[PDF] I: la guerre froide, sopposer sans se détruire



Previous PDF Next PDF







Origines, manifestations, limites de la guerre froide de 1945

dans la guerre froide c 1947-1948 : la rupture entre l’Est et l’Ouest 2 La guerre froide proprement dite (1948-1953) a L’enjeu allemand au cœur de l’Europe b L’enjeu asiatique (rôle de la Chine en Corée et en Indochine) 3 2 Origines, manifestations: étude de la mise en place des blocs et de leur rivalité dans tous les domaines



Fiche de synthèse : LA GUERRE FROIDE

Berlin » matérialise la coupure de l'Europe en deux blocs hostiles Alors que le rideau de fer bloque les frontières entre les deux blocs, les deux camps vont tenter de gagner des territoires en dehors du continent européen De 1945 à 1949, la guerre civile s’installe en Chine Les communistes de



Les causes immédiates : la situation de l’après-guerre

guerre en Europe de l’Est, fut l’expression la plus visible pour l’Ouest de cette politique et fut perçu comme la manifestation de la volonté hégémonique de l’URSS Avant même la fin des hostilités avec l’Allemagne, l’Union soviétique établit sa domination dans les territoires libérés par l’Armée rouge : 2009/2010



I: la guerre froide, sopposer sans se détruire

en Tchécoslovaquie – l'une des rares réelles démocraties d’avant-guerre en Europe de l’Est – fut l’expression la plus visible, pour l’Ouest, de cette politique, et fut perçu comme la manifestation de la volonté hégémonique de l’URSS B- Deux « blocs » dans une lutte impérialiste (47-53): 1-deux « frères ennemis » anciens



GUERRE FROIDE cours - Berlemonnet Le site de Bertrand

Guerre froide La guerre froide Nota : ce cours est celui d’un collègue et il a longtemps été en accès libre C’est une bonne synthèse, vivante et utile pour réviser Je n’en suis pas l’auteur, ce n’est pas mon « style » et j’ai juste corrigé les fautes de frappe (il peut en rester encore) et effacé les notes de bas de page



La chute du Mur de Berlin - CNDP

XXe siècle Il conduit à la disparition du « rideau de fer » qui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et durant toute la période de la guerre froide, sépare l’Europe en deux blocs La fin de plus de quarante ans d’affrontement Est-Ouest conduit à une recomposition de l’espace européen qui permet la réunification de



En quoi Berlin est emblématique de la Guerre Froide

En quoi Berlin est emblématique de la Guerre Froide ? Rappel du contexte de Berlin au sortir de la Seconde Guerre mondiale La conférence de Yalta (4-11 février 1945) : réunit Etats Unis (R oosevelt), URSS (Staline), Royaume-Uni (C hurchill), pour régler le sort de l’Europe après la victoire( l es combats font encore rage, nous sommes



Titre du dossier pédagogique Auteur(s) - lipe-europeeu

Etats-Unis, Allemagne, RDA, Berlin, Guerre Froide Inscription dans les programmes - 3ème collège, La Guerre froide, L’étude de la Guerre froide s’appuie sur un exemple : la situation de l’Allemagne et de Berlin - Terminale générale Thème 3 -Les remises en cause économiques, politiques et sociales des années 1970 à 1991 - 1



La guerre froide A) Le monde bipolaire

La guerre froide I-Les origines de la guerre froide (1945-1948) A) Le monde bipolaire La seconde guerre mondiale a débouché sur la réorganisation de l'ordre international selon des logiques en partie perceptibles depuis le début du XXe siècle (la montée de la puissance américaine, masquée dans l'entre-deux-

[PDF] les causes de la coexistence pacifique

[PDF] guerre froide:causes et consequences

[PDF] limites de la coexistence pacifique

[PDF] qu'est ce que la dynamique de groupe

[PDF] dynamique de groupe pdf

[PDF] les tensions professionnelles peuvent-elles renforcer la cohésion

[PDF] la dynamique de groupe cours

[PDF] dynamique de groupe mucchielli résumé

[PDF] collaboration seconde guerre mondiale definition

[PDF] concept de collaboration

[PDF] collaboration définition

[PDF] collaboration étymologie

[PDF] définition collaboration professionnelle

[PDF] collaboration coopération

[PDF] collaboration synonyme

Histoire/Thème 2/chap.2/ De la guerre froide à de nouvelles conflictualités.

C'est en 1945, sous la plume de l'écrivain anglais George Orwell, que l'expression " Cold War » apparaît pour

la première fois. Elle est reprise en 1947 par l'homme d'État américain Bernard Baruch. Elle est vite popularisée par le

journaliste Walter Lippmann. D'après Raymond Aron, il s'agissait d'une " guerre limitée » ou " paix belliqueuse » dans

un monde bipolaire où les belligérants évitaient l'affrontement direct- d'où l'expression : " Paix impossible, guerre

improbable ». Le terme " froide » apposé en oxymore indique qu'il ne s'agit pas d'une guerre au sens habituel du

terme, mais d'une confrontation qui proscrit l'affrontement armé direct entre les deux grands vainqueurs de la

Seconde Guerre mondiale ; elle est cependant marquée par la course aux armements, la menace nucléaire (équilibre

de la terreur) et la compétition technologique dans le domaine de la conquête de l'espace. I: la guerre froide, s'opposer sans se détruire

A-Pourquoi?

1- un nouvel ordre économique mondial, " fruit »de l'effort de régulation et de

reconstruction mondiale d'après guerre a) Bretton Woods Un nouvel ordre monétaire et financier est créé par les accords de _ _ _ _ _ _ _ _ _

_ _ _ autour du dollar américain pour éviter l'instabilité économique qui existait pendant l'entre-deux-guerres et

relancer les échanges internationaux. Ainsi, le nouveau système monétaire ne reposait plus uniquement sur le métal

fin détenu par les banques centrales, mais sur le _ _ _ _ _ _ US, " as good as gold », dont la valeur était garantie par la

Réserve fédérale des États-Unis, de même que par la formidable puissance économique des États-Unis.

b) le plan _ _ _ _ _ _ _ _ _ En juin 1947, dans un discours prononcé à l'université Harvard, le secrétaire d'État

George _ _ _ _ _ _ _ _ offrit à l'Europe " une aide fraternelle » afin de vaincre " la faim, le désespoir et le chaos » qui

régnaient. Le plan _ _ _ _ _ _ _ _ ou " plan de Reconstruction européenne » (European Recovery Program) était

proposé à toute l'Europe, y compris aux pays de l'Est, et même à l'Union soviétique. Il était toutefois assorti de deux

conditions : d'une part, l'aide américaine serait gérée par des institutions européennes communes, et d'autre part, le

gouvernement fédéral américain aurait un droit de regard sur sa répartition. Staline hésita, puis, fin juin, fit part de son

refus. La Pologne et la Tchécoslovaquie, qui, dans un premier temps, avaient donné une réponse favorable à la

proposition américaine, se virent obligées de la refuser à leur tour.

Finalement, seize pays, rejoints en 1949 par l'Allemagne de l'Ouest (RFA), acceptèrent le plan Marshall : la France et le

Royaume-Uni - qui en seront les principaux bénéficiaires - l'Autriche, le Benelux, la Grèce, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, les

pays scandinaves, le Portugal, la Suisse et la Turquie. En avril 1948, ces seize pays fondèrent l'Organisation européenne

de coopération économique (OECE), qui deviendra plus tard (en 1960) l'Organisation de coopération et de

développement économiques (OCDE), organisme supranational dont la fonction première était de gérer et de répartir

l'aide américaine entre les pays membres. Cette aide à la reconstruction se composait d'une partie financière

(subventions et prêts) et d'une partie en produits et équipements divers (denrées alimentaires, tracteurs, outils de

production, etc.).

L'objectif du plan _ _ _ _ _ _ _ _, toutefois, n'était pas uniquement économique. Le gouvernement fédéral américain à

Washington avait compris que la détresse des populations européennes faisait le jeu des partis _ _ _ _ _ _ _ _ alignés

sur Moscou. En France et en Italie notamment, plus d'un quart de l'électorat votait _ _ _ _ _ _ _ _ . Dès lors, l'injection

de capitaux américains était le complément économique de la doctrine du _ _ _ _ _ _ _ _ _ endiguer l'influence

soviétique par la création d'un espace de prospérité en Europe. c) la réaction soviètique En octobre 1947, lors de la conférence fondatrice du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ , Andreï _ _ _

_ _ _ _ __ , secrétaire du _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ __ __ _ ___ _ _ _ _ _ ____(PCUS), réuni avec les délégués des neuf partis

communistes européens, dénonça l'" impérialisme américain » qui, d'après lui, vassalisait les économies européennes

en les plaçant sous la tutelle de Washington. Selon la doctrine _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, le monde était désormais divisé en

deux camps antagonistes : d'un côté, un " camp impérialiste et anti-démocratique » dont les États-Unis serait " la

principale force dirigeante » ; de l'autre, un camp " anti-impérialiste et démocratique » placé sous l'égide de Moscou.

2- la constitution d'un " glacis » territorial et idéologique pour repousser les

menaces loin des frontières de l'URSS

-->en s'entourant de pays alliés le long de ses frontières. L'Armée rouge ne se retire pas des pays qu'elle a libérés du

nazisme et, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta, n'y organise pas d'élections libres

-->en repoussant plus à l'Ouest les frontières de l'URSS par l'annexion des pays baltes et d'une partie de la Pologne,

polonaise (partage effectué lors de la conférence de Potsdam) ;

-->en imposant des gouvernements pro-soviétiques dans les pays d'Europe centrale et orientale occupés par l'Armée

rouge (à l'exception de l'Autriche), pays qui deviendront plus tard des " démocraties populaires ». Le coup de Prague

en Tchécoslovaquie - l'une des rares réelles démocraties d'avant-guerre en Europe de l'Est - fut l'expression la plus

visible, pour l'Ouest, de cette politique, et fut perçu comme la manifestation de la volonté hégémonique de l'URSS.

B- Deux " blocs » dans une lutte impérialiste (47-53):

1-deux " frères ennemis » anciens

-dès le XIXème siècle Alexis de Tocqueville disait: " chacun d'entre eux [États-Unis et Russie]

semble être appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains les destinées de la moitié du

monde » C'est à dire qu'ils ont ont tous deux vocation à devenir un empire à l'échelle mondiale, et s'opposeront pour

la domination globale dès qu'ils entreront en contact. -des pays congenitalement expansionnistes: Etats Unis et URSS sont des Etats j qui ont fondé

leur histoire sur la conquête d'un très vaste territoire à la recherche de nouvelles ressources spatiales et naturelles;

vers l'ouest t pour les américains , développant l'esprit pionnier allié au capitalisme et à une foi messianique en leurs

capacités voire leur supériorité civilisatrice; vers l'est et les grands espaces sibériens pour les Russes, connectant ainsi

les deux pays par l'interface pacifique et le détroit de Bering. -le début du XXème siècle les considère comme des pays jeunes, en expansion rapide, tout

deux peu impliqués dans les affaires du monde (doctrine de _ _ _ _ _ _ _ _ aux Etats unis par exemple " _ __ _ _ _ _ _

_ _ _ _-_ _ _ _ _ »). Les évènements en Europe les obligent alors à sortir de leur réserve puisqu'ils sont directement

menacés par l'expansionnisme nazi et l'affaiblissement des anciennes puissances dominantes (France et Royaume Uni)

les entrainant à envisager un nouvel ordre mondial naturellement impérialiste puisque concurrentiel.

2-la constitution des deux blocs

a) les questions nucléaires au centre de la guerre froide. Il semble que celles-ci, grâce à leur capacité de destruction inégalée, soient en

grande partie responsables de l'absence de conflit à grande échelle entre les deux blocs, ce qu'on appelle l'" équilibre

de la terreur » par la dissuasion, une peur du nouveau conflit mondial sous peine de la " destruction mutuelle

assurée » (DMA), à partir du moment où les superpuissances ont admis que l'usage des armes nucléaires doit être

restreint au minimum (admission faite au moment de la guerre de Corée) Ainsi la menace de conflit nucléaire aura

désamorcé la crise des missiles de Cuba, ainsi que la crise du canal de Suez, limitant les conflits aux théâtres régionaux

ou locaux. Chaque État se range donc sous la protection de l'une ou l'autre des

superpuissances : c'est le " parapluie nucléaire ». Le ralliement des États se fait par une série de pactes L'exemple de l'Allemagne: dans leur zone d'occupation, les Soviétiques mènent avec vigueur la

dénazification décidée à la conférence de Potsdam. Plus de 120 000 personnes sont internées dans

des " camps spéciaux » qui existeront jusqu'en 1950. 42 000 détenus y seraient morts de privations et de sévices. Cette politique d'épuration va de pair avec la nomination de cadres

communistes aux postes-clés de l'administration, de la police et de la justice, et plusieurs milliers

d'agents ayant travaillé sous le IIIe Reich sont " recyclés » par les nouveaux services de sécurité

d'Allemagne de l'Est ou maintenus dans l'administration et de nombreux fonctionnaires de l'ancien régime serviront le nouveau pouvoir jusqu'aux années 1960.

(l'OTAN:organisation du traité de l'Atlantique nord): c'est la " pactomanie », expliquant la rapide mise en place des

blocs durant la guerre froide. Un bloc se définit donc comme un ensemble de pays sous le parapluie nucléaire d'une

superpuissance. Très vite, le monde se divise en deux blocs b) des espaces identifiés c) des conceptions politico-économiques opposées d) les premières crises --> Le Blocus de Berlin (résumez à partir des vidéos) ............. --> La guerre de Corée (juin 1950 - juillet 1953)

le conflit opposa la Corée du Sud, soutenue par les forces de l'ONU (fournies surtout par les États-Unis, puis par la

France, la Grande-Bretagne, le Benelux et la Turquie), à la Corée du Nord, appuyée à partir de 1951 par les troupes de

la _ _ _ _ _ _ _ _ _ populaire. Le Japon très proche et l'accés aux pacifique entrainent le raidissement des relations avec

les États-Unis, Cette guerre marque un premier point point culminant de la guerre froide entre l'Est et l'Ouest dans la

mesure ou le général Mac Arthur en charge des forces occidentales demanda l'autorisation de l'utilisation de l'arme

nucléaire sur la Corée du Nord. Elle aboutit à la reconnaissance des deux États coréens par les États-Unis et l'URSS.

e) des " purges » intérieures

--> en URSS et dans le bloc de l'est: les leaders des partis non-communistes qui refusent de se rallier au régime sont

écartés;de nombreux procès politiques contre des personnes accusées de dévier de la politique de Moscou, (donc

d'être " _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ »), ou de travailler pour l'Occident.

--> aux Etats Unis: à partir de 1947 les artistes suspectés de sympathies communistes sont placés sur la " liste noire »,

et empêchés de travailler. Les " dix d'Hollywood », refusant de répondre aux questions en invoquant le premier

amendement, sont emprisonnés. La Commission d'enquête de la Chambre des représentants sur les activités

antiaméricaines (House Un-American Activities Committee ou HUAC) enquête sur la propagande communiste et fait

boycotter 300 artistes par les studios. Des artistes comme Bertolt Brecht, Charlie Chaplin, Jules Dassin et Orson Welles

doivent quitter les États-Unis.

Entre 1950 et 1954, le sénateur républicain Joseph _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _, mène une véritable chasse aux

" Rouges ». Il fait mettre en accusation pêle-mêle tous ceux qu'il soupçonne d'être des membres du Parti communiste,

des " compagnons de route » ou de simples sympathisants : des fonctionnaires, des artistes, des intellectuels, des

savants et des hommes politiques.

C- vers une coexistence pacifique (53-62)

1-mort de staline et déstalinisation

Le 5 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par Nikita Khrouchtchev, qui condamne les crimes de Staline et

commence le processus de déstalinisation en URSS. Fort de la possession de l'arme nucléaire depuis 1949 (bombe A

puis bombe H beaucoup plus destructrice) la situation se stabilise à défaut de réellement s'apaiser. Ainsi Khrouchtchev,

en 1960, réaffirme l'usage soviétique de l'arme nucléaire en cas d'attaque. Malgré tout le nouveau numéro 1 a du mal

à se faire respecter de tous les cadres du parti et de l'armée et va devoir s'employer à leur démontrer sa force et son

obstination (crise des missiles de Cuba en 1962)

2-l'interventionnisme plutot que l'affrontement meme indirect

Aux Etats Unis, même si le président Eisenhower (1953-1961) justifie l'intervention des États-Unis dans le

monde (abandonnant ainsi définitivement l'isolationnisme) et prévoit des " représailles massives » en cas d'attaque

de l'URSS, un " équilibre de la terreur » se met en place et préside à cette période. Il promet par exemple, des aides

économiques et militaires aux États du Moyen-Orient pour faire front à l'influence soviétique (exemple de la crise au

Liban en 1958)

3-une attitude plus ouverte des nouveaux dirigeant americains

Le Président Kennedy (janvier 61-novembre 63) veut pour sa part empêcher le communisme de se répandre

dans le tiers monde. il appelle ainsi à ce que la " force et l'unité militaire requise dans la lutte contre le communisme

soient contrebalancées par des espoirs de désarmements et de coopération globale ». Dans ce cadre, il crée " l'Alliance

pour le Progrès » (1961), un programme d'aide économique pour aider l'Amérique latine et contrer l'influence de

Cuba, accroît l'aide américaine au Congo-Kinshasa et envoie des " conseillers militaires » au Laos et au Viêt Nam. Dans

le même temps, la doctrine MacNamara de riposte graduée en fonction de l'eventuelle agression remplace, en 1962,

la doctrine Dulles de représailles massives.

Durant cette période, il y a un dialogue plus ouvert entre les dirigeants des deux blocs. Khrouchtchev

rencontre Eisenhower en 1956 au Royaume-Uni, en 1959 aux États-Unis, en 1960 en France et Kennedy en 1961 à

Vienne.

4-des crises internes aux deux blocs à l'affrontement presque direct.

L'insurrection de Budapest (1956): en Hongrie L'agitation des écrivains, des étudiants et des journalistes

prouve une émancipation progressive vis-à-vis du Parti des travailleurs hongrois (le parti unique), ainsi qu'une

désagrégation du système totalitaire. Mais l'insurrection hongroise est rapidement écrasée par les chars soviétiques,

ceci sans réelle réaction du bloc de l'Ouest.

La crise de Suez (1956): En 1956, le monde assiste à une guerre entre l'Égypte d'une part, la France, le

Royaume-Uni et Israël d'autre part. La France et le Royaume-Uni subissent les pressions des deux superpuissances,

lesquelles n'apprécient pas de ne pas avoir été mises au courant de l'opération autour du canal de Suez. L'URSS

menace d'utiliser l'arme atomique, car elle y voit une guerre coloniale. Dans ce dossier, les deux grandes puissances

adoptent la même position.

La deuxième crise de Berlin (1961): (résumez à partir des vidéos)............................................

La crise des missiles cubains (1962): (résumez à partir des vidéos)............................................

D-La " détente » (1963 - 1976)

Le dénouement de la crise de Cuba fut un succès médiatique plus que politique pour les États-Unis, quoiqu'ils

dussent désormais tolérer un pays communiste à l'intérieur de leur " périmètre de défense ». D'autre part, cette

" diplomatie au bord du gouffre » avait effrayé le monde entier, le cataclysme nucléaire fut en effet très proche.

L'installation d'un téléphone rouge, ligne directe entre Moscou et Washington, et l'ouverture de négociations sur la

limitation des armements ramène les puissants a davantage de réalisme et de rationalité. Kennedy, devenu encore

plus populaire, change la politique de son pays vers un plan un peu plus pacifique. Mais il n'a pas le temps de mettre

en place toutes ses idées : le 22 novembre 1963, en voyage à Dallas, au Texas, Kennedy est assassiné en pleine gloire .

Khrouchtchev, quant à lui, sort très affaibli de la crise, critiqué en interne, moqué par Castro et surtout par Mao

Zedong qui affirme alors la Chine comme seul gardien du communisme. En 1964, il est remplacé par Leonid Brejnev

(1964-1982)

1-Les accords de désarmement nucléaire

En août 1963, ils signent le traité de Moscou, qui interdit les essais nucléaires atmosphériques et sous-marins.

En janvier 1968, par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), issu d'un projet conjoint américano-soviétique

présenté à la Commission du désarmement à Genève, ils s'engagent, ensemble avec le Royaume-Uni, à ne transférer ni

armes ni technologies nucléaires aux États non dotés d'armes nucléaires (ENDAN). En mai 1972, les accords SALT I

(...................................................), signés par le président Nixon (1969-avril 1974) et Brejnev. En juin 1979, le président

Carter (1977-1981) et Brejnev signent les accords SALT II .

Les mobiles de ce rapprochement sont multiples. Il y a d'abord à l'évidence la volonté de se dégager d'une

course aux armements de plus en plus coûteuse, et absurde en raison de la " capacité de surextermination » (overkill)

des arsenaux nucléaires ; par ailleurs, l'URSS est contestée par la République populaire de Chine, la rupture sino-

soviétique permettant, dans le cadre d'une diplomatie désormais triangulaire, un rapprochement sino-américain ; en

même temps, en raison d'une économie qui stagne, l'URSS a besoin d'une aide extérieure que les États-Unis lient à des

accords politiques et enfin, les États-Unis, de leur côté, sont engagés dans la guerre du Viêt Nam qui absorbe une part

excessive du budget américain : d'où le désir des deux " adversaires-partenaires » (Raymond Aron) d'aboutir à une

gestion raisonnable de la guerre froide.

2-Les superpuissances contestées (1962 - 1975)

A l'Est. En 1968 la Tchécoslovaquie installe le " socialisme à visage humain » et prône une relative

libéralisation. Il débute le 5 janvier 1968, avec l'arrivée au pouvoir du réformateur Alexander Dubček et s'achève le 21

août 1968 avec l'invasion du pays par les troupes du Pacte de Varsovie. le Printemps de Prague touche à sa fin, la

doctrine Brejnev de 1968 énonçant une " souveraineté limitée » pour les pays du bloc de l'Est, justifiant ainsi

l'intervention de Moscou.

En extrême orient la cohésion apparente du " bloc communiste » se fissure à partir de la rupture avec la

Chine de Mao, qui voit ces deux régimes s'affronter sur le terrain idéologique et diplomatique. Le risque d'une guerre

entre ces deux géants fut pris très au sérieux lors du conflit frontalier sino-soviétique de 1969 et Mao choisit de se

rapprocher des États-Unis pour des raisons geostratégiques. Puissance nucléaire depuis 1964, la Chine, elle est

reconnue par l'ONU sous la pression de Nixon en 1971 et entre directement au conseil de sécurité

En Asie et en Afrique, les premiers pays décolonisés refusent de s'aligner sur l'un ou l'autre des deux blocs à

l'occasion de la conférence de .......................... en 1956, C'est la naissance d'un troisième bloc dit " Third World » et

traduit en ".................................. »

À l'Ouest, De Gaulle prend ses distances avec les États-Unis et l'OTAN, en se retirant du commandement

intégré de l'Alliance atlantique en 1966. La France continue néanmoins à être membre de l'OTAN mais le siège de

l'organisation quitte le pays. En 1969, Willy Brandt devenu chancelier de la RFA engage une politique de

rapprochement et d'ouverture vers la RDA, l'" Ostpolitik ». Les deux États se reconnaissent mutuellement en 1972 et

entrent à l'ONU en 1973.

Aux Etats Unis, confronté à une intense agitation intérieure (Convention nationale démocratique de 1968,

mouvement hippie dirigé contre la guerre au Viet-Nam, mouvement de reconnaissance des droits civiques de Martin

Luther King, ...), Nixon décide une réduction de l'engagement militaire direct dans le monde, celui-ci optant de plus en

plus pour un interventionnisme discret, via les forces spéciales, et des conflits locaux gérés par la CIA. Dans le même

temps, la Realpolitik du ministre Kissinger admet l'existence de l'URSS et le dialogue nécessaire, c'est le temps des

espions et de la desinformation qui rattrappe bientôt Nixon et le force à démissioner (Watergate)

En 1975, les accords d'Helsinki sont signés par 33 États européens, URSS comprise dans la somme, le Canada

et les États-Unis. Les accords doivent permettre la coopération entre les États, la libre circulation des personnes et le

respect des droits de l'homme.

3-Les limites à la " détente »

Les deux Grands sont impliqués dans des conflits importants. Tous deux mènent une lutte d'influence dans les

pays du tiers monde en pleine décolonisation: c'est ce que l'on nomme les " conflits périphériques ».Par ailleurs les

États-Unis soutiennent toujours de nombreux pays indépendamment de leur type de gouvernement (y compris des

dictatures), dans le cadre de la vieille doctrine de l'endiguement et provoquent ou favorisent plusieurs coups d'État

comme au Chili (1973) en Amérique latine; le régime castriste, lui même soutenu par Moscou y alimente des guérillas

révolutionnaires, qui se soldent par des échecs.

La guerre du Viet-Nam:(résumez à partir des vidéos)............................................

E-La seconde guerre froide ou " guerre fraîche » (1975 - 1985)

1-le retour de l'expansionnisme soviètique

Profitant du déclin des États-Unis sur la scène internationale du fait de l'humiliation subie au Viêt Nam et de

la politique relativement pacifiste du président Carter, l'Union soviétique s'engage davantage, notamment en Asie, en

Afrique et en Amérique du Sud, mais aussi en Europe (crise des euromissiles).

En 1979, Jimmy Carter met en place le programme afghan d'aide militaire et financière aux moudjahidins

afghans, En réponse à la fin décembre de la même année, les troupes soviétiques entrent en Afghanistan.

En Janvier 1980 : la Maison-Blanche déclare alors qu'elle n'hésitera pas à intervenir militairement dans le

golfe Persique pour défendre ses intérêts nationaux. Il déclare en outre le boycott des Jeux olympiques de 1980, à

Moscou, tandis que les accords SALT II ne sont pas ratifiés. En Iran, une révolution islamique menées par l'Ayathollah

Khomeiny renverse le régime du Shah soutenu par les Etats Unis et s'attaque ouvertement aux intérets US avec la

bénédiction russe.

2- America is back (1981)

Aux États-Unis, discrédité par sa politique internationale jugée désastreuse, Carter est battu aux élections par

Ronald Reagan. Sous les présidences de Reagan (1981-1989), puis de George Herbert Walker Bush (1989-1993), les

valeurs conservatrices sont remises à l'honneur, comme la morale puritaine. En économie, Reagan suit un programme

néolibéral inspiré en particulier par l'École de Chicago (monétarisme de Milton Friedman), tempéré par un creusement

considérable des déficits publics.

Les interventions extérieures se développent : à l'extérieur, ils abandonnent la détente, dénoncent l'Union

soviétique comme " l'empire du mal » (lors d'une convention nationale d'évangélistes) et donnent aux États-Unis les

moyens militaires de " défendre la liberté et la démocratie ». Les interventions directes et indirectes augmentent dans

le monde : reprise en main de l'opération Charly menée dans toute l'Amérique latine par la junte argentine, aide aux

Contras contre le Nicaragua en 1981-1986 et invasion de la Grenade en 1983.

3- »Euromissiles » et " Guerre des Etoiles »

A la suite de cette remontée en tension entre les deux blocs, l'Union soviétique stationne des missiles

nucléaires moyenne portée SS-20 en Europe de l'Est. L'OTAN répond alors par l'installation progressive de Pershings et

de missiles de croisière américains sur le territoire de cinq pays membres dont l'Allemagne malgré l'opposition de

l'opinion publique (grandes manifestations pacifiques, soutenues par les partis communistes dans les pays concernés

avec ce slogan " Plutôt rouge que mort » ((de) Lieber rot als tot) ou cette phrase du président français François

Mitterrand au Bundestag : " Le pacifisme est à l'Ouest, les missiles sont à l'Est. ». Ce sera finalement le poids trop

important pris par le budget militaire dans une économie soviètique en crise qui mettra fin à cette course.

Le 23 mars 1983, Ronald Reagan annonce le projet Initiative de défense stratégique (IDS) ou " guerre des

Étoiles » : les États-Unis seraient protégés des armes nucléaires par un " bouclier spatial » très coûteux qui les

dévierait. L'Union soviétique ne peut pas suivre, abandonne la course aux armements et consent à négocier. Le

président Clinton (1993-2001) y renoncera et c'est George W. Bush (2001-2008) qui le reprendra à l'occasion des

attentats du World Trade Center F- l'implosion de l'URSS et la fin de la guerre froide (1985-1990)

1- le désarmement

Le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS. Devant la crise économique extrême que

quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22