[PDF] Méthode de commentaire critique



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Méthode de commentaire critique

Méthode de commentaire critique L'exercice de commentaire critique d'un document a pour but de répondre aux objectifs suivants : * Repérer les différentes articulations d’un texte (introduction – problématique – méthodologie – discussion – conclusion) Repérer et comprendre les concepts « clés » mobilisés par le/les auteurs



METHODOLOGIE D’ANALYSE D’UN TEXTE : I/ Avant la lecture

METHODOLOGIE D’ANALYSE D’UN TEXTE : I/ Avant la lecture : Un texte n’est pas écrit au hasard, ni pour rien Son but : a Transformer la vision des choses/critiquer ce qui précède b Apporter/Renouveler de la connaissance Par conséquent un texte n’est jamais isolé : il prend corps dans - une réflexion plus générale de l’auteur



FICHE METHODOLOGIQUE : LIRE, ANALYSER, CRITIQUER UN TEXTE DE

Type de publication: étude empirique originale, mémoire ou thèse ; essai ou synthèse critique ; note critique ; manuel ou ouvrage de synthèse destiné aux étudiants ? Quelle est la revue dont est extrait le texte ? S’il s’agit d’un ouvrage : l’éditeur, la collection



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Analyse d’un texte argumentatif : exemple Victor Hugo, extrait de la préface du Dernier jour d’un condamné, 18321 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20



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Méthodologie pour une analyse didactique des manuels scolaires, et sa mise en œuvre sur un exemple Sandie Bernard, Pierre Clément Université de Lyon, Lyon, France Graça S Carvalho Universidade do Minho, Braga, Portugal Le défi du présent travail est de définir une méthodologie didactique pour une analyse critique de manuels scolaires



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symbolique fait d’abord une analyse du texte phrase par phrase et en extrait ensuite les relations qui véhiculent des sentiments, tandis que la technologie statistique traite les textes en une seule phase et fournit une liste de concepts et termes spécifiques du texte



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– Un exercice d’analyse d’un extrait de la préface par rapport à l’évolution historique des conceptions de l’enseignement-apprentissage de la culture est proposé dans le cours « La didactique des langues comme domaine de recherche », Dossier n° 3 : La perspective



Je comprends / 4 pts (05 pour chaque bon appariement) 1 pt

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Licence 1 Semestre 2Christophe HUMBERT

Faculté des Sciences sociales

Méthode de commentaire critique

L'exercice de commentaire critique d'un document a pour but de répondre aux objectifs suivants :

* Repérer les différentes articulations d'un texte (introduction - problématique - méthodologie -

discussion - conclusion) iRepérer et comprendre les concepts " clés » mobilisés par le/les auteurs

iPlacer le/les auteurs dans leur contexte: historique, épistémologique, etc. Il convient de se poser la

question d' " où » écrit l'auteur? iSynthétiser les propos d'un/une auteur-e

iJuger et rendre compte de la portée d'un texte sur différents plans: scientifique (infirmation,

confirmation, renouvellement de connaissances préalables), méthodologique (pourquoi telle

démarche plutôt qu'une autre, lien entre démarche utilisée et visée explicative et/ou compréhensive)

historique (sa place dans l'histoire de la pensée sociologique ou pré-sociologique), politique (implication dans une démarche critique ou " neutralité axiologique » et dans les deux cas " pourquoi »?)

I/ Avant la lecture

Il vous est recommandé de répondre aux questions suivantes :

1. Dans quelle lignée écrit l'auteur ?

2. A quelle époque ?

3. Contre qui ? Avec qui ?

4. Est-ce son 1er texte ? Son dernier ?

5. Quel est l'objet du texte ?

II/ Lire activement et attentivement le texte

Étape 1 : Cherchez la définition de tous les termes qui vous sont inconnus.

Étape 2 : Résumez le texte au fur et à mesure et avec vos propres mots = faire le plan du texte

Étape 3 : Repérez les moments forts du texte (mots de liaison, alinéas...). Étape 4 : Repérez surtout dans un premier temps les moments de conclusions, les moments d'argumentation, les moments d'introduction. Étape 5 : Expliquez les moments importants : d'abord les plus importants = ceux de conclusions ; ensuite les moments d'argumentations. Dans un premier temps, votre travail de commentaire critique consistera à synthétiser les propos de l'auteur.

III/ Comment construire la synthèse

1 . Avant le plan :

Il s'agit toujours de répondre à la question suivante : quelle est l'ambition de l'auteur et l'enjeu du

texte ?

→ En général : 1 ou 2 (voire 3) idées force dans un texte que vous arriverez à dégager à l'issue de

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l'étape 4 ci-dessus · Si 1 idée force uniquement : se servir des différents arguments pour construire le plan. · Si 2 idées force ou plus : construire chaque partie à partir d'elles

→ Accompagner l'exposé (ou le finir, en 3e partie ou en conclusion) par une analyse critique :

- le texte est-il à la hauteur de ses enjeux ? - l'argumentation est-elle solide, cohérente ?

On peut tout-à-fait partager pleinement le point de vue de l'auteur et adhérer à sa démarche, mais

dans ce cas il convient de développer.

2. Le plan en lui-même :

J'ai affecté un code-couleurs aux différentes parties du plan. Le commentaire critique que j'ai moi-

même rédigée concernant le texte de Durkheim présenté ci-dessous comporte le même type de

code, afin que vous puissiez vous y retrouver (cf. synthèse " couleurs » en lien sur le blog).

* Tout écrit démarre par une introduction. Celle-ci suit le développement suivant : une phrase

d'accroche qui éveille l'intérêt du lecteur. Une présentation de l'auteur et du texte. La problématique

à laquelle vous allez tenter de répondre à travers votre écrit. À défaut, la problématique centrale du

texte. !!! La problématique est le point central de votre commentaire, en même temps que, très

probablement, ce qu'il y a de plus difficile à faire. Pas de panique si vous êtes en difficulté sur ce

point dans un premier temps, l'idée est de travailler cela ensembel !!! Enfin, une présentation du plan que vous allez suivre.

* Une première partie, présentant l'idée-force 1 du texte. Dans l'exemple donné, il s'agit de présenter

la rupture prônée par Durkheim vis-à-vis de ses prédécesseurs, dont Auguste Comte. Cette partie

vise à développer la volonté durkheimienne d'étudier les faits sociaux comme des choses, à l'instar

des sciences naturelles.

* La seconde partie présente l'idée-force 2. Dans l'essai de commentaire critique rédigé par moi-

même, j'y présente la démarche qu'on nommera plus tard " déterminisme méthodologique »,

défendue par l'auteur.

*La troisième partie ici présentée propose une analyse critique de l'épistémologie durkheimienne. Il

est également envisageable, le cas échéant, de présenter l'idée-force 3 du texte. * Enfin la conclusion. J'ai choisi de suivre le cheminement inverse de l'introduction. Dans un

premier temps, j'ai repris les différentes parties et leurs apports. Et enfin, j'ai terminé par une

ouverture vers des perspectives. Ici en l'occurrence, j'ai choisi de resituer mes analyses critiques de

l'épistémologie déterministe en évoquant un auteur (Bourdieu) qui avait su allier la rigueur

durkheimienne avec une analyse fine des rapports de domination de son époque. Dans l'hypothèse

où vous n'auriez pas consacré votre troisième partie à une analyse critique, celle-ci peut se placer le

cas échéant dans la conclusion.

Le cas échéant, s'il s'avérait que le texte ne comprenne qu'une seule " idée-force », le plan pourrait

alors se construire sur les arguments employés pour la démontrer (celle-ci serait alors présentée en

introduction) :

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Introduction - argument 1 - argument 2 - argument 3 - conclusion En L1, je ne vous demande pas de rédiger totalement la synthèse, simplement de présenter un

plan détaillé. Seules seront rédigées intégralement l'introduction et la conclusion. Pour le

reste, vous présenterez les choses de la façon suivante :

Partie 1

- idée force : ... - arguments employés par l'auteur pour la démontrer :

Partie 2

idem...

à titre d'exemple, le texte ci-dessous correspond à un commentaire critique que j'ai moi-même

réalisé, à partir d'un extrait d'un ouvrage de Durkheim (tire ci-dessous)

DURKHEIM E., Ch. II " règles relatives à l'observation de faits sociaux », in Les règles de la méthode

sociologique, 1894. Défini comme le " sociologue par excellence » (Simon, 1991), Émile Durkheim vise au travers

de cet écrit à formaliser ce qui constitue selon lui la " méthode sociologique », inaugurant ce faisant une

" rupture épistémologique » (Berthelot, 1991, p.33) avec ses prédécesseurs. Normalien, agrégé de

philosophie, l'auteur s'inscrit dans la tradition positiviste de son époque, à la suite d'Auguste Comte. Si

ce dernier a ouvert en France, la voie d'une science des sociétés à laquelle il donna le nom de

" sociologie », c'est Durkheim qui va s'appliquer à en formaliser les " règles », dans son second ouvrage

ici partiellement présenté.

Nous questionnerons la pertinence épistémologique de la " méthode » durkheimienne, portant

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sur l'analyse des phénomènes sociaux, au sein des sociétés " modernes »1, aux prises d'un processus

d'individualisation croissant amenant une " division du travail social » (Durkheim, 1893).

Dans une première partie, nous tenterons de définir en quoi ce texte permet de poser une rupture

avec les conceptions précédentes de la discipline, tout en s'inscrivant dans une continuité avec les

méthodes des sciences naturelles, visant à " étudier les faits sociaux comme des choses ». Puis, partant

d'une définition du " fait social », nous donnerons une lecture du déterminisme aux fondements de la

méthode durkheimienne. Enfin, nous formulerons une analyse critique de ladite méthode, que nous

considérons impropre à saisir les nouvelles formes de domination, liées à l'émergence des sociétés

capitalistes modernes. Si Durkheim partage le point de vue comtien quant à la nécessité d'appliquer une méthode

d'analyse rigoureuse et " positive » au fonctionnement des sociétés, il va néanmoins marquer ses

distances à l'égard de ce dernier. En effet, alors que Comte part de l'idée d'une évolution continue du

devenir des sociétés humaines, Durkheim va précisément lui objecter que ce sont des " idées » qu'il

prend pour objets d'études. En effet, pour ce dernier la sociologie, en tant que discipline scientifique, ne

saurait pronostiquer un hypothétique devenir des sociétés2. Dans pareil cas, elle resterait au rang d'un

" art » et ne pourrait prétendre à la nécessaire rigueur propre aux sciences. S'inspirant néanmoins de

Comte, c'est dans les sciences naturelles que l'auteur va puiser les fondements de la discipline

nouvellement constituée. Il s'agit d'analyser les " faits sociaux » comme des " choses », à l'instar des

sciences naturelles. Il convient alors de se défaire des " prénotions », afin d'objectiver l'analyse des faits.

Tout comme la révolution copernicienne a dissipé les illusions de nos sens touchant le mouvement des

astres, la sociologie durkheimienne a pour ambition de marquer la " rupture épistémologique » entre les

notiones vulgares et les faits sociaux scientifiquement fondés.

L'auteur définit le fait social comme " toute manière de faire, fixée ou non, susceptible d'exercer

sur l'individu une contrainte extérieure 3 ; ou bien encore, qui est générale dans l'étendue d'une société

1Que nous définirons par la transformation de l'Ancien Régime (notamment par le biais de la Révolution française)

et par " l'émergence de l'industrie dans les sociétés capitalistes occidentales » (Giraud, 1997, p.5), à savoir ce

qu'Adolphe Blanqui a nommé " Révolution industrielle. »

2Ce faisant, il ne s'oppose pas à ce que les résultats de ses analyses soient exploités à des fins politiques. Bien au

contraire, selon ses propos, " la sociologie ne vaut pas une heure de peine si elle ne devait avoir qu'un intérêt

spéculatif » (1893). Il nous semble que sa " méthode », en vue de l'objectivation du savoir, implique de s'écarter, le

temps de l'analyse, de toute visée " utilitaire ». C'est dans une seconde phase, celle de la diffusion des

connaissances ainsi produites, que ses thèses de " sociologie morale » pourront viser alors à éclairer les choix

politiques de son époque. La sociologie de Durkheim pourra alors être considérée comme " une technique sociale

capable de traiter les conflits sociaux. Elle a besoin selon lui de concepts fermes et consistants, permettant de

dégager les lois sociales naturelles [...] » (Pfefferkorn, 2007, p.40).

3Nous soulignons

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donnée tout en ayant une existence propre, indépendante de ses manifestations individuelles » (1894,

ch.1). La " chose » ainsi définie se reconnaît principalement à la contrainte forte qu'elle exerce sur les

individus. En ce sens, la société leur préexiste et ces derniers sont déterminés par elle. En cela,

l'épistémologie durkheimienne est déterministe et holiste. Il ne nie pas la possibilité du changement,

mais il précise que celui-ci ne peut avoir lieu qu'au prix d'un effort plus ou moins laborieux. Les actions

humaines seraient alors comme coulées en des " moules ». Les faits sociaux excèdent ce faisant leurs

manifestations individuelles. Il va citer en illustration de ce principe les formes de solidarité sociale,

qu'il a étudiées dans son précédent ouvrage, à travers les systèmes de règles juridiques qui les

expriment. C'est par ce biais qu'il parvient à étudier le " fait » de la solidarité, en tant qu'il se poursuit

des sociétés à solidarité " mécanique », à celles définies par leurs liens de solidarité " organique »

(1893). Nous reconnaissons à Durkheim l'immense mérite d'avoir formalisé une méthode autant

complexe qu'inédite en son temps, d'interprétation scientifique du fonctionnement des sociétés.

Certaines de ses analyses sur le suicide notamment, d'une grande rigueur méthodologique, continuent

d'être vérifiées plus d'un siècle après leur parution (Besnard, 1997). Il nous semble cependant que les

fondements épistémologiques de sa " méthode » n'en sont pas moins discutables. En réifiant ainsi le

" fait social » en tant que " moule » voué à produire des individus, et précisément en tant qu'il analyse

par ce biais les principes permettant le maintien du " lien social » (1893) au sein des sociétés à solidarité

" organique », la pensée de l'auteur ne permet pas selon nous de rendre compte de la conflictualité des

rapports sociaux induits par le mode capitaliste de production. Selon Roland Pfefferkorn : " Durkheim passe sans hésitation des lois de la sélection naturelle aux lois naturelles de la

société, et des organismes vivants aux organismes sociaux. Parmi ces lois, il serait notamment vain

de troubler celle de l'inégalité » (ibid.).

La sociologie morale durkheimienne visant à mettre à jour des lois " naturelles » immuables de

la société, ne nous semble pas apte à rendre compte des rapports de domination dénoncés par Marx et

Weber (quoique sous des modalités distinctes de l'un à l'autre). A contrario, son approche tendrait à les

naturaliser4.

Au travers de cette note de synthèse critique, nous avons souhaité répondre à la problématique

4" Car si rien n'entrave ou ne favorise indûment les concurrents qui se disputent les tâches, il est inévitable que ceux-là

qui sont les plus aptes à chaque genre d'activité y parviennent. La seule cause qui détermine alors la manière dont le travail se

divise est la diversité des capacités. Par la force des choses, le partage se fait donc dans le sens des aptitudes, puisqu'il n'y a

pas de raison pour qu'il se fasse autrement. Ainsi se réalise de soi-même l'harmonie entre la constitution de chaque individu et

sa condition » (Durkheim, 1893).

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de la pertinence de l'épistémologie déterministe durkheimienne d'un point de vue purement scientifique

tout d'abord, puis en regard à l'analyse des rapports de domination induits par les modes de production

capitalistes modernes. Après avoir souligné la rupture marquée par l'auteur avec les sociologues l'ayant

précédé, nous avons puisé dans le texte l'expression de sa volonté de calquer sa méthode sociologique

sur celles propres aux sciences naturelles. Nous rejoignons ce faisant Pierre-Jean Simon (ibid.), selon

lequel Durkheim serait le " sociologue par excellence ». Nous avons dans un second temps extrait du

texte les éléments permettant de souligner le déterminisme aux fondements de la méthode prônée par

l'auteur. Selon celui-ci, en effet, les individus sont " produits » par une société qui leur pré-existe, et

leurs actions sont contraintes par des faits sociaux qui leur sont extérieurs. Pour finir, nous avons émis

une analyse critique de la méthode durkheimienne, au sens où, selon nous, son épistémologie

déterministe (ou holisme méthodologique) appliquée à " la division du travail social », ne permettait

non seulement pas la prise en compte des rapports de domination sus-mentionnés, mais tendait au

contraire à les naturaliser. Au terme de cet exposé, nous souhaitons néanmoins resituer notre analyse

critique. Celle-ci porte bien sur la méthode de Durkheim, et n'est certes pas valable pour tous les auteurs

se revendiquant d'un " déterminisme méthodologique », loin s'en faut. Pour exemple, un auteur majeur

du XXè siècle tel que Bourdieu, a su allier la rigueur durkheimienne à une analyse des plus pertinentes

desdits rapports de domination, induisant des formes de " violence symbolique ».

Bibliographie

Berthelot J.-M., La construction de la sociologie, Paris, PUF, " Que sais-je ? », 1991.

Besnard P., Mariage et suicide : la théorie durkheimienne de la régulation conjugale à l'épreuve d'un

siècle, Revue française de sociologie, 1997, Vol. 38, pp. 735-758. Durkheim E., De la division du travail social, 1893. Durkheim E., Les règles de la méthode sociologique, 1894. Giraud C., Histoire de la sociologie, Paris, PUF, " Que sais-je ? », 1997.

Pfefferkorn R., Inégalités et rapports sociaux. Rapports de classe, rapports de sexe, Paris, La Dispute,

2007.
Simon P.-J., Histoire de la sociologie, Paris, PUF, 1991.

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