Évaluation finale n°4 : Portraits de Misérables
cette Thénardier grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile; elle tenait, nous l'avons dit, de la race de ces sauvagesses colosses qui se cambrent dans les foires avec des pavés pendus à leur chevelure Elle faisait tout dans le logis, les lits, les chambres, la lessive, la cuisine, la pluie, le beau temps, le diable
Cosette et les Thénardier
E P ElKsour 2010/2011 9 ème b 1 Devoir de synthèse n°1 Hamdi Naïm Cosette et les Thénardier Cosette est une jeune fille qui vivait chez les Thénardier Elle avait beaucoup souffert à cause de ce
Portraits de fripouilles - Alternative Philo Lettres – Des
Voici le portrait de madame Thénardier Au-delà de la fripouille, on a un portrait d’une forme de monstruosité On n'a encore aperçu dans ce livre les Thénardier que de profil ; le moment est venu de tourner autour de ce couple et de le regarder sous toutes ses faces Thénardier venait de dépasser ses cinquante ans ; madame Thénardier
Tunisiecollegenet - 2011
Elle soufflait avec une sorte de râlement (3) douloureux; des sanglots lui serraient la gorge, mais elle n'osait pas pleurer, tant elle avait peur de la Thénardier, même loin C’était son habitude de se figurer (4) toujours que la Thénardier était là Cosette était laide Heureuse, elle eût peut-être été jolie Elle était maigre
Déroulement
Support: Les Thénardier, Victor Hugo, Les misérables (Pages 228 et 229 du manuel scolaire) Objectif discursif: Amener l’élève à rédiger un texte argumentatif en exprimant un point de vue nuancé Objectifs spécifiques: Amener les apprenants à : -Dégager le portrait caricatural des Thénardier
Séance 5 : portraits croisés de « misérables » A Choisissez
Séance 5 : portraits croisés de « misérables » A Choisissez de travailler sur Fantine, Cosette, les Thénardier, Gavroche, ou Javert B Répondez aux questions suivantes
Vocabulaire Corrigé Partie Accentuer les traits d’un portrait
1M Madeleine dépensa des sommes astronomiques pour faire construire des usines 2 Jean Valjean était d’une force colossale 3 Cosette était prodigieuse, elle avait toujours de bonnes idées 4 Les Thénardier demandaient des sommes exorbitantes pour garder Cosette 5 Javert avait un orgueil démesuré
HUGO, Les Misérables, cinquième partie, Livre I, Chapitre XV
des poèmes, une tragédie en 5 actes, des taductions ) Les Misérables: roman commencé en 1845, repris en 1860 en exil, et publié en 1862 Succès très important auprès du public mais pas auprès des critiques (on prône alors « l’at pou l’at », l’impassibilité de l’auteu)
ACTIVITÉ DE POST-LECTURE Vocabulaire MATIL SULNTI
- un glossaire des mots et expressions dif ciles ; - des activités langagières multiples et variées ; - des exercices de compréhension de texte et de réemploi Thèmes La société La réforme sociale La nature humaine La justice L amour Victor Hugo Les Misérables S Classique de la littérature française 600 mots 800 mots 1000 mots
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1 HUGO, Les Misérables, cinquième partie, Livre I, Chapitre XV, 1862.
[Le 5 juin 1832, une manifestation rĠpublicaine organisĠe ă l'occasion des funĠrailles du gĠnĠral
Lamarque, député de gauche populaire, se termine en émeute violemment réprimée. Hugo groupe
derrière la barricade de la rue de Chanvrerie, dans le quartier des Halles, les principaux personnages du
roman : Marius, Javert, qui seront tous deux sauvés par Jean Valjean, et le petit Gavroche (douze ans),
non brûlées sur les morts. Les gardes nationaux lui tirent dessus, et ses camarades insurgés, retranchés
derrière la barricade, suivent la scène avec inquiétude.]Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l'air
de s'amuser beaucoup. C'était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge
par un couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats
riaient en l'ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s'effaçait dans un coin de porte, puis bondissait,
disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et
cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes1 et remplissait son panier. Les insurgés, haletants
d'anxiété, le suivaient des yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n'était pas un enfant, ce
n'était pas un homme ; c'était un étrange gamin fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les
balles couraient après lui, il était plus leste qu'elles. Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-
cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde2 du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une
pichenette3.Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu
follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de
l'Antée4 dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ;
Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait
son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'ou était venu le coup, et se mit à chanter :
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à...5Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face
contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler. Victor HUGO, Les Misérables (1862) : La mort de Gavroche.