Le Prologue nous apprend qu'ils ne se marieront pas et que s'il n'avait choisi Ismène, il ne serait pas mort Il est comme une espèce de pantin, il n'a pas
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«Mon chéri, j’ai voulu mourir et tu ne vas peut-être plus m’aimer » ANTIGONE Et Créon avait raison, c’est terrible, maintenant, à côté de cet homme, je ne sais plus pourquoi je meurs J’ai peur LE GARDE, qui peine sur sa dictée «Créon avait raison, c’est terrible » ANTIGONE Oh Hémon, notre petit garçon
I La situation dénonciation 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7)
13) Quel destin est annoncé pour Antigone, Hémon et Eurydice ? Citez un champ lexical, à l'appui de votre réponse 14) Quel est le temps verbal utilisé pour annoncer ce destin ? 15) Quel sens donnez-vous à l'expression "il n'y a rien à faire" (p 9-10) ?
DS N° 1 : COMMENTAIRE (vendredi 19 octobre 2012)
Le tien et le mien, oui, imbécile ANTIGONE Vous me dégoûtez tous, avec votre bonheur Avec votre vie qu’il faut aimer coûte que coûte On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent Et cette petite chance pour tous les jours, si on n’est pas trop exigeant Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je
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Analyse littéraire La fin dAntigone
Problématique : Comment la tragédie moderne réinterprète-t-elle les codes antiques sans
toutefois les défigurer ?LE MESSAGER
Une terrible nouvelle. On venait de jeter Antigone dans son trou. On n'avait pas encore fini de rouler
les derniers blocs de pierre lorsque Créon et tous ceux qui l'entourent entendent des plaintes qui
sortent soudain du tombeau. Chacun se tait et écoute, car ce n'est pas la voix d'Antigone. C'est une
plainte nouvelle qui sort des profondeurs du trou... Tous regardent Créon, et lui, qui a deviné le premier,
lui qui sait déjà avant tous les autres, hurle soudain comme un fou : << Enlevez les pierres ! Enlevez
les pierres ! >> Les esclaves se jettent sur les blocs entassés et, parmi eux, le roi suant, dont les mains
saignent. Les pierres bougent enfin et le plus mince se glisse dans l'ouverture. Antigone est au fond
de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font
comme un collier d'enfant, et Hémon à genoux qui la tient dans ses bras et gémit, le visage enfoui
dans sa robe. On bouge un bloc encore et Créon peut enfin descendre. On voit ses cheveux blancsdans l'ombre, au fond du trou. Il essaie de relever Hémon, il le supplie. Hémon ne l'entend pas. Puis
soudain il se dresse, les yeux noirs, et il n'a jamais tant ressemblé au petit garçon d'autrefois, il regarde
son père sans rien dire, une minute, et, tout à coup, il lui crache au visage, et tire son épée. Créon a
bondi hors de portée. Alors Hémon le regarde avec ses yeux d'enfant, lourds de mépris, et Créon ne
peut pas éviter ce regard comme la lame. Hémon regarde ce vieil homme tremblant à l'autre bout de
la caverne, et, sans rien dire, il se plonge l'épée dans le ventre et il s'étend contre Antigone,
l'embrassant dans une immense flaque rouge.LE CHOEUR, s'avance.
Et voilà. Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c'est
fini. Ils sont tout de même tranquilles. Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient
une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire même ceux qui ne croyaient rien et qui se sonttrouvés pris dans l'histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien
pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs
noms. C'est fini. Antigone est calmée, maintenant, nous ne saurons jamais de quelle fièvre. Son devoir
lui est remis. Un grand apaisement triste tombe sur Thèbes et sur le palais vide où Créon va
commencer à attendre la mort. Introduction : Les derniers instants vécus par Antigone sont assez surprenants. Sa dernière présence scénique se fait face à personnage secondaire (un garde) et la maladresse de ce dernier est presque comique. Pourtant, cette scène est directement suivie par la mort tragiqueïne, contée par un messager.
I- La tirade du messager
1) Il sagit dune phrase non verbale (ou phrase nominale). Laccent est donc mis sur cette terrible
nouvelle, qui va forcément attirer lattention du spectateur. Linformation est si urgente que le messager ne peut pas perdre de temps à construire une phrase verbale.2) Le messager emploie le présent de narration : " Il essaie de relever Hémon, il le supplie ». Cest
comme si laction se déroulait sous nos yeux !3) Toutefois, elle ne se déroule pas sous nos yeux Au XVIIe siècle, on appelait ceci la règle de la
bienséance. Boileau affirmait quune scène violente, si elle était bien racontée, pouvait être encore
plus marquante que si elle était vue.II- Le rôle du
1) " Sans la petite Antigone, cest vrai, ils auraient tous été bien tranquilles ».
Antigone avait déjà prononcé cette phrase. Cest le registre pathétique : cela va forcément attendrir
le spectateur, en lui remémorant les paroles que prononçait lhéroïne lorsquelle était encore en vie.
2) " Tous ceux qui avaient à mourir sont morts » : il sagit du registre tragique. Le est conscient
de faire partie dune fiction. Il semblait connaître la fin de lhistoire avant tout le monde. Les
personnages ne pouvaient rien faire face à la fatalité.3) " bien raides, bien inutiles, bien pourris » :
- Tout dabord, une épanaphore : il sagit de la répétition dun terme avec variation des termes
qui le suivent.- Mais aussi une gradation ascendante : " raides », puis " inutiles », puis " pourris ». Ces
adjectifs sont de plus en plus péjoratifs !Ces deux figures de style soulignent laspect misérable des protagonistes de la pièce. La
déchéance est totale.4) " un grand apaisement triste » : il sagit ici dun oxymore (rappelez-vous : lopposition de deux
termes joints). Un apaisement peut difficilement être triste, en temps normal. Pourtant, ici, la tension
est si forte que malgré la mort (nécessaire) des personnages, tout retombe finalement et la situation
sapaise. On peut aussi imaginer que la malédiction des Labdacides va enfin prendre fin. Conclusion : . Le récit de sa mort par le messager répond dans le théâtre moderne du XXe siècle ! Quant au , il clôt la pièce sur une note plaintive beaucoup plus respectueuse de lart antique, même sil semble toujours conscient de faire partie dune fictionnelle. Ce modernité.quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45