Impact de lagriculture sur le sol - WordPresscom
SOL : Le sol constitue la couche superficielle de la croûte terrestre Il s'agit de la zone solide entre les roches du sous-sol et l'atmosphère dans laquelle les végétaux se développent Granulométrie : On parle de granulométrie des sols pour différencier la taille des éléments qui le composent
Effets de la fragmentation des forêts par l’agriculture
compréhension de l’impact de la fragmentation des forêts sur les propriétés des sols L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets de la fragmentation des forêts causés par l’agriculture itinérante sur la texture, la densité apparente, la porosité totale et la conductivité hydraulique du sol dans les couches 0-
Impact des pratiques culturales de lagriculture
nutriments, le maintien de la structure du sol, les transformations du carbone, la régulation des populations d’agents phytopathogènes Il est donc nécessaire d’étudier l’impact de différentes pratiques agricoles sur la composante biologique de la qualité du sol pour concevoir des modes de gestion des agroécosystèmes adaptés L
Impact du maraîchage sur la fertilité organique des sols de
gestion des cultures et le stock de MO au niveau de chaque type d'exploitation, et ainsi obtenir des renseignements sur l'impact des SdC sur la fertilité organique des sols Les 8 variables inclues dans cette analyse ont été : 1) la taille de l'exploitation ; 2) la fraction de l'exploitation occupée par le maraîchage, 3) par les
Impact de l’agriculture biologique sur les enjeux
L’agriculture biologique peut être définie comme un mode d’exploitation agricole où l’utilisation de pesticides et de fertilisants de synthèse est proscrite Elle repose sur le maintien et le développement de la fertilité du sol en favorisant son activité biologique par la
AGRICULTURE DURABLE ET BIODIVERSITÉ
Un impact majeur sur la perte de biodiversité provient de la conversion de terres naturelles ou semi-naturelles en terres à usages agricoles, suivie de l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, y compris les ravageurs et les maladies La réduction de l’empreinte écologique de l’agriculture au moyen de pratiques durables peut
Effets de la fertilisation des digestats issus de la
digestats issus de la méthanisation sur la faune du sol N° I – 27/2015 Élaboré pour le groupe de travail I (Production de substrat) dans le cadre du « Biogas Forum Bayern » par : Johannes Burmeister, Roswitha Walter Office bavarois de l’agriculture, institut pour l’agroécologie, l’agriculture et la protection des ressources
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èmes
Journées d'Etude des Sols, 19-23 mars 2012, Versailles 90Impact des pratiques culturales de l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique et l'agriculture de conservation sur les microorganismes et les nématodes du sol
HENNERON Ludovic
1, BERNARD Laëtitia
1 , VILLENAVE Cécile 1 , CHENU Claire 2BERTRAND Michel
3 et BLANCHART Éric 1 1 : IRD,UMR Eco&Sols,2 place Pierre Viala, 34060 Montpelliercedex2,ludovic.henneron@hotmail.com, laetitia.bernard@ird.fr, cecile.villenave@ird.fr, eric.blanchart@ird.fr
2 : INRA/AgroParisTech,UMR BioEMCo, Bâtiment EGER, Campus AgroParisTech, F-78850 Thiverval Grignon, claire.chenu@grignon.inra.fr 3 :INRA, UMR Agronomie,Bâtiment EGER, Campus AgroParisTech, F-78850Thiverval-Grignon, bertrand@grignon.inra.fr
Introduction
Le sol est une composante essentielle des agroécosystèmes et le maintien d'unebonne qualité du sol, c'est-à-dire d'une capacité du sol à fonctionner de manière à assurer
une fourniture satisfaisante de services aussi bien agronomiques qu'environnementaux, est un pilier important d'une agriculture durable. En effet, afin de compenser la réduction del'usage des intrants, l'agriculture actuelle pourrait s'appuyer sur l'amélioration de la qualité du
sol afin de pouvoir utiliser plus intensivement les processus écologiques siégeant dans le sol et les fonctionnalités qui leurs sont associées. La biocénose du sol joue un rôle central dans des fonctions tels que le recyclage des nutriments, le maintien de la structure du sol, les transformations du carbone, la régulation des populations d'agents phytopathogènes. Il est donc nécessaire d'étudier l'impact de différentes pratiques agricoles sur la composante biologique de la qualité du sol pour concevoir des modes de gestion des agroécosystèmes adaptés. L'objectif de ce travail a été d'évaluer l'impact des pratiques culturales de l'agriculture conventionnelle, l'agriculture biologique et l'agriculture de conservation sur deux groupes d'organismes en particulier: les microorganismes et les nématodes. En effet, les microorganismes sont les principaux transformateurs biochimiques de la matière organique du sol et joue également un rôle important dans la structuration du sol. Les nématodes sont des organismes de la microfaune présentant une grande diversité de groupes trophiques tel que les phytophages, les prédateurs et les microbiovores (bactérivores ou fongivores). Ces derniers jouent un rôle important dans la régulation des populations microbiennes et le recyclage des nutriments.Matériels et Méthodes
L'étude a porté sur trois systèmes de cultures d'un essai au champ mise en place en1998 (Essai " La Cage » - INRA Versailles-Grignon) : (i) : " Productif », avec labour et
application de fertilisants et de pesticides (ii) : " Biologique », avec labour mais sans application de fertilisants et de pesticides et (iii) : " Semis direct sous Couvert Végétalvivant » (SCV), sans travail du sol, avec maintien d'un couvert végétal permanent de fétuque
rouge et avec application de fertilisants et de pesticides. L'abondance et l'activité des microorganismes ont été mesurées par co-extraction quantitative d'ADN et d'ARN et les abondances de bactéries, champignons et divers Phylabactériens ont été évaluées par PCR quantitative.après extraction et identification au niveau
11èmes
Journées d'Etude des Sols, 19-23 mars 2012, Versailles 91taxonomique genre ou famille, les abondances de nématodes de différents groupes
trophiques ont également été évaluées et divers indices nématofauniques et des indices de
diversité classiques ont été calculés.Résultats
L'abondance des microorganismes est la plus élevée en SCV, que ce soit pour les bactéries ou pour les champignons. Les bactéries sont plus abondantes en BIO par rapport au PROD mais il n'y a pas de différence concernant les champignons. Cette tendance est la même pour les nématodes microbivores et les différences sont même encore plusaccentuées. L'activité des microorganismes ne présente néanmoins pas de différence entre
systèmes de culture et le ratio activité/abondance est plus faible en SCV. Les abondances des différents Phyla bactériens suivent globalement les abondances de bactéries mais certains Phyla présentent des différences d'abondances relatives entre systèmes de culture. Les abondances de nématodes phytophages, omnivores et prédateurs sont dans l'ensemble plus élevées en SCV et la communauté de nématodes est globalement plus mature, mieux structurée et plus diversifiée en SCV.Figure 1 : abondance (a) et activité (b) des microorganismes et abondances des bactéries et des champignons
(c) selon la modalité de système de culture (moyenne ± écart-type, n=8).Figure 2 : abondance totale de la communauté de nématodes et abondances de divers groupes trophiques de
nématodes selon la modalité de système de culture (moyenne ± écart-type, n=8).quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22