[PDF] Consensus Narcolepsie de types 1 et 2 Quel bilan pour le



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Le syndrome de Guillain- Barré

- La ponction lombaire : elle consiste à prélever le liquide circulant autour de la moelle épinière (le liquide céphalo-rachidien) pour rechercher une élévation anormale de protéi-nes évocatrice du syndrome de Guillain-Barré La ponction lombaire se fait à l’aide d’une



HEMORRAGIE SOUS-ARACHNOIDIENNE Physiopathologie Hémorragies

2° La ponction lombaire L'examen du LCS recueilli par ponction lombaire ne doit être proposé que si l'examen TDM est normal ou qu'il n'a pu être pratiqué dans les tout premiers jours après le début: - la ponction lombaire ramène un liquide xanthochromique : le diagnostic d'HM est certain sans toutefois permettre d'en présumer l'origine;



Cours 1 : Sclérose en Plaques et maladies neuro-métaboliques

è Ponction lombaire (ou PL) La PL est l’examen permettant d’éliminer les diagnostics différentiels de la SEP Chez notre patiente on a réalisé une IRM médullaire car elle présentait des symptômes médullaires Il faut savoir adapter les examens en fonction des symptômes du patient Cependant chez cette dame pour faire le diagnostic



MALADIES NEURODÉGÉNÉRATIVES

étiologique (ponction lombaire, PET-amyloïde, PET-tau en cours de développement), de ceux reflétant l’atteinte cérébrale structurelle ou fonctionnelle (IRM, PET-18F-FDG) La présence de comorbidités, par exemple vasculaires, ou de difficultés d’évaluation cognitive pour des raisons linguistiques, éducationnelles ou psychiatriques



Consensus Narcolepsie de types 1 et 2 Quel bilan pour le

complémentaires (typage HLA, ponction lombaire pour dosage de l’hypocrétine, IRM cérébrale ) Évaluation clinique Le diagnostic est évoqué à l’issue d’un interrogatoire minu-tieux Celui-ci doit caractériser la somnolence diurne, préciser le caractère typique ou non des cataplexies et rechercher des signes associés



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pour ponction lombaire précédée ou non d'une imagerie cérébrale selon l'examen et le contexte Le tableau clinique, l'analyse du liquide céphalora-chidien et la biologie permettent de différencier facilement une méningite bactérienne d'une ménin - gite virale ou d'une méningite tuberculeuse



SYNTHÈSE DE LA RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Transfusion

pathologie évolutive comme un HELLP syndrome AE Pour un certain nombre de pathologies (thrombopénie gestationnelle, purpura thrombopénique immunologique), il est possible selon le contexte d’autoriser la réalisation d’un geste jusqu’à : une NP ≥ 30 G L-1 pour une ponction lombaire ou pour une rachianesthésie ;



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secondaire, quelle est son étiologie? La pathologie pleurale étant secondaire, quelle est son étio- logie ponction pleurale technique Le diagnostic est confirmé par la ponction pleurale qui permet de vider ponction pleurale contre indication La ponction pleurale ou thoracentèse consiste à introduire une aiguille entre les 2 Ponction



Chapitre - sofiamedicalistesfr

Ponction péritonéale Guidage et vérification de position de tuyaux et cathéters Ponction péricardite Sonde d’intubation Ponction pleurale Sonde de Foley Abord vasculaire Gastrostomie Cathéter de PICC Ponction lombaire Anesthésie locorégionale Tableau 1 – Liste des compétences en deux niveaux pour les résidents en médecine



Neuropathies périphériques Diagnostic Orientations étiologiques

•Pathologie interstitielle : amylose, sarcoïdose, lèpre, lymphome, etc •Vascularites •Suspicion de PRNC atypique, •Formes très rares de neuropathie héréditaire •Tout tableau douloureux et très invalidant de début récent ou qui continue à progresser, sans étiologie définie

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Médecine du sommeil (2017) 14, 125-131

Disponible en ligne sur

ScienceDirect

www.sciencedirect.comREVUE GÉNÉRALEConsensus. Narcolepsie de types 1 et 2. Quel bilan pour le diagnostic et le suivi ?

C. Monaca

a,b , P. Franco c,d , P. Philip e,f Y.

Dauvilliers

c,g,?,h a Unité des troubles du sommeil, neurophysiologie clinique, CHRU de Lille, 59037 Lille, France b

Inserm U1171, Lille, France

c Centre de référence national narcolepsie et hypersomnie idiopathique, France d Unités d"explorations fonctionnelles neurologiques, hôpital Mère-Enfant, hospices civils de Lyon,

69677 Bron, France

e Centre de référence, Hôtel-Dieu Paris, CHU de Bordeaux, Bordeaux, France f USR SANPSY 3413 CNRS, université de Bordeaux, Bordeaux, France g

Unité des troubles du sommeil et de l"éveil, service de neurologie, hôpital Gui-De-Chauliac,

80,
avenue Augustin-Fliche, 34295 Montpellier cedex 5, France h

Inserm U1061, UM1, 34295 Montpellier, France

Disponible

sur Internet le 12 aoˆut 2017

MOTS CLÉS

Narcolepsie ;

Cataplexie

Somnolence

Diagnostic

Biomarqueur

Hypocrétine/orexine

Résumé Dans la nouvelle classification

internationale des troubles du sommeil (ICSD-3), la narcolepsie est différenciée en deux entités nosologiques indépendantes : la narcolepsie de type

1 (NT1) et la narcolepsie de type 2 (NT2). La NT1 est caractérisée par des accès de som-

meil irrésistibles, des cataplexies (pertes brutales du tonus musculaire déclenchées par les

émotions)

ainsi que d"autres symptômes inconstants comme les hallucinations hypnagogiques, les paralysies de sommeil et le mauvais sommeil de nuit. Sa physiopathologie repose sur la perte des neurones à hypocrétine dans l"hypothalamus, vraisemblablement en lien avec un proces- sus auto-immunitaire. Par définition, les cataplexies sont absentes et les taux d"hypocrétine dans le LCR sont normaux dans la NT2. Afin d"établir un diagnostic, un enregistrement poly- somnographique associé à un test itératif de latence d"endormissement doit être réalisé. La nature du bilan paraclinique complémentaire sera fonction de la présence ou non des cata- plexies ainsi que de leur caractère certain ou non. Ce bilan pourra comprendre un typage HLA, une ponction lombaire pour la mesure du taux d"hypocrétine, voire une imagerie cérébrale en cas de suspicion de narcolepsie secondaire à une pathologie sous-jacente. Nous proposons dans ce consensus des recommandations pour le bilan à réaliser lors du diagnostic et du suivi des patients souffrant de narcolepsie.

2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´eserv´es.

DOI de l"article original : http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.09.016.

Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc¸aise de cet article, mais la référence anglaise de Revue Neurologique avec le DOI

ci-dessus.

Auteur correspondant.

Adresse

e-mail : ydauvilliers@yahoo.fr (Y. Dauvilliers).

1769-4493/© 2017 Elsevier Masson SAS. Tous droits r´eserv´es.

126 C. Monaca et al.

Introduction

La narcolepsie avec cataplexie récemment appelée nar- colepsie de type 1 est une maladie rare (20 à 30 cas pour

100 000 sujets) survenant souvent dans la seconde

décade caractérisée par des accès de sommeil irrésistibles, des cataplexies (pertes brutales du tonus musculaire à déclenchement

émotionnel) ainsi que d"autres symptômes

inconstant comme les hallucinations hypnagogiques, les paralysies du sommeil, un mauvais sommeil de nuit et une prise de poids [1]. Le diagnostic est clinique mais néces- site un enregistrement polysomnographique de nuit et de jour pour confirmer le diagnostic en objectivant une latence moyenne d"endormissement de moins de huit minutes avec au moins deux endormissements directs en sommeil para- doxal [2]. Une association avec le typage HLA DQB1*06:02 est très fréquente (> 92 %) mais peu spécifique car présent dans

20 % de la population générale [3]. La physiopatholo-

gie repose sur la perte des neurones à hypocrétine/orexine dans l"hypothalamus avec l"absence d"hypocrétine 1 dans le liquide céphalorachidien (taux d"hypocrétine 1 inférieur à 110
pg/mL) retrouvée chez presque la totalité des patients avec cataplexie typique survenant dans un contexte spora- dique [4]. Ce dosage fait actuellement partie des nouveaux critères diagnostiques de la narcolepsie [2]. La narcolepsie de type 1 est une maladie rare, chronique et sévère. Elle est à ce jour une des affections du sommeil les plus étu- diées sur le plan biologique avec l"implication du système hypocrétine communément admise au sein de différentes espèces animales. Un mécanisme auto-immunitaire est vrai- semblablement impliqué chez l"homme dans cette mort des neurones à hypocrétine avec une forte prédisposition géné- tique et l"impact de facteurs environnementaux comme les infections à streptocoques et le vaccin H1N1 avec adjuvant ASO3 (Pandemrix ) [5]. Dans la nouvelle classification internationale des troubles du sommeil (ICSD-3), la narcolepsie est différenciée en deux entités nosologiques indépendantes : la narcolepsie de type 1 et la narcolepsie de type 2 [2]. La narcolepsie de type 2 partage les mêmes symptômes cliniques que la narcolepsie de type 1 (hormis la présence de cataplexie), avec les mêmes critères objectifs neurophysiologiques [6]. Le sommeil de nuit est souvent moins fragmenté et la prise de poids moins fréquente. Il est indispensable de réaliser un enregistrement polysomnographique suivi le lendemain d"un test itératif de latence d"endormissement (TILE) pour retenir le diagnostic. Les taux d"hypocrétine 1 dans le LCR sont supérieurs à 110 pg/mL par définition, alors que 10-20 % des patients avec une narcolepsie sans cataplexie (ancienne nomenclature) avait des taux bas d"hypocrétine reclassifiés ainsi narcolepsie de type 1 par définition. La pré- sence du HLA DQB1*0602 est moins fréquemment retrouvée chez ces patients, dans 40 % des cas environ. La pré- valence et la physiopathologie de cette affection restent mal connues et font l"objet de controverses [6]. Une des difficultés consiste à éliminer les facteurs confondants faci- litant l"apparition d"une somnolence diurne excessive et la dysrégulation du sommeil paradoxal tels que la privation de sommeil, le travail posté, les troubles respiratoires du sommeil, la dépression ou le sevrage des antidépresseurs [7]. De plus, cette hypersomnolence est parfois transi- toire et peut être à l"origine de variation phénotypique significative. Certains patients initialement diagnostiqués narcolepsie sans cataplexie peuvent, plusieurs années après avoir les critères diagnostiques d"hypersomnie idiopathique, n"avoir plus aucun critère d"hypersomnie, voire développer des cataplexies [8,9].

Diagnostic de narcolepsie de type 1 et de

type 2

Critères diagnostiques

La 3 e édition de la classification internationale des troubles du sommeil (ICSD-3) définit la narcolepsie de type 1 par la présence d"une somnolence évoluant depuis plus de 3 mois, associée

•soit

la présence de cataplexies, d"une latence moyenne d"endormissement de moins de 8 minutes aux tests ité- ratifs de latence d"endormissement (TILE) et d"au moins 2 endormissements en sommeil paradoxal (aux TILE et/ou lors de la polysomnographie nocturne) ;

•soit

un taux d"hypocrétine inférieur à 110 pg/mL dans le liquide céphalorachidien. Le diagnostic de narcolepsie de type

1 est un diagnostic positif de certitude [2].

La narcolepsie de type 2 se définit dans l"ICSD-3 par la présence d"une somnolence depuis plus de 3 mois, chez un patient ne présentant pas de cataplexie, ayant une latence moyenne d"endormissement aux TILE de moins de 8 minutes, ayant au moins 2 endormissements en sommeil paradoxal (aux TILE et/ou à la PSG nocturne), un taux d"hypocrétine > 110 pg/mL ou non mesuré dans le liquide céphalorachidien.

Enfin, la plainte d"hypersomnolence ne

peut être expliquée par une autre cause : la privation de sommeil, le syndrome d"apnées du sommeil, les troubles du rythme circadien, ou l"effet d"un médicament ou d"une substance [2]. Le diagnostic de narcolepsie de type 2 est donc un diagnostic d"élimination. Si, dans l"évolution, des cataplexies apparaissent, alors la maladie doit être reclas- sifiée en narcolepsie de type 1. De même, si au cours de l"évolution une mesure de l"hypocrétine est réalisée avec des taux < 110 pg/mL, alors la maladie devra aussi être reclassifiée en narcolepsie de type 1. Afin d"établir un diagnostic, un enregistrement poly- somnographique associé à un TILE doit être réalisé. Ce bilan, en fonction des données cliniques et paracliniques, devra éventuellement être renforcé par des examens complémentaires (typage HLA, ponction lombaire pour dosage de l"hypocrétine, IRM cérébrale. . .).

Évaluation clinique

Le diagnostic est évoqué à l"issue d"un interrogatoire minu- tieux. Celui-ci doit caractériser la somnolence diurne, préciser le caractère typique ou non des cataplexies et rechercher des signes associés.

L"interrogatoire

va permettre de rechercher la survenue de siestes et/ou d"accès irrépressibles de sommeil dans la journée, de fac¸on répétée. Dans la narcolepsie, les accès de sommeil souvent de courtes durées sont considérés comme réparateurs par le patient, avec la survenue fréquente d"une activité onirique peu après l"endormissement. Le réveil le Consensus. Narcolepsie de types 1 et 2. Quel bilan pour le diagnostic et le suivi ? 127 matin n"est souvent pas perc¸u comme difficile, avec notam- ment l"absence d"inertie du réveil. L"hypersomnolence survient préférentiellement dans les situations monotones ou de relative inactivité. Cas particulier de l"enfant : les siestes peuvent réapparaître alors qu"elles avaient été précédemment abandonnées.

Elles ne sont qu"inconstamment ou transitoi-

rement rafraîchissantes. Les enfants luttent parfois contre la somnolence et ne dorment pas. Ils présentent alors des troubles comportementaux à type d"hyperactivité pouvant faire évoquer un trouble déficit de l"attention/hyperactivité (TDAH) [10]. Lors des épisodes de somnolence, ils peuventquotesdbs_dbs16.pdfusesText_22