[PDF] Dissertation : faut – il s’interdire toute mesure



Previous PDF Next PDF







Dissertation Eco : Libre change ou protectionnisme

partisans du protectionnisme ne souhaitent donc pas entraver à l'excès les échanges internationaux, mais mieux les contrôler pour éviter les inconvénients les plus graves d'un libre-échange généralisé et plus ou moins sauvage Par exemple, le libre-échange entraîne d 'importantes destructions d' emplois dans les secteurs soumis



Dissertation : Libre-échange ou protectionnisme

32 Dissertation : Libre échange ou protectionnisme ? 2 CORRIGE-TYPE Document 1 : Le commerce croît toujours plus vite que la production mais c'est en période de crise que l'écart est le plus grand Il semble que l'ouverture des frontières est un moyen de compenser ses propres insuffisances



Dissertation : faut – il s’interdire toute mesure

libre-échange et protectionnisme est à nouveau d'actualité La crise de 2008 et ses répercussions ont en effet exacerbé les tensions internationales : les pays durement affectés par la récession et le chômage risquent de chercher à se protéger de la concurrence Cependant, un protectionnisme total aurait des effets très négatifs sur



SES Terminale Dissertation : Correction

les limites du libre-échange qui peuvent justifier le recours au protectionnisme) - ce sujet porte sur les raisons pouvant conduire à recourir au protectionnisme et non les moyens mis en oeuvre pour limiter les échanges internationaux de biens et services (une sous-partie sur ceux-ci serait donc hors-sujet) 2- Définition des mots clés :



Avantages et inconvénients du libre échange et du protectionnisme

libre échange Il peut aller de pair avec l'essor du commerce extérieur et de la croissance cf P Bairoch Les revenus de la protection (mesures tarifaires) financent la croissance Selon la théorie du public choice, le protectionnisme offre aux hommes politiques l’occasion de gagner des voix



Le protectionnisme : un frein à la croissance économique

d’accords de libre-échange par année La proportion du PIB mondial couverte par des accords de libre-échange est passée d’un peu moins de 10 en 1980 à 25 planète en en 2015 Cette tendance a amené une baisse généralisée des tarifs imposés sur les importations ainsi qu’une diminution des autres types de barrières



Le protectionnisme est-il favorable à la croissance

libre-échange entraîne un double effet dépressif, direct sur les salaires, indirect à travers la concurrence fiscale qu’il rend possible » Le protectionnisme entraîne donc un nivellement par le bas qui pénalise la croissance



I DISSERTATION

avérées, du libre-échange, notamment en matière sociale et environnementale, la remise en cause de la configuration actuelle des échanges internationaux ne semble pas dénuée de sens Il ne s’agit sans doute pas de prôner un retour au protectionnisme, mais peut-être de passer du



Dissertation s’appuyant sur un dossier documentaire

Le libre-échange est-il préférable au protectionnisme ? DO CUME NT 1 [ L a ] t h é o ri e , d i t e d e s a va n t a g e s co mp a ra t i f s, p ré se n t e l e d é f a u t ma j e u r d ’ i g n o re r l ’ i mp a ct d e l a d e ma n d e su r l e s vo l u me s é ch a n g é s

[PDF] fiche metier

[PDF] Sapeur Pompier Professionnel

[PDF] Les techniques de paiement ? l 'international - cloudfrontnet

[PDF] Le secteur informel au Maroc - cloudfrontnet

[PDF] Le secteur informel :

[PDF] Le taylorisme - cloudfrontnet

[PDF] une injection intravitréenne d 'Avastin - ophtalmologie lariboisière

[PDF] livre blanc sur l 'avenir de l 'europe - Europa EU

[PDF] L 'aventure - Decitre

[PDF] LES AVENTURES DE PINOCCHIO

[PDF] EPFC (ref 421) Avenue de l 'Astronomie, 19 - 1210 Bruxelles tel : 02

[PDF] Plan de Strasbourg

[PDF] Plan d 'accès Dépêche du Midi - Manatour

[PDF] Plan d 'accès Dépêche du Midi - Manatour

[PDF] Plan d 'accès Dépêche du Midi - Manatour

Dissertation : faut - il s"interdire toute mesure protectionniste ? Doc 1 : les effets positifs de l"ouverture : orientation du commerce et niveau de vie dans les pays en développement Doc 2 Les récessions et leurs conséquences font le lit du protectionnisme. Quand la production baisse et que le chômage augmente, l"idée que les échanges avec l"étranger y sont pour quelque chose est séduisante. La tentation grandit d"exporter le chômage en bloquant les importations et en subventionnant les industries nationales, même si de telles mesures sont manifestement contre-productives. La Crise de 1929 a engendré des mesures ultraprotectionnistes qui ont aggravé le chaos économique et social aux quatre coins du monde. [...] En 1929, le Congrès américain avait commencé à réfléchir à une augmentation substantielle des droits de douane avant même le krach boursier. En juin 1930, malgré les protestations de nombreux économistes, la loi Smoot-Hawley relative aux droits de douane a été promulguée, nourrissant un profond ressentiment dans les autres pays et déclenchant quelques mesures de représailles. [...] L"année 1931 a vu une détérioration de plus en plus rapide du commerce international et une course folle pour protéger les marchés intérieurs et les balances des paiements. De grands pays ont procédé à de fortes dévaluations, imposé des restrictions de change, ou encore largement relevé les droits à l"importation et contingenté les importations. [...] Le commerce mondial a diminué de 25 % en volume entre 1929 et 1933, la moitié ou presque de ce recul étant imputable au relèvement des barrières commerciales. Aux États-Unis, l"application du nouveau tarif s"est traduite par une hausse du droit de douane moyen

sur les importations taxables, qui est passé de 40 %, un chiffre déjà élevé, à 47 %.

[,..] Bien que le protectionnisme n"ait pas été à l"origine de la crise des années 30, le

renforcement des obstacles au commerce l"a aggravée et, pire encore, a contribué à asphyxier la reprise. La production mondiale est revenue à son niveau d"avant la crise en 1938, mais avec un ratio commerce/PIB inférieur d"environ 20 % à celui de

1929. Bien que les différentes séries de restrictions aient été progressivement

supprimées à partir de 1934, il a parfois fallu plusieurs dizaines d"années pour

revenir sur les initiatives malheureuses prises entre 1930 et 1932. Source : Christian Henn et Brad McDonald " Éviter le protectionnisme », Finances & Développement, FMI, mars 2010, pp. 20-23 Doc 3 Importations et emplois dans l"industrie française de l"habillement Document 4 : emploi manufacturier dans quatre pays européens (en % du total

Datastream ,Eurostat ,Natixis

Corrigé

Introduction

Entrée en matière : Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les échanges internationaux de biens et de services ont connu une croissance sans précédent, dépassant largement celle du PIB : les échanges mondiaux ont progressé cinq fois plus vite que le PIB mondial entre 1950 et 2010. Outre les progrès dans les transports et les communications, l"un des facteurs de cette croissance est la libéralisation organisée et concertée des échanges, au sein des accords du GATT, devenu l"OMC en 1995, qui a permis une division par 10 du montant moyen des droits de douanes depuis sa création. Les droits de douane sont en effet l"une des mesures possibles d"une politique protectionniste, visant à réduire les importations de produits étrangers en augmentant leur prix sur le territoire national. Problématique : Malgré ce contexte de libéralisation des échanges, le débat entre libre-échange et protectionnisme est à nouveau d"actualité. La crise de 2008 et ses répercussions ont en effet exacerbé les tensions internationales : les pays durement affectés par la récession et le chômage risquent de chercher à se protéger de la concurrence. Cependant, un protectionnisme total aurait des effets très négatifs sur la croissance de tous comme dans les années 1930. Pour éviter ces deux écueils, peut-on envisager une simple modération du libre-échange, en s"autorisant l"utilisation de certaines mesures protectionnistes ?

Annonce du plan : Si le libre-échange, tel qu"il est pensé et vécu, exclut toute

mesure protectionniste (partie I), le contexte actuel peut cependant justifier un protectionnisme modéré (partie II). I - La généralisation et les avantages du libre-échange excluent en principe toute mesure protectionniste

Présentation : La libéralisation des échanges a des atouts qui ont été démontrés

théoriquement (A) et empiriquement (B).

A Les vertus théoriques du libre-échange

L"ensemble de l"argumentaire théorique libéral en faveur du libre-échange conduit à considérer qu"il faut s"interdire toute mesure protectionniste, puisque celle-ci

conduirait à des effets néfastes sur la croissance. En effet, dès le XVIIIe siècle,

Adam Smith puis David Ricardo, ont démontré les vertus du libre-échange. Chaque

nation a ainsi intérêt à se spécialiser dans la production et l"exportation des produits

pour lesquels elle possède un avantage absolu ou comparatif. Chaque nation devient ainsi plus compétitive dans ses spécialisations, ce qui permet d"accroître la richesse produite et toutes les nations sont gagnantes à pratiquer le libre-échange. Ces gains au libre-échange sont essentiellement dus aux gains de productivité liés à la division du travail et à l"extension des marchés. En effet, le libre-échange incite les

entreprises à accroître leur compétitivité-prix, grâce à une rationalisation accrue de

leur production. Elles peuvent alors réaliser des économies d"échelle importantes. Cet effet-taille permet ainsi des réductions de coûts et donc de prix. Les importations permettent ainsi des prix plus attractifs, ce qui a un effet positif sur le pouvoir d"achat et donc sur la consommation, vecteur de croissance. B Les vertus du libre échange constatées empiriquement L"analyse de deux périodes historiques particulières semble confirmer les thèses libre-échangistes. Entre 1963 et 1992, les économies qui se sont ouvertes aux échanges internationaux se sont développées bien plus vite que les économies autocentrées (doc. 1). Les premières ont connu les taux de croissance annuels de leur PNB par habitant les plus élevés, entre 6 et 7 %. Certes, dans cette période exceptionnelle des Trente Glorieuses, la croissance peut être expliquée par d"autres facteurs. Mais même après le premier choc pétrolier, seules les économies très ouvertes maintiennent le taux de croissance de leur PNB par habitant aux alentours de 6 % alors que les autres, même modérément ouvertes, voient ce taux chuter en dessous de 3 %, voire même atteindre des taux nuls ou négatifs pour les économies fermées ou

modérément fermées. Ainsi, le libre-échange aurait joué un rôle non négligeable sur

la croissance, notamment dans les pays asiatiques.

La période des années 1930 a été marquée par un repli protectionniste général qui a

été source d"aggravation de la crise de 1929. Les mesures protectionnistes prises en chaîne et par représailles, par de nombreux pays, ont réduit les échanges internationaux de 25 %, autoalimentant ainsi la récession générale. Il a fallu attendre

1938 pour retrouver le niveau du PIB mondial de 1929 (doc. 2). Cet exemple

historique nous rappelle les dangers du protectionnisme, tel qu"ils avaient été théorisés par les libéraux. Transition : Cependant, brandir le spectre de la crise des années 1930 pour inciter les pays à s"interdire toute mesure protectionniste, semble peu judicieux aujourd"hui. Dans la mesure où le contexte a changé, le débat sur la possibilité de pratiques protectionnistes est de nouveau d"actualité. II - Une modération du libre-échange dans le contexte actuel Présentation : La présentation théorique et empirique habituelle des effets bénéfiques du libre-échange ne doit cependant pas masquer ses effets pervers (A). Or c"est la prise en compte de ces effets pervers, notamment dus au non-respect des règles de la concurrence, qui devrait justifier certaines mesures protectionnistes (B). A. Existence de certains effets pervers du libre-échange Contrairement à ce qu"énonce la théorie libérale, tous les pays ne gagnent pas à l"échange. En effet, des économies hyper- spécialisées, notamment dans la production de produits primaires (produits agricoles ou ressources minières) risquent de voir se dégrader leurs termes de l"échange : leurs exportations soumises à de très fortes variations des prix ne génèrent pas es ressources suffisantes pour financer le développement d"industries à plus forte valeur ajoutée. Ces économies, notamment celles de l"Afrique, se retrouvent ainsi très dépendantes des variations de la demande mon: ale et donc fragilisées, en raison même de leur ouverture aux

échanges mondiaux.

Par ailleurs, les pays anciennement industrialisés sont victimes de la concurrence des pays à bas salaires et du dumping social. Les nouveaux pays industrialisés (NPI) se sont en effet spécialisés dans des industries qui utilisent relativement beaucoup de main-d"oeuvre : l"électronique, le -extile, le jouet, etc. Cela entraîne une destruction de l"emploi industriel dans les pays développés à économie de marché (PDEM). Par exemple en Italie, Allemagne, France et Espagne, la part de l"emploi industriel dans e total des emplois a chuté d"environ 4 points entre 1999 et 2011 ; cette part est ainsi passée, en France, de 16 % à 11 %, (doc. 4). Le libre-échange

peut alors être perçu comme l"une des causes de cette " désindustrialisation ».

L"industrie française de l"habillement peut illustrer ce lien entre libre-échange et destruction des emplois. Sur la décennie 1990, les importations françaises d"habillement ont fortement augmenté, passant de 40 % à 73 % - la production domestique. Dans le même temps, les emplois dans ce secteur ont été quasiment divisés par deux, passant de plus de 260 000 à moins de 140 000 (doc. 3). Ces deux types d"effets pervers du libre-échange. paraissent légitimer la mise en oeuvre de certaines mesures protectionnistes. B Le protectionnisme : une nouvelle légitimité Certains pays peuvent ainsi s"autoriser des mesures protectionnistes dans l"objectif de protéger leurs industries, soit lorsqu"elles sont naissantes (cas des pays en développement - PED) soit lorsqu"elles sont vieillissantes (cas des PDEM). Au XIX"

siècle, Friedrich List est le premier à avoir justifié la protection du marché intérieur

pour les industries naissantes. Ce protectionnisme " éducateur » doit permettre aux jeunes industries d"atteindre une taille suffisante pour être compétitives sur le marché mondial. Plus tard, Nicholas Kaldor défend l"idée d"un protectionnisme " défensif » consistant à protéger les entreprises de la concurrence étrangère, lorsque celles-ci ne sont plus compétitives. Dans le même ordre d"idées, dans les années 1980, certains promeuvent les politiques commerciales stratégiques, visant à subventionner des industries jugées stratégiques (l"aéronautique par exemple, avec Airbus). Cependant, si ces mesures protectionnistes se justifient théoriquement et dans le cadre d"une politique industrielle active ou défensive, elles doivent être très ciblées et temporaires. Elles ne doivent concerner que des activités jugées stratégiques et ne durer que le temps nécessaire à la reconversion de certaines activités vieillissantes ou, pour les industries naissantes, à atteindre une taille suffisante.

Conclusion

Bilan : Dans un contexte de libéralisation des échanges entamée de longue date, le protectionnisme est difficile à légitimer. Non seulement le libre-échange est promu en raison de ses effets bénéfiques mais, en outre, les attitudes protectionnistes des années 1930 ont montré qu"elles ne pouvaient en aucun cas être une issue dans une situation de crise. Cependant, le libre-échange a des effets pervers sur certains PED qui voient se dégrader leurs termes de l"échange ou sur des PDEM qui sont

concurrencés par les pays à bas salaires. Face à ces réalités, des mesures

protectionnistes sont alors envisageables mais à la seule condition qu"elles soient ciblées et temporaires. Ouverture : Cette conception du protectionnisme ne doit plus alors être un sujet tabou. Mais, dans un contexte de mondialisation et d"interdépendance des

économies nationales, ces mesures doivent être organisées et concertées à l"échelle

internationale. Une organisation internationale, l"OMC, pourrait jouer ce rôle, mais les récents cycles de négociations se sont soldés par des échecs, démontrant ainsi la nécessité d"une réforme en profondeur de l"OMC.quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29