[PDF] LEÇON 3 : Construction des phrases en coréen



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CONSTRUCTION DE LA PHRASE ALLEMANDE

construction de la phrase allemande Dans la proposition indépendante ainsi que dans la proposition principale, le verbe conjugué est toujours en seconde position et le verbe non conjugué -s'il y en a un- (ex l'infinitif ou le participe II) est



Fiche 2 - Construire une phrase en allemand

Il existe différents types de phrases en allemand I Les phrases déclaratives Dans une phrase déclarative, le verbe conjugué se place en 2ème position Ex : Ich gehe morgen in die Stadt (Demain, je vais en ville) V2 Lorsque dans une phrase, je conjugue un verbe au parfait, c’est bien l’auxiliaire qui se met en 2ème position Le



Grammatik3 Weil Dass - WordPresscom

Construction avec WEIL: la subordonnée avec weil se construit avec le verbe conjugué à la fin de la phrase Hauptsatz (= proposition principale), WEIL + Subjekt + + Verb En allemand, on utilise la conjonction de subordination DASS = que pour raconter un événement ou bien donner son opinion entre autre



La mise en œuvre de schémas d’usage au service de la

différemment la construction de l’énoncé en allemand L2 : plutôt que de se focaliser sur le placement verbal - certes garant de la correction syntaxique des phrases - il s’agit de



LEÇON 3 : Construction des phrases en coréen

Construction des phrases en coréen Dans la leçon précédente, nous avons vu que le coréen s’écrivait de gauche à droite et de haut en bas comme dans les langues latines Mais pour un francophone, l’une des difficultés du coréen tient à la construction de la phrase Si le coréen utilise les mêmes



LE DISCOURS INDIRECT AU PASSÉ

Il m’a dit qu’il était allemand Quand la phrase principale est au passé, la subordonnée « s'accorde » au passé par construction avec ou au subjonctif



LES PRONOMS RELATIFS- GRAMMAIRE ET EXERCICES

SUR QUOI » etc , peuvent remplacer toute une phrase; «ce» cela) reprend alors une idée Retourner dans son pays, revoir la mer, retrouver sa famille et ses amis, c'était ce à quoi il pensait sans cesse il pensait à cela sans cesse] 120 cent vingt



LA MORPHOLOGIE CONSTRUCTIONNELLE – UN APERÇU 1 Introduction

que la construction de nouveaux mots dépend d’une abstraction à partir des ensembles de mots et de formes de mots attestés dans le lexique d’une langue On peut considérer que le schème (3) délivre les noms individuels déverbaux en –er dans le lexique de l’anglais



ORGUEIL ET PRÉJUGÉS

et la construction classique de la phrase donnaient au style une calme froideur rendant ce roman plus daté que dans mon souvenir Mon intérêt s’est réveillé avec l’entrée en scène du cousin, l’abbé Collins, personnage franchement comique par sa maladresse physique, sociale et psycholo-gique



Diderot et l impératrice de Russie

même phrase 15 Construction du participe passé Lintégrer à la phrase Attention à la structure de la phrase, il faut quune chatte y retrouve ses petits 16 Revoir les conditionnelles, et le passif 17 Si on ne trouve rien de mieux pour les cahots, on peut toujours sen tirer avec les mauvais chemins,

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LEÇON 3 :

Construction des phrases en coréen

Dans la leçon précédente, nous avons vu que le coréen s'écrivait de gauche à droite et de

haut en bas comme dans les langues latines. Mais pour un francophone, l'une des

difficultés du coréen tient à la construction de la phrase. Si le coréen utilise les mêmes

types de fonctions (sujets, adjectifs, verbes, compléments), la manière dont les mots sont ordonnés diffère du français

I - Niveaux et styles de langage

C'est une particularité que l'on rencontre également en japonais : le coréen utilise 5 niveau

et styles de langage différents, dont nous verrons ultérieurement l'usage, mais qui, schématiquement, correspondent aux situations suivantes : - un style dit " familier » () qui correspond au langage familier ou argot en français ; - un, ou plutôt deux styles " neutres », utilisés pour parler à soi-même ou dans des textes et articles de journaux ou notifications ; - un style dit " poli informel » () qui correspond à un niveau standard ; - un style dit " poli formel » () qui correspond a minima au vouvoiement français ; - un niveau dit " honorifique » qui est utilisé pour exprimer son respect au sujet de la phrase. Dans la grammaire coréenne, le style formel est considéré comme une forme de respect pour l'interlocuteur (), le niveau honorifique comme une forme de respect pour le sujet ().

Le dernier niveau doit être considéré comme d'un usage différent des quatre styles

précédents (d'où la terminologie différente employée, à dessein), car il peut être utilisé de

manière concomitante avec tous les autres styles dans la même phrase ou le même verbe

et se combiner à eux. Ceci sera expliqué dans la leçon relative au style honorifique (leçon

11) : /).

Styles et niveau de langage

Familier

Toutes les règles expliquées ci-après dans cette leçon s'appliquent à ces 5 styles et niveau.

II - Typologie des phrases

Comme dans la plupart des langues, le coréen utilise des phrases affirmatives, négatives, interrogatives et impératives ainsi qu'une (sous-)catégorie dite " propositive ». Par rapport au français, les particularités sont les suivantes : - L'usage de la ponctuation (point, virgule, point-virgule, point d'interrogation, point d'exclamation, points de suspension, guillemets) est similaire à celui du français, toutefois, la ponctuation est plus discrète et moins rigoureuse (elle n'a été introduite qu'au XX

ème

siècle). - La phrase interrogative ne se caractérise pas par un ordre de mots spécifique par rapport à la construction affirmative, notamment pas par l'inversion sujet/verbe (cf. infra). Elle est

caractérisée par un point d'interrogation en fin de phrase à l'écrit et par une montée de

l'intonation de la voix à l'oral. - Ce qu'on appelle, dans les méthodes coréennes en anglais, la phrase " propositive » ou " suggestive », et que certains gramairiens appellent également l'exhortatif, correspond en

fait à la première personne du pluriel de l'impératif en français (sortons, mangeons, et.). Ce

qu'on appelle proposition impérative correspond en français à la seconde personne du pluriel de l'impératif (mangez, sortez, etc.).

III - L'ordre des mots dans la phrase

Le sujet est parfois omis, ce qui peut laisser place à une certaine ambiguïté lorsqu'il n'y a

pas de contexte : (pomme) (manger) : je/il/elle/nous mangeons une pomme. Dans les exemples qui seront utilisés dans cette grammaire, nous choisirons souvent une personne arbitraire.

Le coréen a adopté le système du " génitif saxon », mais pas seulement pour les

compléments de noms : autrement dit, l'adjectif épithète, et même la subordonnée ou les

compléments, précèdent le nom auquel ils/elles se rapportent. Prenons un exemple avec Neutre Honorifique

Poli informel

Poli formel

une pomme () rouge () achetée () au () marché () : 1 ère règle : le verbe est toujours placé en fin de proposition (comme dans les

subordonnées en allemand) : ainsi en coréen, plutôt que d'écrire : " je mange une

pomme », on écrira : " je une pomme mange » : . (Il existe quelques exceptions stylistiques comme dans les poèmes, pour les énumérations, petites annonces, etc.). 2 ème règle : la marque du pluriel est -. Cette terminaison se rajoute à la fin du mot singulier pour le transformer en pluriel. Exemple : (une pomme) (des pommes). Elle est combinable avec les autres terminaisons. Elle n'est pas obligatoire. 3

ème règle : dans la phrase en coréen, on met un espace entre : un adjectif/verbe de qualité

ou descriptif et un substantif, un adverbe et un verbe, deux substantifs, un substantif et un verbe, deux noms propres, un nom et (qui est systématiquement utilisé pour interpeler les personnes) et avant un substantif. En revanche, on ne met jamais d'espace entre un substantif et une post-position ou particule.

Exceptions :

- noms d'organismes. Exemple : (Centre culturel coréen) ; - noms spécifiques composés. Exemple : (bleu-ciel, littéralement : couleur ciel) ; - adjectifs verbaux en - (lexicalisé). Exemple : (étudier).

Au total, à part le sujet, qui est généralement placé en début de phrase, l'ordre des mots

est donc globalement inverse de celui du français, ce qui exige une véritable gymnastique intellectuelle : pour un esprit francophone, il faut en effet " penser » entièrement sa phrase

avant de l'énoncer. Ceci est encore plus vrai à l'écrit qu'à l'oral (où les phrases sont en

général assez courtes) : quand un francophone lit un article de journal, dès que l'on a

trouvé le sujet, il faut aller tout de suite à la fin pour trouver le verbe et remonter la phrase

en sens inverse (de la droite vers la gauche). Ce n'est qu'en pratiquant que l'on peut y arriver facilement. Il n'en reste pas moins vrai

qu'il n'est pas possible en coréen de commencer une phrase tout en réfléchissant à la fin,

comme on peut le faire par exemple en anglais, ce qui rend l'élocution moins fluide, puisque tout doit être intellectuellement construit à l'avance. Il n'y a malheureusement pas de recette miracle ! mais vous nous conseillons de faire des phrases courtes pour éviter de se perdre dans les méandres du coréen !quotesdbs_dbs3.pdfusesText_6