[PDF] L’évolution du rôle des instances d’intégration remet-elle en



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Les représentations sociales et La socialisation

2 La Socialisation 2 1 Définition 2 2 Processus de socialisation 2 3 A propos de la socialisation 2 4 Différents types de socialisation 2 5 Socialisation primaire 2 6 Socialisation secondaire Cas n°1 Socialisation selon le sexe Cas n° 2 Socialisation chez l’enfant



Chapitre 03 LES PROCESSUS DE SOCIALISATION ET LA CONSTRUCTION

La socialisation secondaire fait que l'identité d'un individu évolue tout au long de la vie, parfois en continuité avec l'identité de l'enfant mais parfois en rupture avec elle 1, La continuité entre la socialisation primaire et la socialisation secondaire Le plus souvent, la socialisation secondaire s'appuie sur la



La socialisation différenciée de genre en crèche

à la socialisation différenciée de genre Mon but a été de découvi si lamén agement de lespace a une influence sur le comportement stéréotypé des enfants Je vais tenter de répondre à ma question de départ qui est la suivante : « Comment laménagement de



Chapitre 3 : Comment la socialisation contribue-t-elle à

Notions du chapitre : Socialisation différenciée, socialisation primaire et secondaire, instances de socialisation, normes, valeurs, reproduction sociale, genre, configurations familiales Introduction : Exercice 1 : associez chacune des notions à l’une des phrases ci-dessous



35 grandes notions de la sociologie - Dunod

Chapitre 4 de La soCiaLisation à L’aCtion 97 1 La socialisation 99 1 1 Les fondements du processus de socialisation 99 1 2 Les formes de la socialisation 100 2 La famille 102 2 1 La famille, « unité sociale de base » 102 2 2 La famille comme construction sociale et politique 104 2 3 Enjeux sociaux des structures familiales 105 3



L’évolution du rôle des instances d’intégration remet-elle en

La famille exerce une fonction de socialisation A ce titre elle transmet des normes et valeurs facilitant l’intégration des individus dans la société Cette fonction de socialisation exercée par la famille se perçoit à travers la socialisation différenciée selon le genre mais aussi selon le milieu social

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II) I·pYROXPLRQ GX U{OH GHV LQVPMQŃHV G·LQPpJUMPLRQ UHPHP-elle en cause de

O·LQPpJUMPLRQ VRŃLMOH "

A) Évolution du rôle de la famille et ses effets sur O·LQPpJUMPLRQ 1- Ö Transformation de la famille => données chiffrées !

Progression des divorces (1 couple sur 3)

Nombre de divorce multiplié par 4 depuis 1960 alors que nombre de mariage diminue

Union libre progresse

Taux de fécondité divisé par 2

Rétrécissement de la famille au cours du temps : communautaire => nucléaire => décomposée

AERecul des liens familiaux

AELiens familiaux plus forts entre grands-

AECouple plus fragiles, mais chacun est plus exigeant sur la qualité de la relation familiale =>liens familiaux + électifs (beau père,

belle mère, etc)

La famille institution basée sur le mariage établissait des liens contraignants, de type statutaire, cad basé sur le statut, sur la place

occupée par chacun dans la parenté (parent / enfant, frère / soeur...).

Ces relations n'ont pas disparu, mais aujourd'hui, les liens au sein de la famille sont davantage électifs, affinitaires : au lieu d'être un

lieu imposant des normes et des valeurs à ses membres, la famille serait devenu un lieu de relations librement choisies.

La tendance principale concernant l'évolution de la famille est l'affaiblissement du mariage : entre 1960 et 2010, le nombre de

mariages a baissé de 24 % et le nombre de divorces a été multiplié par 4.

De plus, la part de couples non mariés a fortement augmenté : l'union libre (la cohabitation sans mariage) et le PACS s'affirment

comme des alternatives au mariage (cf doc 4 p. 242).

Cet affaiblissement du mariage, associé au recul de près de 6 ans de l'âge moyen au premier mariage entre 1975 et 1995, a entraîné

une forte hausse de la part d'enfants nés hors mariage : alors qu'ils ne représentaient que 6 % des naissances en 1960, plus d'un enfant

sur 2 naît hors mariage depuis 2007.

Remarque : c'est un signe de la baisse des valeurs religieuses et de la baisse de l'influence de l'Eglise sur la vie des individus.

Transition = La hausse des séparations a entraîné une hausse de la part des familles recomposées (comprenant un coupe d'adultes et

au moins un enfant né d'une union précédente de l'un des conjoints) et monoparentales (composées d'un seul parent vivant avec au

moins un enfant) rié et ses enfants.

2- Une fragilisation du rôle intégrateur de la famille

- Familles monoparentales AEéconomique (allocations parents isolés 1976)

AEpsychologique

PB familles monoparentales = autant femmes pauvres seules délaissées par son mari que femme diplômée

enfant - Famille recomposées AESituation anomique = manque de règles, manque de repère, pas -père, belle mère) AEparents, ballotés entre plusieurs foyers => manque de repères

L'affaiblissement du rôle du mariage et l'émergence de nouveaux modèles familiaux, ainsi que la montée de l'individualisme, ont entraîné

une désinstitutionnalisation de la famille = remise en cause de la famille en tant qu'institution, réduction de l'emprise de cette institution

sur les individus.

3- Un rôle intégrateur persistant

Exercice :

La famille exerce une fonction de socialisation. A ce titre elle transmet des normes et valeurs dividus dans

la société. Cette fonction de socialisation exercée par la famille se perçoit à travers la socialisation différenciée selon le genre mais

aussi selon le milieu socialpolitique ou religieuse témoignent aussi du rôle prégnant de la famille en matière de socialisation même si celle-telles que les médias ou lécole.

Solidarité familiales multiples :

- Ressources économiques (soutien financier, études des enfants payées par les parents, garde des petits enfants par les grands parents)

- Ressources sociales (soutien relationnel) - Ressources matérielles (travail domestique) Ö Persistance du rôle intégrateur de la famille. liens de solidarité B) Évolution du rôle de O·pŃROH HP VHV HIIHPV VXU O·LQPpJUMPLRQ 1)

Ö Rôle direct = former des citoyens

Ecole républicaine = intégrer les enfants => en faire des citoyens.

Affaiblissement des particularismes locaux (langues, etc.) pour former la République => Ecole pour tous.

Matières qui permettent de créer une culture commune ? Histoire, Français, mathématiques.

Ö Intégration

AEMassification scolaire

qualifiés

1975 : 2/3

AELien entre diplômes / emploi / salaire

Le diplôme reste la meilleure arme contre le chômage => intégration !

L'école favorise l'intégration professionnelle, car le diplôme offre une protection contre le chômage. Ainsi, 40 % des non diplômés

étaient au chômage en 2010, contre moins de 11 % de ceux qui avaient un diplôme du supérieur.

Remarque : le bac général sert à poursuivre des études supérieures ; si on ne fait pas d'études après, autant faire un bac pro, cela

protège davantage contre le chômage.

Le diplôme protège contre la précarité, car + on est diplômé, + on a de chance d'avoir un emploi stable (en CDI ou fonctionnaire).

Le diplôme permet d'avoir un emploi plus qualifié (on a plus de chance d'être cadre ou profession intermédiaire) et donc d'avoir un

bon salaire. Ainsi, le salaire médian de ceux qui ont un bac + 5 est presque 2 fois supérieur à celui des non diplômés.

Conclu : le diplôme (donc l'école) protège contre le chômage et la précarité et permet d'obtenir de meilleurs salaires, c'est donc un

facteur d'intégration professionnelle. => L'école est une instance qui contribue à la cohésion sociale et à l'intégration

- en accueillant tous les individus quelle que soit leur origine sociale et géographique (obligation et gratuité scolaires),

- en transmettant des normes et des valeurs qui servent de base à la culture commune (ex : respect, laïcité...),

- en diffusant des savoirs et en offrant des qualifications qui permettent aux individus à la fois de s'insérer sur le marché du travail, mais aussi de

participer à leur épanouissement et à leur autonomie grâce à une meilleure compréhension du monde qui les entoure.

2) Cependant ce rôle est critiqué

Ö Il ne suffit pas de créer des diplômes pour créer des emplois.

Hausse !

Depuis 50 ans, la hausse du niveau de diplôme s'est accompagnée d'une hausse du chômage des jeunes, de la précarité, des difficultés

d'insertion sur le marché du travail. Même si les diplômés sont moins touchés par le chômage que les non diplômés, le diplôme ne

garantit plus l'intégration sur le marché du travail. Le chômage de masse a donc diminué l'efficacité de certains diplômes scolaires.

A relier au paradoxe d'Anderson et au risque de déclassement

Ö Persistance des inégalités sociales

Les inégalités de réussite scolaire selon le diplôme remettent en cause le ppe méritocratique de l'école : elle accueille les enfants de

toutes origines sociales mais ils n'ont pas tous les mêmes chances de réussir. Destinées tjs très inégales => peu de mobilité so.

Le système scolaire a connu une forte massification scolaire (part de bacheliers multipliée par 6 entre 1960 et 2010), mais il reste

sélectif et, en ce sens, ne permet donc pas d'intégrer tous les individus. Ainsi, chaque année, environ 150 000 élèves quittent l'école sans

qualification et vont donc rencontrer des difficultés pour s'insérer sur le marché du travail.

Remarque : l'école a des objectifs parfois contradictoires, l'objectif de démocratisation de l'éducation (mêmes bases pour tous), entre en

contradiction avec la fonction de sélection, qui vise créer une élite occupant les postes les plus qualifiés.

Ö Avec hausse du chômage => le diplôme devient de + en + important ! => Pression et inquiétude dans notre

jeunesse (bien + que chez nos pays voisins) -> Nourrit chez les élèves un utilitarisme

L'échec scolaire est vécu comme une forme de mépris, engendre de la frustration et des comportements anomiques : violences,

absentéisme, déscolarisation... AE F. Dubet (1978) : souffrance des " vaincus », " génération abusée », désillusion, frustration, etc Mais

même pour ceux qui réussissent, le décalage entre le niveau de diplôme et les débouchés liés à ce niveau de diplôme (cf paradoxe

d'Anderson) est source de désillusion, de frustration. Les individus qui ont placé leurs espoirs d'ascension sociale dans l'école peuvent

ainsi se sentir trompés par l'école si leur position sociale ne correspond pas à l'investissement qu'ils ont consacré à l'école : le

déclassement scolaire est donc source de frustration et de désillusion. C) eYROXPLRQ GX U{OH GX PUMYMLO HP VHV HIIHPV VXU O·LQPpJUMPLRQ 1) Ö Travail = épreuve à résoudre, se sentir utile, fierté.

Ex : réparer une moto, trouver une panne, construire une maison, apprendre, renseigner des clients, etc. + souci du travail bien fait

Ö Travail

Dans nos sociétés modernes, le travail joue , par de nombreux canaux : ¾ professionnelle est le identité sociale et culturelle : - aire à statut socialfonction dans la société, utilité,

un contact avec les autres. Le travail peut conférer un prestige, une autoritéreconnaissance sociale.

- il peut aussi être un fierté pour certains métiers (exemples :

¾ Le lieu de travail, le monde syndical sont un lieu de socialisation de sociabilités (échanges entre collègues :

¾ des normes et modèles de comportements (exemples : identité des ouvriers, cheminots, agriculteurs).

¾ Le travail fournit un revenu, nécessaire pour accéder à une norme de consommation (se loger, porter des marques, partir en

reconnaissance sociale, car il permet, via le mode de vie et le niveau de vie, distinguer.

¾ Il donne aux individus des droits sociauxprotection sociale (garantie contre les risques de la vie). Ces

cotisations prélevées sur les avoir droit », il faut avoir cotisé, donc avoir travaillé.

Î Intégration et émancipation des femmes par le travail, des immigrés pendant les TG également.

Î Pour environ un tiers des français le travail est un nécessité pour gagner sa vie. 2) Cependant la montée du chômage et les transformations de

Ö Précarité du travail

précaire.

= Emploi incertain => dur de prévoir un avenir profL (CDD à répétition, intérim, risque de licenciement permanent)

AEVulnérabilité éco + restriction des droits sociaux

Ö Chômage croissant

Ö " Travailleurs pauvres » (ont un travail et vivent sous le seuil de pauvreté)

éphémères, statut so inférieur +

une situat° de pauvreté qui quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22