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LES MÉTIERS
DE L'INSERM
23
L'Institut national de la santé
et de la recherche médicale L'Inserm est le seul organisme de recherche public français entièrement dédié à la santé humaine.
Notre objectif
: améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l'innovation dans les traitements et la recherche en santé publique.
L'Inserm est le 1
er déposant européen de brevets dans le secteur pharmaceutique et le 4 e dans celui des biotechnologies. L'Institut est également classé au 9e rang mondial des institutions de recherche les plus innovantes.
Travailler à l'Inserm
1. les métiers de la recherche
La recherche fondamentale
qui consiste à décrypter les mécanismes du vivant le fonctionnement de l'organisme humain bien sûr, mais aussi celui des organismes et de toutes autres entités avec lesquels il interagit 2. les métiers d'appui et d'accompagnement de la recherche, qui regroupent des fonctions scientifiques ou administratives
L'étude des maladies des
plus fréquentes aux plus rares
Cancer, maladies infectieuses,
santé mentale, génétique, biotechnologies, bioinformatique, santé publique, environnement techniques biologiques, virologie, risques chimiques, valorisation, gestion financière et administrative, ressources humaines, informatique, communication L'Inserm recouvre une grande variété de métiers, au sein de ses laboratoires et ses administrations, dans toute la France.
Ils sont regroupés dans deux catégories
5 104 3 035
contractuels et vacataires
Bases moléculaires et
structurales du vivant
Génétique, génomique
et bioinformatique
Physiopathologie,
métabolisme, nutrition
Technologies
pour la santé
Cancer
Immunologie, inflammation,
infectiologie et microbiologie
Biologie cellulaire,
développement et évolution
Santé publique
Neurosciences, sciences cognitives,
neurologie, psychiatrie
Nos domaines de recherche
fonctionnaires
L'Inserm
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Le saviez-vous ?
Faire progresser la science, contribuer à améliorer les soins et les traitements pour la santé de tous, animer une équipe de recherche
Au sein d'une équipe de recherche,
le chercheur en biologie est un pionnier : il découvre des mécanismes biologiques jusqu'alors inconnus ou développe des innovations thérapeutiques.
Pour cela, il définit en premier lieu
un sujet de recherche et une problématique, avec les questions et hypothèses qu'il cherche à résoudre.
Puis il établit un protocole,
c'est-à-dire les différentes étapes de la recherche qui permettront de répondre à la problématique.
Il réalise ensuite les expériences
détaillées dans son protocole et en interprète les résultats. À terme, le chercheur doit publier dans une revue scientifique un article décrivant son protocole, ses résultats et ses interprétations, afin de partager ses découvertes avec la communauté scientifique. Si ces dernières donnent lieu
à une application médicale par l'industrie
pharmaceutique, un nouveau médicament ou une nouvelle technologie, un brevet devra être déposé. Le chercheur peut préférer créer sa propre entreprise, afin d'assurer lui-même le développement et la production industriels de ses découvertes.
Enfin, il a aussi pour mission d'encadrer
des étudiants et de les former à la recherche, ainsi que de dialoguer avec différents publics pour diffuser des connaissances. Un chercheur confirmé peut également animer et encadrer une équipe de recherche, composée d'autres chercheurs, d'ingénieurs, de techniciens, voire diriger un laboratoire.
Baccalauréat général
à spécialités scientifiques
mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre
Diplôme de niveau 8
(doctorat dans le domaine de la biologie)
Titulaire d'une thèse
Filière de formation
La thématique de notre équipe est la détermination du sexe chez les mammifères, plus particulièrement la mise en place de la fertilité et l'étude des cellules germinales, celles qui forment les gamètes. Je conçois et développe des projets de recherche fondés sur l'utilisation de modèles animaux comme la souris. Mon travail demande une expertise technique en laboratoire, des connaissances théoriques à mettre à jour en permanence, une capacité à présenter mes résultats sous forme de conférences et d'articles scientifiques. À côté de cela, je donne des cours à l'université sur la génétique du développement des organismes, et j'encadre des étudiants en thèse. En dehors du laboratoire, je prends aussi la parole dans des conférences grand public et dans des lycées. La recherche donne d'abord la liberté formidable de changer de thématiques au cours de sa carrière. C'est une grande flexibilité, un métier sans routine. En contrepartie, il y a une forte évaluation de notre travail et nos résultats, par nos organismes de tutelle.
Enfin, la diversité est stimulante
: la recherche est multiculturelle, on est toujours en contact avec des scientifiques d'horizons variés. Et faire progresser concrètement les connaissances fondamentales, qui un jour participeront au développement de traitements, donne du sens à mon travail. Après un bac scientifique, je me suis orientée vers des études de pharmacie. Mais j'ai découvert que je voulais faire de la recherche. J'ai alors obtenu une licence de biologie, puis une maîtrise et un diplôme d'études approfondies (DEA), l'équivalent des masters 2 actuels, en pharmacologie moléculaire. J'ai ensuite décroché une allocation doctorale, c'est-à-dire un financement pour faire ma thèse. Après mon doctorat, j'ai décidé de poursuivre mon cursus dans un organisme de recherche publique. J'ai été lauréate de différentes bourses de recherche qui m'ont permis de financer un contrat postdoctoral dans un laboratoire de l'Inserm à Nice. Six ans plus tard, j'ai intégré l'Institut comme chargée de recherche. Chercheur est un métier qui demande d'être curieux et adaptable, car la recherche en biologie évolue vite. Il faut savoir remettre en question ses connaissances à tout moment.
CHERCHEUR
· EUSE EN BIOLOGIE
3 000 € en début de carrière 4 246
en fin de carrière
Salaire mensuel brut
Quel a été votre parcours
Quelles sont vos missions en laboratoire
Qu'est-ce qui vous plaît dans ce métier
et quelles qualités sont requises pour l'exercer
Entretien avec Anne-Amandine
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Le saviez-vous ?
Faire progresser la science, contribuer à la connaissance et aux avancées thérapeutiques utiles à la société et à la santé de tous, animer une équipe de recherche.
Au sein d'une équipe de recherche,
le chercheur en immunologie est un découvreur : il étudie notre système immunitaire pour mettre au jour des mécanismes biologiques jusqu'alors inconnus ou proposer des innovations thérapeutiques.
À cette fin, il détermine tout d'abord un
sujet de recherche et une problématique, avec les questions à résoudre et les hypothèses à valider ou infirmer.
Dans un second temps, il met au point
un protocole, détaillant les différentes
étapes de sa recherche qui lui permettront
de répondre à sa problématique. Il mène ensuite les expériences définies selon son protocole et en interprète les résultats.
À terme, le chercheur doit publier
dans une revue scientifique un article décrivant son protocole, ses résultats et ses interprétations, afin de partager ses découvertes avec la communauté scientifique. Si ces dernières conduisent
à une application médicale par l'industrie
pharmaceutique, un nouveau médicament ou une nouvelle technologie, un brevet devra être déposé. Le chercheur peut aussi décider de créer sa propre entreprise, afin d'assurer lui-même le développement et la production industriels de ses découvertes.
Enfin, il a également pour mission
d'encadrer des étudiants et de les former
à la recherche, ainsi que de dialoguer
avec différents publics pour diffuser des connaissances. Un chercheur confirmé peut en outre animer et encadrer une
équipe de recherche, composée d'autres
chercheurs, d'ingénieurs, de techniciens, voire diriger son laboratoire.
Baccalauréat général
à spécialités scientifiques
mathématiques, physique, sciences de la vie et de la terre
Diplôme de niveau 8 (doctorat)
biologie, immunologie
Titulaire d'une thèse
Filière de formation
Mes travaux de recherche concernent les moyens d'activer le système immunitaire contre le cancer. Notre but est de produire de la connaissance, à travers des articles scientifiques et des présentations en congrès, et parfois de déposer des brevets si nous découvrons des solutions thérapeutiques qui peuvent être développées au service des patients. Pour y parvenir, le chercheur doit réfléchir à son projet, au niveau scientifique mais aussi au niveau humain et financier. Cela passe par une veille bibliographique, la rédaction de projets, la conception d'expérimentations, l'analyse et la mise en forme de résultats. Il y aussi de l'encadrement des personnels techniques et étudiants : on n'est jamais tout seul en recherche. Nous menons plusieurs projets en parallèle, souvent en collaboration avec d'autres laboratoires.
Enfin, l'évaluation est importante
: elle a lieu tous les 2 ans pour le chercheur et tous les 5 ans pour son unité de recherche. Elle repose sur différents critères, principalement sur les articles publiés.
C'est un métier passion
: quand on aime son sujet, on a envie de produire de la découverte, de la nouveauté. La variété est agréable et pas une semaine ne ressemble à une autre. On rencontre des personnes différentes, des nouvelles générations, des collègues dans les congrès internationaux. C'est très stimulant et assez compétitif dans le domaine de immunologie. Il faut être curieux et persévérant, et ne pas se décourager quand une manipulation échoue. Après un bac scientifique et une licence de biologie, je me suis orienté vers la biologie cellulaire en master 1 puis l'immunologie en master 2. Ma thèse a porté sur des sujets de cancérologie, d'immunologie et de virologie, et s'est suivie d'un stage postdoctoral de trois ans aux États-Unis et d'un an en France. Je suis en poste à l'Inserm depuis 2015, en tant que chargé de recherche.
Un chercheur est un véritable chef d'orchestre
: son métier consiste d'abord à réfléchir, animer et coordonner différentes personnes autour de la réussite d'un projet.
CHERCHEUR
· EUSE EN IMMUNOLOGIE
3 000 € en début de carrière 4 246
en fin de carrière
Salaire mensuel brut
Quel a été votre parcours
Quelles sont vos missions en laboratoire
Qu'est-ce qui vous plaît dans ce métier
et quelles qualités sont requises pour l'exercer
Entretien avec Nicolas
89
Le saviez-vous ?
Étudier les maladies dans la population, identifier et comprendre les risques de les développer, évaluer l'efficacité des politiques publiques de santé
L'épidémiologiste travaille à identifier
et à comprendre les facteurs de risque des maladies ainsi que les conduites
à risques. Il a notamment pour mission
d'analyser l'ensemble des facteurs (biologiques, environnementaux) qui peuvent jouer un rôle dans l'émergence de pathologies, tels que l'âge, le genre, la profession ou le mode de vie.
Il surveille également l'évolution
de certaines maladies à différentes échelles géographiques, de la ville à la planète.
Si nécessaire, il peut alerter les services
et autorités de santé publique, avec lesquels il travaille en étroite relation, en cas de risque d'épidémie, voire de pandémie.
À l'aide d'outils informatiques et
statistiques, l'épidémiologiste collecte, gère et interprète les données qu'il recueille. Il constitue des banques de données sur lesquelles il s'appuiequotesdbs_dbs33.pdfusesText_39